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LE CHATEAU DE NANTOIS A PLENEUF-VAL-ANDRE

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A environ deux kilomètres de Pléneuf, la route que l'on suit pour aller à la Ville-Berneuf passe devant une avenue majestueuse, remarquable tant par ses vastes proportions que par le gracieux décor de ses grands arbres symétriquement rangés de chaque côté.

Ville de Pléneuf-Val-André (Bretagne) : château de Nantois..

A quelques centaines de pas de la grille qui se dresse à l'entrée de cette avenue le regard découvre, adossé au pied d'une colline sans cesse verdoyante et ornée d'une couronne de sapins, le château de Nantais.

La forme extérieure annonce une construction pouvant remonter au XVIIème siècle.

L'intérieur présente, sous des plafonds élevés, un vaste salon, de hautes cheminées avec écusson aux armes de la famille, un escalier en beau granit. Un château plus ancien, avec dépendances, fut créé en 1420 sur un bien dotal de Bienvenue de la Goublaye, qui avait épousé Ollivier de Lescouët, dont un fils, Rolland, était Grand Veneur et Grand Maître de l'Hôtel du roi Louis XI.

En 1590, Nantois fut assiégé par les Ligueurs qui, ne pouvant le prendre, y mirent le feu et l'incendièrent.

Cette antique demeure resta dans un état lamentable jusqu'en 1636, date de la mort du dernier Lescouët. A ce moment, malgré l'opposition des parents de cette famille, Ollivier de la Goublaye obtint un retrait lignagier et devint propriétaire de Nantais. L'usufruitière étant la veuve d'Ollivier de Lescouët, Jeanne de Bréhant, Charles de la Goublaye ne rentra à Nantais qu'en 1671 et les descendants de cette famille l'habitent depuis sans interruption.

Nous trouvons fréquemment le nom de Nantois uni à celui de la Goublaye, qui était une noble famille de l'évêché de Saint-Brieuc.

Nombreux furent dans les siècles passés les hôtes de Nantois. On cite parmi les principaux : Toussaint, René et Rodolphe. Le premier avait épousé, à Rennes, en 1735, Jeanne Oren, dame de la Villemartin.

De cette union sont issus plusieurs enfants, dont Emmanuel Toussaint Joseph qui devint prêtre, vicaire à Pléneuf et vicaire général de Saint-Brieuc.

Le second fit alliance avec Marie-Magdeleine de Quérangal qui se fit un nom parmi les femmes poètes bretonnes.

A ces noms il faut ajouter celui de Jean-Baptiste de la Goublaye, seigneur de la Ville-Brexelet et autres lieux.

Le château de Nantois fut habité par une Guémadeuc, mais en qualité de veuve d'un Lescouët.

Les alliances de cette famille furent celles de :

XIVème siècle, de la Chapelle et du Bois-Bily ;

XVème siècle, de Rochefort, du Feu, Le Noir, de la Bouexière ;

XVIème siècle, de la Houssaye, Grimault, de la Hunaudaye ;

XVIIème siècle, Le Paige, de Villeneuve, de la Bouexière, de la Motte, de la Motte-Rouge, Delpuech, de Mesguen, De Trémereuc, Hersart de la Ville-Marqué ;

XVIIIème siècle, Oren de la Ville-Martin, Le Métaër de Lourmel, de Gougon, de Kerangal, de Forsanz.

XIXème et XXème siècle, Huchet de Cintré, de la Motte, de la Motte-Rouge, de Nompère, de Champagny, de Sceaux, de Lavenay, de Traversay, du Dresnay, de Rutty.

Les armes sont :
de Gueules, frêté d'argent de six pièces à une bande d'azur brochant le tout.
Timbre, une couronne de Comte.
Support, deux Léopards.
Devise : Honor et Fides.

Au XIXème siècle, le château de Nantois fut, comme beaucoup d'autres, la maison où les pauvres pouvaient toujours se présenter avec la certitude d'être charitablement accueillis. Il ne fut pas seulement l'hôtellerie des indigents du voisinage, les malades et les blessés s'y rendaient comme à un dispensaire où ils trouvaient, avec le réconfort moral, pansements, médicaments et soins gratuits, au nom du Christ.

Un témoignage identique lui a été rendu en 1869 par M. l'abbé Beaudoin, recteur : « La famille de Nantois, par sa piété éclairée, sa grande bonté, son inépuisable charité, est la seconde providence du pays » (Registre paroissial).

Une chapelle dédiée à Notre-Dame de Toutes-Aides est attenante à ce château. Elle est l'objet d'une description à part parmi les anciennes chapelles.

(E. Joly).

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