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VIE ECONOMIQUE DE PLENEUF-VAL-ANDRE

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État des professions à la fin du XVIIIème siècle. — Propriétaires de chevaux et de charrettes en 1746. — Prix du blé au XVIIIème siècle.

 

La vie économique est plutôt rudimentaire au cours des siècles qui vont de la réunion de la Bretagne jusqu'à la Révolution. C'est la vie simple et laborieuse au fond du village, rivée à la terre natale.

L'agriculture demeure la profession la plus répandue. Un état du rôles des Dîmes (voir appendice) révèle que les petits propriétaires sont assez nombreux, vivant des produits du sol, à côté des métayers attachés à l'exploitation des grandes fermes.

Les ouvriers du bâtiment forment pourtant une autre corporation également importante et réputée aux alentours.

Les pêcheries de la Ville-Pichard occupent nos petits pêcheurs, tandis que les marins « naviguants, » du petit et du grand cabotage, exportent au loin le blé et diverses marchandises.

Lamballe donne au port de Dahouët son activité commerciale.

Un essai de marais salants tenté par la duchesse de Mercœur ne réussit pas.

Il faut constater l'existence de l'industrie textile, à caractère rural. Avec le lin, le chanvre, cultivés par eux, nos gens fabriquent de la toile pour leur usage personnel et le gréement des barques de la côte. Avec la laine de leurs troupeaux, ils confectionnent les étoffes de « berlinge ».

Nous entrons maintenant dans le détail de leur vie économique et sociale.

 

État des professions à la fin du XVIIIème siècle.

A une époque où se poursuit activement le mouvement en faveur de l'artisanat, une vue d'ensemble sur le plan des professions exercées à Pléneuf dans les siècles passés mérite de retenir notre attention.

En général, les métiers se transmettaient comme un héritage dans les familles. Le père était laboureur, marin, maçon, charpentier, couvreur, tisserand, cordonnier, etc. : le fils sera laboureur, maçon, charpentier, couvreur, tisserand, cordonnier, etc...

La répartition des diverses professions pour la période de 1783 à 1788 et même au delà s'équilibre à peu près comme suit :

Un tiers faible de cultivateurs, un bon contingent de marins naviguants, parmi lesquels plusieurs maîtres de barque et capitaines de navire, un tiers fort pour les ouvriers de toute catégorie, et enfin quelques négociants.

En cette matière nous pouvons donner un aperçu réel d'après nos archives :

Laboureurs, petits propriétaires ou métayers, quelques noms :

FRANÇOIS GUICHARD, à Quenrouët, et, après lui, Louis LE PÉCHON père ; JACQUES et JOSEPH DUTEMPLE, à la Ville-Pierre ; JOACHIN ROSÉ, à la Boulaie ; JEAN-BAPTISTE BARBEDIENNE, à la Guillousette ; JEAN BAHIER, à Nanté ; JACQUES ROUINVY, à la Cour ; JEAN HARDOUIN, à L'Hôtel des Landes ; Louis LE PÉCHON fils, à Trégot ; FRANCOIS DENIS, à la Cadrie ; JEAN CORNILLET, à la Ville-Hatte ; FRANÇOIS AUDOUARD, au Murier ; JACQUES MICHEL, à la Ville-Madeleine ; LAURENT DAGORNE, à Dahouët ; FRANCOIS GILLET, époux de Jeanne BOUGUET, au Cloître ; JACQUES LÉVÊQUE fils, à la Ville-Pichard ; MATHURIN GOUR, à la Ville-Brexelet ; PIERRE GUINARD, au Val-André ; HYACINTHE HUCHET, au Bourg-Neuf ; JEAN-BAPTISTE BERTRAND, au Pré du Verger ; SÉBASTIEN BARBEDIENNE, au Bourg ; JOSEPH CROLAIS, aux Rabeilles ; JEAN ROSÉ, au Vauclair ; MATHURIN GUINARD, à la Grenouillère ; FRANÇOIS LÉVÊQUE, à la Vallée ; RENÉ BARBEDIENNE, au Vau-Madeuc ; ANNE L'HOTELLIER, au Val-André ; JÉRÔME CROLAIS, au Vau-Belé ; MATHURIN GUINARD, au Chesnais ; JEAN COLAS, à la Ville-Berneuf ; Louis MILLET, à la Ville-Berneuf ; JEAN RENAULT, au Minihy, JACQUES BRÉARD, à la Cotière ; JACQUES LÉVÊQUE, à la Peillac ; JOSEPH MULON, au Bourg ; JEAN HAGUET.

Maçons.

ANGE BAHIER, au Ménéhy ; JULIEN QUENTIN, à la Jeanette ; GILLES BAHIER, à la Bruère ; JACQUES BARBEDIENNE, au Vau-Madeuc ; PIERRE DAGORNE, à Bien-y-Vient ; JULIEN QUINTIN, à la Jeanette ; TOUSSAINT JOSSET, à la Vigne ; JACQUES BAHIER ; JEAN-BAPTISTE BERTRAND ; ALAIN PERCE-VAULT, au Feu Denoual, FRANÇOIS POULAIN, etc...

Charpentiers.

TOUSSAINT PANSART et JOSEPH BERTRAND, au Bourg ; FRANÇOIS LÉVÊQUE, la Vallée ; JOSEPH MULON, au Bourg ; PIERRE CARDIN, au Temple Guignot ; MATHURIN BOURGAUD ; MATHURIN HOURDIN, époux de MARIE LE PÉCHON, Dahouët ; ALEXIS BOURGAULT, Ville-Pierre ; JEAN HAUDRÈRE, la Vallée ; JOSEPH LÉVÊQUE, Val-André ; SERVANT CARLA, Minihy ; JACQUES LÉVÊQUE, Peillac ; AMATEUR TREVILY, Les Rues ; EUGENE CARDIN, Bourg ; JULIEN BAHIER (menuisier) ; MATHURIN LÉVÊQUE, Bourg ; PIERRE CARDIN, Les Rues ; TOUSSAINT PANSART, Val-André ; Louis RIDEUC et DANIEL LÉVÊQUE, Bourg ; FLORIAN GUINARD, la Grenouillère ; ANGE BAHIER, Minihy ; PIERRE CRIMAUD, Dahouët ; FRANÇOIS LÉVÊQUE, Les Noës ; PIERRE GOUR, Le Bourg ; JEAN LÉVÊQUE, JOSEPH GAUTHIER, JACQUES MERPAULT, PIERRE HOUDU, Ollivier ROUGET, etc...

Les maçons et les charpentiers de Pléneuf avaient une telle réputation qu'on les appelait pour travailler dans un rayon de 10 à 11 lieues. Ce sont eux qui ont construit ou réparé, à l'époque dont nous nous occupons, les églises et les châteaux de la région.

Marins naviguants.

FRANÇOIS LE SAGE, Maître de Barque ; JACQUES BARBEDIENNE, Maître de Barque ; FRANÇOIS Le BRET, du Guémadeuc ; SYMPHORIEN BELLEU ; PIERRE ROUINVY ; MATHURIN LE PROVOST ; PIERRE ROUINVY ; ANTOINE LE SAGE, marin invalide de la Marine ; CÉLESTIN BARBEDIENNE ; JEAN CHAPELAIN, Chef des Bateliers garde-côte, bourg ; PIERRE PANSART, capitaine de Vaisseau ; CYPRIEN CARDIN, Bourg ; FRANCOIS DERLOT, capitaine de navire à Peillac ; JACQUES MERPAULT, au Bignon ; ALEXIS BARBEDIENNE, au Val-André ; MATHURIN ROUXEL, pêcheur, Dahouët ; HILARION GUYOMARD, pêcheur au Bignon ; PIERRE QUINTIN, à Dahouët.

Autres marins de Pléneuf.

Nous donnons, sous toutes réserves, le communiqué suivant publié dans l'un des numéros de la Croix des Côtes-du-Nord en 1943. Il se rapporte à un point d'histoire : la découverte de l'Amérique.
« Il paraît, d'après des documents que publie un savant dans le bulletin paroissial de Bréhat, que des Bretons auraient abordé l'Amérique avant Christophe Colomb, et, parmi eux, deux pêcheurs de Pléneuf. L'auteur cite, en effet, une lettre dite « de rémission » du roi de France, Louis XII, où il est raconté comment, en septembre 1510, le matelot Guillaume Dobet, originaire de Pléneuf et contremaître du bateau La Jaquette, armé au port de Dahouët, avait, au cours d'une rixe, poussé à l'eau le matelot Guillaume Garroche, qui se noya. Resté fugitif pendant trois ans, le contremaître indemnisa la famille et sollicita du roi sa lettre de rémission. Or, celle-ci porte que le jour où la rixe avait eu lieu, ils partirent le matin de ce jour, du havre de Quillebœuf, en la rivière de Seine, venant de la ville de Rouen où les ci-dessus-nommés avoient vendu du poisson qu'ils avoient esté quérir et pescher es parties de la Terre-Neufve ».

« L'auteur conclut que les Bretons pêchaient couramment à Terre-Neuve dès les premières années du XVIème siècle ».

Cordonniers.

TOUSSAINT GOURET et JACQUES HUCHET, au Bourg ; GUILLAUME TANGUY ; MATHURIN ROUINVY ; EUSTACHE RIDEUC, à la Ville-Pichard ; FRANÇOIS BELLEU, au Clos Grimaud ; Louis MILLET, à la Ville-Berneuf ; JEAN HAGUET.

Ce nombre de cordonniers prouve assez que la population de Pléneuf portait d'autres chaussures que des sabots. Il explique qu'ils devaient façonner des bottes pour les marins de la grande pêche.

Couvreur en paille.

RENÉ DAYOT, des Rues.

Tisserands.

GILLES BRIEND et PIERRE LE MARCHAND, au Temple au Jard ; JEAN THOMAS et MARTIN MERPAULT, MATHURIN LE MAGNON, au Pont Carlat ; ÉLIE LÉVÊQUE, au Chesnais ; FRANÇOIS CAILLIBOTTE, à Bien-y-vient.

L'opinion populaire prête aux artisans de cette corporation un refrain qu'ils fredonnaient en tissant leur toile :

Tiens bon, Joachim, Le jour de la navette, Tiens bon, tiens raide, Car ton pain en vient.

Maréchaux Ferrants.

JEAN BERTRAND, au Bourg ; PIERRE BOUGUET, des Rues.

Meuniers.

JACQUES BARBEDIENNE, au Moulin du Vauclair ; FRANÇOIS DAULT, au Moulin Madeuc ; CYPRIEN CARDIN, au Moulin du Bourg ; un autre JACQUES BARBEDIENNE, au Moulin des Erquerdes.

La dernière semaine du temps pascal est appelée, dans le langage courant, « semaine des meuniers », parce que ces braves gens arrivaient souvent les derniers pour accomplir leur devoir pascal. Ainsi que les couturiers conteurs d'histoires, parfois inventeurs de nouvelles, les meuniers étaient les principales vedettes du village. Si l'opinion populaire leur a tant prêté, c'est qu'on les savait riches d'un fonds inépuisable de joyeusetés, de farces et de bonnes plaisanteries. Certain jour de l'année, les meuniers « tenaient l'écran », dirions-nous en style moderne. Les ânes, en effet, attachés au service de leurs moulins, étaient menés en triomphe. On leur passait au cou un collier de pain, on leur mettait une belle couronne de fleurs sur la tête et le cortège marchait aux bruyantes acclamations de la foule qui bordait la haie sur le passage. Les meuniers, est-il besoin de le dire, étaient exempts de travailler durant cette grande solennité. C'était leur fête et celle de leurs ânes aussi.

Boucher.

JOSEPH DAYOT, au Bourg.

Voiturier.

FRANÇOIS POULAIN, Ville-Pichard ; Un « arboriste » en 1780 — Louis RONDEL.

Couturiers.

Louis HOURDIN, au Val-André ; PIERRE GRIMAUD, à Dahouët.

Les couturiers travaillaient habituellement de maison en maison, à la journée. Ils avaient la réputation d'être légèrement gouailleurs. Ils connaissaient les dernières nouvelles du pays et excellaient dans l'art dn reportage verbal auquel, tout en piquant le berlinge de leur aiguille, ils étaient arrivés à donner un tour d'esprit spécial à la profession.

Boulanger.

JEAN CARDIN, au Bourg.

Douane Nationale.

JULIEN VENDENNE, Lieutenant ; FRANÇOIS RUELLAN, JACQUES BEAUJEAN, à Dahouët ; Toussaint JOSSET ; VINCENT LANGLAIS.

Marchands.

JEAN OLIVEAUX, au Bourg ; PIERRE GRIMAUD, à Dahouët.

Les Aubergistes.

ALPHONSE DUVAL et LAURENT BEAUFILS, au Bourg ; YVES KERBOQUE, à Dahouët.

Nous aurions pu prolonger cette liste. Même restreinte à ces noms elle prouve suffisamment que Pléneuf, dès cette époque, était déjà un centre plein d'activité et capable de satisfaire à tous les besoins de la vie.

Propriétaires de chevaux et de charrettes en 1746.

Quand une troupe était de passage dans un pays les paroissiens devaient la loger et lui fournir voitures et attelages pour transporter matériel et bagages militaires. Cette charge pesait parfois lourdement, et l'on s'en plaignait.

M. MICAULT de SOULVILLE, subdélégué de Mgr l'Intendant, avait ordonné le dénombrement des chevaux et des charrettes. Réuni à l'auditoire, le 18 mai 1746, le Général publie un état qu'il garantit exact et fidèle :

MATHURIN L'HOTELLIER, métayer à la métairie du Vauclair, possède une charrette et trois chevaux.

LAURENT ROZÉ, à la Boulaye : une charrette et deux chevaux.

THOMAS GOUR, aux Châtelets : deux chevaux et une charrette incapable.

JEAN BARBEDIENNE, à Peillac : une charrette et deux chevaux.

RENÉ EVEILLARD, au Pont Gagnoux : un cheval.

NOËL EVEILLARD, à la Ville-Coquin : une charrette et un cheval incapable.

JOSEPH LÉVÊQUE, à la Ville-Nihon : une charrette et trois chevaux.

MATHURIN LÉVÊQUE et JEAN LESSARD, demeurant aux Galemeries : chacun un cheval ;

CLAUDE CHANDOISEL, à la Ville-Brexelet et JACQUES THOMAS, Les Rabeilles : deux chevaux et une charrette.

FRANÇOIS BERTRAND, aux Rues : un cheval ;

JEAN MULON, au Temple ; NICODÈME GRIMAULT, à La Haye ; JULIEN BARHIER, Porte Boissel ; JEAN ROZÉ, à la Ville-Berneuf ; Guy LE VANNIER, Ville-Pichard : chacun un cheval ;

MATHURIN CROSLAIS, à la métairie du Pont : une charrette et un cheval.

MATHURIN PERCEVAULT, à Nanté : une charrette et trois chevaux.

JACQUES ROUAINVY, à la Vigne : une charrette et deux chevaux.

JACQUES MICHEL, à la Ville-Madelaine, deux chevaux et une charrette incapable.

CHARLES HOUZÉ, à la Ville-Bricaud, un cheval.

DANIEL LÉVÊQUE, au Bourg de Pléneuf : deux chevaux.

FRANÇOIS LÉVÊQUE, à la métairie du Ménéhy : une charrette et deux chevaux, lequel a charoyé et recharoyé avec de l'aide les canons du « Cor » de garde à la Guette.

PIERRE RENAUD, à la métairie du Guémadeuc : une charrette et deux chevaux, lequel a aussi charoyé et recharoyé les canons dudit Corps de Garde de la Guette avec de « laide ».

TOUSSAINT CARLA, métayer à la Marre : deux chevaux et une charrette incapable, lequel a aidé à voiturer lesdits canons.

PIERRE RUELLAN, demeurant à la Vigne aux Ménéhy. « avec un cheval », lequel a aussi aidé à charoyer lesdits canons.

JOSEPH LÉVÊQUE à la Rivière : un cheval ;

ALEXANDRE RUELLAN, à la Cour : un cheval.

Le Sieur de Quenrouet GUICHARD, demeurant à la maison de Quenrouet : un cheval.

M. PIERRE CROSLAIS demeurant à Trégot : un cheval.

JULIEN BARBEDIENNE au Vaumadeuc : une charrette et deux chevaux. Idem JEAN DERLOTW à la Ville-Hatte ;

NICOLAS BARBEDIENNE au Vaubaillet, et Guy CHANTOUX à la Cadrie : un cheval.

Nous trouvons au total : Charrettes : 22 ; Chevaux : 56.

Les délibérants ne font point mention des autres chevaux et charrettes qu'ils ont « évouées » incapables : sous les seings de ceux qui sçavent signer : chacun pour son respect et celui de CLAUDE GOURANTON à requeste de JACQUES LE SAGE et de Louis GAUTHIER, à requête de JEAN LÉVÊQUE, fils de FRANÇOIS et LOUIS-JEAN HINAULT, à requête de PIERRE GUINARD, lesquels ont déclaré ne savoir signer.

Fait et conclu audit jour 25 décembre 1746, à l'issue de la grand'messe suivant l'avis dûment donné par M. le Recteur.

Dans cet état, est-il dit dans la délibération, ne figurent pas les chevaux et charrettes « avouées incapables ». Malgré cette omission il est permis de croire que le nombre global ne devait pas être élevé. On aura remarqué que plusieurs métayers ont déclaré un cheval et néant comme charrette. Nous savons aussi quels sont ceux qui étaient chargés de transporter les canons pour le corps de garde de la Guette.

Copie de cet état est immédiatement envoyé à M. Micault, conformément à l'ordonnance.

 

Prix du blé au XVIIIème siècle.

Nous n'avons pas trouvé sur cette question de renseignements antérieurs à l'année 1745. Il suffira de se reporter au tableau ci-après pour constater que les cours du blé ont été très variables.

Ces renseignements nous sont fournis par les états des comptes de la Fabrique de Pléneuf à cette époque. L'église, en effet, avait des rentes en grains provenant de fondations.

L'ensemble formant un total de 19 pérées, moins un godet, de froment. Il y avait, de plus, 2 pérées de seigle, fondation des seigneurs du Guémadeuc. Chaque année, après la récolte, les rentes en froment étaient mises en adjudication « par trois dimanches consécutifs, et vendues au dernier et plus fort enchérisseur ». Les deux pérées de seigle étaient « païées sur le pied de l'apprécy de la commune, valeur de Lamballe ». Voici avec les noms des adjudicataires et acquéreurs les différents barèmes pour quelques années.

1745. — Pérée de froment : 110 sols X 19…. = 100 livres 7 sols 4 deniers.
— seigle : 2 liv. 1/2 2 sols X 2 = 5 livres 4 sols.
Total : 105 livres 11 sols 4 deniers.

1764. — Pérée de froment : 11 livres 9 sols X 19 = 216 livres 9 deniers. Adjudicataire: René Lévêque, l'ancien. Pérée de seigle : 6 livres 9 sols X 2……. = 11 livres 19 sols 8 deniers Acquéreur : M. d'Argaray de Saint-Vreguet.
Total : 229 livres 11 sols 5 deniers.

1765. — Pérée de froment : 13 livres 15 sols X 19 = 260 livres 7 deniers. Adjudicataire : René Lévêque fils. Pérée de seigle 9 livres 4 sols 6 deniers X 2 = 19 livres 20 sols 8 deniers;
Total : 279 livres 17 sols 4 deniers.

1766. — Perée de froment : 17 liv. 3 sols 4 den. X 19 = 316 livres 13 sols 5 deniers. Adjudicataire : Toussaint Gicquel. Pérée de seigle : 11 livres 4 sols X 2…………. = 22 livres 8 sols;
Total : 349 livres 1 sol 5 deniers.

1767. — Pérée de froment : 14 livres 11 sols X 19 = 260 livres 7 deniers. Adjudicataire : Toussaint Gicquel fils. Pérée de seigle : 9 livres 4 sols 6 deniers X 2 = 16 livres 10 sols.
Acquéreur : M. Le Dosseur.
Total : 292 livres 11 sols.

1771. — Pérée. Froment 19 livres x 19 = 359 livres 16 sols 3 deniers. Adjudicataire : René Lévêque. Pérée de seigle : 12 livres 13 sols 8 den. X 2 = 25 livres 8 deniers.
Acquéreur : M. Le Dosseur.
Total : 385 livres 2 sols 11 deniers.

1781. — Froment : Pérée : 17 livres 2 sols X 19 = 323 livres 16 sols 7 deniers. Adjudicataire : le Sieur Pierre Dosseur. Seigle : Pérée 11 livres 6 sols 8 deniers X 2.. = 22 livres 13 sols 4 deniers.
Acquéreur : M. Caroc, de la Ville Lourmel.
Créancier de M. Baudoin.
Total : 346 livres 9 sols 11 deniers.

1790. — Froment : Pérée : 17 livres 1 sol X 2… = 312 livres 17 sols 11 deniers. Seigle : Pérée : 12 livres 2 sols 9 deniers…. = 28 livres 5 deniers.
Total : 351 livres 3 sols 2 deniers.

 

Anciennes Monnaies.
1° La livre, dont la valeur a souvent varié au XVIIIème siècle ; elle était supérieure à notre franc d'avant guerre.
Nos pères comptaient aussi les valeurs par pistoles évaluées dix francs l'unité, et par écus : 3 francs.
2° Le sol représentait la vingtième partie de la livre.
3° Le denier monnaie était la deux cent quarantième partie de la livre argent.
Le denier tournois valait la douzième partie d'un sol. Obs. Il y avait deux sortes de livres : la livre d'or et d'argent, représentant la valeur d'une livre soit en or, soit en argent.

Anciennes mesures.

I. Mesures agraires.
Journal, 80 cordes………… 48 ares 624
Arpent, ancienne mesure des Gaulois… 30 ares environ
Sillon………………… 2 ares 431
Corde..................... 0 are 602
Raie…………………… 0 are 405

II. Métrologie ancienne.
Toise……………………… 1 m. 949
Pied………………………… 0 m. 3248
Pouce……………………… 27 mm. 4
Ligne……………………… 2 mm. 28.

Mesures de capacité.
1° Pour le froment et le seigle.
Pérée : 12 décalitres 964 : — Boisseau : 5 décalitres 928.
Quart de froment : 2 décalitres 964 ; — Godet : 0,344.

2° Pour l'avoine et le blé noir : Pérée : 12 décalitres 412 : — Boisseau, 6 décalitres : 206.
Quart : 3 décalitres 103.

(E. Joly).

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