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LES ORIGINES DU CHATEAU DE LA ROCHE-JAGU

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Au milieu du XIIIème siècle, le Château de la Roche-Jagu était le fief de PRIGENT de la Roche Jagu. En 1280 il passa à son fils Richard, époux de Gasceline de MONTFORT, dont leur fille, Denise de la ROCHE Jagu fut la dernière du nom.

Détruit pendant la Guerre de succession du Dûché, l'actuel Château de la ROCHE JAGU fut construit par Catherine de TROGUINDY, veuve de Maurice du PARC, héritière de la ROCHE JAGU par sa grand mère maternelle, Denise de la ROCHE JAGU.

C'est en 1405 que le Duc de Bretagne Jean V autorisa Catherine de TROGUINDY à construire le nouveau Château à l'emplacement de l'ancien.

Ville de Ploëzal (Bretagne) : château de la Roche-Jagu.

Celà n'alla pas sans ennuis pour elle, avec la Comtesse de Penthièvre, la fameuse Marguerite de CLISSON, qui, prenant ombrage de cette forteresse, fit emprisonner les ouvriers. Jean V dut intervenir en personne, en 1407, pour les faire libérer.

Catherine de TROGUINDY mourut en 1418, laissant 2 fils, Henry et Alain du PARC. Ce dernier, ayant épousé Guillemette de TREAL, fille du chambellan du Duc de Bretagne, celui-ci confirma la donation du fief de la ROCHE JAGU à Alain du Parc, par acte du 10 avril 1431.

Alain étant décédé sans enfants, la ROCHE JAGU échut collatéralement à sa nièce, Sybille MADEUC, fille de Roland MADEUC et de Jeanne du PARC, et épouse de GEFFROY PEAN.

En 1451, Pierre II, Duc de Bretagne, érigea la ROCHE JAGU en "Bannière", en faveur de Jean PEAN, par lettres patentes données à Vannes, le 29 mai 1451.

Le grade de "Banneret", le plus éminent de la Chevalerie, obligeait son auteur à entretenir, à ses frais, un grand nombre d'hommes d'armes, pour la défense du pays.

Par le mariage de Françoise PEAN, héritière de la Roche Jagu, avec Guillaume d'Acigné, le Château passa dans cette dernière famille.

A l'époque des guerres de la Ligue, Jean d'Acigné, seigneur de la Roche Jagu, dont le père appartenait à la Religion Réformée, fut fait prisonnier par les rebelles, qui lui extorquèrent une rançon de 20.000 écus.

En cette période troublée le Château de la Roche-Jagu avait été saisi sou prétexte de "rébellon", et Jean d'ACIGNE n'obtint sa restitution que le 19 août 1595, après avoir prêté serment de fidélité au roi et s'être converti.

En 1684, Anne Marguerite d'ACIGNE, héritière de la Roche Jagu, épousa Armand Jean de VIGNEROT du PLESSIS, Duc de RICHELIEU et de FRONSAC, Pair de France, Général des Galères, Chevalier du Saint-Esprit. Leur fils, François Armand, duc de RICHELIEU et de FRONSAC. Pair de France, créé Maréchal de France en 1748 et Membre de l'Académie Française, petit-neveu du Cardinal, vendit le Château de la Roche Jagu, en 1733, aux LE GONIDEC de TRESSAN. L'acte de vente stipule même qu'il ne serait jamais fait aucune tentative pour "déboucher les portes du souterrain pour y descendre et dévoiler le mystère qui les environne".

Victoire LE GONIDEC et TRESSAN, héritière de la Roche Jagu, épousa le Marquis du PLESSIS D'ARGENTRE. Leur petite fille, Alix du PLESSIS d'ARGENTRE s'allia au comte Joseph TRETON de VAUJUAS LANGAN. Sans descendance, elle légua à sa nièce et filleule, Mademoiselle Yolande du PLESSIS D'ARGENTRE, le domaine de la Roche Jagu. Cette dernière, par son union avec le Vicomte Xavier d'ALES, fit passer la propriété dans cette famille. Leur fils, Gaëtan d'ALES, célibataire et héritier de LA ROCHE JAGU, donna le Château au Département des COTES DU NORD, le 9 avril 1958, pour assurer la sauvegarde de l'édifice et conserver le patrimoine historique, artistique et touristique de la FRANCE.

(Pierre Huet).

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