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On attribue le qualificatif plouhatin aux gens et aux choses de cette commune (J O, 20 octobre 1909).

Plouha avait été représenté en 1882 dans la décoration de la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture par les armes suivantes : parti : au 1er, de gueules à deux macles d'or et trois demies ; au 2, d'azur à trois demis et deux bezons d'or, à un chef du même. En effet la famille de Rohan (les macles), puis, à partir de la fin du XVIIème siècle, celle de Melun (les besans et le chef) ont possédé la seigneurie de Plouha sous l'Ancien Régime.

Ploeaza apparaît dès 1198 dans une charte de l'abbaye de Saint-Rion (Anc. év., IV, p. 10). L'église de Plouha est citée ensuite, à partir de 1202, dans les chartes de l'abbaye de Beauport. C'est le chef-lieu d'une paroisse dès 1230. Son nom s'écrit Ploaza en 1259 et parfois depuis (notamment p. 46, 87, 152). On trouve encore la forme Ploaha en 1428 (Lettres de Jean V, n° 1824). Puis le nom devient Plouaha dès 1553 (Arch. des C-du-N, 1 E 2554) et Plouha, comme aujourd'hui, dès 1579 (1 E 2556).

Cette paroisse du diocèse de Saint-Brieuc, prieuré-cure de l'abbaye de Beauport, élut sa première municipalité au début de 1790, le 6 mars semble-t-il. Par l'ordonnance du 30 décembre 1829, la commune de Plouha céda à celle de Lanloup une faction du village de Kerhuel [Note : Une terre appelée Kerhuel (quadam terra que vocatur Kar Ruel, in parrochia de Ploaha) est citée en 1233 dans une charte de Beauport (Anc. év., IV 96)].

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Cinq édifices de cette commune sont protégés au titre de la législation sur les monuments historiques :

1) La chapelle de Kermaria-an-Isquit (XIVème, XVème s., 1702), classée le 6 juillet 1907. Elle contient des peintures du Moyen Age ("Danse macabre", "Dit des trois morts et des trois vifs". "Combat des vertus et des vices") et des statues d'apôtres (dont il reste onze sur douze) ;

2) La croix de la route de Kermaria (XVIIème s.), inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 31 mars 1926 ;

3) La croix du chemin de Kermaria (XVIIIème s.), inscrite également le 17 février 1928 ;

4) La chapelle de Lisandré (XVIIIème s.). inscrite le 9 avril 1952 (façades et toitures) ;

5) L'orangerie de Lisandré, inscrite le même jour, en ce qui concerne aussi les façades et toitures ;

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D’autres édifices, non classés ni inscrits, méritent également d'être mentionnés :

6) La chapelle Sainte-Eugénie (XVème s.) Elle fut restaurée en 1870 grâce à l'impératrice Eugénie ;

7) La chapelle Saint-Jean (XVIIème et XVIIIème s.) ;

8) La chapelle de la Trinité (XVIème et fin XVIIème s.), à Keravel ;

9) La chapelle Saint-Samson (1732) ;

10) La chapelle Notre-Dame de Keregal (1775) ;

11) la chapelle de Kerdreux (XVIIIème s.) ;

12) La chapelle Saint-Laurent (XVIème-XVIIème s.). Le clocheton a été refait en 1893 ;

13) Le manoir de Kerdreux (XVème et XVIIIème s.) ;

14) Le manoir de Kerhardy (fin XVIème s.) ;

15) Le portail de Kerjolis (XVème s.) ;

16) Le manoir de Kernescop (XVIème s.), aujourd'hui ferme, jadis appartenant à une branche de la famille de Courson ;

17) Le château de Lisandré (XVIIIème s.) ;

18) Le presbytère (XVIIème s.), ancien manoir devenu presbytère en 1707 ;

19) Le manoir de Saint-Georges (XVIème et XVIIème s.) ayant appartenu sous l'Ancien Régime à la famille de Rosmar ;

20) Les maisons de Kerpradec (XVIème s.), Kerhingant (XVIème s.), jadis fief des Harscoët de Kerhingant, le Petit Bourdeau (XVIème s.), Kersalic (1743), Kerero (XVIIème s.), Kerminf (1785), Kervodo (XVIIème s.) ;

21) Le calvaire de la Trinité (1460, 1496) ;

22) le calvaire de la Sauraie (XVème-XVIème s.) ;

23) La croix de Lanloric (vers 1705) ;

24) La croix de Saint-Yves (1705) ;

25) La croix du placître de Kermaria (XVIIème s.) ;

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Plouha comporte plusieurs sites pittoresques :

1) Le placître de Kermaria, classé le 12 juin 1935 avec sec arbres, son calvaire et la partie gazonnée, parcelle cadastrée autrefois F 1032 et aujourd'hui F 579 ;

2) Le site de la chapelle Saint-Jean (façades, élévations, toitures), avec son enclos et son calvaire (C 275-276), inscrit le 13 avril 1943 ;

3) Le littoral de la commune, jusqu'à la route nationale 786 et les chemins ruraux 9, 26, 27, 13, 32 et 35, y compris les îles, qui sont Guin Segal et la Mauve. Ce littoral forme l'extrémité d'un site s'étendant depuis Penvénan et qui a été inscrit le 25 février 1974. Enfin le littoral de Plouha, s’étendant parmi les sections A2, A3, B1, B2, C1, C2, D2, a été classé, à l'exception de plusieurs parcelles inscrites, par décret du 1er août 1979. Les parcelles exclues du classement et déjà inscrites auparavant sont la ferme de la pointe de la Tour (dans A3), certaines parcelles de C2, et le Palus (dans D2). Ce site classé s'étend aussi en Plouézec et Tréveneuc. La pointe de Plouha s'élève à 104 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le lieu-dit le Chêne Vert ou les Chênes Verts marque la présence de cette essence d'origine méditerranéenne.

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On retiendra plusieurs événements de l'histoire de Plouha :

1) Le 14 juin 1799, trois chaloupes anglaises qui avaient attaqué un navire français réfugié au fond de l'anse de Bréhec, furent repoussées par le poste de la batterie côtière, aidé par les habitants du canton (Arch. des C-du-N, 1 L 285, fol. 62 v°) ;

2) Le 6 février 1800, Taupin, ancien valet de chambre de l'évêque de Tréguier, prit possession, avec ses Chouans, du bourg de Plouha et fixa son quartier général au château de Saint-Georges ;

3) Le 27 février 1857 fut bénie la première pierre de l'église Saint-Pierre ;

4) Le 8 septembre 1872 fut consacrée l'église Saint-Pierre ;

5) En 1928 est parue l'étude de René Couffon : Quelques notes sur Plouha (Soc. d'émul. des C-du-N, Bull. et mém., t. lx, p. 131-242 ; carte et tabl. dépliants) ;

6) En mai 1943 François Le Cornec mît en place à Plouha le réseau François Shelburn, sous-réseau du réseau franco-belge Pat O'Leary. Ce réseau avait pour mission la récupération des aviateurs alliés, leur hébergement et leur transfert en Angleterre ;

7) Le 22 ou le 23 juillet 1944, un soldat russe de l'armée allemande fut blessé avec une arme à feu. A la suite de cet incident, le hameau de Trévros fut fouillé et une maison y fut incendiée par les Allemands ;

8) Le 5 août 1944, près de la gare de Plouha-Embranchement, il y eut un accrochage entre des F F l de Plouha et une colonne de camions allemands. Cinq hommes furent arrêtée et fusillés à Kermoroc'h ;

9) Du 27 janvier au 9 août 1944 le réseau Shelburn évacua vers l'Angleterre 135 aviateurs et plusieurs agents de renseignements en huit opérations. Les évadés faisaient une étape chez Jean Gicquel, à Plouha (en code : la "maison d’Alphonse") et s'embarquaient à l’anse Cochat (en code: la "plage Bonaparte") (Remy, La Maison d'Alphonse, 1968 ; Autour de la plage Bonaparte, 1970) ;

10) Le 8 août 1954 fut érigé au-dessus de l'anse Cochat le monument commémoratif des réseaux d'évasion.

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Plusieurs personnes connues se rattachent à Plouha :

1) Armand de Courson de la Villeneuve, né à Plouha le 20 décembre 1774. Il participa à la chouannerie, puis, en 1803, fut chargé d'une mission chez les Marathes aux Indes. Au cours de cette mission, il fut arrêté et emprisonné par les Anglais. Il fut commandant de l'île Bourbon (la Réunion) en 1814-1819, cessa de servir en 1830 et mourut à Paris le 23 février 1849 (G. de Courson, Une mission aux Indes, 1965). Il fut le père de l'historien Aurélien de Courson de la Villeneuve, éditeur du Cartulaire de Redon en 1863 ;

2) Placide de Courson de le Villeneuve, né à Plouha le 7 septembre 1777, chef chouan sous le pseudonyme de Querelle, lieutenant-colonel (1799), aide de camp de Georges Cadoudal. Il vivait en 1816 et fut le père de Félix-Toussaint-Louis-Marie, général de brigade en 1863 ;

3) Jean-Louis Hamon, peintre, né à Saint-Loup [Note : Par suite d'une confusion avec le commune de Lanloup. Parfois appelée Saint-Loup sous l'Ancien Régime et dont l'église est dédiée à saint Loup, certaines biographies font naître J-L Hamon à Lanloup] dans le village de Bréhec en Plouha le 5 mai 1821. Il habita Trébeurden (1830) puis Ploërmel (1835) et Lannion (1839). En 1840, il obtint une subvention du Conseil général pour ses frais d'études à Paris (30 août 1840). Il partit pour Paris en février 1841 et entra dans l'atelier de Paul Delaroche. Il a peint notamment des portraits et sujets religieux. Le musée de Saint-Brieuc conserve de lui un portrait de son père, Yves-Gilles Hamon, ancien chouan, dit la Douceur, mort à Lannion le 30 janvier 1853. Le peintre mourut à Saint-Raphaël (Var) le 29 mai 1874. Une statue du peintre a été érigée sur le place de Bretagne à Plouha.

(Bulletin d'informations des maires).

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