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LE PARDON DE PLEUDANIEL |
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La chapelle de la Vieille-Eglise (dédiée à Notre-Dame de Coz-Ilis) en Pleudaniel mérite qu'on la visite. Dédiée à la sainte Vierge, elle est l'objet de la vénération toute particulière des marins. D'après la tradition, elle fut à l'origine bâtie par un seigneur contemporain de saint Kirec, en reconnaissance de la guérison de sa mère obtenue par l'intercession de ce bienheureux. Il ne faut pas toutefois attacher trop d'importance à cette tradition, car elle peut bien provenir d'une confusion entre Pleudaniel et Ploudaniel ; cette dernière localité, sise en le pays de Léon, a été d'après tous les hagiographes la demeure de saint Kirec.
Quoi qu'il en soit, la chapelle de Notre-Dame de la Vieille-Eglise (Coz-Ilis) ne manque pas d'intérêt. Elle est assise dans un vallon, au confluent d'une petite rivière avec le Trieux. Bâtie dans une anfractuosité du sol, à l'ombre de grands arbres et au bord même de l'eau, elle se présente d'une façon très pittoresque. C'est un petit édifice du XVIème siècle, avec une porte en plein cintre surmontée d'une accolade et décorée d'écussons.
C'est le jour de l'Assomption qu'on célèbre solennellement le pardon de la Vieille-Eglise (Notre-Dame de Coz-Ilis). Les Papes, notamment Léon XIII en 1883, ont accordé des indulgences plénières à tous les pèlerins qui s'y rendent pieusement. La fête s'ouvre dès la veille et la chapelle n'est point fermée durant toute la nuit du 14 au 15 août ; de grand matin commencent les messes qui se succèdent nombreuses, l'après-midi une grande procession s'organise au bourg même de Pleudaniel, et tous les marins de la contrée se font gloire d'y prendre part. Le cortège se rend à la Vieille-Eglise où l'on chante les vêpres. On évangélise ensuite les enfants qui se présentent en grand nombre. Durant toute l'octave de l'Assomption on continue à venir dire la messe à la Vieille-Eglise et les pèlerins y abondent, agenouillés aux pieds de la Madone.
(Abbé Guillotin de Corson, 1902).
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