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SEIGNEURIES ET MANOIRS DE PLOUVIEN ET DE SES TREVES

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MANOIR DU BREIGNOU. Ce manoir, situé dans la trève du Bourg-Blanc, reçut le nom de Castel-Gleb, parce que dans la saison des pluies, il est entièrement entouré d'eau. En 1426, il appartient à Yvon de Saint-Goueznou, noble, qui y réside. Il fut le bien de cette famille jusqu'au XVIème siècle. En 1642, il est possédé par Sébastien de Ploeuc. Dans la chapelle du manoir se desservait une chapellenie, dit de Sainte-Julitte ; les seigneurs du Breignou en furent d'abord les présentateurs puis, ensuite les recteurs de Plouvien. Les armes de Saint-Gouesnou étaient, de gueules à la fasce d'or accompagné de six besants de même.

MANOIR DE CAMCAZRE OU CAMHAR. Guion de Gamcazre, sieur du dit lieu, est porté parmi les nobles de Plouvien à la réformation de 1426 et à celle de 1443. La famille se confondit bientôt dans la classe roturière.

MANOIR DE COATANHAYE. La terre de Coatanhaye avait pour seigneur en 1443, Paul de Toroncell et son gendre, nobles gens. Elle passe dans la suite aux seigneurs de Garsjean.

MANOIR DE COAT-SALLIOU. Coat-Saliou est l'ancienne terre des Duboys, dont Jean en 1426, Rolland en 1443. La famille s'éteignit avec ce dernier.

MANOIR DE COETIVI-BRAS. Situé sur la lisière de l'antique forêt de ce nom, le manoir de Coetivi figurait au premier rang dans la paroisse de Plouvien. Cette maison a produit nombre de personnages illustres. Aliénée en 1497, la seigneurie de Coëtivi ne fut guère habitée dans la suite par des familles nobles. Armoiries : Fascé d'or et de sable de six pièces.

PENTCOETIVI OU COETIVI-BIAN.  Pentcoetivi est dit « manoir ancien » à la réformation de 1443. Habité à cette époque par Jehan Kerlozreuc et Catherine de Kerhoent, plus tard par Guy de Châteauneuf, il laissait à peine, en 1864, quelques vestiges de son emplacement. Dans le voisinage est la fontaine de Saint-Yvi.

GARZIAHAN OU GARSJEAN. Au début du XVème siècle, les terres nobles de Garsjean relevaient du seigneur de Keralliou. Ce ne fut que vers 1570 que Jacques de Keraldanet en fit l'acquisition. Hervé de Keraldanet épousa, en 1636, en secondes noces, Claudine Le Nobletz, l'une des soeurs de dom Michel, le célèbre missionnaire. Garsjean passa à la famille Mol par le mariage, en 1653, de Guillemette de Keraldanet avec François Mol, sieur de Langolian. Guillemette mourut le 11 novembre 1665 en donnant naissance à un neuvième enfant. Une note précieuse consignée aux registres de Plouvien donne quelques détails sur la mort de cette dame, « le modèle des épouses et des mères chrétiennes, la bienfaitrice des pauvres, la servante de ses fermiers. Elle ne compta que 38 années dans sa vie, mais Dieu seul sait comme ces années furent pleines de vertus et de bonnes oeuvres ». Son fils aîné François se maria, le 21 septembre 1676, à Marie du Drénec, fille unique du seigneur du Mézou, et fixa sa résidence dans ce manoir. De l'ancien manoir et de la chapelle de Garsjean, il restait à peine, en 1864, quelques ruines.

MANOIR DE L'ISLE. Ce manoir appartenait, en 1426, à François Meudec. La même famille s'y trouve en 1669.

MANOIR DE KERAGON. Yves Keraznou était le seigneur de ce lieu en 1443. La terre passa ensuite à Robert de l'Isle et, de celui-ci, au seigneur de Kerbreden.

MANOIR DE KERALLIOU. Au nombre des premières familles nobles Plouvien, il faut placer la maison de Keralliou et pour l'ancienneté de ses titres et pour la richesse de ses domaines. Hervé Bergoet était seigneur de Keralliou en 1426, et nous y suivons sa famille jusqu'en 1534. En 1566, le domaine appartient à Jean et Jeanne de Kernezne. Il passe aux de Kerbye par le mariage, vers 1626, de Marie de Kernezne avec Claude de Kerbyc.

MANOIR DE KERBRADIGOU. En 1439, Yves Le Goezrenneur fournissait aveu du manoir et des maisons de Kerbradigou. La situation du manoir, sa vaste enceinte, les douves dont il était entouré, prêtent à conjecturer qu'il aurait été jadis château-fort. Telle est, du reste, note en 1864 M. Le Guen, la vieille tradition.

MANOIR DE KERBRÉDER. La moitié de l'édifice a été abattu. Ce qui reste est la partie sud d'une construction du XVème siècle, bâtie en moyen appareil à granit, comportant un étage. La porte est défendue à droite par une meurtrière cruciforme ; toutes les ouvertures sont moulurées et surmontées d'accolades. Les deux grandes fenêtres qui éclairent les salles basse et haute ont gardé leurs croisillons de pierre et sont couronnées d'une arcature gothique qui leur donne de la distinction. Presque au-dessus de la porte, une petite tourelle ronde, à cul-de-lampe, fait légèrement saillie sur le mur et offre aussi deux meurtrières rondes. A l'intérieur on voit un bel escalier de pierre avec deux belles statues en kersanton ; la première représente une piéta, la seconde saint Nicolas avec les trois enfants qu'il ressuscite : la chape du saint est ornée d'orfrois ciselés avec art. Ces statues proviennent sans doute de la chapelle. Kerbréder, qui était possédé en 1426 par Jehan Kerdaniel, passa, vers 1540, aux Kergrist et fut vendu, un siècle plus tard, à Jean de Kersauson. Vers la fin du XVIIème siècle, Louise de Kersauson se maria à Hervé Le Chaussec, sieur du Froutven, en Guipavas. Dans l'inventaire qu'il dressa, le 13 janvier 1726, à la mort de sa femme, relevons cet article : « en l'église paroissiale de Plouvien, dans les deux hauts soufflets du côté de l'épître est une boucle d'argent (Kersauson) et, de plus, un banc joignant la chaire du prédicateur et, sous ce banc, une pierre tombale touchant à l'autel de Saint-Sébastien et armoriée d'une main touchant un ciseau (Kerbréder) ».

MANOIR DE KERBUILLAD. Habité, en 1228, par Hervé de Kernec'hguen, ce manoir était, en 1541, la propriété d'Olivier de Kerouartz et passa, vers 1600, à Guillaume de Kerménou.

MANOIR DE KERDU. Ce manoir, posé sur la pente d'un petit vallon boisé, se montre pittoresquement de loin avec ses vieux murs ocreux, ses longues cheminées, l'enceinte chargée de lierre de son liorz ou cour, mais c'est une construction, sans importance, du XVIIème siècle, et qui n'offre même aucun détail d'architecture. La chapelle seigneuriale, que l'abbé Le Guen a vue en ruines, et qui était, selon lui, une merveille de l'architecture gothique, a disparu, ainsi que le colombier. Un bois de vieux arbres descend au-dessous du manoir jusqu'à l'ancien étang du moulin aujourd'hui reconstruit. Le manoir appartenait, en 1426, à Robert Philippes, capitaine de Brest. Cette famille se fondit en celle des Châteauneuf par le mariage de Jeanne Philippes, vers 1595, avec Pierre de Châteauneuf, sieur de La Mérian. Un siècle plus tard, la succession passa à la maison de Coatandon, de Guipavas.

MANOIR DE KERDUDAL. Ce manoir était habité, en 1426, par Jehan Boudic, seigneur du dit lieu. Dans la deuxième moitié du XVIème siècle il passe dans la classe roturière.

MANOIR DE KERGARAOC. En 1506, Yves Jouhan, sieur de Pennanéach, est seigneur de Kergaraoc. Marie de Pennanéach épouse, en 1560, Jean de Kernezne, sieur du dit lieu, en Quilbignon. En 1571, le manoir passe à Christophe Guyomar de Saint-Laurent, et à Claudine de Marcil, puis il est livré à des fermiers en 1724.

MANOIR DE KERMABON. Au début du XVIème siècle, ce manoir dépendait de la seigneurie de Garsjean.

KERNAZRET OU KERNAERET. Kernazret ou Kerasret, devenu Kernaeret, en Loc-Brévalaire, était possédé, en 1358, par Hervé, seigneur du dit lieu ; en 1426, par Hély du Refuge ; en 1443, par Yves du Refuge. Les du Refuge de Kernazret blasonnaient d'argent à deux fasces de gueules, deux bisses affrontées d'azur en pal, languées de gueules, brochant sur le tout [Note : Les bisses sont des couleuvres, en breton aered (jeu de mots avec Kernaeret)]. Albert Le Grand mentionne un Allain de Kerazred, évêque de Léon de 1410 à 1414. Nous savons qu'Alain de Kerazred ou de la Rue, docteur en droit et chanoine de Nantes, évêque de Léon, en 1411, fut transféré à Saint-Brieuc, en 1418. Etait-il né en Kerazret de Plouvien ? Lui-même se déclare cornouaillais. Corisopitensis diocesis oriundus (Peyron et Abgrall, Notices sur les paroisses, VI, p. 219).

KERNEVEZ-ROSSUNAN. En 1520 était seigneur du lieu Henry Mesnoalet, dont la fille unique, Françoise, épousa, vers 1545, Guillaume de Penfeunteuniou. Un de leurs descendants, Gabriel, alla habiter vers 1700 le manoir de Penfeunteuniou, en Sibiril. Il n'est plus question de cette famille, après 1707, dans les registres de Plouvien. On voit encore à Saint-Jaoua, notait M. Le Guen, les armes des Penfeunteuniou : burelé de dix pièces de gueules et d'argent surmonté d'une crosse.

KEROHIC-JOUHAN. Ce manoir primitivement Kerpohic, était possédé en 1443, par Guillaume Kerengar. Il passa dans la seconde moitié du XVIème siècle aux Jouhan que l'on y retrouve au cours du XVIIème siècle. Dans les vitraux du sanctuaire de Saint-Jaoua, se voit encore l'écusson des Jouhan de Kerohic : d'or à trois fasces ondées d'azur.

KEROHIC-KERMÉNOU. Etaient seigneurs de Kerohic : en 1443, Maurice Mengam ; en 1478, Guillaume Gourio ; en 1494, Prigent de Kerouartz ; en 1600, Guillaume de Kerménou ; en 1610, François de Kerménou ; en 1673, Claude Keranguen ; en 1678, Gilles Jouraud. Les Kerménou portaient fascé ondé d'or et d'azur de six pièces. Ces armes figurent à la grande croisée de Saint-Jaoua. « En général, note M. Le Guen, les familles de Plouvien se montrèrent généreuses envers les églises et les pauvres, mais aucune ne le fut plus que la famille de Kerménou. Aussi, malgré un laps de près de deux siècles, ce nom est resté en vénération dans le pays ».

KERRIOU OU KERSIMON. Des seigneurs du très antique manoir de Kerriou, nous ne connaissons qu'Allain Kerguen, seigneur du dit lieu, en 1426, et Geoffroy Kerguen, en 1443.

KERGUELTENAN. Ce manoir est signalé par la réformation de 1443 comme relevant de Guillaume Le Ny, résidant en son manoir de Pencheaz.

LE FORESTIC-VRAS. Ce manoir appartenait, en 1443, au seigneur de Coëtivy et était habité par Jehan Hervé, métayer.

LE LEUZRÉ. Olivier du Leuzré, seigneur du dit lieu, en 1426, Pierre de Keraldanet, de Garsjean, en 1595, Charles Touronce et Marie de Châteauneuf, seigneur et dame en 1650.

MÉASCALET. Ce manoir « ancien » appartient, en 1426, à Yvon Kermelleuc ; en 1443, à Guyon de Kermeleuc.

MESMEULEUGAN. Nous trouvons ce manoir en possession de Jehan Le Nobletz à la date de 1426. Alain an Nobletz à la date de 1426. Alain an Noblet le possède en 1443. Vers l'an 1550, la seigneurie était devenue la propriété et le lieu de résidence de Jean Mesnoalet et de Marie Dubois. En 1615, la branche des Mesnoalet de Mesmeuleugan se fondit dans la maison de Kergaraoc par le mariage de Renée, unique héritière, avec Charles de Kernezne. Les Mesnoalet portaient d'azur à l'aigle éployée d'or. Leur devise était : Me vestri, dulces campi, meminisse juvabit.

MANOIR DU MÉZOU. Ce manoir se rencontre au sud de la route de Plouvien au Bourg-Blanc, lorsqu'en arrivant de ce dernier bourg on a traversé un petit vallon solitaire et nu, bordé de landes ; là se trouvait le moulin seigneurial, totalement disparu. L'entrée de l'avenue a un certain caractère, avec sa grande baie charretière aux pilastres ruineux, sur échalier, et les vieux murs moussus formés de pierres de taille disjointes. A sa gauche est une sorte d'autel ou de tombe, contre lequel s'appuie, à l'extrémité est, une croix pattée très primitive, dont l'un des bras est à demi-cassé. Elle porte en relief, une manière de croix de Malte inscrite dans une circonférence. L'avenue déboisée conduit à un placitre sur lequel s'ouvre, à droite, le grand portail cintré qui donne accès dans la cour du manoir. Celui-ci est une grande maison de pierres de taille, d'aspect austère et fruste, mais que relève une jolie lucarne à volutes à rampants arrondis. Sous chacune des larges fenêtres se trouve cette ouverture ou sorte de meurtrière qui, souvent dans les manoirs du XVIIème siècle, servait à aérer les appartements durant la nuit. La grande porte a perdu son fronton, dont il ne reste que les pilastres et la double corniche. De solides grilles de fer protègent les fenêtres du rez-de-chaussée. Une longue aile basse comprend les écuries et dépendances. Du côté opposé on voit les ruines de la chapelle, reconnaissable à sa fenêtre arrondie (Archives départ., Fonds de Le Guennec). Etaient seigneurs du lieu : en 1439, Guyon Le Veyer ; en 1443, Audren Brest ; en 1477, Maurice Brest. En 1598, Mathieu du Drénec et sa femme Marie du Beaudiez, habitaient le manoir. Marie du Drénec épousa, en 1676, François Mol, seigneur de Garsjean. En 1702, leur fille Yvonne s'unit, par mariage, à Charles de Beaudiez, seigneur du Rest. En 1788, Arnault de Largeteau et Marie de Châteauneuf étaient seigneur et dame du Mézou. Arnault mourut le 1er mai 1817.

PENHER - QUÉLIFRÉOC - PRATENGAN. Ces trois anciens manoirs relevaient au début du XVème siècle de la seigneurie de Coadelez. Les réformations de 1426 et 1443 attribuent « le manoir ancien » de Pratengan à Salomon Le Ny. Le manoir de Quélifréoc, observe M. Le Guen, à en juger d'après les ruines qui existent encore, était bâti dans dan les conditions d'un véritable château.

MANOIR DE PENQUÉAR. Penquéar est possédé, en 1443, par Guillaume Le Ny.

MANOIR DE PENSEZ. En 1477, Guillaume Duros et Marguerite Ronac'h étaient seigneurs de Pensez et de Kerguelven. Louise Daros épousa, en 1570, Maurice Simon, seigneur de la Palue. Le manoir fut déserté par ses propriétaires, en 1675.

QUÉLENNEC OU QUÉLENNEDOU. Le manoir de Quélennec avait pour seigneur, en 1443, Bernard Le Floc'h ; de 1629 à 1683, Hervé de Kéroulas et ses descendants : Jean, Hervé, François. Nulle trace de la famille dans les registres de Plouvien après 1683.

MANOIR DE TRAONBIAN. Ce manoir appartenait, en 1445, à Alain Le Nobletz, sieur de Mesmeuleugan ; en 1481, à Henri de Pennanec'h et Méance Le Nobletz. Cette terre passa plus tard dans le domaine du seigneur de Garsjean par le mariage de Claudine Le Nobletz, en 1640, avec Hervé de Keraldanet.

(M. Pérennès).

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