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Ancienne seigneurie avec manoir et métairie noble, démembrée de la châtellenie de Trécesson et située à 4 kilomètres à l'Ouest de la ville de Ploërmel, près de Gourhel.

Elle vint dès 1370 aux le Douarain par le mariage de Jean le Douarain, écuyer, seigneur du Cambrigo, avec Demoiselle de Trécesson, dame de la Tyeulaie, du Chesnoran, du Boissignoux, du Hingueul.

Perrot le Douarain déclara posséder le Hingueul dans des actes de 1426 et 1432 ; et son petit-fils, Armel le Douarain, déclara par actes de 1502 et 1525 « posséder la seigneurie du Hingueul en juveigneurie d’aîné du seigneur de Trécesson ».

Vers 1600 Jean-Marie le Douarain vendit la métairie du Hingueul, ou « le Hingueul de Haut », aux Mahé, qui la revendirent le 10 octobre 1664 à Artur Lamisse, apothicaire à Ploërmel, qui fit aveu du Hingueul de Haut en 1679, et eut : Yves-Joseph Lamisse, prêtre, dit « Abbé du Hingueul », qui demeurait à Ploërmel en 1737 et mourut vers 1740, et une fille Jeanne Lamisse, épouse en 1679 de Gabriel de Neuville, fils de Bertrand, seigneur du Boisjagu, du Bouëxic, et de Jeanne Morice, dont elle eut :

Gabriel-Julien de Neuville, seigneur du Hingueul, avocat au Parlement, qui demeurait au Hingueul, en 1715 et en 1737, et hérita en 1743 de son oncle l’abbé Joseph Lamisse. Il eut postérité de Louise Tavet.

Les le Douarain avaient conservé le Hingueul-de-Bas, où demeurait de 1630 à 1650 Nicolas le Douarain.

Le Hingueul appartient au début du XXème siècle en partie à M. Henry Guilloux (M. de Bellevue).