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On a formé l'adjectif ploubazlanecain pour qualifier ce qui se rapporte à cette commune (Bull. munic., 1er trim. 1973). Il existe un adjectif analogue pour le port de Loguivy de la Mer, en Ploubazlanec : c'est loguivyen (Le Barzic, Loguivy de la Mer (vers 1970), p. 51) ou mieux loguivien (Ouest-France, 24 septembre 1975, p. 7). Pour le port de Porz-Even, c'est porsévéniste (Kerleveo, Terroir, 1971, p. 428).

Ploubanelec était paroisse dès 1232 (chartes de Beauport). On rencontre aussi la forme Ploebanalec à partir da 1257 [Note : A ne pas confondre avec Plobannalec (Fin.), qui était Ploebanazlec en 1408 (Lettres de Jean V, n°. 971)]. Dès 1421 apparaît l'interversion de l et n, dans la forme Ploebalannec (Lettres de Jean V, n° 1512). Le z, qui d'ailleurs ne se prononce pas, est écrit dès 1627 dans Ploubazlannec ; enfin la graphie actuelle existe dès 1684 (Arch. des C-du-N, 2 G).

Cette paroisse, qui appartenait sous l'Ancien Régime au diocèse de Saint-Brieuc, élut sa première municipalité au début de 1790.

Par l'ordonnance du 14 avril 1824, le territoire de Ploubazlanec a été augmenté de celui de deux communes supprimées :

1) Lannévez, donc on trouve Le nom dans les chartes des abbayes de Saint-Rion et de Beauport : ecclesiam de Lanneez (dès 1189), de Lannevet (1198), Lannves (1202), capellanus de Lannevez (1248). Dès 1664, Lannévez était une paroisse succursale de celle de Perros-Hamon, ainsi que Lanvignec, dont il a été question dans la notice de Paimpol (état civil de Perros-Hamon). En 1681 et 1727, le recteur des trois paroisses résidait à Lannévez (1 H Beauport, aveu du 11 août 1681 ; 2 G Perros-Hamon). Puis Lannévez était devenu une commune en élisant sa première municipalité au début de 1790 ;

2) Perros-Hamon (y compris Porz-Even). Les chartes de Saint-Rion et de Beauport mentionnent ecclesiam de Penros (1198) [Note : A ne pas confondre avec Perros-Guirec, qui fut aussi, avant la Révolution, une paroisse du diocèse de Dol], Penros Goilou (1237), parrochia de Penros Goilou (1245). Cette paroisse appartenait au diocèse de Dol dès 1198 et avait pour succursales Lannévez et Lanvignec. La forme actuelle Perros-Hamon existait dès 1664 (état civil). Cette paroisse a élu se première municipalité au début de 1790. L'île Saint-Rion, disputée entre les communes de Plouézec et de Perros, bien qu'elle ait appartenu à Perros sous l'Ancien Régime, fut déclarée maintenue dans cette dernière commune par arrêté du directoire départemental le 8 prairial an IV (29 nov. 1795 - Arch. des C-du-N, 1 L 179, fol. 6 v°).

L'annexion de 1824 a eu pour effet de réunir à la partie principale de Ploubazlanec deux enclaves, dont l'une comprenait notamment l'Arcouest.

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Il y a dans cette commune deux monuments historiques classés :

1) L'allée couverte de Melus (cadastrée E 384), à Parc-ar-Rhamb, classée le 6 juin 1951 ;

2) Le promontoire préhistorique barré de Roch-an-Evned (E 342p), classé le 7 janvier 1959 ;

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Trois autres édifices sont inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :

3) L'église de Perros-Hamon, paroissiale jusqu'en 1792. Elle porte les dates de 1683, 1690, 1728, 1770. Elle a été inscrite le 6 mars 1925 ;

4) La croix des Veuves (1714), inscrite le 22 mars 1930. Elle s'appelait Groas Pell et maintenant on lui donne le nom sous lequel la désigne Pierre Loti dans son roman Pêcheur d'Islande (1886). Les familles des "Islandais" y allaient, è partir de la fin d'août, pour y attendre le retour des goëlettes ;

5) Une croix (haut Moyen Age), provenant de la chapelle de Lancerf en Plourivo et transportée dans le cimetière de Loguivy de la Mer [Note : Cette croix ou une autre croix analogue est mentionnée. comme s'étant trouvée dans l'avenue de Kertanouarn] ;

 

Enfin de nombreux autres édifices, non classés ni inscrits, sont également anciens :

6) L'église de Lannévez (XVIIIème s.), paroissiale jusqu'en 1792 ;

7) L'ancienne chapelle de Loguivy (1759), devenue atelier de menuiserie ;

8) La chapelle Saint-Jean-Baptiste des Salles (XVIIIème s.) ;

9] La croix de Lannévez (XVIIIème s.) ;

10) La croix de Kerroch ou Croas Cornic (1715) ;

11) La croix de Coat Maudez (1731) ;

12) D'autres croix anciennes à Perros-Hamon, Loguivy, Lezvelec, l'Arcouest ;

13) Le château de Kertanouarn (vers 1700), appartenant au Comte de Nouel ;

14) Le vieux château des Salles (XVème s.) et ses communs (XVIIème s.). Les Salles appartiennent au Comte de Gésincourt. Le nouveau château a été construit vers 1830 ;

15) Le presbytère (XVIIIème s.) ;

16) Le maison de Boursoul-Bihan (1731) ;

17) La maison dite de l'amiral Bozec, à Kerroch (1719) ;

18) La ferme du Boursoul (1681 et 1770-1774) ;

19) Des maisons dans les villages de Kergadou (1684), Kerroch (1693), du Cleuziat (XVIIIème s.), de l'Issue (XVIIème s.), Kervren Huellan (1704 et 1730), du Guiler (1724), Kerliviou (1732), Rolosquet (1732), Traou-Riou (1739), Lezvellec (1746), du Paou (1750), de Kersaouden (1769-1770), Kervodin (XVIIIème s.) ;

20) Un portail situé à l'ouest du presbytère (fin XVIème s.).

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Les sites pittoresques de la commune sont surtout :

1) La colline de Kerroch, dont la partie boisée (C 257p) a été classée comme site le 20 septembre 1927 ;

2) La pointe du Gouern, à Loguivy (F 17), classée le 21 mars 1935 ;

3) Les landes de Traou-Pell et Traou-Plat (F 98 et 119), classées le 6 mai 1963 ;

4) La pointe de la Trinité (AN 56-69, 277-278. AM 158-188), classée, y compris le domaine public maritime sur une profondeur de 500 m à partir des plus hautes eaux, le 31 octobre 1975 ;

5) Le plateau du Rohou, sur la pointe de l'Arcouest (AK 2-5, 8-13, 16, 79), classé le 28 janvier 1976 ;

6) La descente de l'Arcouest (A 338-348, 362-424. 426-427, 504-516), inscrite comme site le 5 février 1936. A la pointe de l'Arcouest se trouve l'embarcadère des vedettes qui desservent l'île de Bréhat ;

7) La Tête de Singe, rocher appartenant au domaine public maritime et inscrit le 21 juin 1937 ;

8) Toute la zone côtière, à l'exception des parcelles déjà inscrites ou classées précédemment. Cette zone, comprenant de nombreuses parcelles dans les sections A, B, C. E et F du cadastre, a été inscrite les 25 mai 1965 et 26 septembre 1969 ;

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Enfin il y a lieu de signaler particulièrement, même s'ils font partie des sites déjà énumérés :

9) Le port de Loguivy-de-la-Mer [Note : A ne pas confondre avec les deux anciennes paroisses du nom de Loguivy : l'une, du diocèse de Dol, est aujourd'hui la commune de Loguivy-lès-Lannion ; l'autre, du diocèse de Tréguier, ancienne succursale de Plougras, est aujourd'hui la commune de Loguivy-Plougras] ;

10) Le port de Porz-Even, où l'on voit la maison de pêcheur dans laquelle Pierre Loti fut reçu par Guillaume Floury le 12 décembre 1884. Celui-ci est le Yann Gaos de Pêcheur d'Islande ;

11) Les îles qui sont Beg-an-Enez, Roche-Conan et Saint-Rion. Cette dernière île est appelée insula quam vocant Guirvinil vers 1184, insula S. Rionie en 1189 et insula insula Karoennes (l’île au cerf) en 1198 (Cartul. de S. Rion dans : Anc. év., IV) ;

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Voici la chronologie des principaux événements qui sont survenus sur le territoire de cette commune :

1) Entre 1184 et 1189 fut fondée par Alain, fils du Comte Henri, dans l'île Saint-Rion l'abbaye de Saint-Rion, de l'ordre de Saint-Augustin. Cette abbaye disparut entre 1198 et 1202 et tous ses biens furent donnés par Le même Alain, seigneur de Goëllo, à l'abbaye de Beaupnrt en Plouézec (voir la notice de Paimpol) ;

2) Vers juillet 1642 le P. Maunoir prêcha une mission à Lannévez. Des vaisseaux anglais ayant opéré un débarquement sur l'île Maudez (en Lanmodez), le père et son compagnon furent pris pour des espions jusqu'à ce que les paroissiens de Bréhat ne viennent témoigner en leur faveur ;

3) Le 10 janvier 1867 a été achevée la construction du phare de la Croix établi sur une roche de l'embouchure du Trieux, en face de Ploubazlanec (Arch. des C-du-N, 11 S 7/93) ;

4) La tour de Kerroch et son autel de Sainte-Anne furent bénis le 8 décembre 1873 ;

5) Le 24 mai 1906 fut bénie la première pierre de l'église Sainte-Anne, qui, elle-même, fut bénie le 20 décembre 1908. Sur les murs du cimetière de cette église, on peut voir les "mémoires" des péris en mer, plaques commémoratives des naufrages des XIXème et XXème siècles, où sont écrits les noms des marins des navires perdus ;

6) Le 2 octobre 1938 fut bénie la première pierre de la nouvelle chapelle de Loguivy, qui, elle-même, fut bénie le 14 juillet 1939 ;

7) Le 4 août 1944, les Allemands, avant de quitter le pays, incendièrent une vingtaine d'embarcations à Loguivy ;

8) Le 17 août 1944, après un bref combat, des blindés américains et des F F I se rendirent maîtres de l'Arcouest, d'où ils s'embarquèrent pour Bréhat ;

5) Par une ordonnance épiscopale du 16 octobre 1945 fut fondée la paroisse de Loguivy, devenue au Calendrier liturgique Loguivy-Ploubazlanec puis (en 1949) Loguivy-de-la-Mer [Note : On considère l'auteur dramatique Tristan Bernard (1866-1947) comme ayant proposé le nom de Loguivy-de-la-Mer].

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Plusieurs personnages connus ont été en relations plus ou moins étroites avec Ploubazlanec :

1) Julien Viaud dit Pierre Loti, né à Rochefort-sur-Mer (Char.-Mar.) le 14 janvier 1850, auteur de nombreux romans dont Mon frère Yves (Revue des Deux Mondes, août-sept, 1883) et Pêcheur d'Islande (Nouvelle revue, 15 mars-1er juin 1886), membre de l'Académie française (1899), capitaine de vaisseau (1906), mort à Hendaye (Pyr.-Atl.) le 10 juin 1923. Il signa de son pseudonyme à partir de 1880.

Julien Viaud, élève officier sur le Bougainville, débarqua à Loguivy le 16 août 1868 et se rendit à pied à Paimpol le même jour (son journal).

Avec le matelot Pierre Le Cor ("mon frère Yves"), il fit un nouveau séjour à Paimpol, sur la place du Martray, vers février 1878, et à Kergrist en Plounez, où se trouvait la maison des parents de Pierre Le Cor. Il revint à Paimpol et à Porz-Even en Ploubazlanec en décembre 1882, puis en octobre et décembre 1884. Il décrit les lieux visités et les gens du pays dans ses deux romans bretons, dont le second inspira à Botrel sa chanson La Paimpolaise (1995) (Kerleveo, Terroir, 1971) ;

2) Marie Sklodowska, née à Varsovie (royaume de Pologne, sous domination russe) le 7 novembre 1867, mariée (1895) avec Pierre Curie (1859-1906), avec qui elle collabora dans leurs recherches sur le radium. Prix Nobel de physique (1903) et de chimie (1911), elle fut aussi professeur au collège de France (1909) et membre de l'Académie de médecine (1922). Arrivée en France en octobre 1891, elle vint à l'Arcouest en 1912 et y fit construire une maison en 1925. Elle mourut à Sancellemoz, commune de Passy (H-Sav.) le 4 juillet 1934 ;

3) Wladimir Oulianof dit Lénine (1870-1924), premier président du Conseil des Soviets en 1917. Il avait séjourné à Loguivy entre le 23 juin et le 25 juillet 1902 (correspondance de Lénine et Terroir, p. 46-55) [Note : Ce détail a été découvert dès 1969 par M. Gargadennec] ;

4) Jean Perrin, né à Lille le 30 septembre 1870, membre de l'Académie des sciences (1923), sous-secrétaire d'Etat à la recherche scientifique (1936). Il créa le Palais de la découverte. Il construisit une maison à l'Arcouest avec le montant de son prix Nobel de physique (1926). Il mourut à New-York le 17 avril 1942 ;

5) Yves-Marie Lechvien, né à Ploubazlanec le 20 février 1872, professeur à Tréguier, mort à Ploubazlanec le 18 octobre 1899. Ses poésies en langue bretonne furent publiées dans le périodique Kroaz ar Vretoned (la Croix des Bretons) sous le pseudonyme "an Tremener" (le Passant) et formèrent un recueil publié en 1900 (Le Petit Bleu, 5 juin 1965) ;

6) Eugène Schueller, né à Paris le 20 mars 1891, inventeur de l'Oréal, fondateur de plusieurs industries chimiques en France et en U.R.S.S. Dans son Livre L'Economie proportionnelle (1947), il conseillait de rendre salaires, moyens monétaires et impôts proportionnels à la production. Il acheta une propriété à l'Arcouest et y mourut te 23 août 1957 ;

7) Yves Bouguen, né à Caudelin le 20 juillet 1882 d'une famille originaire de Pleubian, docteur en médecine, conseiller général (1931), maire de Pleubian (1935), sénateur (1939-1945), mort à Laguivy-de-la-Mer en Ploubazlanec le 13 juillet 1960 ;

8) Pierre-Marie Lechvien dit Lec'hvien, frère d'Yves-Marie qui précède, né à Ploubazlanec le 6 novembre 1885, prêtre (1914), auteur bretonnant, écrivit dans les périodiques Arvoreg et Breiz. Il publia des cantiques et des récits et, en 1936, un bulletin bilingue. Il fut recteur de Tréglamus (1932) puis de Quemper-Guézennec (1937) et mourut assassiné dans cette commune le 11 août 1944. Il fut inhumé à Ploubazlanec (Abbé H. Poisson, Pierre-Marie Lec’hvien, 1959) ;

9) Mgr Eugène Le Bellec, né à Ploubazlanec le 19 février 1890, prêtre (1912), vicaire général archidiacre de Tréguier (1929), évêque de Vannes (1941), évêque titulaire de Téla, mort à Lannion le 13 octobre 1970 ;

10) Irène Curie, née à Paris le 12 septembre 1892, fille de Pierre Curie et de Marie Sklodowska, qui précède. Elle épousa en 1926 Frédéric Joliot, dont elle partagea les travaux et le prix Nobel de chimie (1935), fut sous-secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique (1936) et commissaire à l'Energie atomique. Elle séjourna à l'Arcouest dans la maison héritée de sa mère et mourut à Paris le 17 mars 1956. Elle et son mari sont connus sous le nom de Joliot-Curie ;

11) Jean-Frédéric Joliot, né à Paris le 19 mars 1900, marié (1926) avec Irène Curie, prix Nobel de chimie (1935), professeur au Collège de France (1937), président du Front national et membre du Parti communiste, membre de l'Académie des sciences et de l'Académie de médecine (1943), directeur du C N R S (1945), haut commissaire à l'Energie atomique (1946), mort à Paris le 14 août 1958. Il séjourna à l'Arcouest dans la maison que sa belle-mère avait fait construire en 1925.

(Bulletin d'informations des maires).

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