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Le nom-adjectif ethnique correspondant à cette commune est pluriennais (J O, 20 décembre 1948).

La paroisse de Plurien est citée dans les chartes de l'abbaye de Saint-Aubin des Bois (en Plédéliac) dès 1243 (Anc. év., III, 100 et suiv.). A cette date, elle a déjà le titre de paroisse et son nom s'écrit comme aujourd'hui.

Cette paroisse du diocèse de Saint-Brieuc élut sa première municipalité le 1er février 1790. Par le décret du 28 mai 1812, la commune a cédé à celle de la Bouillie une fraction située aux abords du village de la Ville-Rimbault (en la Bouillie) et a reçu en échange une fraction touchant le chemin de Plurien à la Bouillie.

Les principaux monuments de cette commune, dant aucun n'est classé ni inscrit, sont les suivants :

1) L'église Saint-Pierre (vers 1400), possédant des vestiges du XIème siècle (longères à petit appareil et ouvertures étroites) ;

2) La chapelle Notre-Dame de la Victoire de Léhen (1771) [Note : Le manoir dont cette chapelle dépendait avait donné son nom à la famille de Trémereuc de Léhen, qui habita Léhen depuis le Moyen Age jusqu'au XVIIIème siècle] ;

3) Le manoir du Clos (vers 1500), aujourd'hui ferme ;

4) Le manoir de la Salle (XVIème s.), aujourd'hui ferme ;

5) Le manoir de la Ville-Ruault (XVIIème s.) ;

6) La maison de la Ville-Hunault-Gesril (élément XVème s. peut-être réemployé) ;

7) La maison de la Musardière (1698), située au bourg ;

8) La maison de la Ville-Aubault (XVIIème s.) ;

9) La maison de la Lande-David (XVIIIème s.) ;

10) Un navire enfoui dans la lagune (XVIème s.).

Comme site pittoresque, l'étang de Montafilan mérite d'être mentionné.

Le 12 avril 1944, le maire de Plurien, M. Lemercier, fut arrêté par les Allemands.

(Bulletin d'informations des maires).

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