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LES CHAPELLES DE PLOUHA

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La Chapelle de Kermaria-an-Isquit.

Cette chapelle, qui date du début du XIIIème siècle, est mentionnée plusieurs fois au cours de ce siècle, dans les chartes de Beauport. N'était-elle pas, même à cette époque, l'église d'une petite paroisse supprimée plus tard ? l'on serait tenté de l'affirmer d'après l'un des témoignages recueillis au procès de canonisation de Charles de Blois. Richard Poulard, clerc de Pludual, rapporte en effet, que le Duc donna, entre autres, à l'église paroissiale de la bienheureuse Marie-de-Kermaria, au diocèse de Saint-Brieuc, un très bel ornement de soie pour l'officiant, le diacre et le sous-diacre (Monuments du procès de canonisation du Bienheureux Charles de Blois, textes XLII). Cependant, les comptes de 1330, du pouillé de Tours, n'en faisant pas mention comme telle, il faut plutôt voir là, croyons-nous, l'une des pieuses fondations des seigneurs de Goëlo, que tout rappelle à l'entour.

Chapelle Kermaria-an-Iskuit de Plouha (Bretagne)

Située le long du chemin de Plouha à Pléhédel, non loin du château féodal de Langarzeau, elle était, au XVème siècle, entre les mains des La Feillée, qui possédaient cette dernière châtellenie et à qui sont dues, vraisemblablement, les constructions nouvelles et les embellissements faits à la fin de se siècle. Est-ce à ces derniers seigneurs qu'il faut également attribuer la fondation de la chapelle Saint-Laurent, en Plouha, relevant de Kermaria, cela est fort probable, car la dévotion des La Feillée à ce grand saint est connue, d'ailleurs, par l'importante chapellenie qu'ils lui dédièrent en la cathédrale de Saint-Brieuc. Rien de certain, cependant, ne peut être affirmé à cet égard, un grand nombre de chapelles dédiées à saint Laurent ayant été érigées à l'époque des grandes épidémies [Note : Le hameau et la dixmerie où s'élève la chapelle Saint-Laurent portant le nom de Kergrist, il est fort probable qu'il y eut là, jadis, une chapelle dédiée au Sauveur. Une terre noble en garda le nom, terre qui fut donnée en 1206 par Bertrand Belledent et sa femme aux Moines de Beauport. La chapelle Saint-Jean, la chapelle Saint-Jacques, dans l'église, et Kergrist semblent, d'autre part, indiquer l'influence des Templiers. (Voir, à ce sujet, Largillière : Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne, p. 25).

Après son mariage avec Jean de Rieux, sire d'Assérac, Renée de la Feillée, dame de Langarzeau, délaissa cette seigneurie, et, le dimanche 27 juin 1547, en présence de frère Jean Budes, recteur, et des paroissiens de Plouha, réunis en corps politique, son procureur, Maître Jean Poulart, sr. de Kerberzeau, abandonna en son nom tous ses droits prééminenciers sur Kermaria à Maître Rolland Pinart, sr. de Lisandré et de la Noë-Verte, lui permettant, en particulier, de substituer ses armoiries aux siennes, ce qui nous prive, malheureusement, de documents héraldiques fort importants. La seigneurie de Lizandré prit alors le titre de Lizandré-Kermaria, et l'auditoire fut transporté dans la chapelle.

Au début du XVIIème siècle, les comptes du trésorier pour l'année 1618, montrent l'importance de cette dernière [Note : Ces comptes des trésoriers de Kermaria, aux XVIIème et XVIIIème siècles, sont conservés dans un manuscrit du manoir de Périmorvan, déjà signalé par M. de Kéranflec'h. Il était alors au château de Lysandré]. En plus des deux chapelains qui célébraient l'office tous les jours, le clergé du voisinage y officiait également, ainsi qu'en témoignent les mentions de « 17 sols pour la collation des prêtres de Plouha, venus en procession célébrer la grand'messe, le jour de Notre-Dame, au mois de mars, et de 13 sols, pour un pain et un pot de vin, pour le clergé de Lanloup, venu en procession le mardi de Pâques ». Un prédicateur y prêchait même le carême, et touchait 9 livres pour sa peine.

La déclaration fournie au roi, le 27 août 1640, par Philippe de Kerhict, indique combien les dotations affluaient. Les redevances en argent dépassaient mille livres, et celles en blé atteignaient 105 boisseaux combles de froment, soit, à 40 sols tournois, 225 livres ; mais le prudent trésorier eut soin d'ajouter que ces recettes n'équilibraient que bien péniblement les grandes charges qu'il devait assumer pour l'entretien de la chapelle, du luminaire, des livres, des ornements d'autel, des nappes, des chasubles ; pour les gages du chapelain et du sonneur de cloches ; enfin, pour les réparations de la maison presbytérale, et des trois chapelles qui relevaient de Kermaria.

Ces dernières étaient, outre la chapelle Saint-Laurent, que nous venons de mentionner, la chapelle Saint-Michel également, sur le chemin de Pléhédel, non loin des patibulaires de Langarzeau, rappelées de nos jours par le cabaret de la justice, enfin la chapelle de Sainte-Anne, de l'Hermitage de Bon-Repos, en Plouha, aujourd'hui détruite. Le 7 septembre 1646 vint s'y ajouter une quatrième, celle de la Trinité, en Pludual, dont Messire Gilles Huchet de la Bédoyère, châtelain de Langarzeau, abandonna les droits prééminenciers à Jean de Lannion et Marguerite le Barbier, son épouse, à charge de la tenir à la mouvance et proche fief de la seigneurie de Langarzeau. Ces fondations furent encore augmentées, le 20 octobre 1658, à la mort du vaillant seigneur des Aubrais, qui, « pour laisser quelque marque de sa foy, en l'exercice du peu de charité qu'il avait plu à Dieu de mettre en lui », avait ordonné par son testament du 21 janvier 1651 la fondation, moyennant 18 boisseaux froment de rente, de deux services solennels, toutes les semaines, pour le repos de son âme et de celle de son frère Guillaume, auprès duquel il voulait être enterré [Note : Divers généalogistes ont indiqué que ce Guillaume de Lannion, sr. de Lizandré, aurait eu de son mariage avec Catherine de Keranmanach, fille de Jean et Jeanne de Cabournais de Kerligonan, un fils, Maurice, décédé sans hoirs. Guillaume étant né à Plouha le 11 août 1585 et décédé à Saint-Brieuc le 10 avril 1621, ces dates rendent cette alliance impossible, ce que confirment, d'ailleurs, les documents originaux de la maison de Lannion. D'après ceux-ci, Guillaume mourut sans alliance. Il pensa d'abord à la robe et plaida devant les Parlements de Paris et de Rouen. Le 1er avril 1614, il eut commission du prince de Condé de lever une compagnie de 50 arquebusiers à cheval]. Il laissait, en outre, quatre boisseaux froment de rente, pour qu'il fût célébré une messe par semaine, à chacune des chapelles de Saint-Michel, Saint-Laurent et la Trinité. Enfin, il fondait une chapellenie d'une messe perpétuelle, tous les dimanches et fêtes, en la chapelle de Madame Sainte-Anne de l'hermitage de Bonrepos, à laquelle il avait une dévotion toute particulière.

Dame Mauricette le Barbier, son épouse, étant décédée le 9 juillet 1667, son gendre, Alain de Guer, marquis de Pontcallec, poursuivit l'exécution du testament de son beau-père et fonda la chapellenie de Sainte-Anne, ratifiée par Françoise de Lannion, sa femme, le 17 février 1668, et desservie, dans la suite, par François Taillard, puis, à la mort de ce dernier, en 1703, par Messire Alain Harscouet, sr. du Poulo. La marquise de Pontcallec fit, à son tour, une nouvelle fondation à Kermaria, le 17 mai 1669, tant pour son âme qu'en exécution des dernières volontés de sa mère, datées du 23 juillet 1665.

La famille de Callouet suivit l'exemple de ses prédécesseurs, et le 15 mars 1692, Guillaume Jacques fit donation aux chapelains de Kermaria de 50 livres de rente. Ce fut également lui qui fit rebâtir le clocher, en 1702, et construire le disgracieux chevet actuel, en 1720 et 1721, à l'instigation du chapelain Jean Huet qui, soucieux de passer à la postérité, multiplia les inscriptions, rappelant son absence, assez totale, de bon goût. 

Jusqu'à la Révolution, les seigneurs de Lizandré ne cessèrent de protéger Kermaria ; le dernier y fut inhumé en 1791.

Peu après, les révolutionnaires brisèrent la tombe élevée seigneuriale. L'écusson aux armes des Lannion qui l'ornait, entouré du collier de Saint-Michel, surmonte en 1927, placé à l'envers, la porte d'une maisonnette à l'ouest du placitre ; une autre partie du monument sert de manteau à la cheminée d'une maison de Lanvollon.

Le caveau seigneurial subsiste toujours, et les gardiennes des clefs, qui se succèdent, n'omettent jamais de raconter aux touristes que c'est là l'entrée d'un souterrain, reliant la chapelle au manoir de la Noë-Verte. Les ossements qui s'y trouvaient, ont été pieusement recueillis à la fin du XIXème siècle par Janed ar goz Perou, et placés par elle dans la boîte à reliques que l'on voit suspendue, en 1927, au mur du transept avec l'inscription : Le Ceff de Lezobre. Cette Janed, qui habitait une pauvre chaumière de Kermaria, ne se livrait à aucun travail régulier, mais ses pratiques occultes étaient infinies. Elle possédait des recettes pour toutes les circonstances de la vie, aussi était-elle, en particulier, la providence des amoureux, ce qui n'allait pas sans quelques pièces de monnaie. Lezobré était son Dieu, elle aurait parlé de ses hauts faits une journée entière. 

Les écussons, que l'on voit encore en 1927 sur quelques pierres tombales, le long du balustre du choeur, ont été martelées également en 1792, mais les anciens comptes des trésoriers nous apprennent que c'était là les enfeux d'un juveigneur de Lanloup, sr. de Kerjeffroy en Plouha, des Rosmar de Saint-Georges, des Harscouet de Kergrist, des Le Boeuf du Guilly, des Berthou de Kerdaniel, des Rolland de Beauregard, et des seigneurs de Penrunmorvan.

Quelques écussons de Kermaria ont cependant échappé au marteau : tout d'abord, au-dessus de la fenêtre du pignon ouest, les armes en bannière de Claude de Lannion et de Renée de Quélen, retaillées en bosse dans un écu plus ancien, puis, au-dessus de la grande verrière du transept, également en bosse, les armes pleines des Taillart. Dans les restes de cette dernière vitre, l'on voyait, au début du XXème siècle, deux écus déchiquetés à l'allemande : l'un des armes mi-parti de Guillaume Taillart et de Gilette le Voyer, l'autre aux armes pleines des Taillart, puis deux écus plus récents, l'un en bannière, entouré du collier de Saint-Michel, mi-parti aux armes de Pierre de Lannion et de Renée d'Arradon, enfin, le quatrième aux armes en alliance d'Yves Pinart et de Françoise du Boisgelin, son épouse. Espérons que ces blasons, enlevés sous prétexte de restauration, seront bientôt remis en place par l'Administration des Beaux-Arts. MM. de Kéranflec'h et Chardin, ont encore vu, au milieu du XIXème siècle, dans l'une des fenêtres éclairant à l'est le transept, quatre écussons. En haut, un écartelé Taillart-Harscouët avec en abîme Harscouët plein ; plus bas, deux aux armes des Boisgelin, pleines et mi-partie Vieux-Chastel, sans doute, armes de Guillaume et d'Anne du Vieux-Chastel ; enfin, au-dessous Harscouët, brisé d'un lambel de gueules, armes d'un Harscouët de Kergrist.

Notons encore, sur le vieux banc seigneurial, les armes des Callouet.

Mis en vente avec Lysandré, tous les biens de la chapellenie, comprenant la maison presbytérale et de nombreuses pièces de terre furent acquis par François-Louis de Botmiliau, de Saint-Gilles-le-Vicomte.

La chapelle elle-même, fut vendue le 16 fructidor an IV, à Jean Bécouarn, puis, par ce dernier, le 29 floréal an XI, à Jean le Poula, garçon ménager et cultivateur, qui la céda, le 25 septembre 1806, à Mathurin le Bigot, adjoint, Philippe Guillou, Guillaume le Cornec du Guily-Boeuf, Yves Herry, François le Corre de Kermen et Catherine Lesné, veuve de  Guillaume Moignet. Elle fut rachetée par la fabrique et rendue au culte en 1812.

Chapelle Kermaria-an-Iskuit de Plouha (Bretagne)

L'étude architectonique de la chapelle et celle de ses curieuses peintures ayant fait l'objet de publications très documentées, nous jugeons superflu de les reprendre à notre tour et renvoyons le lecteur à ces savantes monographies. Tous les auteurs sont d'ailleurs d'accord pour reconnaître trois périodes de constructions bien distinctes aux XIIIème, XVème et XVIIIème siècles ; seule, une petite divergence subsiste sur la date des peintures. Chardin, rapprochant la cotte d'armes écartelée du premier des donateurs qui y figurent des armes en alliance, Boisgelin-Vieux-Chastel, de la vitre voisine, a identifié le premier groupe des personnages à Guillaume du Boisgelin et Anne du Vieux-Chastel, sa femme, présentés par saint Guillaume. Quant au donateur du second groupe, accompagné de saint Jean, comme l'indique un phylactère, il estime que ce peut être là Jean Taillard, présent à la montre de 1469, à cause d'une litre qui figure au-dessous [Note : Cette seconde identification paraît douteuse, car, s'il vivait encore à la fin du XVème siècle, Jean Taillart devait être dans un âge avancé ; or, le portrait donné par les relevés de Chardin et de Denuelle est celui d'un homme jeune encore]. Il conclut donc, après Gaultier du Mottay, que les fresques de Kermaria datent de la fin du XVème siècle ou des premières années du XVIème, ce que vient confirmer, ajoute-t-il, l'étude des costumes, la mode étant fort en retard en Bretagne. 

Chapelle Kermaria-an-Iskuit de Plouha (Bretagne)

Tel n'est pas, cependant, l'avis de M. Male, qui fait remarquer que les auteurs de la danse macabre portant encore, entre autres, des chaussures à la poulaine, cette peinture ne peut avoir été exécutée, comme l'indiquent les précédente auteurs, d'après la reproduction populaire de Guyot Marchant (du 28 septembre 1485) et qu'elle est certainement antérieure et inspirée directement par l'original célèbre du charnier des Innocents. Ce savant auteur, indique comme date probable 1450 à 1460, soit un demi-siècle plus tôt que Chardin [E. Male : L'Art religieux de la fin du moyen-âge en France, p. 371].

Chapelle Kermaria-an-Iskuit de Plouha (Bretagne)

 

Chapelle Kermaria-an-Iskuit de Plouha (Bretagne)

M. Bégule, dans sa remarquable étude de la chapelle, adopte la première thèse ; mais, pour la concilier avec la seconde, il propose de reculer la date des peintures de 1470 à 1480.

Il est malheureusement impossible de souscrire à ce dernier compromis. Les titres de la famille du Boisgelin, conservés aux archives des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor), font connaître, en effet, que Guillaume, époux d'Anne du Vieux-Chastel, fut partagé par son frère aîné, Jean, en 1482, qu'il lui succéda à la fin du XVème siècle, et mourut peu après, en 1502, laissant une fille unique, Claude, en bas âge [Note : Puisqu'il est ici question de la maison de Boisgelin, nous tenons à rectifier une erreur qui s'est glissée dans notre étude sur Lanloup à propos de la généalogie de cette famille, erreur où nous avons été induit, après Lamarre, par une vieille généalogie conservée aux Archives des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor). Il ressort, en effet, des quelques titres copiés jadis par Dom Viellevieille sur les archives du Boisgelin, et en particulier du testament d'Olivier, sr. du Boisgelin, daté du jeudi avant les Rameaux 1372, que la généalogie en ligne directe est la suivante : Ledit Olivier, époux de Girarde de Tournemine et père de Richard, avait pour frère et soeur Guillaume, époux de Pétronille d'Acigné, fille de Jean, et Philippe, épouse d'Henry de Plédran. Tous trois étaient enfants d'Alain et de Constance de Kergorlay, fille elle-même de Jeanne de Rohan ; Alain, fils de Geffroy et de Jeanne de Coëtmen, dame de l'Isle ; Geffroy, fils de Guillaume et de Jeanne de Boisbilly ; Guillaume, fils de Geffroy et de Vilaine de la Rochejagu ; Geffroy, fils de Raoul et petit-fils d'Alain, vivant à la fin du XIIème siècle. (Bibliothèque Nationale, Trésor de Dom Villevieille, art. Boisgelin)]. 

Chapelle Kermaria-an-Iskuit de Plouha (Bretagne)

Si donc, comme cela paraît certain, l'on admet d'identification du premier groupe des donateurs donnée par Chardin, ces peintures ne peuvent dater, comme l'a indiqué cet auteur, que des toutes dernières années du XVème siècle, l'absence de Jean de Boisgelin, frère aîné de Guillaume et décédé postérieurement à décembre 1496, date où aveux lui étaient encore rendus, étant autrement inexplicable. L'écusson en alliance de Guillaume Taillart et de Gilette Le Voyer, dans la grande verrière de cette même chapelle, vient d'ailleurs confirmer pleinement cette thèse et permet d'affirmer que la décoration de la chapelle se place entre septembre 1488 et avril 1501, plus vraisemblablement, donc, près de cette dernière année. Quant à l'objection de M. Male, un mandement de Christophe de Penmarch, du 13 octobre 1496, nous montre qu'elle n'est pas à retenir. « Quelques clercs de notre diocèse, et même des notaires de notre court épiscopale, écrit en effet l'évêque, jaloux d'imiter le costume des laïques, viennent d'introduire de nouvelles modes. Ils portent des manches tellement larges qu'on y voit plus d'étoffe que dans, tout le reste de leur tunique. Ils exhibent des chaussures à la poulaine et de bizarres manteaux de diverses couleurs... » (Voir Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, T. XXXVIII : Abbé CAMPION : Statuts synodaux de l'Eglise de Saint-Brieuc, p. 15).

Nous indiquerons par ailleurs, à propos de l'église, comment, au milieu du siècle dernier, le vénérable sanctuaire de Kermaria faillit disparaître et comment il fut sauvé de la destruction par les habitants du voisinage.

Chapelle Kermaria-an-Iskuit de Plouha (Bretagne)

Les grandes foires qui se tenaient jadis auprès étaient parmi les plus importantes du Goëlo. Elles ont disparu, comme presque toutes, et les marchés de chevaux ont lieu, en 1927, à Plouha, réduisant ainsi à néant l'ancienne importance du hameau de Kermaria (René Couffon, 1929). 

Voir Plouha "Visite de la chapelle Kermaria-an-Iskuit à Plouha". 

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