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Vieux Manoirs convertis en Fermes. Métairies et Maisons anciennes.

Dans cette catégorie où nous suivons l'ordre alphabétique nous relevons les propriétés ci-dessous énumérées :

Bienlivient ou Bienyvient : 1472, Jean Le Feslé ; 1558, Louis Déron, cordonnier, dans la suite ; Laurent Paignon, Laurent Luzé, Jacques Thomas.

Boulaye (la) : 1538, Charles de la Motte ; 1729, Jeanne-Sévère de Rieux.

Bourgneuf (le) : 1419, Mathurine Gouyon ; 1496, Guillaume Le Sénéchal ; 1555, Guillaume Grimaud ; 1639, Antoine des Ménils, pour partie ; 1758, le sieur Thomas du Bourgneuf.
1538, François Quintin, fils de François et de Louise Renault.

Château Jolly ou Chastiaux Jolli : Maison noble, était habitée en 1648 par Mathurine Le Moulnier qui devait au saint Rosaire en la
 personne de Noble Homme Charles de la Goublaye, Trésorier, un quart de froment. Cette maison était voisine du Vaumadeuc, elle n'existe plus.

Cloître ou Clouestre : Aux termes d'un minu fourni par M. Baudouin, en 1759. le Cloître consiste en maison, manoir, et métairie noble, logement, dépendance. Cour, jardin, pourpry, auquel domaine, il y a moulin à vent qui a été ruiné par la foudre, 1759. Noble Homme, Jean Le Dosseur, de Dampierre, y habitait en 1717, comme régisseur de tout le Domaine. Le titre de Dampierre ajouté à son nom patronymique, ainsi qu'il figure aux archives, indique, croyons-nous, son pays d'origine (Dampierre, Aube), d'où l'avaient appelé à Pléneuf les nouveaux seigneurs du Guémadeuc. « Le nom d'un Le Dosseur figure parmi les promoteurs de nos premières Écoles d'Économie rurale. Il fit partie en 1769 d'une Société d'Agriculture de MM. Robien de Robei, de la Salle, Le Mée, etc. (M. de Chalus.). Jean Le Dosseur se fixa définitivement à Pléneuf, et si son nom a disparu à peu près complètement, sa descendance survit encore dans quelques-unes de nos honorables familles.

Croix Baudot : Métayers en 1655, Jacques L'Hostellier.

Chastelets (les) : En 1576, propriété de Jean Galodec. En 1713, les Châtelets appartenaient à Demoiselle Jeanne-Marie Bouexel, épouse de Jean Jouannin, négociant, domiciliés à Saint-Michel de Saint-Brieuc. Ils en avaient donné à titre de ferme pour 10 ans à Jean Lesnard, époux de Jeanne Rouinvy, et leurs enfants, une partie seulement : la maison et le jardin.

Croix Heliguen Tenue : 1558, François du Guémadeuc. 1585, Thomas du Guémadeuc. 1722, Agnès-Hiout Douilly Masières et Colombier.

Fief Denoual (Feu Denoual) : 1538, Françoise du Guérnadeuc. Un feu (maison) payait une redevance à la Vigne, à l'Époque de Noël ; d'où sans doute l'appellation Feu de Noël, Feu de noal.

Galimènes : Mêmes noms, aux mêmes années, que pour le Fief Denoual.

Havre de Dahouet : 1636, Aveu par Antoine Héliguen, pour un jardin où il y a maison noble, colombier, devant 4 sous au Trésor royal. 1638, Afféagementà François Denis, Écuyer, sieur de la Vallée dépendant du Havre do Dahouët entre lequel passe la rivière qui descend du moulin du Guémadeuc à la mer.

La Haye des Menils : Minu et aveu de Jean Gallodec, en 1539, et de Julien Regnault, en 1639.

La Motte : Aveu et minu en 1428, par Rolland de Houssaye. En 1759, cette propriété, qui avait appartenu aux seigneurs du Guémadeuc, est classée Métairie noble : logement, aire, issue, jardin, pourpry, 3/4 de jour joignant d'une part au chemin qui conduit à la Chapelle St-Briac, St-Mathurin, à la Croix Mancel, d'autre part à la terre de Hyacinthe Barbedienne.

La Porte : Nom ancien de la ferme appelée aujourd'hui Ferme du Guémadeuc. Fermier en 1655, Jean Carla.

La Salle (maison de) : Au Bourg, Maison noble, place du Four Chouesmel, aujourd'hui place de Lourmel (n'existe plus). Y habitait en 1506 Guillaume Chouesmel, seigneur de la Ville Pierre.

Maison Neuve : En 1724, elle était habitée par Pierre Quintin qualifié du titre de sieur de la Maison Neuve.

Noës (Maison de la Noë) : 1690, Jean Bourgaud. 1758, Jean Lévêque, et autres enfants de Daniel Lévêque.

Peillac : Faisait autrefois partie du Domaine du Guémadeuc. Fermier en 1655 : Jacques Barbedienne.

Pont Gagnou : En 1722, propriété d'Agnès Riout Douilly.

Quenrouët : Maison noble avec tourelle, cour et jardin, était, en 1555 la propriété de seigneur 0llivier Guillard, seigneur de Quenrouët, redevable de la rente de 5 sols à la seigneurie du Guémadeuc. En 1583, nous y trouvons le nom de Demoiselle Marguerite Guillard, dame de Quenrouet, épouse de Noble Homme Guyon de Flot, devait 2 sols sur un journal de terre. En 1778, la propriété est au nom de François Guichard, seigneur de Quenrouët.

Aveux et Minus.

Rabeix ou les Rabeilles : 1583, Françoise du Foix, en Pléneuf.  1654, Claude Le Borgne. 1673, Catherine du Foix ; 1683, Françoise du Foix. 1738, Suzanne Le Borgne. 1758, Noble Homme François d'Argaray de St-Vreguet. Cette métairie moitié noble fut vendue, à une date incertaine, par Jacquemine Le Borgne à Maître Micault de Soulville, vraisemblablement vers 1690.

Salines de Dahouët : Aveu rendu en 1538, par Noble Homme Dandigné, écuyer, sieur, pour une maison, étable, fournil, pourpris, issues et départs, anciennement nommés Salines, 1/2 journal. Dû à la seigneurie du Guémadeuc, 12 sols. Maison acquise de Noble Homme Antoine de la Chapelle, sieur des Moulins.

Ville Bricaud : 1585, Thomas du Guémadeuc.

Ville Brexelet : En 1583, vente de la Ville Brexelet, saisie sur Claude du Fay, et adjugée à Charles de la Goublaye, sieur du Tertre Pepin, pour 2200 livres. 1693, Marie Delpuech.

Ville Madeleine : Propriétaire en 1661 : Yves Labbé, sieur de la Ville Bricaud, dont l'héritière fut Noëlle Labbé, sa soeur, Dame de la Ville Brexelet (d'après testament.) En 1639, Marie des Menils avait présenté un aveu pour Manoir et Terres de la Ville Madeleine.

Ville Nihon : Elle est l'objet d'une description à part. Le lecteur voudra bien s'y reporter.

Ville Pichard : En 1500, propriété de Jean Juhuel de Landehen ; de Jean Galodec en 1576 ; de Julien Roussel en 1583. Elle est inscrite au nom des descendants de ce dernier jusqu'en 1693. Il y avait une redevance de 9 sols au Trésor Royal. En 1729, nous trouvons les noms de Jean Sévère de Rieux, en Pléneuf, du Marquis Charles d'Andigné, Chevalier de l'Ordre Royal, Capitaine au Régiment des Lanciers ; de M. le Marquis de la Moussaye. La villa actuelle qui porte le nom de Manoir est une coneruction de la fin du XVIIIème siècle appartenant à la famille Eveillard Hamonet. Une curiosité à signaler : c'est la lucarne ovale disposée dans un fronton triangulaire, avec deux étoiles enchevêtrées. Leur jointure aux deux extrémités était, suivant l'opinion de l'époque, un symbole et un préservatif contre les maléfices du démon.

Ville Pierre : Noms se rattachant à ce manoir dont il ne reste plus que des ruines apppartenant à Mme le Doré. 1559, Rolland Chouesmel, seigneur de la Ville Pierre de 1600 à 1670, Amaury d'Andigné, seigneur de la Ville Pierre ; de 1670 à 1684, Mathurine Criquet, Dame Marie de Cahideuc, propriétaire de cette Maison Noble et y demeurant. (Testament) ;  de 1684 à 1690, Amaury d'Andigné ; 1690, Noble Homme Pierre de Chemendy, et Louise de Pérignoux, habitant Quimper-Corentin, paroisse de St-Marthieu. (Testament) ; de 1785 à 1797, Gillette Dutemple et Joseph Dutemple.

Ville Rault : 1480, Nicolas Maduc ; 1538 : François Millon ; 1556, Françoise de la Motte.

Vaumadeuc : Minu de 1555. Maison, manoir et domaines nobles du Vaumadeuc (Domaine du Guémadeuc) ; jardin, verger, Chapelle St-Sauveur, colombier par terre, clôture ; garenne.

Vigne (la) Tourniols : Propriétaires successifs. 1422, Perrot de la Houssaye ; 1440, Gillette du Boisjéhan ; 1480, Jean La Lorgeril, en Pléneuf ; 1538, François Millon ; 1556, Françoise de la Motte ; 1600, Bertrand de la Goublaye, sieur de Nantois ; métairie et moulin (arch. dép. L. E. 314) ; 1683, Françoise de Colligny ; 1684, Charles de la Goublaye ; 1699, Marie Delpuech. Maison et métairie nobles : jardin, verger, bois de hautes futaies, prairies, étang, colombier, garenne.

Tertre Horo : 1424, Thomas de Langon ; 1558, Françoise du Guémadeuc ; 1722, Agnès Riout-Douilly.

Trégot : 1538, Aveu et Minu de Guillaume Rogon. 1684, Hommage de Laurent Mayot.

(E. Joly).

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