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PLUMERGAT

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La commune de Plumergat (bzh.gif (80 octets) Pluvergad) fait partie du canton d'Auray. Plumergat dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLUMERGAT

Plumergat vient du breton « Plou » (paroisse) et de saint Ergat, Tergat, Maelgat ou de saint Morgat.

Le territoire de l'ancienne paroisse primitive de Plumergat, créée vers le XIIIème siècle, englobait, semble-t-il, autrefois la paroisse de Grandchamp avec ses trèves de Locmaria-Grandchamp et Brandivy.

Les moines de Saint-Gildas de Rhuys possédaient autrefois des biens à Plumergat, mais ils furent contraints de les aliéner, une première fois au XVIème siècle pour acquitter la taxe imposée par le Roi en faveur de la guerre contre les huguenots, et une seconde fois, en 1651, pour restaurer leur abbaye. Au XVIIème siècle, leurs terres étaient passées entre les mains des sieurs de Santaine et Tréoret.

Ville de Plumergat (Bretagne).

Meriadec était jusqu'en 1912 une ancienne trève de Plumergat et possédait une chapelle tréviale. Plumergat est érigé en commune en 1790.

On rencontre les appellations suivantes : Ploemgat (en 1427), Ploemergat (en 1427, en 1447, en 1464), Plumergat (en 1448, en 1536), Plouegat (en 1477), Plomargat (en 1481).

Note : Le territoire de Plumergat, qui présente une configuration presque triangulaire, est borné au nord par Brandivy et Pluvigner, à l'ouest par Brech, au sud par Pluneret, à l'est par Plescop et Grand-Champ. En 1891, sa superficie est de 4195 hectares, dont un tiers environ sous culture, un tiers sous lande, et le reste sous prés, bois. On y récolte du blé, de l'avoine, du mil, des pommes, etc. En 1891, sa population est de 2518 habitants. Le bourg, situé comme celui de Plumelin sur un côté du territoire, est à 11 kilomètres d'Auray, à 17 de Vannes et à 43 de Lorient. Les Celtes ont laissé dans ce pays plusieurs vestiges de leur passage. Ainsi, près du village de Laimer, on voyait naguère un menhir haut de 3 mètres, et à côté un autre renversé ; sur le bord du chemin de Sainte-Anne à Pluvigner, à 100 mètres au nord du village de Langroéz, on trouve un tumulus de deux mètres de hauteur, dans une lande ; à Lanvein, près de la route de Locminé, un menhir ; vers le sud, au Meinter, deux petits tumulus, dans une Lande ; près de Bois-Juste, un menhir renversé ; à Coetsal, plusieurs pierres à bassins. Il faut encore mentionner ici la pierre branlante, dite de Brech. Les Romains ont aussi passé par là : la voie de Vannes à Hennebont touche Mériadec et Sainte-Anne, et sépare Plumergat de Pluneret ; à Mériadec se trouve encore une borne milliaire, engagée dans un mur de clôture, haute de 1 mètre 60, sur laquelle on lit : CAES... PIO FELICI AVG... Au sud-ouest du bourg se trouve un camp. Les Bretons, au VIème siècle, ont occupé tout ce territoire, et y ont apporté leur langue. Tous ou presque tous les noms de villages sont bretons, comme Kerroch, Langroéz, Kerdronet, Lézenanec, Kerlan, Lezogar, Kervally, Caperit, Coetsal, etc. Le nom de Plumergat se compose de deux mots : Plou, peuple, paroisse, et Mergat, qu'on écrivait Marcat au XIème siècle, et Margat en 1205. On peut rapporter à la période bretonne l'établissement, vers le nord-est de la paroisse, d'un petit monastère, détruit probablement par les Normands du Xème siècle, et dont le hameau de Moustoiric conserve un lointain souvenir. Au nord-ouest du bourg, sur un tertre appelé Mané-er-goh-ilis, la tradition place aussi l'existence d'une ancienne église, desservie par un moine, et bien antérieure à l'église paroissiale actuelle. Le transfert du service religieux au bourg actuel aurait eu lieu par les soins d'un puissant seigneur, dont la motte féodale existe encore tout près du bourg. Au milieu du XIème siècle, un homme de Plumergat, atteint d'une grave maladie, voulut accompagner ses voisins, qui se rendaient en pèlerinage au tombeau de saint Gildas de Rhuys. Il y éprouva une crise si violente, qu'il tomba comme mort dans l'église. Ses compagnons se disposaient à le transporter dehors, lorsqu'un des moines prit le bâton de saint Gildas et en fit trois signes de croix sur cet homme. Celui-ci, radicalement guéri sur l'heure, se leva, assista à l'office, et regagna son pays avec les autres. Quelques années plus tard, le moine qui a écrit la vie de saint Gildas et qui avait été témoin de ce miracle, le racontait à des personnes notables, auprès de l'église de Plumergat. A son insu, le miraculé se trouvait dans l'assistance et il confirma par serment la vérité du récit (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

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PATRIMOINE de PLUMERGAT

l'église Saint-Thuriau (XI-XIIème siècle), remaniée plusieurs fois entre le XIIIème siècle et novembre 1948. L'église de Plumergat, construite sur un site antique (lieu de prière et de sacrifice druidique), date, dans son ensemble, du commencement du XIIème siècle. Une tour masque en partie la façade romane reconnaissable à ses contreforts plats. L'église comprend une nef avec bas-côtés, un transept et un chœur percé de petites fenêtres très ébrasées. La nef, qui comprend quatre travées, est séparée des bas-côtés par des arcades en plein cintre à double rouleau reposant sur des colonnes engagées dans de lourds piliers carrés : ces colonnes ont des chapiteaux romans décorés de têtes de clous, de torsades et de palmettes. Sur le portail occidental s'élève un clocher carré en pierre du XIVème siècle. La flèche de charpente supporte un toit pyramidale percé des lucarnes de la chambre des cloches. L'ensemble est coiffé de trois lanternons octogonaux. Les murs ont été refaits au XVIIème siècle, mais on a conservé l'aspect primitif des hauts contreforts, plats et peu saillants. La plupart des chapiteaux conservent leur décor de torsades, pointes de diamant, dents-de-scie, longues feuilles, palmettes ou têtes moustachues et barbues. L'église est couverte d'une charpente fruste. Au fond du choeur se dresse un retable (en bois polychrome et agrémenté d'angelots) à trois encadrés de colonnes. Au centre de ce retable, se trouve un tableau provenant de la chapelle de Langroëz et figurant l'agonie de Jésus au jardin des Oliviers, et de part et d'autre, se trouvent les statues de saint Thuriau et saint Pierre. Au sommet du retable, trône une statue en bois de la "Vierge à l'Enfant" qui date du XIV-XVème siècle. L'intérieur a été restauré en 1834, le clocher en 1859. L'ensemble a été restauré entre 1939 et 1948 ;

Eglise de Plumergat (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale est sous l'invocation de saint Thuriau, évêque de Dol, mort le 13 juillet 749, suivant les uns, et un siècle auparavant suivant d'autres. Le saint n'a pu être patron qu'après sa mort ; peut-être même ne l'a-t-il été qu'après l'expulsion des Normands. Avant lui, quel était le patron ? L'édifice actuel, en forme de croix latine, avec deux bas côtés, appartient à plusieurs époques : l'intérieur est roman et l'enveloppe extérieure est moderne. La nef principale est séparée des bas côtés par des arcades en plein cintre à doubleaux, portées sur des piliers carrés flanqués de colonnes cylindriques engagées, à chapiteaux romans. Le choeur est de la même époque, avec des fenêtres en plein cintre et très étroites. — Sur le portail occidental, s'élève une grosse tour carrée en pierre, où l'on voit une petite baie ogivale, à meneaux en trèfles et quatrefeuilles. Les longères de l'église ont été refaites sous le rectorat et en grande partie aux frais de Louis Eudo de Kerlivio, qui y fit donner une grande mission par le Père Maunoir en 1664. Dans le cimetière et aux environs, on voit un grand nombre de lechs peu élevés, arrondis au sommet ; l'un d'eux, taillé à plusieurs faces, porte sur un côté une croix pattée, sur un autre le mot Rimoete et sur un troisième une inscription plus ancienne. Les chapelles de la paroisse sont nombreuses : — 1° La Trinité, au bourg, est un édifice de la fin du XVème siècle, comme le prouve l'inscription gothique suivante : Lan mil IIIIc IIIIxx et V (1485) en la fin de avril, fut la première pierre assise au portal de ceste églisse. P. Kerolan procureur. La construction est en grand et moyen appareil, de forme rectangulaire, avec un choeur polygonal, des contreforts à pinacles, une corniche sculptée et un clocheton en pierre. On y remarque les écussons de plusieurs seigneurs. — 2° Saint-Servais., au bourg, ressemble en plusieurs points à la chapelle précédente. Ses portes toutefois sont en plein cintre, ce qui indique une époque plus récente. Suivant la tradition, elle aurait été bâtie par un paysan, qui avait l'habitude de faire chaque année un pèlerinage à Saint-Servais, en Belgique, et qui ne pouvant plus l'accomplir à cause de son grand âge, obtint enfin du recteur l'autorisation de la construire. Sur la sablière du nord, on lit : La présante chapelle fut boisée l'an 1610. M. L. Le Bras, lors rectur de Pl. La maçonnerie ne doit pas être de beaucoup antérieure à cette date. — 3° Saint-Maurice, au village de Locmaria, au sud-ouest du bourg, a dû remplacer une ancienne chapelle de la Sainte Vierge, puisque la localité en a gardé le nom. Tout auprès se trouvent trois lechs bas arrondis. On y conserve un calice à coupe hémisphérique, donné en 1597. Un enfant a été massacré près de ces lechs, parce qu'il ne voulait pas livrer ce calice. — 4° Notre-Dame de Gorvenec, au village de ce nom, vers le sud-ouest. Elle appartenait jadis, ainsi qu'une tenue, à l'abbaye de Rhuys : c'est ce qui explique sans doute la présence d'un moine à Plumergat au XIème siècle. La chapelle actuelle, en forme de croix latine, à fenêtres ogivales et meneaux flamboyants, porte sur une sablière la date de 1543, et au lambris de l'intertransept un écusson carré à neuf macles, 3, 3, 3. — 5° Sainte-Brigitte, au village de Laimer, ou Leymer, au sud-ouest, n'offre rien de particulier. — 6° La Vraie-Croix, ou Langroéz, vers l'ouest ; construction en grand et moyen appareil, de forme rectangulaire, avec chœur polygonal et contreforts ; sur la sablière du nord se lit la date de 1562 ; la porte du sud, en anse de panier, est surmontée de deux lions tenant un écu écartelé, au 1er et au 4ème vairé, au 2ème et 3ème uni. — 7° Sainte-Julitte, à Lanvein. — 8° Saint-Aignan, au Pradic, vers le nord-est. — 9° Saint-Michel, au village de Kervally, vers le sud-est ; édifice de 1589, de forme rectangulaire, avec portes en anse de panier, et fenêtre ogivale à vitraux peints au-dessus de l'autel ; l'écusson des Botderu (d'azur au chevron d'or, accompagné de trois billettes de même) s'y rencontre plusieurs fois, soit seul, soit en alliance. La petite cloche de Kervally date du XVIème siècle : ayant été confisquée par la Nation et transportée à Auray, elle fut rachetée par un paysan de la paroisse, au prix d'une pochée de blé. — 10° Saint-Roch, au sud-est, en un lieu isolé, sur le bord de la route de Sainte-Anne ; c'est, en 1891, un but de pèlerinage très fréquenté par les habitants du pays. — 11° Saint-Mériadec, au village de ce nom, vers le sud-est, sur le bord de la même route. C'est un édifice de forme rectangulaire, avec un petit porche au sud, et un clocheton en ardoises. Au choeur, sur la sablière du nord, on voit un écusson à croix ancrée, puis l'inscription gothique : O. G. me fit faire l'an M. CCC. IIIIxx. III (1383). De chaque côté du grand autel se trouve un écusson sculpté à 10 billettes, 4, 3, 2, 1 (Kermadio). Les autels ont été naguère habilement décorés de riches sculptures provenant de Sainte-Anne. Deux lechs bas et arrondis se voient encore, l'un dans le cimetière, l'autre dans le mur de clôture. La chapelle de Saint-Mériadec est, depuis plusieurs siècles, le siège d'une trêve, desservie par un prêtre résidant et détaché de Plumergat. La collection de ses registres de baptêmes, mariages et sépultures remonte à 1607. Il y avait aussi des chapelles privées aux manoirs de Centaine et de Bojust. On ne connaît aucune chapellenie dans cette paroisse. Les frairies étaient celles du bourg, de Locmaria, de Gornevec, de Langroéz, de Saint-Aignan, de Saint-Michel, de Laimer, de Saint-Roch et de Saint-Mériadec. Le recteur, à la nomination directe du pape ou de l'évêque, levait la dîme sur toute la paroisse. Il avait à payer un curé au bourg et un autre à Mériadec. En 1756, son revenu net était évalué à 1,100 livres. Plumergat était du territoire de Vannes et de la sénéchaussée d'Auray. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Pluneret et du district d'Auray. En 1791, M. Quéric, son recteur, fournit un asile momentané à Mgr Amelot, évêque de Vannes ; il refusa le serment et disparut l'année suivante, mais aucun intrus n'envahit sa paroisse. M. Guillemot, vicaire, y resta caché, et fut nommé recteur de la paroisse en 1802. Bientôt on vendit nationalement les nombreuses tenues des Carmes de Sainte-Anne, situées à Bojust, Kerdronet, Tréoret, Coetdigo, Laimer, Resto, Trédazo, etc.. ; celles de l'abbaye de Lanvaux situées à Lanvein et Ringablac ; celles des Chartreux situées à Kermaréchal, Locmaria, Coetjégu, Trédazo, etc... ; et quelques autres immeubles appartenant à divers établissements, notamment une maison dépendant de la fabrique. La persécution révolutionnaire finit par soulever la population, ici comme ailleurs, et la cause royale y recruta de nombreux volontaires. En 1800, Plumergat fut rattaché à l'arrondissement de Lorient, et en 1801 au canton d'Auray, ce qui subsiste encore aujourd'hui (J-M. Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Plumergat (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Plumergat et ses recteurs"

l'église Saint-Mériadec (1913), située à Mériadec et oeuvre de l'architecte Caubert. Aujourd'hui, la façade occidentale attend toujours son clocher dont le plan avait été établi par l'architecte Caubert, mais dont le financement avait été refusé par le conseil général en 1923. Le retable-tabernacle (XVIIème siècle), en bois doré, proviendrait de l'ancienne chapelle Sainte-Anne-d'Auray. L'église actuelle remplace une chapelle primitive. Depuis fort longtemps le village de Mériadec formait une trêve de Plumergat. La chapelle primitive était un édifice rectangulaire, assez archaïque, achevé en 1383, où l'on voyait quelques fenêtres romanes en plein cintre et d'autres en arc brisé. La sablière Nord du chœur portait l'inscription "O. G. me fist faire lan M CCC IIIIxx III". Un petit clocheton carré couvert en ardoises, s'élevait à l'entrée du chœur. Au Sud, était un petit porche carré, très simple, avec banc de pierre de chaque côté. La chapelle était couverte d'une charpente assez fruste et avait été enrichie de beaux retables de bois du XVIIème siècle provenant du couvent des Carmes de Sainte-Anne ;

la chapelle de la Trinité (XV-XVIIème siècle). Voisine de l'église paroissiale de Plumergat, elle fut commencée en 1485 comme l'indique une inscription du portail occidental "Lan mil IIIIc IIIIxx et V en la fin de apvril fut la premiere pierre assise au portal de ceste eglisse. P. Koalan procureur". Elle comprend une simple nef terminée par un chœur polygonal. Les rampants du toit et les contreforts sont abondamment décorés ainsi que la corniche en larmier : des animaux grotesques servent de gargouilles. Sur le pignon occidental, sous lequel s'ouvre un portail flamboyant, s'élève un clocheton carré avec flèche polygonale en pierre. Un grand arc triomphal en tiers-point, reposant par pénétration sur des colonnes cylindriques engagées, sépare le chœur de la nef. La chapelle est couverte d'une charpente aux entraits décorés de têtes de crocodiles et aux sablières finement sculptées de personnages et d'animaux. Au chœur, voûté d'ogives, sont une piscine, une armoire eucharistique et un enfeu à décoration flamboyante appartenant à la famille fondatrice de la chapelle, la famille Trongoff. La balustrade en bois qui ferme le maître-autel est datée de 1640. On y voit saint Roch, une Vierge dorée du XIXème siècle, une Pietà, et deux évêques (dans le choeur) ;

Chapelles de la Trinité et de Saint-Servais en Plumergat (Bretagne).

 

Chapelle de la Trinité en Plumergat (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame de Gornevec (XV-XVIème siècle), ancienne propriété des moines de Saint-Gildas-de-Rhuys. Elle doit son nom à l'ancienne voir romaine Hent-Gornevec. Construite en 1543 au village de Gornévec, la chapelle un bel édifice en forme de croix latine avec chœur à chevet plat qui tombe malheureusement en ruines vers 1930, bien que le pardon des chevaux, qui s'y tient chaque année, à cette époque, soit encore très fréquenté. Le portail occidental avec sa double baie en anse de panier, sous un grand arc en plein cintre orné de rinceaux de feuilles de vigne, flanqué de pilastres à pinacles et surmonté d'une vaste accolade décorée, est fort joli. Un clocheton carré s'élève un peu en avant de la croisée, et un banc de pierre extérieur entoure l'édifice. Le lambris, sur arceaux à clefs pendantes dont celle du milieu de la croisée était ornée des armes des Rohan, bienfaiteurs de la chapelle, est très endommagé, ainsi que les fenêtres à réseau flamboyant du croisillon Nord où se voient quelques fragments de vitraux armoriés. Le transept et le choeur datent du XVème siècle. Les anciennes fondations semblent datées du XIème siècle. Dans cette chapelle en ruines en 1930, se trouvaient encore quelques curieuses statues des XVIème et XVIIème siècles et de beaux ornements sacerdotaux en soieries du XVIIIème siècle. On voyait d'ailleurs autrefois à l'intérieur de la chapelle plusieurs statues du XVIème et XVIIème siècles : une Vierge à l'Enfant, saint Antoine, saint Diboen, une Pietà, sainte Marguerite et sainte Hélène. Les armes et les écussons du seigneur du Quenhuen étaient également visibles. L'édifice tombe en ruines en 1923, après la chute du clocheton. Il sera sauvé de la démolition en 1957 ;

Chapelle Notre-Dame de Gornevec en Plumergat (Bretagne).

la chapelle de Langroëz ou de la Vraie-Croix (XVI-XVIIème siècle). Construite en 1562 (date donnée par une inscription de la sablière Nord) au village de Langroës, elle comprend une nef et un chœur polygonal. Un larmier historié court au sommet des longères : il est décoré de personnages et d'animaux sculptés en bas-relief (tortue ou chouette, sirène, un acrobate la tête entre les jambes, une scène de chasse, ....). Sur le pignon occidental, à rampants décorés, s'élève un petit clocher carré en pierre. Les portes en anse de panier sont ornées d'accolades et flanquées de pilastres à pinacles. Au-dessus d'une des portes, se trouvent deux lions soutenant un blason écartelé. Les fenêtres en tiers-point à meneaux flamboyants ont été en partie bouchées. Le chevet est percé d'un oculus. Un banc de pierre extérieur longe le mur Sud et se continue de part et d'autre du portail occidental. La chapelle est couverte d'une charpente lambrissée. Au chœur est une piscine flamboyante. Cette chapelle conservait jadis une relique. En 1881, le père Prono, de la congrégation du Saint-Esprit, y célèbre sa première grand-messe, et en souvenir de cet événement, il donne le nom de Sainte-Croix des Eschiraz à la mission qu'il fonde au Gabon, en 1895. La chapelle a été restaurée vers 1954 ;

Chapelle de Langroëz en Plumergat (Bretagne).

la chapelle Saint-Servais ou Saint-Gervais (1610). La tradition raconte que la chapelle de Saint-Servais aurait été édifiée à l'initiative d'un paysan de Plumergat, lequel aurait fait plusieurs pèlerinages au tombeau du saint à Maastricht. Cette chapelle forme avec la chapelle de la Trinité et l'église de Plumergat un ensemble curieux qui a valu à Plumergat le nom de bourg aux trois églises. Cette dernière ne date que du commencement du XVIIème siècle. Elle est de forme rectangulaire avec un clocheton carré à flèche polygonale en pierre flanquée de pilastres à pinacles sur le portail occidental. Elle est entourée à l'extérieur d'un banc de pierre. Les fenêtres sont en plein cintre, sans meneaux. Elle est couverte d'une charpente aux entraits à têtes de crocodiles. La sablière Nord porte une inscription indiquant que la chapelle fut "boisée" en 1610. On y voyait autrefois les prééminences du seigneur du Quenhuen ;

Chapelles de la Trinité et de Saint-Servais en Plumergat (Bretagne).

Chapelle de Saint-Servais en Plumergat (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Michel (XVI-XIXème siècle). Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire construit en 1589 (date donnée par une inscription sur la sablière Nord) au village de Kervally, sans doute par les soins d'un seigneur de Botdéru (famille Trongoff), dont les armes sont plusieurs fois répétées. Un clocheton carré s'élève sur le portail occidental. Un banc de pierre extérieur longe la chapelle au Nord et à l'Ouest. La grande fenêtre en tiers-point du chevet, à réseau flamboyant, a conservé des restes d'un grand vitrail représentant saint Michel et diverses armoiries. Une charpente lambrissée aux entraits de têtes ornés de crocodiles couvre l'édifice. On y remarque, outre une piscine assez simple, quelques curieuses statues en bois du XVIème siècle. Elle a été restaurée en 1874 et en 1980 ;

l'ancienne chapelle Sainte-Brigitte (ou Sainte Brigide de Laimer). Il s'agit d'un édifice rectangulaire du XVIIème siècle situé au village de Leynur Elle abrite une statue de sainte Brigitte et une statue de la Vierge Marie ;

l'ancienne chapelle Sainte-Julitte. Il s'agit d'une construction rectangulaire du XVIIIème siècle situé au village de Lanvein (ou Lanvaux). Cette chapelle est vendue comme bien national puis rachetée par le conseil de fabrique en 1854 ;

l'ancienne chapelle Saint-Roch (XVIIème siècle). Seule chapelle dépendant de la trève de Mériadec, c'est un petit édifice de forme rectangulaire du début du XVIIème siècle. L'intérieur abrite un tableau peint par Parfait Pobéguin en 1857 représentant Saint-Roch ;

l'ancienne chapelle Saint-Aignan. Construite au XVIIIème siècle au Moustoiric, près du village du Pradic, c'est un édifice rectangulaire où l'on voit une curieuse statue de saint Aignan ;

l'ancienne chapelle Saint-Maurice (XVII-XIXème siècle). Il s'agit d'un petit édifice de forme rectangulaire édifié à la fin du XVIème siècle, au village de Locmaria. On y conservait un beau calice en argent daté de 1597 et un missel du XVIème siècle ;

le calvaire de Saint-Thuriau ;

Calvaire de Saint-Thuriau (Bretagne).

la croix (XVIIème siècle), située sur la route de Sainte-Anne ;

la croix (XVIIème siècle), située sur la route de Brec'h ;

la croix (XVIIème siècle), située sur la route de Locminé ;

le manoir de Trongoff (XVIème siècle), propriété de la famille de Rosnarho au XVIIème siècle ;

le manoir de Coëtsal. Siège de l'ancienne seigneurie de Coëtsal, appartenant successivement aux familles Coëtsal (en 1448), Botherel, Loaisel, Brie, Robien et Mirabeau (en 1788). L'édifice actuel a été édifié par Victor de Mirabeau juste après la Révolution. Il possède une chapelle privée. Il passe au XIXème et XXème siècles entre les mains des familles Martel, Halgouët (en 1913), Fontaine de la Gournerie ;

le manoir de Centaine. Siège de l'ancienne seigneurie de Centaine ou Saintain appartenant successivement aux familles Le Mordant (en 1600), Trépezec (en 1618), Launay (en 1716). Il possédait autrefois une chapelle privée ;

le manoir du Bojust. Siège de l'ancienne seigneurie du Bojust ou Bois-Juste appartenant successivement aux chanoines de Saint-Michel du Champ (en 1383), aux Chartreux (en 1482), à la famille Kermeno du Garo (en 1577), aux Carmes de Sainte-Anne (en 1636). Il possédait autrefois une chapelle privée ;

les moulins à eau de Kerlan, de Trongoff, du Guého, Danès, Treuroux, et les moulins à vent de Trongoff, de Buizy, de Meriadec, de Gueho ;

A signaler aussi :

la stèle épigraphe (époque gauloise), située dans l'enclos de l'église paroissiale de Plumergat. Le texte en capitales romaines se compose de six mots gaulois inscrits chacun sur une ligne "Vabros a dressé (ceci) aux Pères de la borne (ou du pays) pour Giapos, fils de Durnos" ;

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ANCIENNE NOBLESSE de PLUMERGAT

Les seigneuries de Plumergat étaient les suivantes :

1° Baizy, ou Beizit, aux Rouxel, du Fossé, la Bourdonnaye, Mézec, Eudo, Champeaux et Chagneau.

2° Bois-Juste, ou mieux Bojust, aux Chanoines de Saint-Michel du Champ en 1383, aux Chartreux en 1482, aux Kerméno du Garo en 1577, aux Carmes de Sainte-Anne en 1636.

3° Centaine, ou Saintain, au sud-ouest, aux Le Mordant en 1600, aux Trépezec en 1618, aux Launay en 1716.

4° Clud, au sud, près du bourg, aux Pulunyan en 1661.

5° Coetro, aux Bino, aux Larlan en 1611, aux la Bourdonnaye en 1675.

6° Coetsal, aux Coetsal, puis aux Robien.

7° Guerdiner, au sud, au Goizac en 1613, aux Champoign en 1649.

8° Kerlann, au nord-est, aux Kerveno en 1430, aux Gouvello en 1600.

9° Laimer, au sud-ouest, aux Harscoët en 1430.

10° Lanigo, à l'est, près du bourg, aux Jolly en 1600, aux Chunland de la Forge en 1660.

11° Lascouvern.

12° Mériadec, au sud-est.

13° Nerhoet, au sud-ouest.

14° Pradic, au nord-est, aux Lestrelin, aux Chohan.

15° Pratel, au sud-est.

16° Quinquis, à l'est, aux Valet de Jaumais en 1735.

17° Toulann, au sud-ouest.

18° Tréoret, au sud-ouest.

19° Trongoff, aux de Guer, puis aux Botdéru.

(de J-M. Le Mené).

 

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Plumergat : Henry Tribara (Coetro), Ollivier Lesterlin (St Michel), Silvestre Kerevenou, Thomas Le Thepault (Kerlan), Eon Le Tmognec (Kervally), Henry Tanguy (Guerdiner), Perrot Le Quay (Centaine), Jehan Arsal (Laimer), Eon Le Bourdiec et son fils Allain (Coetjégu), le sieur du Garo (Bojust), Quoitsal ou Coetsal (Meriadec), Jehan Bizien (Mériadec, Kerengouellou), Ollivier Le Bourbaiz (Mériadec, Coetsal), Jehan Le Baillif (Mériadec), Henry Le Roux et Jehan Kerberruec (Kermaréchal), Perrot Le Brehus (Coetcunec).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 7 nobles de Plumergat :

Guillaume LE BLEIZ : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une hache et d'une épée ;

Gilles BRIEND : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une hache et d'une épée ;

Robert de LA BOUE : défaillant ;

Jehan MAHE : défaillant ;

Jehan BETANC : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Charles TREPEZEC : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Gilles de LA TOUR : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 11 nobles de Plumergat :

Jehan de LA BOE (400 livres de revenu) ;

Eon LE DOUARAIN (30 livres de revenu) ;

Ollivier LE CLERC : porteur d'un paltoc, comparaît armé d'une vouge ;

Silvestre LE CLERC : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan de BROERRECH (90 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan de KERBERUET (400 livres de revenu), remplacé par son frère : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan BRIAND (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume LE BLEIZ, décédé, remplacé par son fils Lancelot : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan BESTANC (7 livres de revenu) : remplacé par son fils Charles : comparaît en archer ;

La veuve Charles de TREPECZEC (20 livres de revenu), remplacé par Thebaud Le Lander : porteur d'un paltoc, comparaît armé d'une vouge ;

Gilles de LA TOUR : comparaît armé d'une vouge ;

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