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MANOIRS ET SEIGNEURIES DE PLOUESCAT

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MANOIR DE SAINT-GEORGES.

Ce manoir, aujourd'hui disparu, devait se trouver dans le voisinage du moulin de Saint-Georges, situé à Lanrial, à deux kilomètres ouest du bourg de Plouescat.

La réformation de 1426 mentionne Yvan et Alain de Saint-Georges, celle de 1444 René de Saint-Georges. Au XVIème siècle, le manoir de Saint-Georges est possédé par les de Kersausen.

Voici quelques actes de baptême intéressant Jean de Kersausen, seigneur de Saint-Georges. Ils sont empruntés à un vieux registre des archives de Plouescat. Nous les traduisons du latin en français :

26 Août 1538. — Alain (fils) de Jean an Foeon et d'Azeline Locrenan baptisé par messire. Christophe an Guern, tenu sur les fonts par nobles hommes Jehan Kersausen, seigneur temporel de Saint-Georges [Note : Jehan Kersausen apparaît à la montre de l'évêché de Léon en 1534 comme archer de brigandine, c'est-à-dire revêtu d'une petite cotte-de-mailles], Bastien Lambert, seigneur du Cozétang et Ambroise Batour, seigneur de sylva vacinii. Signé : Y. Jolou, prêtre.

15 Mai 1540. — Hervé, fils de Jean. Kersausen, seigneur de Saint-Georges et de Jeanne Le Prince, son épouse, fut baptisé le 15 mai 1540, tenu sur les fonts par Jean de Bosco, chanoine, recteur de Lampalanne (?), Hervé Kerliviri, seigneur de Kerliviri, Clémence Kerscao, dame de Goeletker, et messire Jean an Castel prêtre. — Signé : Y. Jolou, H. Kerliviri.

6 Mars 1541. — L'an du Seigneur 1541, le 6 Mars, fut baptisé dans l'église paroissiale de Plouescat, par Jean an Castel, prêtre, Yves, fils naturel et légitime de nobles époux François Péan et Marie Kerleroux, seigneur et dame de Coatlus. Compères furent nobles hommes Jean Kersausen, seigneur de Saint-Georges et Jean Bihan, seigneur de Kerelon (en Plounévez-Lochrist), commère fui noble demoiselle Jeanne de Coatidreux, dame de Kerliviri. — Signent : Jolou et Kerliviri.

8 Avril 1541. — Main (fils) de Jean Kersausen et de Jeanne Le Prince, fut baptisé par messire Yves Jolou, curé, tenu sur les fonts par Yves Kerbiguet, seigneur de Lesmelehen, Salomon Kergoall et Jeanne Bernaut, le 8 avril 1541 avant Pâques. — Signé : Kergoall, Yves Jolou.

8 Novembre 1543. — François, fils naturel et légitime de nobles époux Jean. Kersausen, seigneur de Saint-Georges et de Jeanne Le Prince son épouse, fut baptisé par messire Jolou, prêtre, chapelain, sous-curé de Yves Lezeleuc de Plouescat. Compères furent nobles hommes François Locrenan, messire François Dormab, prêtre et François Kerliviri, prêtre ; commère Françoise Kerliviri, épouse de maître Salomon Kergoall, le 8 Novembre, vers midi, 1543. — Signé : « Y. Jolou, F. Kerliviri ; il en est ainsi ».

15 Mai 1545. — Jeanne, fille de Jean Kersausen et de Jeanne Le Prince, seigneur et dame de Saint-Georges, fut baptisé par messire Yves Jolou, tenue aux fonts par Jean an Castel, Jeanne Coetedrez, dame de Kerliviri et Françoise an Veyer, le 11 Mai 1545. — Signé : Y. Jolou.

10 Septembre 1547. — Marie (fille) de nobles Jean Kersausen et de Jeanne Le Prince, seigneur et dame de Saint-Georges, tenue aux fonts par nobles gens G. Belloy, Marguerite et Ambroisine Kerliviri, le 10 Septembre 1547. — Signé : Y. Jolou.

Voici maintenant les enfants de Paul de Kersausen, fils aîné de Jean.

13 Janvier 1549. — Le 13 Janvier de l'an du Seigneur 1549, Guillaume Kersausen, fils de Paul Kersausen et de Marie an Meascam fut baptisé par moi, Jean Le Hir, sous-curé de la paroisse de Plouescat, tenu aux fonts par Tanguy Kerliviri, seigneur du dit Kerliviri, ... Mescam, Françoise Locrenan, Françoise Kerliviri. — Signé : J. Hir.

28 Juin 1552. — Jean (fils) de nobles Paul Kersausen et de Marie Meascam, fut baptisé par messire Yves Jolou, tenu aux fonts par nobles gens Jean Coatquelven, seigneur de Komeguez, le sieur Jean an Castel et Jean Kerguen, le 28 Juin 1552. Signé : Y. Jolou.

11 Juin 1557. — Tanguy, fils de nobles gens Paul Kersausen, seigneur de Quistillic, fils aisné du seigneur de Saint-Georges, et de Marie du Meascam, dame du dit lieu du Quistillic, fut baptisé par moi, Christophle de Laulnay, curé de la paroisse de Plouescat, ce jour de Juin, l'an mil cinq cent cinquante sept, et fut tenu sur les fonts par nobles gens Tanguy Kerliviry, seigneur du dit lieu, François Le Veyer, seigneur de Kerandantec, compères, et demoiselle Urgante Keradel, commère. — Signé : G. Kergoall, Chr. an Guern, P. Leseleuc. [Note : Cet acte est rédigé en français].

***

La famille de Kersausen ou Kersauson, l'une des plus anciennes de Bretagne, comptait de multiples alliances. A titre de spécimen donnons les actes suivants qui l'intéressent à cet égard :

7 Novembre 1559. — Jean (fils) de Hervé de Kersausen et de Constance Kergoall, fut baptisé par maître Alain Falc'hun prêtre, tenu aux fonts par Jean Kersausen et Paul, son fils, seigneurs temporels de Saint-Georges et Marie Kerliviri. — Signé : Falc'hun.

4 Décembre 1567. — Marguerite fille d'Allain Kersausen et Françoise Péan fut baptisée par moi Christophe de Laulnay curé de la paroisse de Plouescat ce 4ème jour de décembre l'an 1567 et furent compères Maudet Lambert, seigneur du Vieil Estang, Jehan Cremeur, seigneur de Goueletquer et commères Marguerite de Kergariou, dame de Saint-George, Meance Kerliviry dame de Lesmelchen. - Signé : Chr. an Guern [Note : Acte rédigé en français].

4 Août 1569. — François fils de François Kersausen et Catherine Kerroudault fut baptisé dans l'église paroissiale de Cléder par dom François Dourmap sous curé de la paroisse de Ploezcat, tenu aux fonts par Paul Kersausen, seigneur temporel de Saint-Georges, Salomon Kergoall, seigneur temporel de Gorrebloe et Catherine Foeon le 4 avril 1569. — Signé : Dourmap.

1er Mai 1571. — Alain, fils d'Alain Kersausen et de Françoise Pean, fut baptisé par F. Dourmap prêtre sous-curé de la paroisse de Plouezcat, tenu aux fonts par Jean Crémeur, seigneur temporel de Goueletker, Maudet an Dineric et Françoise Kerbiguet le 1er Mai 1571. — Signé : F. Dourmap.

11 Septembre 1576. — Guillaume fils de nobles gens François. Kersausen et Catherine Kerroudault fut baptisé par moi Yves Roseuc curé de la paroisse de Plouescat et tenu sur le fond du baptême par nobles gens Guillaume Kersausen, seigneur du Quistillicq et François an Chastell, seigneur de Lanurien et demoiselle Anne Kerbiguet dame de Lesmelehen. Fait le onzième jour de septembre l'an mil cinq centz soizante seize. — Signé : G. Kersausen, Y. Rosec [Note : Acte rédigé en français].

9 Novembre 1623. — Le corps de Maurice Kersausen, fils aisné de nobles gens Paul Kersausen et Françoise Péan, seigneur et dame de Quistillic, fut inhumé et enseveli dans l'église paroissiale de Plouescat, le 9ème jour de Novembre 1623 en présence des soussignants et plusieurs autres. — Signé : P. Even, L. Leseleuc.

23 …… 1627. — Le corps de demoiselle Jeanne Kersausen dame de Lanurien de la paroisse de Plouescat fut inhumé et enseveli dans l'église paroissiale de Plouescat, le 29ème jour de l'an 1627, en présence des soussignants : Y. André….

31 Août 1651. — Les noces d'entre nobles gens, écuyer Didier de Goasmeal, seigneur de Goueletquear et demoiselle Marie Kersausen, dame de Lanenec, furent célébrées en la chapelle de Saint-Denis, située en la paroisse de Plounévez, le dernier jour d'Aout 1651 par la vénérable personne, messire Michel Tanguy, prêtre, sous-curé de la paroisse de Plouescat. —J. Prigent fut présent. [Note : Cet acte et les deux qui précèdent sont rédigés en français].

19 Novembre 1688. — Baptême de Marie de Kergourlay, fille de Didier et de Jeanne de Kersauzon.

10 Octobre 1702. — Baptême de François de Kersauzon, fils de Jacques et de Françoise Sparfel, sieur et dame de Mesmeur. Parrain François de Kersauzon, sieur de Languien, marraine Jeanne Boutouiller, dame de la Fontaine.

4 Novembre 1703. — Baptême de Liesse Agnès de Kersauzon, fille de Hamon. Nicodème et d'Agnès Le Louier, sieur et dame du Vieux-Chatel. Parrain Hervé de Kersauzon, sieur de Penanros, marraine Liesse de Kerguelen. — Signé : Sébastien de Kersauson, prêtre.

10 Décembre 1723. — Baptême de Rilbaud de Kersauson, fils d'Yves et de Silvie de Saint-Jorre, sieur et dame de Carjan.

21 Juin 1768. — Mariage d'écuyer Louis de Kersauson, fils d'autre Louis. — Signé : François-Marie de Kersauson du Pratmeur, clerc tonsuré, René Cadiou, sous-diacre.

 

MANOIR DE LA LANDE.

Les ruines de ce manoir se trouvent à environ un kilomètre nord-ouest du bourg. Quelques, pans de mur subsistent où deux fenêtres en accolade indiquent le XVIème siècle. On aperçoit encore des restes du mur d'enceinte.

La chapelle du manoir était dédiée à Sainte Anne.

Le docteur Carré, de Plouescat, signalait en 1924, servant de seuil à une écurie, une grande pierre de taille portant les armes des Kergunic, derniers propriétaires de la Lande.

Le 3 Janvier 1644, Rolland de Poulpiquet, premier dignitaire, chantre, official, grand vicaire et chanoine de Léon, bénit en la chapelle Sainte-Anne de la Lande, le mariage d'écuyer Louis de Kerguz, sieur de Traonfragan, de la paroisse de Saint Jean au Minihy de Saint Paul de Léon et de Michelle de Kerouartz, dame douairière de Saint-Georges en Plouescat.

Le 25 Janvier 1663 honorable marchand Claude Le Béchec de la paroisse de Kersaint et honorable fille Claude Rotibau de Plouescat furent mariés dans la même chapelle par Jean Rosec, prêtre de Plouescat.

Le 10 octobre 1689, furent célébrées au même endroit les noces de Pierre Guillouzou de Trovern, de Saint-Martin de Morlaix avec Jeanne-Renée Marc’hic, fille de noble homme Jacques Marc'hic et de Anne Le Roux... [Note : La nouvelle, mariée était sœur de Jacques Marc'hic, recteur de Plouescat].

 

LE MANOIR DE MESGUEN.

A la sortie du bourg de Plouescat, vers l'ouest, par la route de Kernic, apparaît le petit manoir de Mesguen, très modeste contruction Louis XIII, à la facade solidement étoffée de blocs de granit taillés dans les énormes blocs arrondis de la côte. Rien de plus simple que son décor architectural : une lucarne triangulaire, la seconde a disparu, et quelques moulures rudimentaires à l'entour de sa porte cintrée. Au-dessus de l'entrée existait avant la Révolution un écusson, démoli à cette époque. L'aspect rustique et nu de l'édifice correspond bien à ce que nous révèle l'adage breton :

Evel oc'h aotrouyen, tud jentil Plouescat,
Rank chomm en o guele pa fresker o dillat
.

[Note : Nous pouvons citer comme type de gentilhomme pauvre le sieur Kéreau, méchant personnage de Plouescat, qui était en 1776 la terreur du clergé et des paysans de la paroisse. Il fut interné dans une maison de force. Comme son mince revenu de 300 livres ne pouvait suffire aux frais de sa pension, pour débarrasser le pays de ce fripon, le clergé se chargea de fournir la somme nécessaire].

Mesguen appnrienait au XVème siècle à Jehan de Penfeuntenyo, au siècle suivant à une famille Fréon. Il passa par mariage en 1567 à Hervé de Kersauzon, cadet de la maison de Saint-Georges. Son fils François signa en 1594 la capitulation des ligueurs léonards au Folgoat, et proposa aux Etats de Bretagne un projet de canalisation pour la jonction de la Rance et de la Vilaine.

Le manoir de Mesguen était la résidence, vers 1650, de François de Kersauson et de son épouse, Catherine de Kerguvelen. Celle-ci donna un jour un exemple héroïque d'opiniâtreté, et voici comment M. Le Guennec, qui le tient de l'une de ses arrière-petites nièces, raconte ce trait si amusant.

***

Un jour, une querelle intervint entre Francois Kersauson et sa femme. François avait sans doute raison et cela exaspérait d'autant plus sa moitié, si bien qu'elle se laissa aller jusqu'à lancer au digne gentilhomme l'insultante épithète de « pouilloux ».

M. de Mesguen bondit sous l'outrage.
— Pouilloux ! Moi ! Pouilloux ! Harnibleu, Madame ! retirez immédiatement ce mot malpropre ou je vous en ferai repentir !
— Je ne retire rien du tout, Monsieur le pouilleux !
— Têtebleu ! Ventrebleu ! Sacrebleu ! retirez, vous dis-je, et ne me mettez pas en colère, car cela pourrait tourner mal.
— C'est cela ! battez votre pauvre femme. Vous en seriez bien capable ! Mais d'ussiez-vous. me meurtrir le corps, je vous dis pouilloux ! pouilleux ! fi ! le pouilloux !
— Point de coups, Madame ! Ce sont là jeux de vilains qui ne conviennent pas à un noble, aussi noble qu'il soit dans la province. Vous allez seulement, de gré ou de force, me suivre dans la cour, jusqu'au puits, et là, vous verrez bien si je ne connais pas le moyen de vous mettre à la raison.
— Marchons donc, Monsieur le pouilloux. ! je vous montrerai, moi aussi, si vous avez pour femme une girouette.
Devant le puits, François de Kersauson empoigne « sa légitime » l'attache à la corde du seau et la fait descendre, pieds en avant, jusqu'à la surface de l'eau.
— Et maintenant, Madame, suis-je encore pouilloux ?
— Plus que jamais, Monsieur. Oui pouilloux, et trois ou quatre fois pouilloux !
— Le mari lâche la corde et sa moitié s'enfonce jusqu'à la ceinture.
— Suis-je toujours pouilloux ?
— Certes, et pouilloux abominablement !
Cette fois, la femme obstinée plongea jusqu'au menton.
— Allons madame, vous voyez que c'est sérieux. Ayez pitié de vous même et de moi et ne me poussez pas à bout ! N'est-il pas vrai que je ne suis point pouilloux ?
— Mais si, vous l'êtes, pouilloux, et de plus en plus. Noyez-moi si la fantaisie vous en prend, et l'on dira de votre victime : « Elle a préféré mourir que de rester la femme d'un pouilloux ».
Du coup le plongeon fut total. L'énergique créature ne pouvait plus parler, ayant la bouche sous l'eau, mais, pour prouver à son époux que ce bain forcé n'avait nullement modifié ses sentiments, elle élevait les bras au-dessus de sa tête et faisait, des ongles de ses deux pouces, le simulacre d'écraser de la vermine.

Vaincu, M. de Mesguen sortit son épouse du puits sans dire un mot, et, depuis ce temps, fut un parfait modèle d'humble soumission conjugale. Tant de constance l'avait anéanti.

 

MANOIR DE KEROUARA.

A trois kilomètres nord du bourg, sont les ruines du manoir de Kergouara ou Kerouara. Il fut possédé en 1534 par François Kerliviri, et passa aux Léséleuc dans la seconde moitié du XVIème siècle. Didier de Léséleuc (1568-1620), sieur de Kerouara, eut un frère Paul, recteur de Plouescat.

L'une des branches des Léséleuc de Kerouara établie à Salie-Pol-de-Léon, eut l'honneur de donner un évêque à l'Eglise, en la personne de Mgr Léopold de Léséleuc, évêque d'Autun, Châlon et Macon (1814-1873). [Note : Voir la biographie de ce prélat par M. le Chanoine Le Roy du Chapitre de Quimper, 193].

 

MANOIR DE GORRÉPLOUÉ.

Ce manoir se trouvait sur la route de Kerzéan, à environ 1.600 mètres, est-sud-est, du bourg. Il eut comme propriétaire la famille de Kergoall et fut la résidence de Guy de Kergoall, prêtre, lequel fonda une chapellenie, le 27 mai 1599, dans l'église de Plouescat.

 

MANOIR DE KERGOALL.

Non loin de Gorréploué était le manoir de Kergoall, En 1534, Jean Kergoall est seigneur du Vieux-Châtel. Marie de Kerézéan, héritière des Kergoall, qui mourut avant 1611, avait épousé Louis de Beaudiez, et en 1668 le manoir appartient encore à cette famille de Beaudiez.

 

MANOIR DE GORREQUEAR.

Ce vieux manoir, très bien conservé, se trouve au bourg, dans le voisinage et au nord-ouest de l'église paroissiale. On l'appelle vers 1940 la Vieille Caserne, parce qu'il servit de caserne sous La Révolution. Certains documents le dénomment la Vieille Abbaye, mais l'histoire ne connaît point l'existence d'une abbaye à Plouescat.

Le manoir possède une tour avec un escalier en dalles de granit. Un trou est creusé entre deux marches, en face de la porte, qui permettait de tirer sans danger sur un assaillant. La cave du manoir est solidement voûtée. Un vieux puits existe dans la cour.

Gorrequear appartenait en 1644 à François de Kerguvelen, et au moment de la Révolution à Denis de Kerguvelen, qui émiga. Les de Kerguvelen blasonnaient d'azur, à une main dextre apaumée d'argent avec trois étoiles, deux en chef et une en pointe. Devise : Enn Doue eo [Note : Sur la famille de Kerguvelen, voir Chanoine Cardaliaguet, Cléder... p. 123 ss].

 

AUTRES MANOIRS.

Le manoir de Lescoet-Huel appartient en 1514 à François de Kersauson, celui de Kerjaouen en 1600 à Guillaume de Kersauson, époux d'Olive de Kerguvelen.

Le Costang était habité fen 1534 par Bastien Lambert, époux de Jehan de Kerliviry. En 1941, à un kilomètre sud-est du du bourg une maison porte le nom de Costang. On dit, qu'un trésor y est caché dans un souterrain, mais surveillé par une vieille sorcière. Ce souterrain s'appelle toull ar grac'h côz. [Note : Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1876-1877, p. 63-64].

Lesmelechen, en plein bourg était habité en 1530 par Alain de Kerbiquet, époux de Constance de la Palue.

Le manoir de l'Isle en Gall est possédé en 1532 par Yves du Chastel, celui de Lannurien en 1591 par François du Chastel, et celui de Fenntean-Sant de 1597 par René du Chastel. Il est à noter que Coz-castel existe à Plouescat, prés de Languien, à 1 kilomètre 1/2 du bourg.

Citons encore les manoirs disparus de Kerveuleugant qui en 1720 et 1751 appartenalt aux Quillévéré de Kerduff, de Keridreux, qui était en 1604 le bien d'Olivier de la Fosse, de Lanrial et de Kerdreun habités par la famille La Fosse, de Kerfrécant, Kervoa, Kerscao, Penn-ar-Groas de Goeletquer, de Lauguien.

(H. Pérennès).

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