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Château et Seigneurie du Boishélio en Ploërmel

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Seigneurie, avec manoir, chapelle, vivier, bois de futaie, métairies et moulin-à-vent, située à trois kilomètres au Sud-Est de la Ville de Ploërmel.

Elle avait droits de juridiction et un enfeu et chapelle privée dans l'église des P. Carmes de Ploërmel, « près de la porte d'entrée et joignant la chapelle de Rohallaire ou des Parcheminier ».

On pourrait peut-être voir là le lieu dit « Botalaoc », « villa et proedium in plebe Armaël », donné le 12 mai 858 par Catweton, fils de Drelawen, aux moines de l'abbaye de Redon. Botalaoc peut aussi être situé à Boyac, comme nous le dirons par ailleurs.

Lors de la Réformation du domaine royal de Ploërmel les P. Carmes de Josselin déclarèrent, le 7 décembre 1683,
posséder « le lieu noble du Bois-Hélio, manoir et maison noble, avec cour, jardin, chapelle, vivier, pourpris, prés, bois de futaie et taillis, terres et landes, d'une contenance de 48 journaux ; la métairie de la Porte, contenant 47 journaux ; la Métairie neuve, contenant 56 journaux ; le Moulin-à-Vent du Boishélio : soit, en tout, 76 hectares ; les Tenues Malinge, Bonabes, du Chesne, Thétio, Louël, rapportant annuellement environ 15 livres de revenus, plus des grains, des poules et des corvées ; droits de faire moudre gratuitement aux Moulins-au-Duc, à Ploërmel, et droits de Moyenne Justice ».

En 1790, la seigneurie du Boishélio est dite rapporter par an 1.100 livres.

Elle appartint primitivement à une famille, dite du Boishélio, éteinte au commencement du XVème siècle, qui s’armait : « de gueules à deux fasces contrebretessées d'argent » ; et produisit :

Houry du Bois-Héliou, écolier à Orléans avec plusieurs jeunes nobles de Bretagne, en 1322 (Arrêts du Parlement de Paris) ;

Thomas du Boishéliou, qui parut comme Archer à cheval à des montres de 1353 et 1356 ;

Pierre du Boishéliou, qui parut en chevalier à des montres en 1375 et 1388, et à celle d'Olivier de Clisson à Ploërmel le 1er septembre 1380 ; et eut : Marie du Boishéliou, épouse en 1410 de M. de Carné.

Nous voyons ensuite le Boishélio appartenir à la famille du Boisjagu, originaire de la seigneurie de ce nom, en Mauron, qui avait produit un chevalier croisé en 1248, peut-être un des combattants du combat des Trente en 1351, et qui s'armait : « d'argent à trois pins de sinople », ou « d'argent à trois aiglettes de gueules ».

Olivier du Boisjagu, seigneur du Boisjagu, de la Villejarno, du Boishélio, en 1408 (la Villejarno, située à 4 kilomètres, à l'Ouest du Boishélio), fils de Jean du Boisjagu et de Perrette des Ferrières, eut pour fils de Typhaine de la Soraye :

Jean II du Boisjagu, seigneur du Boisjagu, du Bouëxic, de la Villejarno, du Boishélio, qui parut au Boishélio et à la Villejarno, sous Ploërmel, en 1427 : à son hostel du Boishéliou et à celui de la Villejarno, où il a métayer. Il semble avoir eu pour héritier son neveu :

Robert du Boisjagu, fils de Raoul, seigneur du Bouëxic, et de Macée de la Soraye, et frère de Catherine, épouse en 1460 de Robert de Lambilly. Il parut comme seigneur du Boishélio, du Boisjagu, de Launay, en 1458 et en 1475, et eut :

Jean III du Boisjagu, seigneur du Boisjagu, du Boishélio, R. 1513, qui épousa, en 1477, Mlle Troussier, dame de la Gaptière ; et eut : 1° Hélène, dame du Boishélio, qui épousa en 1510, Jean Henry, qui suit ; 2° Philippe, qui habitait le Boishélio en 1540 avec Jean Henry et Pierre de Lambilly.

Jean Henry, qui devint seigneur du Boishélio, par son mariage en 1510, était déjà seigneur d'Hardouin, de la Villerio et de Brambro, en Augan. Il reçut, en 1555 et 1557, des Bulles du Pape, attributives de privilèges ecclésiastiques, avec son fils Guillaume Henry et les Doüarain de la Tyeulaie. Il eut :

1° Guillaume, qui suit :

2° Jeanne, épouse en 1536 au Boishélio, de Pierre de Lambilly.

Guillaume Henry, seigneur du Boishélio, etc., eut de demoiselle Yvonne, héritière de Rohallaire, entre autres ;

Yvonne Henry, seigneur du Boishélio, de la Chaussée, en 1578, épouse de N.... de la Landelle, et qui étant veuve, fît aveu du Boishélio en 1598 et eut :

Madeleine de la Landelle, dame du Boishélio, de la Chaussée, qui épousa M. Olivier de Gourden, avec lequel elle demeurait au Boishélio en 1608, et eut :

Guillaume de Gourden, seigneur du Boishélio, qui épousa, vers 1632, Anne-Françoise de l'Espinays, qui parut au Boishélio en 1646 et 1650 ; ayant eu :

Nicolas de Gourden, seigneur du Boishélio, en 1662, qui le vendit vers 1666 à François de la Fresnaye, chevalier, seigneur de la Fresnays, de la Villefief, époux de Jeanne de Carluer, mort à son château de la Fresnays, en Réminiac, le 30 janvier 1671. Ses enfants, François-Joseph de la Fresnays et Barbe-Françoise de la Fresnays, épouse de Guillaume Riou, vendirent, vers 1682, le Bois-Hélio à Françoise Gravé, veuve de François L..., seigneur de Rémedon, sénéchal de Lannion, laquelle le revendit le 21 Octobre 1683 aux P. Carmes de Josselin, qui en firent déclaration le 7 décembre 1683, et cédèrent le Boishélio au XVIIIème siècle aux P. Carmes de Ploërmel, qui le possédaient lors de la Révolution.

Ils furent alors expulsés, et le Boishélio fut acheté nationalement, moyennant 25.000 livres par M. Gaillard de Kerbertin. Le Boishélio a été acheté vers 1865 par les du Boisbaudry, châtelain de la Haute-Touche (M. de Bellevue).

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