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SEIGNEURIES ET MANOIRS DE PLOUNEVEZ-LOCHRIST

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Voici d'après la réformation du 10 mars 1443 les manoirs de Plounévez.

Trois manoirs appartiennent au sieur de Kermavan « presque seigneur universel de la paroisse », le manoir de Coëtlesplonévez, « noble et ancien manoir », celui de Plen, et le manoir de Penancoët « noble et ancien ». Viennent ensuite le manoir de Kerameux « noble et ancien de grande étendue de terre », au sieur du Chastel — le manoir de Tuonsulyan « noble et ancien de grande étendue de terre », et celui de Kersabieuc « notable et ancien manoir », tous deux à Morice de Ploesquellec — le manoir de Kermorvan à Tanguy du Chastel — celui de Kercoz « noble, ancien et de grande étendue de terre », à Mme Isabeau de Coëtmenech — celui de Brégouel « noble, ancien et de grande étendue de terre », à Jacques de Launay — le manoir de Kerguelen, au même — le manoir de Coëthuon à Hervé de Lesquellen — celui de Chastelfur à Alain de Chastelfur — le manoir de Pontantoull à Azénor Pontantoull — celui de Kermouchou « noble, ancien et de grande étendue de terre », à Jehan Nuz de Kergournadech — le manoir de Kerguezrel à Catherine de Coëtanmoal — celui de Lesmedeusy à Jehan Kerlezroux — le manoir de Tonuz (?) au sire de Kerouzéré — celui de Kereven au sire de Kergournadech — le manoir de Canfrout à Yvon de Kerouséré, sieur de Cantfrout — celui de Kergaradec à Guyon le Seneschal — celui de Brenrizlan à Jehan Olivier — le manoir le Lesmeauc à Morice de Kergournadech — celui de Coetleux à Jehan Josom — celui de Coëthuel, au sire de la
Feillée.

Seigneurie et manoir de Coëtseizploué.
Cette maison seigneuriale de la paroisse de Plounévez, dénommée plus haut Coëtlesplonévez, s'appelait anciennement Coët-seiz-Ploué, parce que les sept paroisses de Plounévez-Lochrist, Lanhouarneau, Saint-Vougay, Plouzévédé, Trézilidé. Cléder et Sibiril se trouvaient dans le ressort de la justice de sa juridiction et comté, c'est-à-dire relevaient de la justice seigneuriale du lieu.

De temps immémorial la seigneurie de Coëtseizploué était possédée, par la famille de Kermavan, Kermaon, Kerman ou Carman, qui avait pour berceau le château de même nom, sis en la paroisse de Kernilis, près de Lesneven, aujourd'hui disparu.

Le plus ancien souvenir, connu de la famille est, en la chapelle de Lochrist, La pierre tombale d'Alain de Kermavan décédé en 1263.

Au XIIIème siècle Béatrix de Kerman épousa François de Léon, sire de Lesquélen en Plabennec, à condition de relever pour sa postérité le patronyme de Kerman. Les Kerman blasonnaient, écartelé aux 1 et 4 d'azur à la tour d'or portée par une roue de même, qui est Lesquélen, aux 2 et 3 d'azur au lion d'or, qui est Kerman. Leur devise était : Dieu avant.

Voici l'origine de cette devise. Un jour le feu prit au château de Kerman. Les serviteurs s'empressaient de sauver les meubles et objets précieux, mais le seigneur de Kerman se précipite dans la chapelle et sauve le saint ciboire en s'écriant : Dieu avant ! Quant à la tour posée sur une roue, elle fut placée dans les armoiries de la famille à la suite d'un combat où le seigneur de Kerman, assiégé dans la tour de Lesquélen, arrêta les ennemis prêts à entrer, en plaçant devant la porte une roue de charrette et en combattant si vaillamment derrière cet abri, qu'il donna aux secours le temps d'arriver et de mettre les assaillants en fuite.

La famille de Kerman était la plus riche de l'évêché de Léon, selon l'ancien adage qui a ainsi classé les quatre principales : antiquité de Penhoat, richesse de Kerman, vaillance de du Chastel, chevalerie de Kergournadech.

Jean de Kermavan est une des illustrations de la famille. Il fut pourvu de l'évêché de Léon par Jules II, le 29 novembre 1503. Le 12 février 1509 il fit sa visite ad limina, c'est-à-dire à Rome (Archives Vaticanes, Jules II, Bullaire, liasse 59, fol. 153). Il s'était fait bâtir une belle tombe dans l'église de Plounévez mais il fut enterré dans la cathédrale de Saint-Pol (1514). Ses armes se voient sur les stalles du chœur, qui furent commencées de son temps. Françoise de Kerman, seule héritière des grands fiefs de sa maison, les apporta aux Ploesquellee, par son mariage en 1541 avec Jean de Ploesquellec, seigneur de Bruilliac, en Plounérin. Ici encore les Ploesquellec laissèrent leur patronyme pour prendre le beau nom de Kerman.

Jean de Ploesquellec eut deux fils, Jean et Morice. Celui-ci épousa Jeanne de Goulaine, et reconstruisit vers 1570 le château de Seizploué. Deux de ses fils, Louis et Christophe furent tués à Rennes en 1584 dans un duel avec un autre grand seigneur léonais, Jacques le Tournemine, marquis de Coatmeur, qui succomba lui-même aux suites de ses blessures.

Il ne resta à Jean que deux filles : Claudine et Gabrielle. Claudine épousa en 1577 un gentilhomme tourangeau François de Maillé, et leur fils unique, Charles, obtint de Louis XIII l'érection en marquisat des terres de Kerman et Seizploué, sous le nom de Maillé-Kerman, par lettres patentes d'août 1612. Charles épousa Charlotte d’Iscoubeau de Sourdis, qui lui donna de nombreux enfants. L'un d'eux Donatien eut le sort tragique de plusieurs de ses prédécesseurs, et périt en combat singulier contre Claude, marquis de Chastel en 1652. « Cette longue suite de duellistes tués dans une même Famille, justifie la rigueur des mesures prises contre la funeste passion de régler par les armes les querelles privées, qui éprouvait plus encore que les champs de bataille l’élite de la noblesse française et privait les armées royales de valeureux officiers » (Note de M. de la Messelière).

La branche de Maillé-Carman s'éteignit avec Donatien, comte de Maillé, marquis de Carman, époux de Marie-Elisabeth d'Anglebermer, comtesse de Lagny. Louise-Gabrielle de Maillé-Carman, leur fille, née vers 1744, mourut, au Saint-Sauveur de Rennes, le 9 juin 1767. Elle avait épousé, à Versailles, le 1er décembre 1762, Charles-Augustin-François, comte du Plessis-Mauron et de Lestiala, marquis de Grenedan, châtelain de la Riaye en Ménéac (Morbihan), dont le descendant direct conserve dans ses archives le précieux manuscrit des prééminences de Kerman.

OEuvre du peintre verrier Jean Bouricquen, de Saint-Pol de Léon, ce cahier précieux passe en revue, à la date de 1614, conformément aux ordres de Charles de Maillé, tous les signes de prééminences de l’illustre race de Kerman dans les églises, couvents et chapelles du Léon. « Quand on songe, écrit M. Le Guennec, que des trente-six édifices dont Bouricquen à dessiné les éléments, vingt-et-un ont disparu ou ont été refaits sous une forme plus moderne, que des vingt-huit verrières à sujets figurés dans son recueil, pas le moindre éclat n'a survécu, même de cette merveilleuse « rose de Kerman » qui était jadis l'orgueil de la collégiale de Notre-Dame du Folgoat, on peut alors évaluer à sa juste valeur l'excellente besogne accomplie par le bon artisan saint-politain, et lui en vouer une véritable gratitude » (Prééminences de la famille de Maillé-Kerman dans l'évêché de Léon en 1614, p. 7).

Si toutes ces richesses ont disparu, du moins le beau château de Maillé-Kerman subsiste.

On y accède de la grand’route par une avenue à l’entrée de laquelle se dressent deux piliers portant chacun un écusson ancien chargé du lion des Lesquélen-Kerman. Les arbres de cette avenue ont été malheureusement coupés, ainsi que ceux du bois qui a été complètement ravagé.

Le château semble avoir été enveloppé de douves, qui n'existent, plus que devant la cour ; elles sont maçonnées en pierres de taille, et on les franchit sur une sorte de pont ou de passage plein, comme à Kerjean. La façade du bâtiment principal a élé remaniée au XVIIème siècle ou XVIIIème siècle. En pierres de taille, à un seul étage, elle est sombre et dépourvue d'ornements. A gauche s'élève un fort beau pavillon, dont la façade est décorée des trois ordres dorique, ionique et corinthien et de frontons triangulaires, surmontant les portes et les fenêtres. Cette aile a, sur son arrière façade, un joli fronton avec niche et des ouvertures variées, rondes et carrées.

Le château fut acheté en 1747 par Louis de Rohan-Chabot pour la somme de 286.500 livres. En 1789 les Rohan le vendirent, an sieur Ameline, comte de Cadeville, qui ne tarda pas à émigrer. Cambry a décrit cinq tableaux enlevés au château, sous la Révolution. Deux d'entre eux, représentant des combats, et d'un beau mouvement, lui semblèrent être de Parocel. Il y avait encore un tableau mythologique de l'école de Boucher, une bonne copie du Corrège, deux amours forgeant des armes, et un bon portrait de chanoine portant une aumusse (Catalogue, édition Trévidy, p. 154).

Plus tard, en 1813, la famille de Cadeville revendit le château de Maillé au baron Deins, président de la cour de Rennes. En 1900, il passa, toujours par contrat de vente, au baron Hugues Nielly, inspecteur à Paris des assistés. En 1928, à la mort du baron, son fils vendit le château à l'Amiral Richard, parent de Deins, qui en prend grand soin et s'emploie à en accroître les richesses.

Berdouaré.
Situe à 3 kilomètres nord-nord-ouest du bourg, ce fief a donné son nom, depuis la fin du XVIIème siècle, à une branche encore existante de la famille Mahé, des seigneurs de Creac'hmorvan en Cléder.

Châteaufur.
Ce manoir situé à 1800 mètres sud-sud-ouest du bourg, sur la route de Lanhouarneau, est une fort intéressante construction du XVème siècle comprenant au rez-de-chaussée, une salle à deux cheminées et un cellier, avec chambres premier étage et greniers sur le tout. Une tour fort originale, avec pan coupé et cul-de-lampe, renferme un bel escalier à vis.

Châteaufur a donné son nom à une famille noble connue dès 1439 et portant pour armes : d'azur au château d’argent, avec la devise : Var an tré ha var al lano, - Castelfur eo va hano. « Au jusant comme au flux, Châteaufur est mon nom ».

Elle posséda les fiefs du Hellez et de Kerrolland, en Tréflez, Lannorgar, en Trefflaouënan, Pont-Plancoët, en Plougoulm, et autres seigneuries, et existait encore en 1787. Renée de Chasteaufur, héritière de la branche aînée, avait épousé, le 13 novembre 1614, Jean de Quelen, seigneur du Dresnay en Loguivy-Plougras, au diocèse de Tréguier. Elle eut pour fils aîné Yves de Quelen, chevalier, seigneur Du Dresnay et de Tromelin, marquis de Châteaufur, mort avant le 2 mars 1662 Celui-ci s’étai marié avec Marie de la Porte de Vezins, dont la fille unique : Françoise-Yvonne de Quelen, née vers 1659, morte en Saint-Hélier de Rennes, le 6 novembre 1728, épousa, le 8 septembre 1680, à Vannes, Francois de Montigny, seigneur de Beauregard, en Saint-Avé, près de Vannes, président à Mortier au Parlement de Bretagne dont postérité.

Keraouel.

Ce manoir, situé à 4 kilomètres à l'est-sud-est de Plounévez, sur la route de Saint-Vougay, est une construction pouvant remonter au XVIIème siècle dans son ensemble, un peu remaniée depuis. Il appartenait, dès cette époque, à la famille. Le Borgne de la Tour qui le possédait encore à la fin du XVIIIème siècle. Il est devenu la propriété de la famille du Vergier de Kerhorlay qui l'habite depuis plusieurs générations.

Kergaradec.

Kergaradec est à 4 kilomètres à l'est-nord-est de Plounévez. C'est une intéressante construction du XVIème siècle, édifiée par la famille de Kerguvelen qui possédait ce fief dès le XVème siècle. Elle avait, dans la même paroisse la seigneurie de Penhoët, celles de Tromeur, en Plouvorn, et de Kerestat, au Minihy de Léon. L'héritière de la branche aînée porta Kergaradec, en 1621, dans la famille Le Jumeau, originaire d'Anjou, qui le possède encore et en prend le nom depuis cette époque.

Une grossière sculpture, datée de 1729, représente les blasons de Louis-René Le Jumeau, chevalier, seigneur de Kergaradec, et de Jeanne-Marie de Coëtnempren, sa second épouse.

A l'intérieur du manoir se remarque une belle cheminée de pierre de taille.

Kersabiec.

Kersabiec, à 3 kilomètros au nord du bourg, est une curieuse construction du XVème siècle, avec tour carrée, cul-de-lampe et porte aux trois écussons, caractéristique des manoirs de Basse-Bretagne.

Il donna son nom à une rare chevaleresque portant un blason de sable au lion d'argent, passa dans la famille Blonsart, puis aux de Launay seigneurs de Coëtmerret en Lanhouarneau.

Les Sioc'han, riches armateurs roscovites, qui revendiquent pour ancêtre un croisé de 1248, l'acquirent au XVIIène siècle, ainsi que le fief voisin de la Palue, et portent encore de nos jours le nom de Kersabiec. Contrariés dans leur noblesse, en 1670, à cause de leur négoce, ils en obtinrent la reconnaissance en 1716 et 1773 et ont illustré leur nom dans la marine et aux armées  et par leur fidélité à leurs princes aux heures sombres de la Terreur.

Lanzéon.

Lanzéon à 2200 mètres au nord-nord-ouest de l'Iounévez et 900 mètres au nord-nord-est de Lochrist, appartenait au XVIIème siècle à la famille de Toulgoët, laquelle possédait aussi Rosgourel en cette paroisse.

Lanzéon passa vers 1695 à la famille Le Gualès et donna son nom à un rameau fondu en de Trogoff et Potier de Courcy au début du XIXème siècle.

La Palue.

La Palue, à 3500 mètres au nord de Plounévez, semble être le fief de ce nom possédé dès le XVIIème siècle par les Sioc'han de Kersabiec.

Pontantoull.

Pontantoull, à 2500 mètres au sud-sud-ouest de Plounévez, fut le berceau d'une famille portant pour blason : d'hermines au sautoir de gueules, armoiries que l'on retrouve sur la chapelle de Lesplouënan, en Plouënan, et dans la chapelle Saint-Pierre du Minihy de Léon où les de Pontantoull possédaient le manoir de Kerrivoal en Treffgondern. Ils étaient aussi seigneurs de Menfautet en Cléder.

Il figurent au nombre des nobles de Plounévez de 1427 à 1534.

Traonjulien.

Traonjulien est une maison moderne ayant remplacé un ancien manoir, à 1800 mètres à l'est-sud-est de Plounévez.

Ce fief possédé primitivement par les du Liorzou, appartenait au XVIème siècle, à une famille de la Roche, portant un blason d'or à 2 fasces de sable, parfois brisé d'un franc-canton de gueules chargé d'une quintefeuille d'argent.

Julienne, dame de la Roche, de Traonjulien en Plounévez, Kergadiou en Lanmeur, Penanvern et le Val, épousa en 1607 Pierre de Kersaint-gilly, écuyer, seigneur de Keravel en Saint-Pol-de-Léon.

Leurs enfants furent maintenus nobles en Bretagne le 23 août 1669, mais n'habitèrent guère Traonjulien, n'ayant quitté le Minilly de Léon que pour s'établir à Morlaix vers 1722. On les trouve établis dans leur propriété de Plounévez au milieu du XIXème siècle.

Elie-Anne de Kersaint-gilly de Saint-Gilles, héritière de Traonjulien, épousa en 1863 Camille de Dieuleveult dont la belle-fille Marie Rouault de Livoudray, veuve d'autre Camille de Dieuleveult, leur fils, mort sans postérité, habite Traonjulien en 1941.

Traonfagan.

Traonfagan ou Troffagan., à 5 kilomètres au sud-sud-ouest de Plounévez, appartenait dès 1426 à la famille de Kerguz, originaire de Taulé. Elle portait pour blason : d'argent au greslier d'azur, enguiché et lié de gueules, avec la devise : « voluntas Dei ».

Elle fit de brillantes alliances avec les principales familles du Léon et du Trécor et avait sa résidence habituelle au manoir de Belair en Saint-Pol-de-Léon.

Marie-Gabrielle de Kerguz, dame de Troffagan et de Belair, de Kerlouët, en Plévin, et de Boisgarain en Spézet, montra une grande énergie lors de l'irruption des bandes révolutionnaires à son château de Kerlouët.

Elle avait épousé, en 1740, Joseph-Aymar Comte de Roquefeuil, vice-amiral et grand Croix de Saint-Louis. Elle eut pour fils Innocent-Adrien-Maurice de Roquefeuil, mort sans postérité de Marie-Suzanne de la Lande de Calan, son épuse, et pour filles la Marquise de Cleuz du Gage, mère de la Marquise de Kerouartz, et la Comtesse Brilhac, mère de la Comtesse de Forsanz du Houx, dont postérité nombreuse en Bretagne.

 

***

Parmi les autres terres nobles de la paroisse de Plounévez il faudrait encore citer : Le Bréhonic. — Coathuon. — Coëtlus. — Goazillac. — Guicnevez. — Kercongar. — Kerellon. — Kerénec. — Kergoual. — Kergroas. — Kerléec. — Kermouchou. — Kersanton. — Kervinot. — Landeguiarch. — Lanéver. — Lescadec. — le Lescoat. — Lesmean. — le Liorzou. — Penhoët. — Rosgourel et Trémaugon.

Ce sont les fiefs de minime importance. Cependant plusieurs furent les berceaux de races nobles :

Kercongar avait pour blason : d'azur à 3 cloches d'or. Ce fief passa dans la maison de Coëtquelfen.

Keréner portait : d'azur au lion morné d'argent ; ses seigneurs figurent aux réformations et montres de Plounévez de 1427 à 1481.

Les du Liorzou, seigneurs dudit lieu et de Traonjulien, sont connus dès 1426. Ils portaient : d'argent à 3 jumelles de sable, surmontées de 2 roses de gueules, boutonnées d'or, rangées en chef. Leur fief patronymique passa aux de Lesquelen et Traonjulien aux de la Roche.

Des Lesquelen, qui possédèrent aussi Kervinot, en Plounévez, transmirent ce fief, au XVIème siècle, aux Andren.

La famille de Trémaugon, exemptée de fouages en 1426, puis anoblie en 1467, portait : d'or au chef d'azur. Evrart de Trémaugon était, en 1374, maître des registres de l'hôtel de Charles V, docteur in utroque et professeur de droit canon à l'Université de Paris.

(H. Pérennès).

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