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PLOUBAZLANEC |
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La commune de Ploubazlanec ( Plaeraneg) fait partie du canton de Paimpol. Ploubazlanec dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Trégor / Goëlo - Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUBAZLANEC
Ploubazlanec vient de lancien breton « ploe » (paroisse) et, semble-t-il, de « banadl » (genêt).
Ploubazlanec est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Ploubazlanec, ceux de Bréhat, Perros-Hamon et Lannevez (toutes les deux aujourd'hui en Ploubazlanec). Ces trois paroisses étaient jadis des enclaves du diocèse de Dol.
C'est de cette paroisse de Ploubazlanec que dépendait jadis l'île de Saint-Rion, siège à la fin du XIIème siècle d'une abbaye fondée entre 1184 et 1189 par Alain comte de Goëlo, en faveur des moines Augustins de l'abbaye de Saint-Victor à Paris. Cette abbaye disparaît entre 1198 et 1202 et passe en 1202 sous la dépendance de l'abbaye de Beauport en Plouézec. Saint-Rion est semble-t-il le nom du saint (saint Rien) qui fonda le monastère primitif. L'île de Saint-Rion est appelé insula quam vocant Guirbinil (en 1184), insula S. Rionis (en 1189), insula Keroennes (en 1198, Cartulaire de S. Rion dans : Anc. év. IV), Guervenes et Guergenes (en 1202).
C'est en 1224 qu'apparaît pour la première fois le nom de Ploubazlanec (Ploibanazlech), lors d'une donation faite à l'abbaye de Beauport et dont est témoin un certain Guillaume de Ploibanazlech. Ploubazlanec (Ploubanelec) est mentionné comme paroisse dès 1232 (chartes de Beauport, Anc. év. IV, 93), lors d'une donation de huit journaux de terre par un certain Geffroy Le Flohic au village de Kerhervé (Villa Hervei), aujourd'hui disparu. Certains lieux-dits tels que Ar C'hlandry, Kerc'hlandry et Ar Hospitalou semblent révéler la présence d'une maladrerie.
Lors des guerres de la Ligue, le bourg de Ploubazlanec est occupé par un corps d'armée anglais débarqué à Paimpol pour prêter renfort à Henri IV. L'ancienne paroisse de Ploubazlanec ressortissait avant la Révolution à Saint-Brieuc, son évêché, et avait pour subdélégation et pour siège de sa haute justice, Paimpol. Elle faisait partie de l'ancien comté de Goëlo.
Lors des nominations aux succursales en 1803, à Ploubazlanec avec Perros et Lannevez, l'évêque nomme Guillaume Macé et le maintient, malgré les observations du préfet qui présentait Yves-Jean Robert et l'appuyait dans les termes suivants : « La première condition à exiger d'un pasteur, c'est qu'il sache la langue du peuple dont il a la direction spirituelle. Or on sait que M. Macé originaire de Normandie, ne connaît que très imparfaitement le bas-breton qu'on parle exclusivement dans la vaste succursale pour laquelle on l'a désigné. Si ce motif n'étoit pas péremptoire, on pourroit en trouver beaucoup d'autres fondés sur la conduite de M. Macé, pour prouver qu'un homme de parti comme lui, ne peut convenir à la tête de trois communes qui ont été extrêmement agitées pendant le cours de la Révolution par des prêtres factieux. Aussi le préfet demande que M. Macé reçoive une autre destination et que la succursale de Ploubazlanec soit confiée à M. Yves Robert, âgé de 46 ans, vicaire constitutionnel de Plouha depuis 8 ans ». A ces allégations, Mgr. Caffarelli répond que « le sujet proposé par le Préfet, étant né à Saint-Brieuc et y ayant résidé jusqu'à la Révolution, est absolument étranger à la langue du pays et d'autre part, fort ignorant ; si bien qu'il lui arrive parfois de confesser en une heure 50 personnes dont il ne sait pas la langue. — Quant à M. Macé, l'évêque sait pertinemment qu'il est breton et de plus, il sera aidé dans ses fonctions par un vicaire parfaitement au courant de l'idiome du pays ».
Le 14 avril 1824, le territoire de Ploubazlanec s'est accru de deux communes [Note : les anciennes enclaves doloises de Perros-Hamon et de Lannevez lui ont été annexées par ordonnance royale du 15 avril 1824] :
Lannévez, mentionné en 1189, dans les chartes des abbayes de Saint-Rion et de Beauport. Après avoir été donnée à l'abbaye de Saint-Rion, entre 1184 et 1189, son église devient une possession de l'abbaye de Beauport en 1202. Dès 1664, Lannévez est une paroisse succursale de celle de Perros-Hamon. Lannévez devient commune au début de 1790. On rencontre les appellations suivantes : ecclesiam de Lanneez (dès 1189), Lannevet (en 1198), Lannves (en 1202), capellanus de Lannevez (en 1248), Lanneves (en 1248), Lannevez (en 1267) ;
Perros-Hamon (y compris Porz-Even), mentionné en 1198, dans les chartes de Saint-Rion et de Beauport. Son église est donnée entre 1184 et 1189 à l'abbaye de Saint-Rion. En 1198, cette paroisse fait partie du diocèse de Dol, et a pour succursales Lannévez et Lanvignec. La forme actuelle « Perros-Hamon » existe depuis 1664 (état civil). Perros-Hamon devient commune au début de 1790. On rencontre les appellations suivantes : Ecclesiam de Penros (en 1198), Penros et Penros Goilou (en 1237, en 1245, en 1249), parrochia de Penros Goilou (en 1245) ;
L'annexion de 1824 a pour effet de réunir à Ploubazlanec deux enclaves, dont l'une comprend notamment l'Arcouest. Ploubazanec élit sa première municipalité au début de 1790. L'actuel territoire de la commune de Loguivy-de-la-Mer est créé en 1945 au détriment de celui de la commune de Ploubazlanec. Par une ordonnance épiscopale du 16 octobre 1945 est fondée la paroisse de Loguivy, devenue d'abord Loguivy-Ploubazlanec puis Loguivy-de-la-Mer en 1949.
On rencontre les appellations suivantes : Ploibanazlech (en 1224), Ploibanazlec (en 1230), Par. de Ploubanelec (en 1232), Plobanalec (en 1239, en 1250, en 1255), Plobalanech (en 1252), Ploebanalec (en 1267), Plebanalec (en 1274), Ploebalannec (en 1421, dans les lettres de Jean V n° 1512), Ploubalaneuc (en 1427), Pleubalneuc (en 1428), Pleublannec ou Pleubalannec (en 1480), Ploeballanec (en 1514), Ploebazlannec (en 1543), Ploubalanec (en 1569), Ploubazlannec (1627) et Ploubazlanec dès 1684.
Note : la commune de Ploubazlanec est composée des villages : Kerninon, Perros-Hamon, Cornec, Larcouest, ar Ruz, Kervadin, Launay-Mal-Nommé, Port-Even, Boussoul, Toul-Broc'h, Keroc'h-ar-Guervian, Kerascouet, Lezvellec, Kervenous, Croyas-Don-Yan, Kersa, ar Goueno, Kerveur, Kerloc'h-Du, Kergal, Gauperecq, Crec'h-Baelan, Kerendon, Kertanouarn, Gilard, l'Irsue, Lan-ar-Ven, ar C'hastel, Loguivy, le Cleuziat, Lannevez. Le village de Kersa, en Ploubazlanec, où se trouve la ferme de Kermestr, a eu l'honneur de donner au Goëlo un des meilleurs écrivains, l'abbé Yves-Marie Lec'hvien, le barde Tremener, et l'abbé Pierre-Marie Lec'hvien (6 novembre 1885-10 août 1944), frère du Tremener et vicaire à Plouézec (1919-1925), aumonier des Filles de la Croix (à Tréguier 1925-1932), recteur de Tréglamus (1932-1937) et de Quemper-Guézennec (1937-1944). A noter que Pierre-Marie (fils de Michel Lec'hvien et Marie-Pauline Le Page, de Plounez et mariés en 1871) entra au Petit Séminaire de Tréguier, puis chez les Frères de Saint-Vincent de Paul de 1909 à 1914.
PATRIMOINE de PLOUBAZLANEC
l'église Sainte-Anne (1906), située au Portz-Don et autrefois dédiée à saint Pierre. En forme de croix, elle comprend une nef avec bas côtés de sept travées plus celle du clocher encastré, un transept avec absidioles, et un chœur d’une travée droite et d’un chevet en hémicycle, choeur accosté de deux chapelles ouvrant également sur les ailes du transept. De style roman, avec alternance des piles, elle est dûe aux plans de M. Le Guerrannic et fut exécutée par M. Canivet, de Coray. La première pierre fut bénite le 24 mai 1906 et la bénédiction de l’église eut lieu le 20 décembre 1908. Mobilier : Dans le trésor : Vierge en argent et deux croix de procession ; statues anciennes de la sainte Vierge, sainte Anne, saint Pierre, saint Paul, saint Yves, saint Jérôme, saint Eloi, saint Joseph ; Crucifix. Dans les vitraux modernes : saint Ivy, saint Maudez ; chaire à prêcher et confessionnaux provenant de l’ancienne église (R. Couffon). Sur les murs du cimetière de cette église, on peut voir des plaques commémoratives des naufrages des XIXème et XXème siècles ;
l'église ou la chapelle de Perros-Hamon (1683), dédiée à Notre-Dame de Perros et remaniée en 1728 et en 1770. Ancienne enclave de Dol en l'évêché de Saint-Brieuc. Elle fut également donnée au XIIème siècle à Saint-Rion, puis ensuite à Beauport, dont elle demeura prieuré-cure jusqu’à la Révolution ; la paroisse fut alors supprimée. Edifice en forme de croix latine, voûté en bois, avec clocher-mur. L’amortissement du pignon triangulaire Ouest se fait sur deux consoles portant dans des cartouches, à gauche la date de 1683, à droite le nom : BRESELEC. Au-dessus de la porte du pignon, date de 1770 et inscription : Fre IAN JACOB RECT. DE PEROS. Sur ce pignon : au centre la sainte Trinité. Dieu le Père soutenant son fils les bras étendus en croix ; il a sur sa robe une tête d’ange sculptée. Au-dessus, la colombe du Saint-Esprit, surmontée elle-même à nouveau de la tête du Père Eternel. A gauche, saint Michel, en armes, terrassant le dragon. Il tient un calice, des chaînes et des clefs. A droite, la sainte Vierge, entourée d'Angelots et ayant comme console un animal fantastique faisant pendant au diable de saint Michel. Sur le porche latéral sud : saint Joseph, un agneau portant la croix, un ange et un aigle. A l'intérieur du porche, au-dessus de la porte de l'église, date de 1728 et statue de Notre-Dame de Perros avec l'inscription : AVE MARIA GRATIA PLENA ; sur la fenêtre du transept sud date de 1690. Mobilier : Autels de la fin du XVIIème siècle avec statues de la sainte Vierge, saint Joseph, saint Rion, saint Yves, saint Mathurin, saint Cado (R. Couffon). En haut du clocher-pignon, se trouve un buste du Père éternel. En dessous, une niche abrite la Trinité. Deux autres niches abritent une statue de l'archange saint Michel (1770) et une représentation de l'Assomption de la Vierge (1770). L'intérieur abrite des ex-voto, réalisés par les marins, qui ont échappé au naufrage. Le retable du maître-autel date du XVIIème siècle : il comporte plusieurs représentations gravées dont celles de saint Jean, de l'aigle, de Patmos et du Bon Pasteur. Le porche Sud date de 1770. Le vitrail date du XXème siècle et rappelle le sauvetage des 72 marins du brick Ville-du-Havre, le 17 juin 1841 ;
l'église Saint-Jacques de Lannévez (XVIIIème siècle). Une chapelle est signalée dès 1198 : elle est mentionnée dans une bulle confirmant les biens de l'abbaye de Saint-Rion. Elle est cédée en 1202 à l'abbaye de Beauport. Cette église est paroissiale jusqu'en 1792. " Ancienne église paroissiale, dédiée à saint Jacques. Elle avait été donnée à l’abbaye de Saint-Rion et figure déjà en 1198 dans la bulle de confirmation des biens de l’abbaye ; elle appartenait alors à l'évêché de Dol. Elle fut donnée en 1202 à Beauport et en resta prieuré-cure jusqu’à la Révolution, époque où la paroisse fut supprimée. L’édifice actuel, du XVIIIème siècle, est de plan rectangulaire avec appentis au nord formant sacristie. Il renferme les statues anciennes de la sainte Vierge, saint Jacques, saint Eloi, saint Antoine ermite, sainte Marguerite et sainte Appoline " (R. Couffon). Le bénitier de l'entrée est placé à l'endroit où ont été découverts jadis des ossements d'enfants. Les anciennes cloches sont transférées à Paimpol en 1794. Les cloches actuelles datent de 1819. Une pierre tombale sur laquelle est gravé le nom de Guillaume Le Roux (1778) se trouve près de la chapelle ;
l'ancienne chapelle Saint-Ivy de Loguivy-de-la-Mer (1759), construite sur demande de Guillaume Thomas à l'époque où Rolland Maignou dessert la paroisse de Ploubazlanec. Saint-Ivy (à ne pas confondre avec Saint-Yves) aurait été diacre de Saint-Guthbert, moine évêque, venu de Landisfarne au Nord de la Grande Bretagne vers 685. Il serait, dit la légende, l'un des saints bretons débarqué sur nos côtes d'Armorique à l'époque de l'immigration bretonne. Il aurait fondé un monastère auquel ses disciples auraient donné son nom "LOC-IVY". Il est cependant probable qu'un hameau de pêcheurs existait dans cette anse abritée bien avant la venue du Moine. Décédé vers 700, saint Ivy est spécialement prié pour les guérisons des enfants malades. Confisquée par la Révolution en 1794 et vendue, l'ancienne chapelle est donnée à la fabrique de Ploubazlanec en 1813. La première pierre de la nouvelle chapelle de Loguivy, construite sur le port, est posée le 2 octobre 1938. Elle est construite sur un terrain ayant appartenu à la famille Martin-Caous par l'entrepreneur Le Tilly d'après les plans de l'architecte perrosien James Bouillé (1894-1945). L'édifice est réalisé en deux temps, faute de financement. On fera d'abord la nef et l'aile gauche, qui ont été construites en 1939. L'aile droite et le clocher, sont réalisés dix années plus tard, en 1949. Le clocher, les pierres d'angles, l'entourage des vitraux sont en granit rose de Ploumanac'h. La flèche du clocher est surmontée d'un poisson et non pas d'un coq. La nouvelle chapelle est bénie le 14 juillet 1939. La guerre de 1939-1945 provoque un arrêt des travaux, qui reprendront à la Libération. C'est à cette époque que l'évêque décide de fonder la paroisse de Loguivy et de scinder en deux celle de Sainte-Anne. Un presbytère est alors installé dans la maison de Jeanne Martin, qui permettra l'installation de l'abbé Joseph Penault qui sera remplacé en 1979 par l'abbé Pierre Le Gallou, puis par Pierre Danzé en 1987 et jusqu'en 1997 (date à laquelle l'évêché décide de réduire le nombre de paroisses et de rattacher Loguivy à Paimpol). Un vitrail est l'oeuvre du verrier rennais P. Rault et commémore le débarquement sur les terres bretonnes, en 687, d'Ivy, saint originaire du Nord de l'Angleterre. A l'intérieur, le maître-autel en granit rose poli a été transformé après le Concile Vatican II pour permettre de célébrer la messe face au peuple. Le retable a été raboté pour faire de l'autel une surface plane. L'unique marche a été dressée derrière, en toile de fond et le tabernacle y a été incrusté. Au-dessus de l'autel, se trouve un tableau représentant la Vierge et l'Enfant Jésus. Expertisé au Louvre en 1960, cette peinture est une oeuvre non signée du XVIIIème siècle, se rattachant à l'Ecole de Blois (on y sent nettement l'influence de Mignard). Les fonds baptismaux sont en granit gris de Bégard (au-dessus, une très belle Vierge du XVème siècle, en albâtre, portant son enfant sur le bras droit). La chapelle abrite les statues en bois polychrome de sainte Anne et de "la Vierge et l'Enfant" qui datent du XIVème siècle, ainsi que les statues de saint Ivy (XVème siècle) et saint Pierre (XIV-XVème siècle). Certains de ces éléments proviennent de l'ancienne chapelle Saint-Ivy, édifiée en 1759 et désaffectée en 1945. La statue contemporaine, placée à l'entrée de l'aile latérale droite, est due au ciseau du sculpteur A. Picard de Tréguier, et représente Sainte-Thérèse. Le bateau Saint-Ivy (langoustier à voile Loguivien) est un ex-voto offert à la paroisse de Loguivy-de-la-Mer par un marin-pêcheur Jean-François Le Bellec, disparu en mer à l'âge de 50 ans, le 12 septembre 1960. Le vieux calvaire breton situé dans l'enclos de la chapelle est un don de Mme la comtesse de la Noue et proviendrait de l'enclos de la chapelle de Lancerf ;
Nota 1 : Chapelle ancienne de Loguivy. — Edifice de plan rectangulaire daté de 1759 et portant l'inscription : F. B. P. G. : TOMAIN TRESO(R)IE(R) — P. MAI(N)GUI RECTE(UR). Elle fut donnée à la fabrique le 30 novembre 1813 par Guillaume Thomas qui l'avait acquise le 29 messidor an VII. Mobilier : Statues anciennes : du Crucifix, de saint Ivy, sainte Anne tenant la sainte Vierge tenant elle-même l'enfant, saint Pierre, sainte Barbe, et moderne de saint Yves. Au retable de l’autel, tableau représentant saint Antoine (R. Couffon).
Nota 2 : Chapelle neuve de Loguivy. — Elégant édifice moderne de plan rectangulaire avec double chapelle au midi. Construit à peu de distance de l'ancienne chapelle sur les plans de M. James Bouillé par M. Hyacinthe Tily, la bénédiction de sa première pierre eut lieu le 2 octobre 1938 et sa bénédiction le 14 juillet 1939. Mobilier : Bénitier ancien portant l’inscription : P. ERNAULT 1767 ; vitraux modernes remarquables du maître Rault représentant saint Louis rendant la justice et le débarquement de saint Ivy à Loguivy puis sainte Marie, saint Joseph, saint Yves, sainte Barbe, saint Ivy, saint Maudez, saint Rion, saint Brieuc, saint Samson, saint Cheron, sainte Anne, saint Tugdual et saint Hervé.
(voir des photos de la chapelle ou église Saint-Ivy de Loguivy-de-la-Mer)
la chapelle Saint-Jean-Baptiste des Salles (XVIIIème siècle) ;
la chapelle de l'île Saint-Rion ou Saint-Riom (XII-XIIIème siècle) à Perros-Hamon et les traces de sept cellules monastiques (haut Moyen Age). Saint-Riom fonde un premier monastère au Vème siècle. Le monastère se transporte au XIIème siècle à Beauport, mais des moines restent présents sur l'île. Lors de l'aliénation du temporel du clergé, en 1565, l'île Saint-Rion est cédée par Beauport à M. Henry Jacob. L'île, d'une surface de 9,8 hectares (11 hectares en tout avec les îlots qui l'entourent), devient ensuite la propriété de la famille Armez, puis au XXème siècle de diverses familles dont la famille Hamelle, et à partir de 1999 de Patrice Allain-Dupré, via sa fondation ;
la chapelle de la Sainte-Trinité de Porz-Even (1868). Elle a été reconstruite plusieurs fois. Il s'agit d'un ancien lieu de pèlerinage. Edifice de plan rectangulaire dont la bénédiction eut lieu le 26 octobre 1868. Mobilier : Autel moderne dû au ciseau de Guibé ; statues anciennes de la sainte Vierge, sainte Trinité et Crucifix. Elle abrite une statue de Notre-Dame des Marins datée de 1868 (don de Monseigneur David, archevêque de Saint-Brieuc) ;
les anciennes chapelles aujourd'hui disparues : - la chapelle Saint-Maudez à Kertanouarn. Edifice rectangulaire à peu près entièrement reconstruit en 1885. Il renfermait les statues anciennes de la sainte Vierge et de saint Yves, et, parmi les modernes, celles de saint Maudez. - la chapelle de Kersa, dédiée à saint Rion. Elle était au sud-ouest du bourg et figure encore sur la carte de Cassini. - la chapelle de la Madeleine (XVIIème siècle), à l'Arscouet (ou Arcouest). Elle figure encore sur les cartes de 1830. - la chapelle des Saint-Pebliau, mentionnée en 1245 dans les chartes de Beauport. - la chapelle Saint-Denis (XVII-XVIIIème siècle). Encore existante au XVIIIème siècle près de Lannevez. - la Tour de Kerroch avec autel dédié à sainte Anne. La bénédiction en fut faite par Mgr. David le 8 décembre 1873. - la chapelle Saint-Mathieu (XVIIème siècle), rasée en 1719 ;
les croix de Loguivy (XVIIème siècle), de Boursoul (1671), de Goprec (1739), de lArcouest (1667), de Lezvelec (XVIIIème siècle), de Perros-Hamon ou des Veuves (1714), de Maudez (1731), de Kervren-Huellan (XVIIème siècle), de Kerroch ou Croas Cornic (1715), de Lannevez (XVIIIème siècle), du parc de Kertanouarn (moyen âge) ;
la croix monumentale (1714), érigée sur les hauteurs de Pors-Even par l'abbé Yves Cornic [Note : elle constituait la dernière étape d'un chemin de croix dessiné par Yves Cornic], est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 22 mars 1930. Elle est ornée d'une Vierge de pitié à l'ouest et de la Trinité à l'est. Sur chaque face se trouve une inscription en latin. Elle est aussi dénommée localement croix de la Pointe ou Kroaz Pell, et a été rebaptisée croix des Veuves à la fin du 19ème siècle par Pierre Loti dans son roman Pêcheur d'Islande. " De là, les femmes de marins assistaient au départ de leur mari et guettaient le retour des goélettes " ;
la fontaine Sainte-Anne ;
le presbytère (XVIIIème siècle) ;
le château de Kertanouarn (XVIIIème siècle), propriété successive des familles Tanouarn, de Penmac'h et Nouël (1786). Propriété d'Alain Tanouarn en 1427 et de Vincent Tanouarn en 1536 et en 1543. La vieille forteresse de Kertanouarn était environnée de douves profondes, sur lesquelles on avait jeté un pont-levis. Douves, pont-levis et tourelles ont aujourd'hui disparu. La seigneurie de Kertanouarn possédait jadis un droit de haute justice ;
le château des Salles (XVème siècle), propriété successive des familles Lestic, du Bourne, de la Nouë et de Gésincourt. Propriété de Jean Lestic en 1569. Les communs datent du XVIIème siècle. Le nouveau château est édifié vers 1830. Le château a vu naître Madame de Fréminville, née de Lanoë. Sa chapelle a donné un abri à la dépouille mortelle d'Hervé, abbé de Beauport, retrouvée parmi les ruines de cette abbaye ;
le château de Kersa (1895), construit à l'emplacement d'une ancienne demeure du XVIIème siècle, propriété successive des familles Foluais, Boisgelin, Courouge, Becots, puis Joubert-Bonnaire (1895) qui reconstruit le château. Propriété de Jean Folonas en 1536, de Jean Folvas en 1543 et de Vincent Folnais en 1569 ;
la ferme de Boursoul (1681 et 1770-1774) ;
la ferme de Kirendon (1742). Un linteau signale la construction de la ferme d'Yves et de Marie Ernault en 1742 ;
la maison de l'amiral Bozec à Kerroch (1719). Cet ancien manoir porte les armes de la famille Cillart de la Villeneuve. Le manoir appartient à la famille Le Bozec à la fin du XIXème siècle ;
les maisons de Kergadou (1684), de l'Issue (XVIIème siècle), de Kerroch (1641-1687), Kervren Huellan (1704 et 1730), du Guiler (1724), Kerliviou (1732), Rolosquet (1732), Traou-Riou (1739), Cleuziat (XVIIIème siècle), Lezvellec (1746), du Paou (1750), Kersaouden (1769), Kervodin (XVIIIème siècle) ;
le Mur des disparus en mer du cimetière de Ploubazlanec. Il rend hommage aux nombreux marins disparus au cours des longues et périlleuses campagnes de pêche à la morue ;
6 moulins dont le moulin de Lannevez (1762), Kerarzic, Kerloc'h Du, Perros-Hamon, Loguivy et l'Arcouest ;
A signaler aussi :
le pilier de la Vierge (1720), situé à Perros-Hamon et édifié, dit-on, par la famille Guillemot ;
une allée couverte près de Loguivy-de-la-Mer (époque néolithique). Elle est composée de treize dalles au nord, de dix au Sud et couverte de neuf dalles couchées ;
la tour de Kerroch (1873) et son autel de Sainte-Anne sont bénis le 8 décembre 1873 ;
l'ancien manoir de Kerascouet, aujourd'hui disparu. Il appartenait jadis à la famille Hingant de Kerysac ;
ANCIENNE NOBLESSE de PLOUBAZLANEC
Lors de la réformation de juillet 1427, sont mentionnés plusieurs nobles de Ploubazlanec : Alain Tanoarn (ou Tanouarn) et Jean Herscouet. D'autres personnes se disent aussi nobles : Jean du Merdy (ou Merdi), Hamon du Merdy (ou Merdi), Alain de La Cuisine, Jouhan de La Cuisine, Roland de La Cuisine et Nicolas du Halgoet.
Lors de la Réformation du 6 janvier 1514, on cite à Lannévez (écrit Lanneven) [Note : La paroisse de Lannévez, enclavée dans l'évêché de Saint-Brieuc faisait jadis partie du doyenné de Lanvollon relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de saint Jacques. Avant 1664, Lannévez devient une trève de Perros-Hamon, puis est érigée en commune en 1790 et annexée à Ploubazlanec en 1824] les nobles suivants : Guillaume de Kerraoul et Guillaume du Varu.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ". On mentionne, en janvier 1469, pour
Lannévez (Trève de Penros) aujourd'hui en Ploubazlanec :
– Le fils Jouan Le
Scouëzec, en brigandine, etc.
– Thomas Davy, défaillants et leurs terres
saisies.
– Me Rolland Gauthier, défaillants et leurs terres saisies.
et pour Ploebazlannec (Ploubazlanec) .
– Aubert
Folnays, archier en Prigent Le Chaponnier.
– Alain de Botloy.
– Olivier Le
Merdy.
– Alain Tanouarn, demeurant en Tréguier.
– Guillaume Hamon.
–
Prigent Boscher.
– Marie Halegoët.
– Guillaume du Bourblanc.
– Olivier
Caron, en palletoc et javeline.
– Prigent Le Chaponnier.
– Jean Le
Chaponnier, par Robert, son fils.
– Gilles Le Chaponnier.
– Nicolas Hamon.
– Perrot Hamon.
– Yzabel Harscouët.
– Rolland Gaultier.
– Jean du
Vieuxchastel, demt en Tréguier.
– Olivier Le Lay, pour Pierre Le Lay, en
brigandine et un page, bien monté à deux chevaux ; enjoinct d’avoir encore un
archier.
– Frère Vincent Le Lay.
– Olivier Ruffault, en robe.
– Lorans
Le Goff.
– Alain Le Lay.
– Nicolas André.
– Me Olivier André, excusé.
– François Geslin, en brigandine, dague, épée et pertuisanne.
– Jacques
Boschier.
– Rolland Le Potier.
– Rolland Alain.
– Olivier Le Bigot.
– Jehan Rolland, à pied.
– Jouhan des Chateaulx, pour luy et Thérézien des
Chateaulx.
– Pierre Le Normand, pour luy et Jeanne Hermouët sa mère, en
brigandine, salade, dague, épée, arc flèches et injonction luy faicte d’avoir
trousse.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 3 nobles de Lannévez (écrit Lannevs) :
le fils Jouhan LESTOUEZEC (60 s. de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Thomas DAVY (100 s. de revenu) : défaillant ;
Roland GAULTIER : défaillant ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 30 nobles de Ploubazlanec :
Roland ALLAIN (10 livres de revenu) : porteur dun paltoc et comparaît armé dune pertuisane ;
Nicolas ANDRE (15 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Olivier ANDRE : excusé ;
Isabelle ARCOUET (30 livres de revenu) : défaillant ;
Prigent BOSCHER (20 livres de revenu) : défaillant ;
Jacques BOSCHIER (15 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Olivier CARON (16 livres de revenu) : porteur dun paltoc et comparaît armé dune vouge ;
Jehan DESCHASTEAULX (15 livres de revenu) : porteur dun paltoc et comparaît armé dune pertuisane ;
Alain DU BOULOUY (60 livres de revenu) : porteur dune brigandine ;
Guillaume DU BOURGBLANC : défaillant ;
Aubert FOLNAIS (60 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Roland GAULTIER (3 livres de revenu) : défaillant ;
François GELIN (3 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune pertuisane ;
Marie HALEGOET (10 livres de revenu) : défaillant ;
Guillaume HAMON (10 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune vouge ;
Nicolas HAMON (2 livres de revenu) : défaillant ;
Perrot HAMON (2 livres de revenu) : défaillant ;
Olivier LE BIGOT (15 livres de revenu) : défaillant ;
Jehan LE CHAPPONIER (16 livres de revenu) : porteur dun paltoc et comparaît armé dune javeline ;
Gilles LE CHAPPONNIER (16 livres de revenu) : porteur dun paltoc et comparaît armé dune javeline ;
Prigent LE CHAPPONNIER (3 livres de revenu) : défaillant ;
Lorans LE GOFF (30 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Alain LE LAY : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Pierre LE LAY (160 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît en archer ;
Vincent LE LAY : défaillant ;
Olivier LE MERDY (16 livres de revenu) : défaillant ;
Pierre LE NORMAND (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparaît en archer ;
Roland LE POTIEZ (10 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune pertuisane ;
Jehan ROLLAND (2 livres de revenu) ;
Olivier RUFFAULT (10 livres de revenu) : porteur dune brigandine et comparaît armé dune jusarme ;
Lors de la réformation du 23 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles de Ploubazlanec : Kertanouarn (à Vincent Tanouarn, fils de Pierre Tanouarn. Ce dernier, Pierre, est le fils d'Alain Tanouarn), Kermest (à Roland Le Chapponnyer ou Chapponnier), Traou (à Christophe de Botloy, de Lanloup), Kersa (à Jehan Folonas).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) du 3 mars 1543 sont mentionnés 5 nobles de Ploubazlanec :
Jean FOLVAS, sieur de Kersa : comparaît en archer ;
Pierre DU TERTRE : comparaît en archer ;
Vincent TANNOAREN, sieur de Kertanouarn ;
Pierre TANNOAREN : défaillant ;
Pierre LE LAY : défaillant ;
Informations diverses
Liste des maires de Ploubazlanec
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Desservants de 1537 à 1790
1537 1538 1538-1564 1539-1546 1548 1546-1564 1547-1548 1547-1553 1548-1550 1549-1553 1550-1584 1551 1554-1586 1552 1552-1587 1554 1555 1556-1560 1557-1560 1560 1560-1564 1586-1609 1586-1591 1586-1594 1586 1587-1609 1587 1588 1593-1635 1601 1602-1645 |
le Bizien Yves le Hégarat Yves Michel Pierre le Coniat Jean Lec'h'hvien Guillaume Allain Yves le Bleiz Jean Jac Hervé Lech'hvien Guillaume Tanouarn Jacques Denis Pierre Bocher Ollivier Thomas Ollivier Moyssan Guillaume le Hégarat Yves le Pollès Yves Floury François le Rider Pierre Ernot Pierre le Piver Yves du Bourblanc Yves Lolivierou Jean de Lanoë Laurent le Croguillec Nicolas Nédellec Jacques Danic Laurent le Roux François Bourhis Guillaume le Bizien Jean le Paige Vincent le Disquay |
1602 1605-1627 1607-1621 1610 1612-1638 1621-1645 1630-1686 1642-1669 1645 165?-1687 1669-1671 1670 1671 1671-1697 1680-1683 1681-1685 1685-1695 1688-1689 1689-1712 1691-1696 1691-1745 1697-1730 1721 1727 1745 1746-1757
1758-1789 1790 |
Pierre Guyomard Rolland Ernault Laurent Cornic Huon Guégen (Guégan) Jean Perrin Mathieu Léstic Yves le Brun Jean Carpier Rolland le Bleiz Jean Gaultier Yves le Du Vincent du Mesnil Yves Bizeul Gilles le Chappelain François Riou Guillaume Deguise Guillaume Derrien Laurent le Richou Guillaume Brézellec François Michel Pier. Phil. le Termellier Yves Cornic / Jean Alain Yves Le Barbu Bernadin Michel R. Nicolas / Y. Michel Claude Bernard de Keryvot Foézon / Goff Rolland Maignou / Ernault / Morvan François Richard |
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