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Maison, avec parc, terres et dépendances, située à l'extrémité Est de la ville de Ploërmel, entre les faubourgs Grimaud et de Saint-Denis.

Il se composait lors de la réformation de 1678 d' « un pavillon de 24 pieds de façade, joignant un corps de logis à un seul étage de 45 pieds de long, et jardin autour d'une contenance d'un journal un quart, cerné de murailles avec portail ».

Il existait d'autres seigneuries du Bignon, en Peillac, en Carentoir et en Iffendic.

Le Bignon en Ploërmel appartenait à la fin du XVIème siècle à Jean Regnaud, seigneur du Tayat, en Néant, de Penhoët, en la Croix-Helléan, époux de Jeanne Aubin ; en 1608 à René de la Touche, époux de Jeanne le Morzellec ; en 1656 à Jean Richard, seigneur de la Villeautenours, puis à Charles Gault, seigneur du Tertre-Vallière, de Brandeceux, en Concoret, Lieutenant Civil et Criminel de Ploërmel, époux de Marguerite Perret, dame du Pas--aux-Bisches, dont le fils, Henry Gault, seigneur du Bé, époux de Perrine du Boisadam, fit déclaration du Bignon en 1678.

Le Bignon vint ensuite vers 1705 aux Gaillard, seigneur de la Touche et de Kerbertin, qui le vendirent vers 1755 aux Tuault de la Bouvrie, qui le louèrent à M. Jean de la Bigne-Villeneuve, docteur-médecin. — Sophie Tuault de la Bouvrie, propriétaire du Bignon, épousa vers 1805, M. Yves Dahirel, et eut : Rosalie Dahirel, propriétaire du Bignon, qui épousa vers 1840 M. Jean-Marie Robert, dont la postérité vendit le Bignon vers 1884 aux Dames Ursulines de Ploërmel, desquelles il fut acheté en 1905 par M. le Chanoine Eric des Clos de la Fonchais, qui l'a vendu le 10 mai 1910 à M. Guillois, docteur-médecin, Maire de Ploërmel et Conseiller général (M. de Bellevue).