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Le château de Kerascoët, situé à environ 3000 mètres du clocher de Pluguffan sur la route de Quimper à Pont-l'Abbé, est aujourd'hui une vaste maison, de construction moderne, encadrée d'arbres, et à laquelle on accède par une avenue que débouche sur la route.

Le manoir de Kerascoët devait chaque année six deniers monnoye de cheffrentes à la seigneurie du Quéménet (Archives de la Ch. des Comptes - Nantes. Aveu du Quéménet - 1700). Le manoir et la seigneurie de Kerascoët appartenait au XVème siècle à la famille Le Barbu [Note : LE BARBU. — Un Jehan Le Barbu figure parmi les archers à la montre passée à Vannes en 1492 par messire Christophe Asse, chevalier, chambellan du roi Charles VIII. (Marquis de l'Estourbeillon, Une montre à Vannes en 1492)]. Ainsi nous voyons que messire Le Barbu avait des métayers à la réformation de 1426, « à Kerascoët (n'est pas manoir) ». Jean Le Barbu figure encore à la réformation de 1441. A celle de 1444, Jean Le Barbu, seigneur du Quillion, à Kerascoët «  est déclaré exempt ».

En 1536, Kerascoët appartenait à Thomas Kermorial, seigneur de Kerascoët.

Enfin, en 1700 nous trouvons cette seigneurie entre les mains de la maison de Marigo, puis elle passa peu de temps après par alliance à la famille de Kerguelen de Kerbiquet qui la posséda jusqu'à la fin du XVIIIème siècle.

Voir   " La famille de Kerleguen ". 

La terre de Kerascoët passa dans la suite à la famille Enjobert de Martillac, puis à la famille de Mauduit du Plessix [Note : MAUDUIT DU PLESSIX : Ancienne famille originaire de Touraine qui porte pour armes : D'or au chevron d'azur, accompagné de trois étoiles de gueules ; aliàs : de trois molettes de sable].

(Paul Aveneau de la Grancière, 1896).