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PLURIEN

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La commune de Plurien (pucenoire.gif (870 octets) Plurien) fait partie du canton de Pléneuf-Val-André. Plurien dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLURIEN

Plurien vient du breton « ploe » (paroisse) et de Urien. Urien semble être une variante de saint Thurien, ermite breton du VIIème siècle.

Plurien est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Plurien, celui de La Bouillie. Certains historiens y rajoutent les territoires d'Hénansal, Hénanbihen, Quintenic et Saint-Denoual que nous plaçons dans la paroisse primitive du nom de Hénan.

Le nom de Plurien se rencontre dès 1167 dans un acte de l'abbaye de Saint-Aubin des Bois (en Plédéliac) : un certain Hingand de Plurien figure parmi les témoins d'une donation en Erquy. Le fief dit de Tremaugan et un moulin situé à La Ville-Hervé font également partie des biens de cette abbaye vers 1293. Plurien est citée comme paroisse, dès 1243, dans les chartes de l'abbaye de Saint-Aubin des Bois (Anc. év. III, 100). Au XIIIème siècle, la paroisse de Plurien est sous la domination des seigneurs de Coron et de La Hunaudaye.

Ville de Plurien (Bretagne).

Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem étaient jadis installés à Saint-Jean de L'Hôpital. Les territoires de Trevalac (aujourd'hui Trévalay) et Coetbily (aujourd'hui Couébily) mentionnés dans un acte de 1182, ainsi qu'un manoir situé à La Caillebotière dans un enclos dit de La Templerie (ruiné dès le XVIIème siècle) faisaient jadis partie de leurs possessions. En 1312, les biens des Templiers sont donnés aux Hospitaliers de l'ordre de Malte, qui font de La Caillibotière le chef-lieu d'un membre de la commanderie de La Guerche (Ille-et-Vilaine).

L'ancienne paroisse de Plurien dépendait, comme aujourd'hui, du diocèse de Saint-Brieuc. Elle avait pour subdélégation Lamballe et pour ressort Jugon. La cure était à l'alternative. Plurien élit sa première municipalité le 1er février 1790. Lors des nominations aux succursales en 1803, à Plurien, l'évêque désigne Jacques Philippe, 67 ans, assermenté, mais sur l'opposition du préfet, il nomme définitivement Jean Corbel, assermenté. « M. Philippe, écrit le préfet, est un vieillard respectable, mais qui aujourd'hui a besoin de repos, aussi désire-t-il pour lui la place de chanoine titulaire, vacante par le décès de M. Pasturel. Quant à Plurien, voici 8 ans que François-Joseph Clerivet, 52 ans, est curé constitutionnel de cette paroisse. Ce prêtre est l'un des ecclésiastiques les plus méritants du diocèse par son zèle, ses talents et ses moeurs et le gouvernement l'avait proposé pour l'une des cures de Saint-Brieuc. Aussi le préfet ne comprend pas que l'évêque veuille le déplacer de Plurien, où il est en possession, où il jouit de l'estime des habitants et où il fait le bien. En conséquence, il désire qu'il soit maintenu dans cette paroisse ». A ces raisons, l'évêque répondit « que M. Clerivet n'ayant encore pu faire l'union dans sa paroisse, le bien public exige qu'il soit déplacé. Il se propose de le nommer à Plestan ». Par le décret du 28 mai 1812, Plurien cède à la commune de la Bouillie une fraction située aux abords du village de la Ville-Rimbault (en La Bouillie) et reçoit en échange une fraction touchant le chemin de Plurien à la Bouillie.

On rencontre les appellations suivantes : Plurien (en 1167, en 1201), Par. de Plurien (en 1243, en 1251), Plurian (en 1263), Plurien (en 1272, vers 1330).

Ville de Plurien (Bretagne).

Note : la commune de Plurien est formée des villages : Saint-Symphorien, Ville-Hunaut-Colas, Ville-Hunaut-Gevril, Petit-Saint-Malo, Ville-Bran, Ville-Richard, Guittroy, le Hazay, Couébily, Feu-Cochard, Ville-Ruault, Ville-Boulin, les Cognets, Ville-Arna, Ville-Bisien, Vieuxville, Bois-Ripaux, les Boissières, Ville-Hingand, Ville-Durand, Lande-David, Bois-Rogon, la Fruglais, Bois-Hignau, Ville-Eloi, Ville-Lanvel, Tertre-Charbonnet, la Chapelle, Grande-Hazée, le Hardais, le Chalange, Basse-Caillibotière, Forville, Tertre-Benare, le Val-Saint-Michel. Parmi les villages : Le Petit Saint-Malo, Saint-Georges, Saint-Symphorien, le Val Saint-Michel, La Chapelle, Trévallay, L’Hôpital. En Plurien se trouvent les villages de la Haute et de la Basse-Caillebotière (ou Caillibotière), centre des possessions du Temple, en cette région. Le manoir élevé par les templiers était déjà en ruines en 1681.

Ville de Plurien (Bretagne).

Voir   Ville de Plurien (Bretagne) " Le cahier de doléances de Plurien en 1789 ".

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PATRIMOINE de PLURIEN

l'église Saint-Pierre (XVème siècle), édifiée sur des ruines gallo-romaines avec des éléments du X-XIème siècle, puis reconstruite au XIXème siècle. Elle appartient au XIIème siècle aux Templiers, puis à partir du XVème siècle aux seigneurs de Léhen. Edifice lambrissé de plan rectangulaire avec chapelle privative au sud du choeur. La nef est séparée en deux parties par un arc diaphragme surmonté d'un clocheton comme à Saint-Alban et comme autrefois à Pléneuf, à Saint-Germain-de-la-Mer, à Pléboulle, Pléhérel, etc... La longère nord de la basse nef et une partie de la longère sud sont en très petit appareil, et ses ouvertures très étroites caractérisent le XIème siècle et peut-être même la fin du Xème siècle. Il semble que ce soit là parmi les vestiges les plus anciens subsistants dans les Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor). L’église primitive fut agrandie au XIVème siècle et le chevet possède un fenestrage rayonnant intéressant. Elle a été restaurée complètement en 1825 ; et, dix ans plus tard, la tour fut construite suivant projet approuvé le 17 juin 1835 (R. Couffon). Le clocher-porche date de 1835. Le porche Sud date du XVIIème siècle. La flèche d'ardoise est réduite en 1914. Les fonts baptismaux datent du XVème siècle. Maître-autel en partie du XVIIIème siècle et chaire du XVIIIème siècle. L'autel du Rosaire est du XVIIIème siècle avec tableau très médiocre où est figuré entre autres Louis XIV. La chaire, oeuvre du menuisier Gilles Chenu du Bourg, est édifiée vers 1788. Le tableau du Rosaire, don du seigneur de Léhen, date du XVIIème siècle. L'église abrite une statue en granit de saint Pierre (XIVème siècle) et une statue en bois polychrome de saint Jean-Baptiste (fin du XVIème siècle) ;

Eglise de Plurien (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame de la Victoire de Lehen (1771). Cette chapelle dépendait jadis d'un manoir ou château qui a donné son nom à la famille de Trémereuc de Léhen. Elle est déjà mentionnée en 1583 dans un aveu de Claude de Trémereuc. L’édifice actuel, de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, date de 1771 et est dédié à Notre-Dame de la Victoire. " Boiseries du XVIIIème siècle et balustrade de choeur de la même époque rappelant celle de l'église d'Hénansal et sans doute, comme cette dernière, de l'atelier de Du Bourg-Chenu, de Plurien " (R. Couffon) ;

l'ancienne chapelle de Saint-Antoine, aujourd'hui disparue. Elle a disparu pendant la Révolution ;

le manoir du Clos (XVIème siècle). De l'ancien édifice, il ne subsiste qu'une porte de dépendance du XVIème siècle et une pierre datée 1676 ;

le manoir de la Salle (XV-XVIIème siècle), propriété de la famille La Salle (un Guillou de la Salle est mentionné en 1427), puis des familles La Chétaye ou Cétaye ou Scystaye (un Bertrand de la Cétaye est mentionné en 1480 et un Jehan de Scystaye est mentionné en 1536), Regon, La Fruglaye, et La Moussaye au XIXème siècle ;

le manoir des Cognets. Propriété de Jean des Cognets puis d'André des Coignez en 1428, de Berthelot des Cognetz en 1440, de Jean des Coignez en 1480 et de demoiselle Louise de Ploerrec (ou Ploeuc) en 1536 ;

la maison de la Ville-Hunault-Gesril (XVème siècle). Propriété de Gilles Le Porc en 1536 ;

la maison de la Musardière (1698) ;

la maison de Montangué (fin du XVIIIème siècle). Cet édifice a remplacé une manoir ayant appartenu jadis aux familles Le Forestier et Denys de Montangué (ou Montanguay) ;

la maison de la Ville-Aubault (XVIIème siècle). Le domaine de La Ville-au-Baux appartient à Roland Furglaye en 1440 et à Bertrand de La Fruguelaye en 1536 ;

la maison de la Lande-David (XVIIIème siècle) ;

l'ancien presbytère (XVIIIème siècle) ;

le moulin à vent de Lehen, de la Longue-Roche et les moulins à eau de la Hunaudais, de Lépine, Petit, de Montafilan ;

Eglise de Plurien (Bretagne).

A signaler aussi :

les vestiges de l'établissement templier de la Basse-Caillibotère. Ces templiers dépendaient du Temple de Pléboulle ;

l'ancien château de Léhen, incendié en 1895. Léhen appartient à Pierre de Trémereuc en 1400. Bertrand, son fils, épouse Jeanne de Ploeuc en 1442 et il est propriétaire du domaine en 1440. Propriété de Gilles de Trémereuc en 1536. Avant la Révolution, cette terre avait haute justice et appartenait à M. de Trémereuc.

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ANCIENNE NOBLESSE de PLURIEN

Au XIIIème siècle, la paroisse de Plurien est sous la domination des seigneurs de Coron et de La Hunaudaye.

Les terres nobles de Plurien étaient : La Vigne (moyenne justice). La Ville-Roger (moyenne justice). Le Bois-Répeaux (moyenne justice). Salle-Pique (moyenne justice) et le Pont-Joly (moyenne justice).

Lors de la réformation de juillet 1427, plusieurs nobles sont mentionnés à Plurien : Jouhan Rogon, Mathelin de La Fruglays, Jouan Rogon (du Bois-Rogon), Guillaume Trehorin, Pierre Fruglaye, Olivier Rogon, Jehan Rouxel (de L'Hôpital), Pierre de La Vigne, Guillaume Lores, Bertrand Jorel, Guillaume Rimou, André des Coignés (ou Cognetz), Roland Gerril, Jehan Rouxel, Guillaume de Saint-Melaer, Jeanne de La Motte (dame du Bois-Ripault), Perrote (déguerpie Guillaume des Coignets ou Cognetz), Pierre Destriac, Guillou de La Salle, Roland de La Motte, Bertrand de Tremereuc (de Lehen), Jean Trenchant (de Pont-Joly), Pierre Le Mestre. D'autres personnes se disent aussi nobles : Roland Saulnier, Jean Crehorin.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Plurien :
– Charles de Trémerreuc, homme d’armes.
– Jean Rouxel.
– Bertrand de la Fruglaye.
– Jean Tranchant, mineur.
– Rolland de la Fruglaye du Boishinault.
– Olivier de la Vigne, par Olivier Cillart.
– Olivier de la Fruglaye.
– Jean Rogon.
– Bertrand Tréhorin, et Thébaut Tréhorin.
– Thomas Grallen.
– Rolland Le Saulnier, par Charles de la Houssaye.
– Jean de Lescouët.
– Les mineurs Alain Tranchant.
– Olivier Guerrande.
– Jacquet Chapelle.
– Les mineurs Guille Rouxel.
– Philippe Rouxel.
– Mathelin de la Planche.
– Me Richard Guede, en Saint-Malo.
– Mathelin d’Estriac.
– Les mineurs de la fille Guillaume Rimou.
– Louise de la Houssaye.
– Charles Pinel, Pierre Canel.

Lors de la réformation du 9 mars 1536, plusieurs maisons nobles sont mentionnées à Plurien : Lehen, Guytelat, Le Bignon (à Gille de Tremerreuc), Trévallay (à Jehan Ferriere), L'Hôpital (à Jehan Rouxel), La Fruglais (au sieur de Kerabuys), Pont-Joly et Folleville (à Jehan de La Motte, sieur de La Roche), La Ville-Auffray (à Simon de L'Orgery), Le Bois-Ripault et Montangay (à Mathurin Le Forestier, sieur de L'Estangue), La Salle et La Rochette (à dom Jehan de La Scystaye), La Ville-Hunault-Colas (à Bertrand Collas), La Ville-aux-Baux (à Bertrand de La Fruguelaye), La Chesnaie et Le Perre (à Bertrand de La Fruguelaye), Villeon (à Jehan de La Villeon, sieur de La Ville-Gourio en Planguenoual), Le Tertre (à Jehan des Coignetz), Tertre-de-Hault (au sieur de Guyhya), La Boulaie (à Pierre de Tremerreuc), La Vallée (à Eutrope Tranchant), La Vallée-Noire (à un nommé Le Noir, sieur de La Ville-Pierre), Cochan (à Marguerite de Brehant), La Ville-es-Ruffletz (à Jehan Urvoy), La Villeneuve (à Jacques de Trya), Le Bois-Hignault (à Pierre de La Feuglaye), La Ville-Rembault (à Olivier de La Freuguelaye), Les Cognets (à demoiselle Louise de Ploerrec) , Le Hazay (à Mathurin de La Freuguelaye), Vaugalon (aux enfants de Jehan Le Gallays), La Ville-Blot (à François de Saint-Melectz), Ville-Hunault-Gesril (à Gilles Le Porc), La Ville-Bran (à Charles Hingant), Les Prés-Potiers (à Mathurin Le Clanche).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 31 nobles de Plurien :

Pierre CASSEL (20 livres de revenu) ;

Jacques CHAPPELLE (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Bertrand DE LA CITAYE (120 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Bertrand DE LA FRUGLAYE (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Olivier DE LA FRUGLAYE (15 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une vouge ;

Roland DE LA FRUGLAYE (20 livres de revenu) ;

Roland DE LA FRUGLAYE de Boihynault : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Louisine DE LA HOUSSAYE (2 livres de revenu) ;

Mathelin DE LA PLANCHE (15 livres de revenu) ;

Olivier DE LA VIGUE de Bois Ripault (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une jusarme ;

Charles DE TREMERREUC de Lehen (200 livres de revenu) : comparaît en homme d’armes ;

Pierre DENIS (2 livres de revenu) ;

Mathelin DES TRIAC de la Ville Neuve (80 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Thomas GRALEN (7 livres de revenu) ;

Olivier GUERRANDE (12 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une vouge ;

Pierre HUS (12 livres de revenu) ;

Roland LE SAULNIER (10 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une vouge ;

Jehan LESCOUET (12 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Charles PINEL (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan ROGON de Bois Rogon (20 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan ROUXEL (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan ROUXEL de la Villehinault (120 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Philippe ROUXEL (10 livres de revenu) ;

ROUXEL (10 livres de revenu) ;

RYMO (4 livres de revenu) ;

Jehan TRANCHANT de Pont Joly (70 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

TRANCHANT de Vaugoellou ;

Bertrand TREHORI (7 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une jusarme ;

Thébault TREHORI (12 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan DES COIGNEZ : à pied, non armé ;

Etienne ALLAIN : à pied, non armé ;

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