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L'HOSPICE DE PONT-CROIX

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En l'année 1698, la comtesse de Forcalquier, marquise de Pont-Croix, voyant les pauvres sans asile, sur leurs vieux jours, affecta les revenus de la petite chapellenie de Saint-Yves à Pont-Croix avec les revenus qui en dépendaient, à la fondation d'un asile pour les vieillards nécessiteux de la ville. Une lettre signée par le roi Louis XIV, le 30 Octobre 1703, unissait, dans le même but, les revenus qui dépendaient de la chapellenie de Lochrist-Beuzec, dont la chapelle n'existe plus, depuis assez longtemps.

De plus, par une autre lettre du roi Louis XVI, en date du mois de Mai 1786, la chapellenie de Pors-Lesguern desservie, en Notre-Dame de Roscudon, fut encore réunie au même établissement par les Forcalquier avec les revenus qui en dépendaient. Une comtesse de ce nom, en était encore la présentatrice. On peut donc dire en toute vérité que la fondatrice de l'hospice de Saint-Yves de Pont-Croix est Madame de Forcalquier, princesse de Canisi, marquise de Pont-Croix, et qu'elle, et toute sa famille en étaient les bienfaitrices.

Cet hospice était situé au Nord-Ouest sur la place de l'église en face du porche et de la porte d'entrée latérale, donnant au Sud sur la rivière du Goyen et le jardin actuel du presbytère. C'était un établissement assez irrégulier, sans cour ni sortie à l'extérieur ; il a été vendu, en 1878, à l'enchère, à la famille Donnart.

« En 1790, lisons-nous dans les archives de la mairie de Pont-Croix, l'hôpital avail 1,800 francs de revenu et contenait vingt personnes. Trois vieillards seulement sont hors d'état de travailler, deux sont infirmes, un homme et une femme.

Quoi qu'il en soit, on voulait vendre cet hôpital trop restreint, afin d'acheter ailleurs un nouvel emplacement plus étendu, sur le terrain de saint Thuridon ou Tharidon, situé à la grève ».

L'affaire n'aboutit pas. L'hospice demeura au même lieu sous la direction d'infirmières laïques jusqu'en 1819. A cette époque, cette direction fut confiée aux sœurs du Saint-Esprit de Saint-Brieuc.

Le nouvel Hospice.

Le nouvel hospice est situé sur la route qui va de l'église au cimetière et à la gare. C'est un vaste établissement sur le frontispice duquel on lit ces mots : PAX, Paix !! Fermé par un mur surmonté d'une grille en fer, il est entouré de parterres, de champs et de vergers où les vieillards trouvent bon air et soleil salutaire.

On y reçoit des vieillards et des infirmes de l'un et l'autre sexe, mais il faut avoir au moins douze années de séjour dans la commune avant d'avoir droit d'entrée. Ce sont les Filles du Saint-Esprit qui en ont la direction.

Les vieillards y sont bien nourris, bien vêtus et n'ont qu'à se louer du dévouement des sœurs à leur endroit. Une Commission, composée de M. le Maire et de quelques autres membres, est chargée de vérifier les revenus et les dépenses de chaque année. Cet établissement, avec ses belles dépendances, peut entretenir très convenablement son personnel où l'on compte quarante personnes, grâce au don généreux de M. Le Goff, mort en 1876.

Saint Yves est le patron de l'hospice. On voit dans la salle du travail sa statue, que l'on y a transportée de l'ancien hôpital. L'avocat des pauvres est représenté avec le surplis, le camail et la barrette, tenant en main une bourse.

(A. Téphany).

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