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LA CHAPELLE DE LA TRINITE A PLEYBEN.

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La chapelle de la Trinité est située à cinq kilomètres au Nord du bourg de Pleyben : nul renseignement n’existe sur sa fondation.

D’après un aveu de 1603 (Archives départementales), Pierre de Coatrediez, seigneur de Pennaut, réclamait le patronage de plusieurs chapelles : celle de la Trinité était la principale de sa seigneurie.

En 1654, il s’y célèbre un mariage (Archives paroissiales).

Quelques dates se lisent çà et là sur les murs de la chapelle, à l’extérieur : 1675, à l’abside ; 1726, au clocher où se lit l’inscription incomplète : Christophe Le Bris, fabrique, l'an … (la date est 1726, d’après la liste conservée des fabriciens de la chapelle). A l'intérieur : 1664, sur l’armoire de la sacristie ; 1666, sur un ancien confessionnal.

La chapelle fut restaurée en 1727 : un pavé y fut placé : le montant des travaux fut de 319 livres 10 sols.

En 1737, le peintre-doreur Meziven-Grall, de Landerneau, reçoit 200 livres pour travaux de peinture et d’embellissement.

Les offrandes annuelles montaient à près de 300 livres, et ne différaient pas de celles des autres chapelles.

Les statues en vénération à la Trinité sont : le groupe de la Trinité, au maître-autel, dans une niche, du côté de l'Epître, puis du côté de l'Evangile, une gracieuse statue de Notre Dame avec l'Enfant Jésus.

Dans les transepts, un autre groupe de la Trinité, où manque la colombe figurant le Saint-Esprit, puis une ancienne statue, remarquable, de l'archange Saint Michel terrassant le démon et tenant en main la balance où, suivant la tradition, il pèse les mérites et démérites des âmes.

Une statue de Sainte Anne seule, lisant un rouleau des Ecritures ; Sainte Catherine d'Alexandrie, portant ses attributs, enfin une statue de Saint Charles (Borromée) en saint évêque, portant le rabat ecclésiastique du clergé français.

La maîtresse vitre a des armoiries : un écusson parti au 1er de trois saumons, au 2 d’un léopard, aux 3 et 4 des mêmes à l'inverse. — Un autre écusson divisé verticalement en deux parties : celle de gauche subdivisée en deux horizontalement. La partie de droite représente un damier de trois carrés sur chaque rang, verre blanc alternant avec verre rouge. Le haut de la partie de gauche est formé de trois bandes horizontales, une blanche entre deux rouges ; le bas renferme un léopard.

Le premier écusson est reproduit à l’extérieur à la base du clocher, au-dessus du porche et se retrouve également au fronton de l’abside, accosté du second écusson. Ce sont les armoiries du sieur de Pennaut.

Sur les pans du bénitier, prés de la porte latérale, sont sculptés deux saumons, lesquels se voyaient aussi sur le chapiteau d’une croix, brisée par la tempête en 1892.

La chapelle fut entièrement réparée en 1881 : on y dépensa 3.559 fr. 65.

Vendue nationalement au moment de la Révolution au sieur Yves Lanniel, fils, du bourg de Pleyben, le 25 Thermidor an IV, elle fut cédée avec cimetière ou placître et dépendances, le 30 Fructidor an VI (16 Septembre 1798) à Pierre Cozic, du manoir de Pennaut pour 120 francs. Ce dernier, à son tour, la céda au fabrique de l'église paroissiale.

La Trinité avait son chapelain au matinalier qui recevait 24 livres par an pour son office.

La chapelle sert, à son tour, de chapelle de secours, pour les messes du dimanche.

Le pardon s’y célèbre le dimanche même de la Trinité.

(abbé Monfort)

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