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SEIGNEURIES ET MANOIRS DE PLOUHINEC

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Voici les manoirs de Plouhinec signalés dans la Réformation de 1426 :

Kergnisieuc, au sieur de Langueouez, qui blasonnait : fascé ondé de 6 pièces d'or et d'azur au chef de gueules.

Kersandy, à la veuve d'Alain Cren : de gueules à la croix de Saint-André d'argent, à la bordure de même [Note : Le 2 août 1666, Kersandy fut vendu par Fouquet de Chalain à Pierre Mahieu, sieur de la Haye, et à Jacques Mahieu, chanoine de Cornouaille].

Tuongouzien, à Hervé de Saint Alouarn : d'azur à un griffon d'argent.

Keranbartz, à la dame de Kervastar : d'argent à 3 chevrons de sable.

Lezongar, à Yvon Kerrenniel : d'azur à la croix d'or, le 1er canton, quelquefois chargé d'une fleur de lys d'argent.

 

D'autres manoirs figurent à la Réformation de 1455 :

Poultouzec, à Geoffroy Le Dimanach : d'or à la croix engreslée de gueules.

Kerguennec, à Jehan Tregannez : écartelé aux 1 et 4 d'azur à 5 billettes d'or en sautoir, aux 2 et 3 de gueules à une tour ouverte d'argent.

Guermeur, à Jehan Kerangar.

Kergoazec, hôtel à Richard Le Flour : d'azur au chevron d'argent accompagné de 2 croissants d'or en chef et d'une molette d'éperon d'or en pointe.

Kermadezo, hôtel à Geoffroy Kerguelen : fascé de 6 pièces de gueules et d'argent au chef d'argent chargé de 4 hermines de sable.

Kerbiheuc, à Jean de Lezivy : d'argent à 3 chevrons de sable.

Kergorlay, à Jehan de Kergorlay : vairé d'or et de gueules.

Lezoualc'h, hôtel à Jacob Lezoualc'h.

 

L'aveu du marquisat de Pont-Croix, en 1730, signale les manoirs suivants : Keribron — Leshonnel — Kervenic ou Kerhuc — Kergorlay — Locquéran — Kergreac'h — Kerredan — Kerlambert — Kersandy — Poulc'han — Huiblere — Lesguen — Lescongar — Trevoïen — Porsal — Leusre — Le Flour ar Poulgoazec — le lieu noble du Vennec.

 

MANOIR DE LESCONGAR.
Le mot de Lescongar signifie « cour de l'ermite » ou cour de Congar. Il peut être question de saint Congar.

Bâti au XVème siècle, remanié plus tard, le manoir de Lescongar domine la vallée qui, partant de Pont-Croix et se prolongeant vers le pays bigouden, enserre le ruisseau que déverse dans le Goyen l'étang de Poulguidou. Deux avenues, jadis plantées de hêtres, y conduisent de la route de Pont-Croix à Plozevet.

Il appartenait, en 1426, à Yvon Kerreniel ; en 1455, à Rolland de Lescongar ; en 1481, à Derien Le Dimanach. Au XVIème siècle il passe à la famille Kerhoant, par le mariage de Marguerite Le Dimanach avec Jean de Kerhoant. En 1600, Jeanne de Kerhoant l'apporte à Vincent de Plœuc. Jean de Plœuc hérita de sa mère et vendit Lescongar, en 1640, à Pierre Le Bartz, sieur de Kerlambert, d'une famille de riches marchands de Pont-Croix.

Le 25 février 1669 fut célébré, en la chapelle du manoir, le mariage d'Anne Le Bartz avec Sébastien Le Meur [Note : Le 3 août 1676 fut célébré, dans la chapelle de N.-D. du Guéodet, à Quimper, le mariage de Jacques Le Bartz, sieur de Kerlambert, de Plouhinec, et de Jeanne de la Chapelle, de Quimperlé].

Vers 1700 Lescongar devint la propriété de Denys Riou, sieur de Kerlaban. A la mort de Christoph Riou, en 1765, le bien passa par licitation à Jean-Louis Floc'h, capitaine d'infanterie garde-côte du bataillon de Pont-Croix. Celui-ci mourut en 1776, et le manoir fut acquis quelques années plus tard par Paul Chevalier, marquis de la Porte-Vezins, capitaine de vaisseau. Ce marquis fit une brillante carrière dans la marine française. Sous la Révolution, il émigra. Sa femme, Marie de Kerouartz, demeura à Lescongar. Elle donna les grilles de l'enclos du manoir pour faire des piques et armer les sans-culottes de Pont-Croix, et obtint un diplôme de civisme. Elle empêcha ainsi sa terre de devenir bien national et d'être vendue comme bien d'émigrés.

Le marquis Jules de la Porte-Vezins mourut à Quimper, le 25 juillet 1807. Son fils, Jacques, devint maire de Plouhinec en 1810 et mourut en 1818.

En 1839, Marie de la Porte-Vezins vendit son bien à M. Théodore Hamel, qui fit subir au manoir des modifications déplorables. Puis Lescongar passa au fils de ce dernier, Alexandre, qui le vendit, en 1894, à M. Nouet, ancien gouvernenur des Indes Françaises. En 1922, il fut acquis par M. Pierre Quinquis, de Douarnenez. Le premier geste du nouveau propriétaire fut de faire bénir solennellement la chapelle du manoir, longtemps désaffectée.

Lescongar avait pour armes : d'azur à la croix d'or, le premier canton parfois chargé d'une fleur de lys d'argent.

 

MANOIR DE LOCQUÉRAN.
Ce manoir était situé en Poulgoazec, à droite faisant coin, lorsque l'on s'engage de la route de Plouhinec-Audierne sur la route de Poulgoazec. Le mur ouest subsiste encore en 1942 ainsi qu'une ouverture à ogive de la chapelle du manoir dédiée à saint Jérôme. Locquéran appartient en 1455 à Yvon Le Rougeart, en 1516 à Henri Le Rougeart, époux de Jeanne Le Doulce. Les Rougeart blasonnaient d'argent à l'arbre de sinople, un cor de chasse de gueule suspendu au fût de l'arbre. Des Rougeart, le manoir passa par alliance aux Kerguélen de Keramorch. En 1759 il y eut un procès au présidial de Quimper, entre Françoise de Kergoët, veuve de Hervé de Kerguélen et divers créanciers de la succession. En 1768 Locquéran est le bien d'écuyer Germain Le Livec, conseiller du Roi, et son lieutenant civil et criminel au présidial de Quimper. En 1777 le même poste est occupé par Pierre Le Livec, seigneur de Locquéran. Les Le Livec portaient d'azur à la fasce d'argent, chargée d'une étoile de gueules et accompagnée de trois croissants d'or.

(H. Pérennès).

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