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Toujours sur la route de Quimper à Pluguffan, à 500 mètres environ avant d'arriver à la porterie de Keriner, on voit à gauche de la route, un bouquet d'arbres séculaires et une avenue plantée de chataigniers qui conduit aux vieux manoir de Tréguer. De l'antique gentilhommière, il ne reste plus que des ruines, mais qui, avec ses portes surmontées de frontons, ses fenêtres à meneaux ; ses gargouilles grimaçantes et ses ornements capricieux des XVème et XVIème siècles en font un aspect plein de charmes, non seulement au point de vue du pittoresque, mais aussi de l'archéologie.

Le manoir, moulin et les villages de Tréguer huella et izella faisaient partie du fief Quéménet (Archives de la Ch. des Comptes - Nantes. Aveu du Quéménet), et relevaient pour une partie de la seigneurie de la Boixière-Kerlot dépendant du Quéménet.

Au XVème siècle, Tréguer appartenait à la famille de Lestang ainsi que nous l'apprend la réformation des fouages en 1441, et il est déclaré « manoir ancien ».

Lors de la réformation do 1444 « maitre Thomas Lestang au Treyern le Chauff exempt ».

En 1536, René de Tremillec est déclaré seigneur de Trayer.

Au commencement du XVIIIème siècle, Tréguer appartenait à la famille de Kernaflen de Kergos.

(Paul Aveneau de la Grancière, 1896).