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Au nom de cette commune correspond l'adjectif plélotin (J O, 6 septembre 1924).

L'église de Ploilou ou de Plelou est citée dès 1202 dans les plus anciennes chartes de Beauport. Une paroisse y apparaît dès 1224 (Anc. év., IV, p. 46, 48, 80). Cette paroisse du diocèse de Saint-Brieuc était, sous l'Ancien Régime, un prieuré-cure de l'abbaye de Beauport.

Elle élut sa première municipalité le 9 février 1790 et fut un chef-lieu de canton. Le canton de Plelo fut supprimé par la loi du 28 avril 1790. Mais une municipalité cantonale y fonctionna de 1795 à 1799 et un canton y subsista ensuite jusqu'en 1801.

Par arrêté du 30 messidor an XII (19 juillet 1804), la commune de Plélo a fait un échange avec Trémuson, lui cédant une fraction près du village de Goëllo en contrepartie d'une autre fraction près du village de Sainte-Uriel.

Depuis, le territoire de Plélo a été diminué deux fois sous la monarchie de Juillet :

1) Il a cédé le quartier de la rue Bertho à Châtelaudren (ordonnance du 6 mai 1836) ;

2) Il a cédé à Trégomeur les villages de Pré-Normand, Quinio, les Landes, la Demi-Ville et Liffiac (loi du 25 juin 1841).

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On peut citer à Plélo plusieurs monuments anciens, dont aucun n'est protégé au titre des monuments historiques :

1) La chapelle Saint-Nicolas des Alleux (XIVème s. en partie) ;

2) La chapelle Saint-Quay (fin XVème s. en partie) ;

3) La chapelle Saint-Blaise (XIVème et XVIIIème s.), précédemment appelée de Saint-Gouesnou ;

4) Le château de la Villeneuve (1777), qui garde le souvenir d'Anne-Louise de la Réale, comtesse de Geslin de la Villeneuve, fille naturelle du roi Louis XV (H. Vrignault, Les enfants de Louis XV, 1954, p. 77-84 - Valynseele, Les enfants naturels de Louis XV, 1953, p. 204-213). Ce château est aujourd'hui en ruines ;

5) Le château de la Ville-Balin (XVIème et XVIIIème s.) (1) ;

6) Le château de Château-Goëllo (XVIIème s.). Il semble occuper à peu près l'emplacement d'un plus ancien château qui aurait été le chef-lieu du pays de Goëllo [Note : A Château-Goëllo on a découvert un dépôt de haches à douilles (âge du bronze). Château-Goëllo et la Ville-Balin sont aussi des sites gallo-romains] ;

7) Le château de Beauchamp (XVIème et XVIIème s.), éponyme de la famille Henry de Beauchamp et aujourd'hui propriété de la famille du Boulay ;

8) Le château de Liscineuc (XVIIème ou XVIIIème s.) [Note : La terre de Lixinuec est mentionnée dans les chartes de l'abbaye de Beauport, notamment en 1212 et 1294 (Anc. év., t. IV, p. 66 et 211)], terre éponyme de la famille de Courson de Liscineuc, branche aînée éteinte en 1893 ;

9) Le manoir de la Ville-Geffroy (XVIIème s.), ayant appartenu au XVIIème siècle à la famille Botherel de la Ville-Geffroy et servant aujourd'hui de ferme ;

10) Le manoir de Kergario, propriété de la famille de Kerraoul. Il ne subsiste que le porche ;

11) Le manoir du Perron, aujourd'hui ferme ;

12) Le manoir ou ferme de Kertudio ;

13) Le manoir ou ferme de la Ville-Fréhour ;

14) Le château de Saint-Bihy (1681), qui appartenait aux Bréhand de Plélo et qui est aujourd'hui en ruines ;

15) Le moulin de Saint-Quay (1799) ;

16) Le moulin de Bachelet ;

17) Plusieurs maisons, notamment 7 rue des Promenades (1768), la maison de Bernier (1730) et celle de la Ville-Andon (vestiges XVème s.) ;

18) Les fermes de la Villeneuve (l'une 1786, 1799 ; l'autre 1774) ;

19) A la ferme de Kerprat, bâtiment ancien (XVIIIème s.) et pierre trouvée dans la cour (datée de 1574) ;

20) La croix de Saint-Jean du Temple ;

21) Une croix située vers Château-Goëllo et Villepied (socle 1684 seul ancien) ;

22) Les tombelles situées à l'ouest de la Fontaine-Audren (époque préhistorique).

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Deux sites sont inscrits :

1) Celui du château de la Ville-Balin (cadastre : F 837-848), inscrit le 24 décembre 1943 ;

2) Et celui du manoir de la Ville-Geffroy (terrains et bâtiments. Cadastre : G 593, 856-858, 861), inscrit le 17 janvier 1944.

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Les événements relatifs à Plélo sont les suivants :

1) Par lettres patentes données à Saint-Germain-en-Laye en février 1681, la terre de Plélo fut érigée en comté en faveur de Maurille de Bréhand, baron de Mauron (Arch. des C-du-N, 1 E 2455). Ces lettres furent vérifiées en parlement à Rennes le 3 juin 1681 ;

2) En 1762, le naturaliste Valmont de Bomare ramassa à Plélo une galène et découvrit ainsi la mine de plomb argentifère dite de Châtelaudren, dont le principal filon, celui de la Ville-Alhen, est en Plélo [Note : Les filons s'étendent aussi en Trémuson (voir la notice de cette commune), Plouvara, Plerneuf et Plouagat ;

3) Le 18 août 1773 eut lieu l'inondation connue sous le nom de "déluge de Châteaudren" (voir plus haut la notice de cette commune) ;

4) Le 16 novembre 1790, la fonderie de la Ville-Fumée fut vendue et l'exploitation des mines de Châtelaudren fut interrompue (1 E 1778) [Note : Elle ne fut reprise qu'en 1865 (voir la notice de Trémuson)] ;

5) Le 26 juillet 1944, les Allemands brûlèrent une ferme à la Saudraie en Plélo et firent six Victimes ;

6) En juillet 1944 le maquis des Loges était installé près de la ferme de la Corderie, où son état-major était hébergé ;

7) Le 4 août 1944, en représailles de l'explosion d'une chenillette, des soldats allemands mirent le feu à une ferme, au Courtil-Picard ;

8) Le 7 août 1944, au cours de combats avec les troupes allemandes, une ferme fut incendiée à la Ville-Fumée. Le bourg fut libéré par la compagnie F F I de Plouha, soutenue par trois chars américains ;

9) Le 27 septembre 1976 le préfet de la région Bretagne a autorisé par arrêté la création de l'aérodrome de Saint-Brieuc-Armor. Le préfet des Côtes-du-Nord a pris, le 7 août 1979, un arrêté déclarant d'utilité publique les travaux de création. L'aérogare sera située à la limite des communes de Plélo, Tréméloir et Trémuson [Note : Le terrain de l'aérodrome s'étendra surtout sur quatre communes : Plélo (29 ha), Pordic (75 ha), Tréméloir (26 ha) et Trémuson (23 ha)].

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A cette commune se rattachent plusieurs personnages marquants :

1) Louis-Robert-Hippolyte de Bréhant [Note : La famille de Bréhant s'est éteinte par le décès du dernier marquis de Bréhant (descendant du Cte de Plélo), mort à Versailles le 16 février 1886], comte de Plélo, né à Rennes le 28 mars 1699, colonel du régiment des dragons de Plélo (1724). Ambassadeur du roi de France au Danemark (1729), il commandait une colonne française qu'il avait conduite au secours de la place de Dantzig (auj. Gdansk en Pologne), assiégée par les Russes. Il fut tué sous Dantzig, à l'attaque d'un retranchement moscovite, le 27 mai 1734. Une plaque commémorant cet événement a été apposée sur le palais de justice de Saint-Brieuc ;

2) Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu, duc d'Aiguillon, né le 31 juillet 1720, épousa le 4 février 1740 la fille du comte de Plélo, qui précède. Elle était l'héritière du comté de Plélo. Le duc d'Aiguillon fut pair de France (1750), lieutenant général du comté Nantais et commandant en chef en Bretagne (1753). A ce titre, il eut à faire face à un débarquement anglais (bataille de Saint-Cast, 1758). Aux Etats de Bretagne, il fut en conflit avec le procureur général de la Chalotais. Il devint ministre des Affaires étrangères (1770-1772) et mourut le 1er septembre 1788. Sa femme, la dernière Ctesse de Plélo, mourut à Rueil (auj. Rueil-Malmaison, H-de-S) le 17 septembre 1796 ;

3) Pierre-Marie-Louis du Boisgeslin, connu sous le nom de chevalier de Kerdu, né au château de la Ville-Balin le 5 mai 1758, chevalier de Malte (1793), auteur de la Correspondance philosophique de Caillot-Duval (1795) [Note : Voir : L. Larchey, les Mystifications de Caillot-Duval, avec un choix de ses lettres les plus étonnontes, suivies des réponses de ses victimes, 1864] et d'ouvrages historiques et géographiques concernant l'île de Malte, le Danemark, la Suède et le Portugal (1804-1810). Ce grand voyageur mourut à Pleubian le 9 septembre 1816, laissant à la bibliothèque d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) ses manuscrits, cartes et dessins ;

4) Henri comte de Geslin de la Villeneuve, né au Ban-Saint-Martin (Moselle) le 16 janvier 1821, petit-fils d'Anne-Louise de la Réale, dont il a été question plus haut, général de brigade (1871) et commandant de la place de Paris. Il fut admis à la retraite en 1883 et mourut à Orléans le 21 janvier 1910 ;

5) François Auffray, né à Plélo le 18 janvier 1891, maire de Plélo (1927), député des Côtes-du-Nord (1939), mort à Plélo le 10 juin 1969 ;

6) François-Marie Morvan, né à Plélo le 21 mai 1893, en religion dom Benoît, de l'ordre de Citeaux, abbé de Notre-Dame du Phare au diocèse de Hakodaté (Japon) en 1936, mort au Japon le 1er février 1949.

(Bulletin d'informations des maires).

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