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LA CHAPELLE DE SAINT-LAURENT A PLEYBEN.

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La chapelle de Saint-Laurent est située à 1,500 mètres au Nord-Ouest du bourg : on ne connaît rien de sa fondation, mais elle doit remonter au-delà du XVIème siècle, puisqu’en l'an 1500, il était question de faire d’importantes réparation, comme en fait foi une bulle d’indulgences découverte aux Archives départementales et signée de 22 cardinaux, diacres et évêques.

Dans cette bulle, la chapelle est dite de Saint-Tugdual : on y signale les fêtes de Saint Marc, évangéliste, de Saint Tugdual, de Saint Laurent, de Saint Roch, comme y étant célébrées. La bulle est obtenue par Noble Fiacre Leinloët, clerc du diocèse de Quimper, en faveur des restaurations à effectuer à la dite chapelle.

Cette bulle fut utilisée à nouveau en 1662, lors d’une nouvelle restauration ; elle fut alors retranscrite, et la chapelle y est, cette fois, dite de « Monsieur Saint Laurent ».

Ce sanctuaire a porté les noms de Saint-Pabu ou Tugdual et de Saint-Laurent indifféremment, jusqu’en 1756, où elle s’est appelée définitivement chapelle de Saint-Laurent.

On relève aux registres paroissiaux de l'an 1652 qu’on trouva sur l’autel de la chapelle « ung enffant emmailloté dans des drapeaux, dont on ne cognoit ny père ny mère, et qui estoit une fille ».

De 1724 à 1781, la chapelle reçut de fréquentes et coûteuses réparations : en 1861, elle était à peu près écroulée, et on dut la reconstruire en partie pour un devis de 2.500 francs.

Jadis il était de tradition que la procession du Saint-Sacrement se rendît du bourg à la chapelle, le dimanche dans l'octave du Sacre, où avait lieu le pardon de Saint Papu ou Tugdual. Aujourd’hui, seule la procession des Rogations s’y rend.

La chapelle était desservie par un chapelain, qui recevait 18 livres 15 sols par an pour ses fonctions.

On y compte trois autels qui sont en pierre.

Le maître-autel est accosté de deux niches enguirlandées de festons et munies de statuettes d’apôtres et de saints personnages.

Dans l’une, une statue de Saint Pabu, en évêque. Saint Tugdual, évêque de Tréguier, est l’un des plus remarquables parmi nos vieux saints bretons : nos ancêtres vénéraient extrêmement ce bon saint dont ils disaient : « S’il n’est pas Dieu le Père, c’est qu’il ne l’a pas voulu ! ».

Du côté de l’épître, une niche contient la statue de Saint Laurent avec le gril, instrument de son supplice. Une autre statue du même martyr se voit près d’un des autels latéraux, sur lequel est placée une très originale statue en pierre de Saint Marc accosté d’un lion qui semble apprivoisé.

Au-dessus de ce même autel, une vieille statue de Notre-Dame avec l'Enfant-Jésus.

Au transept Nord, les statues de Saint Sulliau et de Saint Cadou, provenant de deux chapelles tombées en ruines et dédiées au culte de ces deux saints bretons.

Dans la nef, une statue d’un saint personnage assis tenant un livre sur les genoux.

On peut admirer quelques bizarres sculptures sur bois dans les frises qui règnent à l’intérieur de la chapelle et qui portent la date de 1686.

A l’intérieur, sous le clocher, au-dessus de la porte, se lit l'inscription : Fait faire par I. FAVENNEC, 1731.

Vendue pendant la Révolution, la chapelle de Saint-Laurent fut remise à la commune le 21 nivôse an X, par Françoise le Gall, veuve de Guillaume le Moulin, de Kergogant, qui s’en était rendu acquéreur en secondes mains, le premier acquéreur se nommant Jacques Kergoat, de Botlan. Guillaume le Moulin l’avait achetée à ce dernier dans l’intention d’en empêcher la profanation.

Le pardon de Saint-Laurent a lieu le deuxième dimanche d'Août, aux environs de la fête du saint diacre (10 Août).

(abbé Monfort)

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