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LA PAROISSE DE PLUMAUGAT

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Renseignements ecclésiastiques.Plumaugat, cure de l'ancien diocèse de Saint-Malo, sous le patronage de saint Pierre et saint Paul, dépendait autrefois de l'archidiaconé de Dinan et du doyenné de Plumaudan. Elle a une origine fort ancienne qu'a rapportée La Borderie, au tome second de sa Grande Histoire de Bretagne. Les propriétaires de la terre d'Yvignac aux XVIIème siècle et XVIIIème siècles, étaient seigneurs fondateurs et prééminenciers dans l'église de Plumaugat. La présentation de cette cure appartenait à l'ordinaire. Le tiers des dîmes de la paroisse appartenait au recteur, des laïques se partageaient le reste.

Le recteur de Plumaugat récoltait de ce chef en 1790 : le dîmereau de l'Hôtellerie et les novalles en dépendant, loués 450 l. Le trait de Peen et les dîmereaux de l’Ozier, loués 380 l. Le trait de l'Hôpital loué avec ses novalles 250 l. Le trait de Montauban avec les dîmereaux du Releu et des Loges, loués 135 l. Enfin le trait du bourg, évalué 400 l. de revenu par le recteur, mais estimé rapporter 868 l. par les administrateurs du district de Broons. L'ensemble atteignait 1.611 l. au compte du recteur et plus de 2.000 à celui du district de Broons.

En 1790, M. Duval, que nous avons déjà vu plusieurs fois, était propriétaire d'une dîme inféodée se levant à Plumaugat, valant 370 l. de revenu, ainsi que d'une autre de 300 l. qui se récoltait moitié à Plumaugat et le reste à Lanrelas.

Suivant le Pouillé de la Bastie, « il n'y avait point de maître d'école en titre à Plumaugat, mais les ecclésiastiques et quelques femmes pieuses y suppléaient ». D'après le même document, l'église « n'était pas mal ». Elle mesurait alors 60 pieds de long sur 20 de large. Une visite pastorale en 1769 y signale un autel dédié à saint Etienne et plusieurs ornements ayant besoin de réparations.

Quant au presbytère, on le dit « bien », mais trop éloigné de l'église. Du reste, voici un état détaillé des propriétés ecclésiastiques de Plumaugat, rédigé le 23 novembre 1790 par le maire de cette localité, qui va nous décrire par le menu ce local, qui comprenait alors une maison d'habitation avec chambres et grenier au-dessus, cour et déports, écuries, grange et colombier, l'ensemble estimé valoir 50 l. de loyer, plus un jardin contenant un demi-journal, une pièce de terre dite le Verger contenant 3 quarts de journal. En plus de ces biens dont jouissait le recteur, celui-ci levait bon an mal an, écrivait le maire, pour 1.680 l. de dîmes anciennes, plus 100 l. de novalles et son casuel lui rapportait, croit-on, 600 l. et les oblations environ 100 l. Sur cette somme, il devait assurer les réparations grosses et menues de l'église et du presbytère et assurer 300 l. pour traitement à son vicaire.

En dehors de ces biens meubles et immeubles, il existait encore dans la paroisse de Plumaugat :

« La chapellenie de Benin sous le patronage de saint Jean, laquelle était en 1790 à la présentation de M. Léon Binard, prêtre. Elle valait 62 l. de revenu, réparties sur le Champ-Blanc, les Grandes-Barres et 24 vergées de terre sises au midi du clos Saint-Méen.

La chapellenie de Sainte-Catherine et de Saint-Nicolas, à la présentation de Madame de Guehenneuc, valait 538 l. de revenu, assises tant sur un trait de dîme que sur une maison servant d'habitation au chapelain sise au bourg de Plumaugat, la maison dite de Saint-Nicolas, un verger sis au bourg, le pré de la chapellenie, la pièce et le courtil de la Ville-Vendange, la pièce des Courcelles et le pré Marion ; la dite chapellenie chargée de cinq messes par semaine.

La chapellenie du Saint-Sacrement valant 91 l. de revenu, assises sur 40 vergées de terre sises dans le pré de la Martinais, le clos de la Perche, le frèche Thomas, le Genetay, la pièce de la, Croix et 12 vergées à prendre à sud du clos de la Marre.

Enfin la fabrique de Plumaugat possédait aussi 83 l. de fondation qui se levaient sur le frèche de l'Etang, chargé de deux services par an, sur le clos de la Paroisse, sur la pièce des Etoubles et le clos Billet chargé de deux services par an, sur le pré de la Levrette, sur les clos de l'Eglise, situés au Chesnay-Bouteillier, sur le clos Oger, sur le clos de l'Eglise, situé près la lande de l'Escoublière, près Saint-Anogat ; une maison en ruines, jardin et pièce de terre situés au village de la Gillardière, fondation des Rondel ; un pré situé près de la chapelle Saint-Malo-des-Bois ; la chapelle de Bonne Rencontre sous le patronage de N.-D. du Mont-Carmel.

Voici maintenant le détail des propriétés de l'Ordre de Malte dont était bénéficiaire M. de la Bourdonnave-Montluc, âgé de 45 ans ; elles comprenaient le moulin du Temple valant 515 l. par an, le pré de l'Etang-du-Temple, plus 36 l. de rentes féodales comprises sur le rôle de l'Hôpital.

Enfin l'abbaye de Saint-Méen levait à Plumaugat un trait de dîme valant 80 l. et l'église de Bécherel, pour l'acquit d'une fondation de François Glé, récoltait de son côté à Plumaugat un trait de dîme valant 250 l. ».

La chapellenie de Sainte-Catherine dont il vient d'être ici question, se desservait dans l'église de Plumaugat. Un curieux document, bien caractéristique des mœurs de cette époque, nous a été communiqué par M. l'abbé Neveu, professeur à Saint-Vincent de Rennes. Nous l'insérons ici bien volontiers et nous le remercions de son envoi.

D'après un acte du 10 avril 1776 « la chapellenie de Sainte-Catherine est composée d'une maison dans le bourg avec deux embas, une chambre au-dessus, un grenier, cour close avec un joli jardin y attenant, outre un verger ou courtil d'environ deux tiers de journal, à deux pas de la maison qui est bâtie il y a 40 ans, enfin un petit pré d'une journée de fauche, mais excellent, le tout est affermé 90 l. et est estimé 120 l., puis deux dixmes, l'une qui se lève dans le bourg de Plumaugat, dans le trait de Trémaudéart et que l'on estime valoir environ 230 l., l'autre est dans la paroisse de Caulne et que le décimateur de l'endroit paye au chapelain de Sainte-Catherine : elle est fixée à 2 mines 2 boisseaux et 8 godets froment, à 2 mines 5 boisseaux et 8 godets seigle, 1 mine 2 boisseaux avoine noir, et de plus 1 boisseau de seigle dû par Paul Le Roux, fermier du trait de Frabiheux ; le tout est mesure de Plumaudan et l'avoine se mesure au cart à froment. Cette dixme de Caulne était affermée 45 écus et l'on dit qu'elle vaut bien 50 ; les décimes et subventions montent ces années ici à 20 l. par an : le bled de cette dixme de Caulne est dû sortant du vautouer et pris chez les fermiers ».

Le 1er juin 1765, P.-M.-Antoine Nouvel, recteur de Plumaugat, annonce à Madame la Comtesse de Guéhéneuc que, par suite de la mort de François-Jean Durot, chapelain de Sainte-Catherine, la chapellenie se trouve vacante et la prie d'y pourvoir, en observant « que de temps immémorial le chapelain dessert la messe du matin. Un monsieur abbé d'Epinay, de votre maison, la faisait acquitter par feu M. Defredot. Monsieur votre père mesme en fit une clause expresse dans la présentation qu'il donna au dernier défunt titulaire. J'espère que vous ne dédirez pas les pieuses intentions de vos ancestres ».

Mme de Guéhéneuc dans une lettre dont on ne possède qu'un brouillon non daté, écrit à M. l'abbé Rosy, vicaire général de Saint-Malo : « Nous avons au château de L'Ozier, paroisse de Plumaugat, une chapelle où la messe est très nécessaire... La fondation de cette chapelle est si modique que nous donnons le surplus pour faire 150 l. afin d'avoir un chapelain » (l'hiver dernier, les 3 messes par semaine furent réduites à 2). « Or nous en  avons une vacante, nommée Sainte-Catherine, qui se dessert dans l'église de Plumaugat, qui n'est d'aucune utilité, puisque c'est au jour sur la semaine qu'elle se dessert (5 par semaine d'après une aune lettre). Partie des biens de cette chapellenie sont en Plumaugat et ce serait ceux-là que nous demandrions à M. l'Evêque de réunir à celle de L'Ozier pour qu'une partie des messes y fut desservie. Le restant des biens attachés à la chapelle de Sainte-Catherine consiste dans une portion des dixmes de la paroisse de Caulne. Je demandrais que cette partie fut réunit à notre chapelle de Beaubois, paroisse de Bourseul, où ce n'est qu'avec la plus grande peine que, pour sa fondation, on peut faire desservir ses messes fondées pour les fêtes et dimanches ».

Effectivement une requête fut présentée à l'évêque et bannie dans l'église de Plumaugat par J. Gaultier, curé, les premiers dimanches de septembre 1785. Le recteur était à Dinan à prendre les eaux. Il rentra et craignant de perdre la messe du matin le dimanche, il essaya de faire pression sur le Général à fin d'opposition à la réunion : c'est ce que nous apprennent deux lettres du 13 et du 22 octobre 1785 de l'avocat Bidault régisseur de L'Ozier. Bidault voulait assister aux réunions du Général, le recteur s'y opposa : « il me répondit que j'avais dérogé à la noblesse de ma profession en devenant régisseur, et dans mon intérieur je l'avais jugé de même, mais je ne me fus pas attendu qu'il eût eu l'audace de m'en faire l'objection ».

Cependant Fleury, curé de Sévignac, reçut un mandement et en remercie Mme de Guéhéneuc le 29 octobre 1785 : « Etant proposé par vous pour desservir la chapellenie de Sainte-Catherine et de Saint-Nicolas, je l'accepte volontiers. J'ignore à quoi je serai tenu, mais votre parole me suffit. Je m'instruirai des obligations par M. le recteur d'Yvignac qui en est titulaire (de Saint-Nicolas). Je vous fais mes humbles remerciements de contribuer au soulagement de ma mère que Dieu a réduite dans un état digne de compassion ».

Le recteur ne renonça pas à son opposition et dût entamer un procès ; or, en recherchant les titres de fondation de Sainte-Catherine, on découvre « qu'un recteur de cette paroisse y a fondé deux messes, dont une doit être ditte le dimanche à la paroisse et c'est une partie des biens qui forment le revenu de la chapellenie que présente Mme. de Guéhéneuc et dont joui le chapelain qu'elle a nommé » [Note : Un compte de 1516 conservé aux Arch. Nat., G 8, f° 17, mentionne la chapelle fondée dans l'église de Plumaugat par le recteur Pierre Giron, chargée de deux messes et taxée 20 sols.Il parle aussi de la chapelle dee seigneurs de Plumaugat en la prédite église, chargée de trois messes par semaine].

Cette dernière copie que nous venons d'analyser est anonyme et sans date.

Les documents que nous venons de reproduire, nous ont fourni les noms de quelques-unes des chapelles du Plumaugat d'autrefois. Il y en avait d'autres encore : quatre furent fermées le 18 janvier 1793 ; c'étaient celles de l'Ozier, de Benin, de Bonne-Rencontre et d'Epinay. Nous n'avions pas eu l'occasion de mentionner ces deux dernières. Deux de ces édifices possédaient officiellement des trésoriers qui devaient rendre annuellement leurs comptes. Nous avons retrouvé aux Archives d'I.-et-V., série G, le compte de Nicolas Juguet qui fut en 1745, trésorier de Bonne-Rencontre. Il s'élevait en recettes à 18 l. et ses dépenses n'avaient été que de 7 l. 8 s.

En 1768, les revenus atteignaient 58 l. et les dépenses 5 l. seulement dite de Julien Barbier, trésorier en charge. Quant à la chapelle de Benain, le compte de 1767, présenté par Gabriel Rolland, montait à 37 l. et les dépenses à 5 l. 16 s.

La chapelle de Bonne-Rencontre qui mesurait 29 pieds de long sur 20 de large, avec toiture en ardoises, et un cimetière tout autour, enclos de hayes, le tout contenant environ un huitième de journal, fut acquise le 6 octobre 1791 par Guy-Pierre Duval, trésorier du district de Broons, que nous avons déjà vu et que nous allons voir encore profiter de la bonne aubaine « des biens nationaux ».

Il y avait, dit le Pouillé de la Bastie, environ 7 à 8 fondations à Plumaugat. « Les héritiers des fondateurs sont dans l'usage de payer à celui qui célèbre la messe, aux prêtres qui y assistent, ainsi qu'à l'église pour le cierge ». Plumaugat possédait aussi deux confréries : l'une du Rosaire dont les comptes arrêtés pour 1765-1767, par Jean Gicquel, son trésorier, s'élevaient en recettes à 203 l. 13 s. et atteignaient seulement 92 l. en dépenses. L'autre confrérie était celle du Saint-Sacrement. Elle possédait 40 l. de revenu, lesquelles nous apprend le Pouillé de la Bastie, étaient absorbées par les services fondés.

Nous allons voir, ce que la Révolution, fit des biens tant des fondations, que des chapellenies et des confréries de Plumaugat.

Les terres dépendant des chapellenies de Sainte-Catherine et de Saint-Nicolas que nous avons vues énumérées plus haut, furent adjugées pour 3.000 l. le 19 décembre 1791 au franc-maçon André-René Lemoine, de Broons.

Le Champ-Blanc, appartenant à la chapelle de Benin, le clos Saint Méen, les Grandes-Barres et les bâtiments de la chapelle de Benin, vieil édifice construit en mi-croix en murs de terre sur fondements de pierre, y compris un logement situé au bout d'icelle et nommé « la chambre » furent acquis du 27 au 30 septembre 1791 par Guy Duval, déjà cité.

Les terres sises aux Gaillardières, fondation des Blondel furent acquises le 7 octobre 1791 par le même Guy Duval. La veille et l'avant-veille, la pièce des Fresche-Thomas, celle du Genestay, la pièce de la Croix et le clos de la Perche, propriétés de la confrérie du Saint-Sacrement, trouvèrent le même acquéreur.

Le pré au Coq, contenant 2 journaux, sis près la rapine Saint-Malo, fondation du sieur Defredot fut vendu le 28 décembre 1791 à Guy-Pierre Duval, déjà cité, pour 264 l.

Le même acquit le 29 avril 1793 le pré Martinais et le Fresche de l'Etang dépendant de la confrérie du Sacrement pour 1.056 l.

Le moulin du Temple situé sur la Rance et propriété de l'Ordre. de Malte, fut adjugé pour 4.900 frs à Julien-Laurent Buart, Yves Touzé et Julien Binard, mais nous avons égaré la date de cette vente.

Enfin le 29 septembre 1808, Pierre Blanchard, cultivateur à Plumaugat, acheta une maison, 2 jardins et 14 pièces de terre appartenant à la chapellenie de Saint-Nicolas pour 4.525 l. Il est vraisemblable qu'après la mort de Guy-Pierre Duval, qui périt assassiné par les Chouans, ses héritiers, faute de paiement, durent encourir la déchéance, ce qui explique cette nouvelle vente ainsi que celles du Champ-Blanc et des Grandes-Barres qui furent rachetées par Charles Duval, fils de Guy, le 26 septembre 1808.

Le pillage du mobilier cultuel de l'église de Plumaugat marcha de pair avec celui de ses biens-fonds. Le maire de Plumaugat nous a conservé le procès-verbal d'une de ces opérations de « nettoyage », qui coïncida avec l'arrestation de l'abbé Androuet :

« Le 17 mai 1794, aux deux heures de l'après-midy, est arrivé en cette commune de Plumaugat le premier bataillon des grenadiers de Rône-et-Loire. Lequel, en vertu des ordres dont il est porteur, nous a rapporté par l'organe du citoyen Astier, son commandant, qu'il s'est transporté en notre commune pour y fouiller et perquerir à la suitte des Brigands ; que passant en ce bourg, le corps de troupe s'est porté à notre église pour, suivant la loi, y faire tomber les Mausolées, croix et autres objets qui peuvent entretenir le fanatisme ; Et nous a, le dit citoyen Astier, requis de nous transporter avec lui en cette ditte église, pour rapporter état et procès-verbal des effets qui peuvent être utiles à la République, ce que nous avons fait comme suit :

Et premier
deux rideaux rouges de serge ; trente-trois pièces, tant en linge que draps et indienne ; un petit rideau de toile ; un chasuble de soie ; un rideau verd ; un rideau d'indienne brune ; deux draps mortuaires ; deux rideaux verts ; une croix cassée qui fut autrefois argentée ; un devant d'hotelle en soye ; un rideau d'indienne rouge ; onze chandeliers de cuivre ; deux autres idem ; autre rideau d'indienne brune, autre rideau verd ; deux croix, dont l'une en cuivre et l'autre en plomb ; un morceau d'indienne jaune,  un rideau d'indienne rouge ; une lampe en cuivre ; cinq pièces de toile en morceaux ; deux petites cloches cassées, quatre nappes d'autelle ; deux grands chandeliers de cuivre, un bénitier portatif de même métail.

Et ce sont tous les effets que le dit citoyen Astier, commandant, nous a fait représenter et dont nous, soussignés, Maire et officiers municipals, nous sommes chargés pour en faire l'usage prescrit par les lois les dits jours, mois et an que devant » [Note : Extrait des Actes des prêtres insermentés guillotinés du diocèse de Saint-Brieuc, t. 1er, p. 167, op. cit.].  Signé : Charles Duval, maire ; Le Binard, greffier de paix et 0llivier Rondel, officier municipal.

Un an plus tôt, le 29 avril 1793, la commune de Plumaugat avait dû livrer déjà une lampe d'argent pesant 7 livres et demie, une croix d'argent pesant 5 livres 14 onces, un encensoir d'argent, sa navette et sa cuillier pesant 2 livres et demie.

Le 21 mai 1794, on enleva à la chapelle de l'Epinay pour les porter à Broons, une cloche, une clochette et deux chandeliers de cuivre ; à celle de l’Ozier, deux chandeliers d'attache, en cuivre ; à celle de Bonne-Rencontre, une cloche, enfin à celle de Benin, une cloche et deux chandeliers.

Pour finir, il fallut livrer pour les expédier à la Monnaie, un ciboire, huit calices et leurs patènes, 2 boîtes à saintes huiles, pesant ensemble 24 marcs 1 once 6 gros d'argent blanc, plus 3 marcs, 4 gros 4 onces des morceaux d'une croix de procession que l'on avait demontée.

Le régime impérial restitua à la fabrique de Plumaugat le clos Saint Méen, non aliéné, estimé valoir 15 frs de revenu annuel.

Avant la Révolution, Plumaugat était groupé pour les prédications des stations avec Lanrelas et Eréac, et ses jours d'adoration étaient fixés du 22 au 24 avril.

(A. Lemasson).

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