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Châtellenie de la Gaudinaye en Ploërmel

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Très ancienne seigneurie en Ploërmel, dont les possesseurs fondèrent au commencement du XVème siècle l'église Saint-Armel de Ploërmel et qui fut érigée en Châtellenie par Lettres du Roi Charles XIII en octobre 1494, puis du Roi Charles IX, du 27 septembre 1566, enregistrées au Parlement de Bretagne le 18 janvier 1574.

Le château de la Gaudinaye était autrefois fortifié il s'élève à 3 kilomètres au Sud de la ville de Ploërmel, est déjà en ruines au début du XXème siècle et ses bâtiments servent alors de ferme. On y remarque encore cependant une vieille tour ronde et un portail en granit avec porche ogival et poterne, sur les montants duquel sont deux écussons frustes en bosse : l’un « chargé d'hermines » (de Coëtlogon ou de Bretagne), l'autre portant « trois fleurs de lys ».

Cette Châtellenie avait droits de haute justice avec poterne à quatre piliers en granit ; une chapelle privée, dite de la Croix-Marie quatre métairies et une retenue, contenant environ 130 hectares ; deux étangs ; un moulin à eau et un à vent ; trois rôles ; quatre fiefs ; rapportant environ par an 160 livres, du grain et des poules, une paire d'éperons dorés et un bouquet ; droits de menée le jeudi aux Pieds généraux à Ploërmel ; droits au tiers de la foire Fleurye à Ploërmel le samedi avant le dimanche des Rameaux ; droits à la coutume de deux foires par an près de la chapelle Saint-Antoine ; droits d'épaves, de gallois, de déshérence ; droits de fondation, de prééminence, d'enfeu, de banc, d'armoiries et de litre dans le chanceau de l'église Saint-Armel de Ploërmel ; le fond et la pêche de l'Etang-au-Duc ; la pêche dans l'Oust, entre Bezon et le Roc-Saint-André.

Voici la déclaration faite de la Châtellenie de la Gaudinaye, lors de la Réformation du domaine royal de Ploërmel, par Louis de Coëtlogon, chevalier, châtelain de la Gaudinaye, vicomte de Loyat, de la Burlière, de la Villemoysan, le 20 juin 1680 :

« Maison, château et manoir noble de la Gaudinaye, forteresses, prisons, bâtiments, et autres logements en dépendants, cours devant et derrière, four et puits y étant ; jardins, vergers, bois de haute futaye et de décoration, taillis, garennes, avenues tant vieilles que nouvelles ; la fuye et colombier, près et vis-à-vis du portail et principale entrée de la cour, dans un pré de huit journaux ; terres et pâtures ; le tout contenant environ 68 journaux.

La Chapelle de la dite maison de la Gaudinaye, nommée " la Chapelle de la Croix-Marie ", près et au joignant de l'avenue neuve ; contenant la dite chapelle 37 pieds de long sur 23 de large. Moulin à eau et étang de la Gaudinaye, situés au dessous de la Chapelle Saint-Antoine, et dont la chaussée sert de passage au chemin de Ploërmel à Trémaudu et à Bezon : le dit étang contenant environ 10 journaux et concédé par les feus princes du pays et duché de Bretagne.

L'étang neuf au-dessous de la Lande du Ménezain, en la vallée de Bresleau, contenant 3 journaux.

Moulin à vent sur la lande du Menaizin, où est la potence.

Droits de faire construire jusqu'à dix moulins tant à eau qu'à vent dans la banlieue des Moulins-au-Duc.

Pêcherie dans la rivière d'Oust des Moulins de Bezon à ceux du Roc Saint-André.

La Métairie de la Porte, située dans la cour de la Gaudinaye, vers l'Est, contenant 60 journaux ;

La Métairie de la Ville-Jarno, située dans la cour de derrière vers l'Ouest, contenant 48 journaux ;

La Métairie de Breslau, vers le Nord, entre la Gau­dinaye et Gourhère, contenant 17 journaux ;

La Métairie du Grand-Travoléon, au Sud de la Gaudinaye, contenant 66 journaux (une des pièces de terre est dite " Champ de la Potence ") ;

Le Rôle de la Ville, s'étendant sur la ville et fauxbourgs de Ploërmel, spécialement sur les faubourgs Rouillaud, Saint-Denis, Grimaud, et la rue de l'Hôpital, rapportant 58 livres de rentes ;

Le Rôle de Crancastel, s'étendant en Ploërmel, Loyat et Taupont, avec les Tenues de Rochefort, de Roblin, de Hambort, Avenier, Espinays, aux Robins, Perrin et du Vaufollo, rapportant 12 livres de rentes ;

Le Rôle de Beloceau, en la Chapelle sous Ploërmel, contenant 32 tenues, entre autres sur les villages de la Villegautier, la Villeauvy, la Ville-Hervy, Trémil, la Grée-Moro, le Villejarno, la Nolff, Travoléon, la Villedené, rapportant 49 livres de rentes ;

Le fief de Breslau, avec tenue de 45 journaux, rapportant 10 livres de rente, et devant par an une paire d'éperons dorés, au châtelain de la Gaudinaye. Les vassaux de ce fief devaient se réunir le 1er août, entre dix et onze heures du matin, près d'une grosse pierre de granit, encastrée dans le coin de la muraille d'un jardin situé auprès et en face des fossés de la ville de Ploërmel du côté du Sud, afin de nommer le sergent collecteur, chargé de recueillir les redevances et revenus ; et le sergent, sortant de fonctions, devait présenter un bouquet de fleurs de la saison au châtelain de la Gaudinaye ou à son représentant sous peine de 60 sols d'amende.

Les trois fiefs royaux de Travoléon, de la Ville Pellerin et de la Villejarno, achetés du domaine Royal de Ploërmel par Louis de Coëtlogon, seigneur de Méjusseaume et de la Gaudinaye, conseiller au Parlement de Bretagne, le 6 décembre 1644. Le fief de Travoléon s'étendant sur 200 journaux, rapportant par an 5 livres et dix boisseaux de seigle, ayant droit de guet ; ses vassaux devaient s'assembler le dimanche voisin de Noël au carrefour de l'Orme du Grand-Travoléon, afin de nommer le sergent collecteur. Le fief de la Ville Pèlerin, s'étendant sur 20 journaux ; et le fief de la Villejarno sur 8 journaux ;

La propriété du fond et de la pêche de l'Etang-au-duc acquis le 15 mars 1645 par ledit messire Louis de Coëtlogon de Pierre Rozé, seigneur de Trémaudu, qui l'avait afféagé au domaine Royal de Ploërmel en 1644, moyennant 400 livres de principal et 100 livres tournois de rente ;

Les Droits de Haute, moyenne et basse Justice, qui s'exercent en l'auditoire et palais royal de Ploërmel.

Droits de Menée aux quatre Pleds généraux de la Cour Royale de Ploërmel, le jeudi l'après-midi après le seigneur du Boisbasset, et, si besoin est, le vendredi matin : les dits droits concédés, aux seigneurs de la Gaudinaye, lors de l'érection de cette seigneurie en Châtellenie, par Lettres patentes du Roi Charles, roi de France et duc de Bretagne (Charles VIII), par Lettres patentes en date du mois d'octobre 1494, enregistrées au Parlement de Bretagne le 18 janvier 1574.

Droits d'épaves, de gallois, de succession de bâtards, de déshérence, de moulins et de fuye, etc.

La maison ou " hôtel de la Gaudinaye ", en la rue Noire à Ploërmel, et deux autres maisons dans cette rue doivent, la première deux paires de gants, la seconde deux paires de gants, et la troisième, une paire de gants, par an, à Noël ;

La possession du chanceau de l'église paroissiale Saint-Armel de Ploërmel, prohibitif, à tous autres, où sont gravées et marquées les armes de la dite maison de la Gaudinaye (Le Bart et Hattes) tant au-dedans qu'au dehors du dit chanceau, au haut et au bas des quatre coins et piliers d'icelui et même aux pierres du marchepied de la balustrade ; et dans ledit chanceau sont banc à queue et à accoudoir, et ceintures aux armes et marques de la dite maison ;

Le tiers du devoir de coutume de la foire Fleurye, qui se tient à Ploërmel la veille du dimanche des Rameaux ;

La totalité de la coutume des foires au lieu de Saint-Antoine, les 4 juillet et 15 novembre, jours des fêtes de Saint-Antoine et de Saint-Malo, accordée par lettres des feus princes et ducs de ce pays.

Possession et présentation à deux Chapellenies, desservies en la chapelle Saint-Antoine et fondées, l'une par messire Jean Eon, prêtre, par testament du 12 janvier 1679 ; l'autre par Messire Gilles Richard, prêtre, par testament du 3 novembre ».

La Gaudinaye appartenait au XIIème siècle avec le Crévy à la Maison de Derval issue de la race ducale de Bretagne, et qui s'armait : « de gueules à deux fasces d'argent ».

Bonabes, sire de Derval, chevalier, était seigneur du Crévy et de la Gaudinaye en 1150 et 1180 ; il eut d'Eustaïsse (peut-être de Porhoët, dame de la Gaudinaye et du Crévy ?) :

Guillaume de Derval, qui continua la descendance au Crévy, fondue vers 1480 en Rieux-Malestroit, et Agnès de Derval, dame de la Gaudinaye, qui épousa vers 1180 Eudes de Coëtlogon, seigneur du Gué-de-l'Isle, en Plumieux, d'une famille issue en ramage de la maison de Porhoët, et qui s'arme : « de gueules : trois écussons d'hermines ». Il eut :

Henry de Coëtlogon, chevalier, seigneur de Coëtlogon, du Gué de l'Isle, de la Gaudinaye, qui épousa en février 1239, Marguerite d'Espeaux, et eut, entre autres :

Pierre de Coëtlogon, chevalier, seigneur du Gué d'Isle, de la Gaudinaye, en 1260 et 1280, qui eut d'Alix.... :

Robin de Coëtlogon, chevalier, seigneur de la Gaudinaye, du Gué d'Isle, du Gué-au-Duc, qui épousa vers 1270, Pérotte Bodart, fille de Raoul, ou Eon, chevalier croisé, et de Guillemette de Bodégat. Il eut, entre autres :

Jean de Coëtlogon, chevalier, seigneur du Gué-au-Duc, de la Gaudinaye, puis de Méjusseaume, qui épousa vers 1310 Havoise le Bart, dame de Méjusseaume, au Rheu [Note : Le P. Anselme dans ses généalogies porte que la Gaudinaye ne serait venue aux Coëtlogon que par cette alliance avec les le Bart], (« d'azur au léopard d'argent ») et eut, entre autres :

Alain de Coëtlogon, chevalier, seigneur de la Gaudinaye, de Méjusseaume, du Gué-au-Duc, capitaine sous Du Guesclin, en 1369, qui épousa : 1° Jeanne Furgon, dame de Montsorin ; 2° Jeanne Castro ; 3° Anne de Trégain ; il mourut vers 1375 sans postérité, et sa veuve, héritière de la Gaudinaye et de Méjusseaume, épousa Pierre Hattes, seigneur de la Croizille, en Chavagne (« d'azur au lion d'argent chapé de gueules »), sénéchal de Vannes en 1382, de Nantes en 1384, de Rennes en 1385 ; vivant en 1394, dont :

1° Jean Hattes, chevalier, seigneur de la Gaudinaye, de Méjusseaume, de Travoret, capitaine de 25 hommes d'armes, vivant 1401, 1420 et en 1427, qui s'empara de Clisson en 1420 et épousa Jeanne de Beaucé, veuve à Méjusseaume, sans postérité, en 1442 :

2° Jeanne Hattes, dame de la Gaudinaye, de Méjusseaume, demoiselle de la duchesse de Bretagne, qui épousa en 1415 son cousin, Jean le Bart, seigneur des Verrières, écuyer de la Maison du Duc.

Ce furent Jean Hattes et son beau-frère Jean le Bart, châtelains de la Gaudinaye de 1415 à 1440, qui firent construire la partie Est de la Cathédrale de Ploërmel, dont les seigneurs de la Gaudinaye restèrent fondateurs et prééminenciers, et où ils avaient leur enfeu avec banc dans le choeur, et des écussons aux murs et aux piliers ; écussons dont il n'en reste plus que deux : un au fond du choeur, au-dessous de la verrière qui porte le « lion chappé » des Hattes ; l'autre sur le pilier derrière l'autel, du côté de l'Evangile, « écartelé des armes des le Bart et des Coëtlogon ». C'est également en souvenir des châtelains de la Gaudinaye du commencement du XVème siècle que la ville de Ploërmel a pris pour armes : « d'azur au lion léopardé d'argent, chapé et couronné de gueules, portant dans sa patte dextre un étendard d'hermines, et couronné en chef de deux écussons d'hermines », rappelant les armoiries des Le Bart, des Hattes et des Coëtlogon [Note : Cependant Yves de Coëtlogon est dit « seigneur de la Gaudinaye », en 1427, et Olivier de Coëtlogon également en 1396, 1421, 1427 ?].

Jeanne Hattes eut de Jean le Bart :

Jeanne le Bart, dame de la Gaudinaye, de Méjusseanme, qui épousa le 6 janvier 1442, Olivier de Coëtlogon, chevalier, seigneur du Gué-au-Duc, Conseiller du Duc, puis chevalier de l'Hermine et Premier Président de la Chambre des Comptes de Bretagne, mort en 1465 fut autorisé en 1454 à dresser à la Gaudinaye une justice à trois piliers. Sa veuve épousa en secondes noces Thomas de Kernaret, et vivait en 1477. Ils avaient eu du 1er lit ; entre autres :

Gilles de Coëtlogon, écuyer, seigneur de la Gaudinaye, de Méjusseaume, de la Ville-au-Voyer, du Breil, de Saudecour, Chambellan du duc François II, de la Duchesse Anne, des rois Charles VIII et Louis XII, qui vit la Gaudinaye érigée en Châtellenie par lettres du roi Charles VIII, d'octobre 1494. Il épousa : 1° en 1469, Marguerite de Penhoët, 2° Jeanne de la Lande, et mourut en juin 1495 : sa veuve épousa Eustache Louvel, seigneur de la Costardière. Il avait eu, entre autres :

1° Guyon, qui suit :

2° Jean, qui parut à la Gaudinaye avec son frère en 1513.

Guyon de Coëtlogon, chevalier, seigneur de la Gaudinaye, de la Ville au Voyer, de Méjusseaume, en 1501 et en 1513 (« Guyon de Coëtlogon et Jean de Coëtlogon, son frère, ont la maison et manoir de la Gaudinaye, où ils demeurent, et ont trois métairies »). Il épousa : 1° en juin 1486, Patrice de Viesques, dame de Viesques, de Chasseloire, de la Verrerie, dans le diocèse de Nantes ; 2° en 1505, Hélène Bonenfant, dame de Couësbouc, de la Gromillaye, de la Bourbansais, veuve de Guillaume de Rosnyvinen. Il mourut le 12 mai 1530, ayant eu du premier mariage :

René de Coëtlogon, chevalier, châtelain de la Gaudinaye, de Méjusseaume, seigneur de la Ville-au-Voyer, de Chasseloire, etc., capitaine de Morlaix, en 1545, qui épousa en juillet 1513 Aliette le Rouge, dame d'Ancremel, de Kervéguen, et eut entre autres :

Yves de Coëtlogon, chevalier, vicomte de Méjusseaume, châtelain de la Gaudinaye, seigneur de la Ville-au-Voyer, etc., chevalier de l'Ordre du Roi, créé vicomte de Méjusseaume en 1567 ; et en faveur duquel la Gaudinaye fut érigée, ou maintenue, en Châtellenie avec justice à quatre piliers, le 27 septembre 1566. Il épousa le 14 mai 1538, Marguerite de Porçon, dont il n'eut qu'une fille :

Marie de Coëtlogon, vicomtesse de Méjusseaume, châtelaine de la Gaudinaye, dame de la Ville-au-Voyer, etc., née en 1540, qui épousa : 1° en 1561, François du Gué, seigneur du Gué de Servon, gouverneur de Rennes, mort le 5 septembre 1582, 2° avril 1583, René de Tournemine, baron de la Hunaudaye, mort en 1590. Elle mourut au château de Méjusseaume le 1er septembre 1591, ayant eu du premier lit : Jean du Gué, né à la Gaudinaye, le 25 décembre 1563, mort jeune ; du 2ème lit :

René de Tournemine, baron de la Hunaudaye, vicomte de Méjusseaume et de Pléhédel, châtelain de la Gaudinaye, de Plancoët, de Monbran, de Montafilan, capitaine royaliste, chevalier de l'ordre du Roi (« Ecartelé d'or et d'azur »), qui épousa en 1599 Hélène du Beaumanoir, et mourut sans postérité en 1609. Ses seigneuries du côté paternel vinrent aux la Motte-Vauclerc, et celles du côté maternel : la Gaudinaye, Méjusseaume, la Ville-au-Voyer, à son cousin :

François de Coëtlogon, chevalier, seigneur d' Anexemel, chevalier de l'ordre du Roi, né en 1564, petit-fils de René et d'Aliette le Rouge, et époux de Marie de la Lande, dame de Penvern. Il eut, entre autres :

Louis de Coëtlogon, vicomte de Méjusseaume, châtelain de la Gaudinaye, seigneur de Travoléon, de la Villejarno, de Breslau, conseiller au Parlement, né en 1596, qui épousa en 1613, le 29 novembre, Louise le Meneust de Bréquigny ; il acheta du domaine royal de Ploërmel, le 6 décembre 1644, les fiefs royaux de Travoléon, Breslau et la Villejarno, et le 19 mars 1645 le fond et la pêche de l'Etang-au-Duc. Il mourut au château de Coëtlogon le 26 juillet 1657, ayant eu quinze enfants, dont :

Louis II de Coëtlogon, chevalier, vicomte de Loyat, châtelain de la Gaudinaye, seigneur de la Burlière, de la Villemoysan, qui fut partagé de la Gaudinaye par son frère aîné, René, marquis de Coëtlogon, par acte du 29 juin 1666. Il épousa vers 1668, Marguerite Auvril, dame de la Chauvière, de la Jarlière ; il fit déclaration de la châtellenie de la Gaudinaye le 20 juin 1680, et en 1682 de la vicomté de Loyat, qu'il avait achetée des Volvire le 29 août 1676. Il eut, entre autres :

René-Charles-Elisabeth de Coëtlogon, vicomte de Loyat, châtelain de la Gaudinaye, page du Roi, mousquetaire, lieutenant de Rennes, en 1720 ; né en 1673 ; il épousa sa cousine Marguerite-Anne Auvril de la Roche, et mourut à Paris le 19 février 1534, ayant eu, entre autres :

Emmanuel-Louis, comte de Coëtlogon, vicomte de Loyat, châtelain de la Gaudinaye, lieutenant-général des Armées du Roi, commandeur de l'Ordre de Saint-Louis et Grand Cordon de cet ordre, né en 1700, baptisé en 1705. Il épousa vers 1724, Charlotte-Emilie de Ségur. Il fut parrain en 1753 de la cloche de Saint-Armel de Ploërmel nommée « Emmanuelle-Françoise ». Sa femme mourut à Loyat le 10 octobre 1784, n'ayant qu'une fille :

Françoise-Charlotte-Marie Reine de Coëtlogon, vicomtesse de Loyat, baronne de Pleugriffet, châtelaine de la Gaudinaye, née en 1725, qui épousa en 1747, Jacques de Bahuno, marquis du Liscouët, châtelain du Bois de la Roche, en 1760. Ils émigrèrent à Jersey en 1791 ; et y moururent elle, en 1791, lui, le 1er décembre 1798. Ils avaient eu deux fils :

1° François de Bahuno, marquis du Liscouët, qui épousa : 1° Marie-Anne-Louise Quemper de Lanascol ; 2° à Guer, le 23 septembre 1782, Françoise-Angélique-Lucile de Marnière de Guer, avec laquelle il émigra à Jersey ; il eut une postérité ;

2° Auguste de Bahuno, comte du Liscouët, chevau léger de la garde du Roi, né au château du Bois de la Roche le 21 février 1764, qui épousa à Jersey, le 17 décembre 1793, Félicité de Cornulier-Lucinière et mourut sans postérité à Auray en 1807.

La Gaudinaye fut achetée vers 1848 par Auguste du Breil, comte de Pontbriand de la Caunelaye, châtelain du Crévy et de Quéheon, époux de Mademoiselle de Solérac, mort au Crévy en 1895, ayant eu, entre autres :

René du Breil, comte de Pontbriand, châtelain du Crévy, né le 20 avril 1852, qui a épousé Madeleine de Chabot (M. de Bellevue). 

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