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Manoir, avec métairie noble, pavillon, tourelles, jardins, futaie, et terres, situés à 3 kilomètres au Nord de la ville de Ploërmel.

Elle appartenait au XVème siècle à Eon Bigarré, qui fut anobli sous Taupont en 1445. Elle vint ensuite aux Audren, d’où son nom de « la Touche-Audren » devenu « la Touche-au-Nain » ; les Audren la rapportèrent aux Bigarré par le mariage vers 1592 de Jeanne Audren, dame de la Touche, avec Jean Bigarré, seigneur de la Landelle, greffier à Ploërmel. Ils eurent, entre autres :

Jeanne Bigarré, dame de la Touche, qui épousa vers 1615 Mathurin Houët, seigneur de la Mettrie, du Chesnevert, à qui elle porta la Touche, dite depuis « la Touche-Houët ». Ils eurent :

François Houët, seigneur de la Touche-Houët, du Chesnevert, qui eut de Marie de Chefdeville ou de Perrine de l'Espine :

Charlotte Houët, dame de la Touche-Houët, qui épousa : 1° en 1694 Joseph-André Saulnier, seigneur de la Bouère ; 2° en 1706 Augustin Guillard, seigneur du Pont d'Oust.

Nous voyons ensuite à la Touche des Fablet, de 1707 à 1740 ; puis les Gaillard : Dominique Gaillard, seigneur du Bignon, époux de Marie-Madeleine Dahirel, était seigneur de la Touche en 1740, et eut, entre autres :

René-Marie Gaillard de la Touche, et Toussainte Gaillard de la Touche, épouse en 1750 de Charles Regnault.

La Touche vint plus tard aux Préaudeau, peut-être par suite de l’alliance en 1748 de Vincente Houët avec Jean-Baptiste Préaudeau, seigneur du Pont-d'Oust, père de Sébastien Préaudeau, seigneur du Pont-d'Oust, du Lobo, de la Touche, garde du corps du Roi, anobli en 1816, époux de René-Françoise Henry de Kergoët, mort en 1836, âgé de 85 ans, ayant eu, entre autres :

Ange de Préaudeau, châtelain de la Touche, lieutenant-colonel d’artillerie, chevalier de la Légion d’honneur, qui épousa Louise de Tuault, morte veuve à Paris le 20 juin 1909, âgée de 87 ans, ayant eu deux fils : Raoul de Préaudeau et Gaston de Préaudeau, époux de Mlle Bourgeois de Boisnes (M. de Bellevue).