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PLUZUNET |
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La commune de Pluzunet ( Plûned) fait partie du canton de Plouaret. Pluzunet dépend de l'arrondissement de Lannion, du département des Côtes d'Armor (Trégor - Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLUZUNET
Le nom de Pluzunet est composé de deux parties. L'une de PLU venant de PLOU (plebs en latin) et l'autre du nom de Saint UNET (ou Dunet), venu semble-t-il d'Irlande au VIème siècle (Saint Idunet ne semble donc pas être éponyme de Pluzunet : " Au XVIème siècle, un recteur soucieux de glorifier sa paroisse et son saint fondateur confondait St Unet et St Idunet ").
Pluzunet est une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois le territoire de Tonquédec. L'église de Pluzunet (Ploedunet) est mentionnée dès 1330, dans le procès de canonisation de Saint-Yves. En effet, à cette époque " Marita, épouse d'Yves Damaniec, de la paroisse de Pluzunet, âgée de 60 ans " (témoin n° 216) et " Adelicia, veuve d'Yves Locgier, paroisse de Pluzunet, âgée de 60 ans ou environ " (témoin n° 217) déposent lors de l'enquête sur la vie de Saint Yves.
On rencontre dès le XIIIème siècle le nom de Coatnizan, ancienne forteresse féodale (Olivier de Coatnizan, croisé en 1248). Les armes de Pluzunet sont dor à une divise de sable et une vergette dazur brochant sur la divise, à une étaie dargent brochant sur le tout.
L'ancienne paroisse de Pluzunet dépendait de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation et du ressort de Lannion. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Pluzunet dépendait du doyenné de Plouaret. Pluzunet élit sa première municipalité le 10 mars 1790.
On rencontre les appellations suivantes : Ploedunet (vers 1330), Ploezunet (en 1371), Ploenniet (en 1389), Ploezunet (fin XIVème siècle, en 1427, en 1442), Pluzunet (en 1486).
Note 1 : Marguerite Le Philippe (ou Marcharit Fulup, la « Dernière Cigale bretonne »), naquit à Pluzunet le 12 août 1837, au village de Coatnizan. Son père, Yves Le Philippe était né à Coatrèven en 1801. Tailleur d'habits, il avait épousé Yvonne Le Maillot qui possédait elle-même un répertoire de "gwerziou" ou chants historique et de "soniou" ou chants d'amour, lyriques ou satiriques. Marc'harit Fulup, avait épousé René Salaün, plus jeune qu'elle de 15 ans et de leur union naquirent deux enfants décédés en bas-âge. Après leur mariage, ils allèrent habiter à Rigoriou, près de Pont-arc'lan ; puis ils déménagèrent pour aller au village de saint Idunet en Pluzunet. Fileuse à la quenouille (principalement en hiver), elle accomplissait des pèlerinages par procuration, et au cours de ses voyages en Bretagne, elle recueillait des contes et des chansons populaires en breton. Elle mourut le 14 janvier 1909 et sa statue, œuvre du statuaire Hernot, située sur la place du bourg de Pluzunet, fut inaugurée le 11 septembre 1910. Nous lisons dans le journal le Temps du 12 septembre 1910 : « Une cérémonie touchante et singulière a été célébrée hier à Pluzunet, bourg de la région lannionaise, situé entre Plouaret et Cavan : on a inauguré un monument élevé à la mémoire de la " Dernière Cigale bretonne ". MARC'HARIT FULUP 1837-1909, née d'un « couturier » et d'une « filandière » qui vivaient misérablement dans les ruines d'un vieux château fort, au village de Coatnizan, la Cigale, infirme, fut « broyeuse de lin » auprès de sa maman, qui chantait pour alléger la besogne. Et la musique naïve et triste des sônes berça l'enfance de la petite filandière. Plus tard, Marc'harit Fulup fut « pèlerine par procuration », profession peu connue qui consiste à accomplir des pèlerinages pour des malades qui ne peuvent se déplacer. Au cours de ses voyages dans tous les coins mystérieux de la Bretagne, elle apprit encore de nouvelles chansons, et Luzel, ami de Renan et ardent folkloriste breton, trouva en elle un recueil précieux qui « contenait » cent cinquante contes merveilleux et près de trois cents vieilles chansons et complaintes. Plusieurs discours en breton ont été prononcés à l'inauguration du monuments (La Revue Celtique, 1910).
Note 2 : la commune de Pluzunet est formée des villages : Kergoanton, Kerivoal, Glis-an-Hant, Pen-an-Crec'h, Rigouriou, Saint-Idunet, Pontomary, Kernanec, Kermenguy, Keslestran, Rosmeur, Menguy, Guermarquer, Rubens, Keribogan, Penquer, le Plessix, Craoumoc'h, Kervern, le Dannot, Kersulvé, Rubunet-Saux, Kernalégan.
Note 3 : Liste non exhaustive des recteurs de PLUZUNET : Nicolas Clech, décédé en 1701. - Olivier le Bourhis (1701-1703), du diocèse de Léon. - Noble Joseph le Parquer (1703-1719), du diocèse de Léon. - François Guellou (1719-1721), recteur de Belle-Isle-en-Terre. - Henri Briand (1721-1730), recteur de Guénézan. - Pierre le Dourguy (1730-1748), du diocèse de Léon. - Pierre-Claude Nicolas (1748-1764). - Louis-Rolland Nicolas (1764-1777), frère du précédent, principal du collège de Tréguier. - Jean Godest (1777-1790), recteur de Châtelaudren, etc ...
PATRIMOINE de PLUZUNET
l'église Saint-Pierre (XIV-XVIIème siècle), reconstruite en 1847 par Charles Kerleau avec des matériaux anciens (des piliers) du XIVème siècle. En forme de croix latine, elle comprend un clocher extérieur, une nef avec bas côtés de six travées et un chœur. Au droit des trois dernières travées de la nef, chapelles en ailes. A l'exception du clocher, du pignon occidental, et du porche midi, tout l'édifice, qui en 1845 menaçait ruines, fut reconstruit en 1847 par Charles Kerleau, architecte et entrepreneur, en utilisant les anciens matériaux. Ou remarque notamment quatre piliers à colonnettes engagées du XIVème siècle et de beaux remplages flamboyants. A l'intérieur, le chapiteau d'une colonne, près du clocher, porte l'inscription : SAMB. 1628 + N. S. I. D. N. S. EDIFICAVE. La tour fut terminée en 1669. Le porche midi, lierne et clef pendante, a son pignon encadré aux angles de canons verticaux XVIIIème siècle. Il porte l’inscription : « Cette église a été restaurée l'an 1847 ». Il ne subsiste de l'ancien édifice que le clocher, le pignon occidental et le porche Sud. " Mobilier : Chaire XVIIIème siècle ; confessionnal daté de 1737 ; balustre du XVIIIème siècle ; lutrin XVIIème siècle ; statues anciennes de saint Pierre, saint Paul ermite, sainte Vierge, saint Brieuc, saint Guillaume, saint Yves ; et, parmi les modernes, celle de saint Idunet " (R. Couffon). Les seigneurs de Coatnisan ou Coëtnisan ou Coatnizan sont les fondateurs de l'église de Pluzunet et du cimetière paroissial ;
Voir aussi " Description de l'église de Pluzunet "
la chapelle Notre-Dame du Loch (1737 1742). Edifice en forme de croix latine avec chevet polygonal et clocher-mur du type Lannionnais. A l'intérieur, près de la porte nord de la nef, date de 1737 ; sur la porte de l'aile nord du transept : F. F. P. M. PIERRE DOURGUY RECTEUR DE PLU (étoile, puis cœur) 1741 (fleur de lys). Y. LE MOAL GOUVERNEUR ; sur le clocher : 1742. Le clocher-mur (1742) possède trois chambres de cloches avec tourelle d'escalier au sud. La chapelle renferme les statues anciennes de saint Isidore, saint Mathurin, sainte Vierge, saint Joseph, sainte Anne, saint Gilles, saint Loup, saint évêque, sainte, et Crucifix. La statue de Sainte-Anne, en bois polychrome, date du XVIIème siècle ;
la chapelle Saint-Idunet (1895). Déjà mentionnée en 1389, année en laquelle le pape accordait une bulle d'indulgences en sa faveur. Elle était alors en partie détruite par suite des guerres. L’édifice actuel, de plan rectangulaire, est moderne ainsi que l'indique l'inscription : « Cette chapelle a été bâtie en l'honneur de saint Idunet, patron de Pluzunet 1895 ». Il renferme la statue de saint Idunet (XVIIIème siècle). Les seigneurs de Coatnisan ou Coëtnisan ou Coatnizan sont les fondateurs de l'ancienne chapelle mentionnée en 1369 ;
la chapelle Saint-Jean-Baptiste du Plessix. Petit édifice rectangulaire du XVIIIème siècle, renfermant les statues de Notre-Dame de Bonnes-Nouvelles et de saint Jean-Baptiste ;
l'ancienne chapelle Saint-Idrielle, disparue. Elle datait du XVème siècle et fut vendue en 1807, étant alors en bon état (R. Couffon) ;
la croix du haut Moyen Age (près du lit de saint Idunet) ;
la croix de la route de Tonquédec (1751) ;
la croix de Saint Idunet (1743) ;
la croix de Saint Jean-Baptiste (1721) ;
le calvaire Croix Goz de Pors-an-Goff ;
les fontaines de Saint-Idriel, de la Feunteun Goz, de Saint-Idunet ou Saint-Unet (vers le XVIème siècle). Concernant cette dernière fontaine, on prècise qu' " une roche brute en forme de conque à demi-enclose dans un talus au pied d'une croix s'abreuve de l'eau de ses trois sources mystiquement disposées à la file dans un bassin longitudinal. Cette fontaine à la forme d'un calice et chaque partie est dédiée à St Unet, St Tunével et St Minic ". [Note : Unet a pour soeur Tunével et pour oncle Minic, dit-on dans la légende] ;
le manoir de Pen-ar-Chrec'h (XVIème siècle) ;
le manoir de Coatnizan (XIXème siècle) ;
la maison de Pen-ar-Pont (1795-XIXème siècle) ;
13 moulins ont été recensés dont des moulins à eau de rivière tels que : Kerivoal (1805-1928), Coat-Nizan, Prat, Coz, Craoumoc'h, Coat-Huon, Kervem, Clec'h, Kermenguy, Bressac ;
A signaler aussi :
les vestiges du château de Coatnizan, propriété d'Alain de Coitdynysan (en 1284) et de Pierre de Quoetnysan (en 1306). En 1286, le château de Coatnizan appartient à Alain, chevalier, seigneur dudit lieu. Il passe ensuite à Jean de Kerprigent, qui le possède encore en 1450. Neuf ans plus tard, Jean, son petit-fils, épouse Catherine de Guébriand (Goesbriand). Pierre, petit-fils de ce dernier, se marie en 1563, à Denise Luday de la maison de Coazirec. Au moment de la Révolution française, le château qui avait haute justice, appartient à M. de la Bourdonnaie (ou La Bourdonnaye) de Montluc. Le domaine fut vendu à Yves Clech de Pluzunet le 29 fructidor an II, soit le 16 septembre 1794, comme bien national, pour la somme de 34.100 F. De ce château, seuls subsistent les fossés et le soubassement d'une tour. C'est sur ce domaine que naquit Marc'harit Fulup le 12 août 1837 ;
les traces de l'ancienne voie Carhaix-Yaudet nommée Hent-Braz-Coz ;
les souterrains de Kervernier et de Kersulvez (âge de fer) ;
la villa du Cosquer (époque gallo-romaine) ;
le site de Kernevez et de Parc-Oueganan (époque gallo-romaine), où ont été découvertes des tuiles et des poteries ;
le lit de Saint-Idunet ou Saint-Unet (auge surmontée d'une croix), situé non loin de la chapelle Saint-Idunet. Jadis on y étendait les enfants qui tardaient à marcher : " les mères roulent leurs enfants faibles dans le lit de saint Idunet, dépression d'un bloc naturel qui servait de couche au saint. De plus elles les fouettent avec un balai de genêt, dont elles se servent ensuite pour balayer la pierre " (Ernoul de la Chenelière) ;
les tumuli de Parc-Cadiou et de Parc-Toul ;
Voir " Informations diverses sur la ville de Pluzunet ".
ANCIENNE NOBLESSE de PLUZUNET
Sous l'Ancien Régime, la seigneurie de Coatnizan, qui est un démembrement de la terre de Runfao (qui est elle-même issue en juveignerie de la vicomté de Tonquédec), possédait sa propre juridiction, ainsi que des prééminences dans la chapelle Saint Idunet. Elle portait jadis le titre de châtellenie et possédait un droit de haute justice avec patibulaire dans l'auditoire se situait au bourg de Pluzunet. Parmi ces seigneurs, on compte un Olivier de Coatnizan, croisé en 1248, et un personnage du nom d'Alain de Coatnisan (ou Coitdynisan) qui assurait une fois par an à ses frais la garde de la porte de La Roche-Derrien (en 1294). Les armes des De Coëtinizan, seigneur dudit lieu, en la paroisse de Pluzunet portaient : " D'argent au lion de sinople, comme Duault, Guynon et du Largez ; aliàs : accomp. de trois quintefeuilles de gueules ". Cette seigneurie passe ensuite entre les mains des familles Kerimel (suite au mariage de Marguerite de Coatnisan, fille de Rolland et Jeanne de Coatnisan, avec Pierre de Kerimel) [Note : les De Kerimel étaient seigneurs dudit lieu en la paroisse de Kermaria-Sular. Leurs armes étaient : D'argent à trois fasces de sable (sceau 1574). Un dénommé Geoffroi Kerimel, maréchal de Bretagne en 1370, accompagna du Guesclin dans la plupart de ses guerres. Thomas Kerimel fut tué à la bataille de Nicopolis, en 1396. Cette famille règnera sur ce domaine et sur le château de Kerouzéré, en Sibiril, près de Morlaix], Boiséon (en 1522, suite au mariage de Marie de Kerimel avec Claude de Boiséon) [Note : Les Boiséon fornirent de nombreux gouverneurs à Morlaix. L'un d'entre eux, Charles, devint membre correspondant de l'Académie des Sciences], La Bourdonnaye Montluc (en 1733, suite au mariage de Renée Thérèse de Boiséon avec Louis Charles Marie de La Bourdonnaye).
La seigneurie du Plessis ou Quimper possédait jadis un droit de moyenne et basse justice et relevait alors de la seigneurie de Runfau. Propriété de Guillaume Martin en 1535, puis des familles Kermel (suite au mariage de Antoinette Martin avec Jean de Kermel) et de Meur (vers 1750).
Dans des extraits de la Chambre des Comptes de l'an 1479, le nom de Guillaume de Kerbihan est cité comme l'un des nobles de la paroisse de Pluzunet. En 1535, il est fait mention de la maison de Gluisarchant (Glizargant, en Pluzunet) appartenant à Roland du Kerbihan et de la maison de Runefaouen ou Runanfaven (en Treglamus) appartenant à Ollivier du Kerbihan. Cette famille possédait aussi Pouilladou, en Prat. Les De Kerbihan sont mentionnés dans les montres de 1481 à 1543, en la paroisse de Pluzunet (évêché de Tréguier). Les armes sont : " D'argent à trois bandes d'azur, au franc canton de même chargé d'une quintefeuille d'argent ". Un aveu est fourni vers 1630 à la Chambre des Comptes par demoiselle Françoise Gaultier (épouse de François de Kerbihan), dame douairière de Gluisarchant, " du manoir dudit lieu, fief, jurisdiction et cours de dixme en la paroisse de Pluzunet et preminances en l'eglize paroichialle de ladite paroisse, consistants en chapelle, tumbes enlevées et autres tumbes, escabeaux, autels et vittres avecq ses armoiries et engraves en bosse que autrement tant au dedans de ladite chapelle que par dehors et escussons de sesdictes armes en la grande vittre de ladite eglize au hault boult d'icelle, datté du 22 Janvier 1630, deuement signé et garanty ". A signaler que Guillaume de Kerbihan, vivant en 1481, épouse Catherine Martin et que Jacques de Kerbihan est abbé de Coëtmalouen en 1502.
Les Martin, seigneurs du Plessix, en la paroisse de Pluzunet, sont mentionnés dans les réformations et montres de 1427 à 1543 dans les paroisses de Pluzunet et Mousterus. Les armes sont " D'azur àtrois étoiles d'argent ". Ils se sont fondus dans la famille Kermel.
Les Le Mignot étaient seigneurs de Lesodet, en la paroisse de Pluzunet. Cette famille, ainsi que les Le Mignot, seigneurs de Launay, en la paroisse de Ploubezre (ainsi que seigneurs de Goazhamon), semblent avoir une origine commune. Leurs armes étaient : " D'argent à un oiseau essorant de sable, becqué et membré de gueules ".
Les Béresay étaient seigneurs de Kerbriand, en la paroisse de Pluzunet. Leurs armes étaient : " D'azur à une lance d'or en pal, accostée de deux épées d'argent, la pointe en haut, garnies d'or ". Jean, père d'Yvon et aïeul de Guillaume, marié vers 1481 à Lévénez du Val (Voir P. de Courcy).
Les Le Clerch ou Le Clerc ou Leclerc'h étaient seigneurs de Keraliou, en la paroisse de Pluzunet et portaient : " de gueules à l'aigle éployée d'argent " ou " de gueules à la croix ancrée d'or, cantonnée en chef de deux macles de même " (Voir P. de Courcy).
En 1710, dans un " Rolle de répartition de la somme de treize mil sept cent trente livres qui doit estre imposée sur touttes les seigneuries et fiefs ecclésiastique et laïques de l'évesché de Tréguier " (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, C 3479), on trouve mentionnée à Pluzunet la seigneurie Chastellenie de Coetnizan au sieur de Coatnizan (60 livres), la seigneurie de Glaisargam au sieur du Poulleado (10 livres).
Lors de la Réformation des fouages de 1426, les nobles suivants sont mentionnés à Pluzunet (Ploezunet) : Yvon de Kerrimel (en la châtellenie de Guingamp). En la châtellenie de Lannion, nous trouvons les nobles : Roullant le Chever, Roullant Giquel, Guillaume Kergrist, Yvon le Lay, Guillaume Clech, Jehan le Caourcin, Rolland Martin, Olivier Taillart, Alen de la Lande. On y mentionne aussi (dépendant de la châtellenie de Guingamp) le manoir de Coet Inisan (appartenant à M. de Coetinisan, exploité par Roullant Olivier), et (dépendant de la châtellenie de Lannion) le manoir de Guern Marquer (appartenant à Olivier Taillart ou Margarite Coetellec), un autre manoir de Guern Marquer (appartenant à la famille Botloy, exploité par Guillaume Guillermic), le manoir de Tnou Guindi (appartenant à Jehan de Kermellec, exploité par Even Kerleneza), le manoir de Ker en Guern (appartenant à Alen de la Lande, exploité par Guillaume Henri). On y mentionne aussi plusieurs lieux-dits : Quoet Ynisan, Hinicty, Ker Bihan, Ker Lestan, Ker Menguy, Guern Delen, Guer Archer, Guern Marquer, Coz Kaer, Quenquis, Ker Hellou, Croumoch, Ker Guern, Danoet, Ker Naleguen, Cleuz Archant, Ker Ylis, Mes en Goff, Ker Gallon, Guern Erneu, Ker Vanec, Ru Beux, Ker en Lan, Ker Azgan, Ker Sulue, Ru Brivet Saux.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 6 nobles de Pluzunet :
Guillaume BERESAY (8 livres de revenu) : porteur dune brigandine, comparaît en archer ;
Jehan CLECH (a tout vendu) : défaillant ;
Guillaume KERBIHAN de Gluisarchant (20 livres de revenu) : porteur dune brigandine, comparaît en archer ;
Jehan de KERRIMEL de Coetnysan (1000 livres de revenu) : excusé ;
Charles LE MIGNOT (30 livres de revenu) : comparaît en archer ;
Vincent MARTIN (60 livres de revenu) : porteur dune brigandine, comparaît en archer.
Dans une "Montre" de Tréguier en 1503 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1 C 184 et 74 J 49), plusieurs nobles de Pluzunet sont mentionnés :
- Charles Le Mignot comparu par Jan Le Roux à cheval en brigandines "et luy est enioint avoir salade espée arc et trousse au premier mandement".
- Guillaume Martin comparu à cheval en brigandine "et luy est enioint comparoir au prochain mandement et fournir o salade espée arc et trousse".
- Jehan de Kerbihan à cheval.
- Guillaume de Kerbihan comparu à cheval à brigandine salade et espée "et luy est enioint avoir arc et trousse".
- Guillaume Berezaye comparu à cheval à brigandine "et luy est enioint fournir et comparoir au prochain mandement garny de salade espée arc et trousse".
- Guillaume Le Goaz a defailly.
- Rolland de Kergrist a defailly.
- Guillaume de Kerguesay excusé "par monsieur de Kergoumar lequel fournira pour luy au prochain mandement d’un archer".
- Connan Normant a defailly.
- Jean Bernard comparu à cheval en brigandine "et luy est enioint avoir et fournir au premier mandement salade espée arc et trousse".
- Jacques de Kermel (Kerrimel) sieur de Coetnisen (Coetinizan) en Sern comparu sans harnois [sur un petit cheval] "et luy est enioint au prochain mandement avoir harnois fournir lance enthiere en estat d’habillement d’homme d’armes".
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