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PLAINE-HAUTE

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La commune de Plaine-Haute (pucenoire.gif (870 octets) Plenaod) fait partie du canton de Quintin. Plaine-Haute dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLAINE-HAUTE

Plaine-Haute vient du breton « plen » (plat) et « alt » (hauteur).

Plaine-Haute est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plaintel (ou du Vieux-Bourg de Quintin). L’origine de Plaine-Haute semble liée à la fondation d’un établissement religieux au lieu-dit Minihi ou Ménéhi. Ce minihi pourrait être lié à l'ermitage de Saint-Inoen (anciennement Ennoguen). La paroisse de Plaine-Haute (Plen Alta) est mentionnée en 1254 dans un acte confirmant une donation à l'abbaye de Beauport (Anc. év. IV, 141). La paroisse de Plaine-Haute élit sa première municipalité au début de 1790.

Ville de Plaine-Haute (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Par. de Plen Alta (en 1254), Eccl. de Plena Alta (vers 1330), Plene Haulte (en 1428, archives de Loire Atlantique, B 2979), Plenehaulte (en 1428, en 1570, en 1599, en 1633, archives des Côtes d'Armor, 1E 2359), Pleine-Haulte (en 1514), Plaine-Haulte (en 1536, en 1569) et enfin Plainehaute ou Plaine Haute à partir de 1669 (1G évêché de Saint-Brieuc).

Plaine-Haute (Bretagne) : Sainte-Anne du Houlin.

Nota : la commune de Plaine-Haute est formée des villages : la Ville-Chaperon, le Petit-Foeil, Tertre-aux-Germains, Tertre-Garel, le Houllin, Sainte-Anne, l'Isle, les Noyers, Ville-Daniel, la Roche-Grise, Cassière-Blaye, le Chenay, Saint-Inoé, Saint-Méen, la Noé, l'Hôpital, la Touche, Saint-Eloi, Noë-Picard, Tertre-Cosson, la Forge-Clio, Saint-Adrien, Saint-Hermel, Cario, Carbin, les Landelles, Madrais, Ville-Martin, Ville-Glane, Crehenté, Bien-Assis, Clos-Rôti. Parmi les villages : Saint-Inouen (autrefois Saint-Ennoguen), l'Hôpital, le Vieux-Presbytère.

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PATRIMOINE de PLAINE-HAUTE

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (1838), construite en 1838-1839 et restauré au début du XXème siècle d'après les plans de Courcoux. En forme de croix, elle comprend une nef avec bas côtés de cinq travées plus une plus petite à l'extrémité du choeur, et un chevet plat. Au droit de la cinquième travée deux petites chapelles sont en ailes sur les bas côtés. La tour, peu profonde, est légèrement encastrée. A l'exception du clocher, la première pierre de l'édifice actuel fut posée le 21 octobre 1838 et l'église livrée au culte le 13 novembre 1839. La tour porte au-dessus du portail la date de 1797 (ou 1793 ?) ; et, suivant un procès-verbal de l'expert Pierre Lecoq daté du 26 messidor an XII, elle était en cette dernière année en cours de construction. Elle porte au haut la date de 1839. Au nord, l'on a réemployé le portail de la chapelle Saint-Méen datant de la fin du XVème siècle ou du début du XVIème et d'influence anglaise ; et, au sud, un portail du début du XVIème siècle, encore tout gothique de conception mais avec les choux frisés des amortissements déjà Renaissance. Après une restauration très importante qui coûta 42.000 fr., exécutée par M. Laurent sur les plans de M. Courcoux, l'église fut à nouveau bénite le 29 septembre 1912 (R. Couffon). La tour-clocher, commencée en 1793, date de 1793-1804. Les autels, les stalles et le confessionnal datent du XIXème siècle et sont l'oeuvre d'Ely Montbet. L'ex-voto, en forme de bateau et appartenant à la chapelle Sainte-Anne, date de 1815. L'église abrite plusieurs statues en bois polychrome : celle de Notre-Dame de Plaine-Haute (XVIème siècle), de saint Eloi (XVIème siècle) qui provient de l'ancienne chapelle de Saint-Eloi, de saint Armel (XVIème siècle) qui provient de l'ancienne chapelle de Saint-Armel ;

Eglise de Plaine-Haute (Bretagne).

la chapelle Sainte-Anne du Houlin (XVIème siècle), fondée par la famille Le Voyer, seigneurs de la Ville-Daniel. Edifice rectangulaire du XVIème siècle, ainsi que l'indiquent d'ailleurs les armes en alliance de Jean le Voyer (+ vers 1539) et de sa femme Jacquette Bouexel aux amortissements du pignon. En 1794, suite à de nombreuses agitations et rassemblements révolutionnaires illégaux, l’accusateur public Besne, établit un mandat d’arrêt contre Laurent Gicquel et Pierre Bidan, Maire et Agent National de Plaine-Haute, accusés « de n’avoir pas prévenu ni dissipé les rassemblements » et ordre est alors donné de détruire la chapelle du Houlin. Elle est vendue le 21 fructidor an II, " à charge expresse de la démolir et d'enlever les matériaux, de manière qu'il n'en resta aucun vestige ", mais le prix n'en est pas payé et la fabrique de Plaine-Haute en prend possession par arrêt du Conseil d'Etat du 28 avril 1810. Le culte y est rendu dès le 25 nivose an XII (16 janvier 1803). Elle est restaurée au XIXème siècle. Le tableau intitulé " Christ Noir " date du XIXème siècle. La chapelle abrite une statue en bois polychrome de Sainte Anne (XVIème siècle). En 1895, l’abbé Le Saulnier décide de créer un pèlerinage [Note : " Un Chemin de procession est tracé et marqué de quatorze croix de bois, symbolisant les stations du Chemin de Croix. Il accède à un important calvaire érigé au sommet de la colline. Face à la prairie, une « grotte de Lourdes » est creusée dans le rocher, et ornée d’une statue de la Vierge "]. Une statue en granit est érigée sur le site en 1974. Une association des amis de Sainte Anne, créée le 29 juin 1990, lance dès 1990 des travaux de réhabilitation du site ;

Plaine-Haute (Bretagne) : chapelle de Sainte-Anne du Houlin.

Voir aussi   Ville de Plaine-Haute (Bretagne) " La chapelle Sainte Anne du Houlin à Plaine-Haute "

la chapelle Saint-Adrien (1780). Suivant la tradition, elle serait à l’emplacement primitif du bourg. De plan rectangulaire, elle fut reconstruite en 1780 et réparée en 1855 ainsi que l'indique cette date au-dessus d’une fenêtre. La restauration en fut commencée peu avant la guerre de 1914 et non reprise. Elle est mentionnée comme désaffectée en 1937 (R. Couffon) ;

les anciennes chapelles, aujourd'hui disparues : - la chapelle de Saint-Eloy. Restaurée en 1664, elle avait été vendue le 21 frimaire an IX à Augustin-Marie Le Cardinal moyennant 700 fr. - la chapelle de Saint-Méen (XVème siècle). Le portail a été réutilisé dans la construction de l'église. - la chapelle de Saint-Armel ou Saint-Ermel, existante au XVIIIème siècle (R. Couffon) ;

la croix du Tronc ou de Saint-Eloy ;

la croix du bourg ;

la croix de la Touche (XVIIème siècle) ;

la croix plate monolithe de Cassière-Blaye (haut Moyen Age), située sur la route de Plaine-Haute à Saint-Brieuc ;

la fontaine Sainte-Anne (XVIème siècle), située à proximité de la chapelle de même nom ;

Note 1 : " Toutes nos chapelles de pèlerinage se complètent d'une fontaine. Les villages et les ermitages s'établirent toujours à proximité des fraîches eaux. Sainte-Anne du Houlin possède donc sa fontaine : très modeste édicule sans art, qui gagnerait assurément à une ornementation architecturale plus artistique. Tout est modeste, hélas ! trop modeste ici, et si le bon Dieu a bien travaillé pour la gloire de la mère de Marie, les hommes n'ont pas dépensé grand effort. Il y aurait une jolie fontaine à construire en cet endroit, et la pensée pieuse en viendra quelque jour à un pèlerin dévot à sainte Anne. En attendant que le tailleur de pierres nous pique quelques blocs de granit avec art et amour, ployons un genou pour regarder le très humble monument que nous avons sous les yeux. Un grillage ferme l'ouverture de la fontaine pour empêcher que l'eau n'en soit souillée par la foule qui passe. L'eau s'échappe par une petite rigole et coule dans le creux d'une pierre placée au dehors. Au fond de la fontaine s'ouvre une niche qui renferme une petite statue de sainte Anne, avec la Sainte Vierge enfant à ses pieds. Une simple croix surmonte le tout. Notre-Dame de Lourdes, en sa grotte de la colline, a meilleur partage. L'eau arrive, abondante et fraîche, dans sa vasque de pierre, et le pèlerin s'y abreuve de meilleur cœur. Toutefois, la fontaine de sainte Anne a pour elle le privilège de l'ancienneté et de la tradition. Aussi les malades qui demandent leur guérison vont puiser l'eau près de la chapelle et la boivent avec religion. Des guérisons obtenues justifient la confiance de ceux qui s'inclinent ainsi jusqu'à cette vasque de pierre. Parfois un philosophe de village ou un sceptique gouailleur de ville sourit de la foi des pèlerins qui vont à la fontaine. Sainte Anne sait leur imposer silence en les obligeant à recourir à son intercession. Quand la maladie les étreint à leur tour, elle les appelle de loin et les incite à venir chercher la santé au lieu même qui avait provoqué leurs piètres raisonnements ou leurs sourires. Selon un vieux proverbe : « Il ne faut pas dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau ». Vous qui passez au Houlin, souvenez-vous de cet adage. L'eau n'a-t-elle pas été choisie par Notre-Seigneur pour signifier la grâce ? Lorsque la Samaritaine vint au puits de Jacob avec ses amphores, Jésus éprouva de la pitié pour son âme avilie par le péché. — Femme, donne-moi à boire. — Eh, quoi ! répondit-elle, toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, qui suis Samaritaine ? — Si tu savais le don de Dieu et quel est celui qui te dit donne-moi à boire, tu l'eusses peut-être prié toi-même, et il t'aurait donné de l'eau vive. — Maître, vous n'avez rien pour puiser, et le puits est profond. D'où prendriez-vous de l'eau vive ? Etes-vous plus que notre père, Jacob, qui nous a donné ce puits, après s'y être désaltéré avec ses enfants et ses troupeaux ? — Quiconque boira de cette eau du puits de Jacob aura encore soif, mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus soif, car cette eau deviendra en lui une source jaillissante pour la vie éternelle. Quelle belle image de la grâce ! En nous elle jaillit comme une source au jour de notre baptême, et elle s'enrichit au cours de notre existence par la série des dons de Dieu, qui sont comme autant d'affluents précieux ! Cette source de la grâce nous emporte comme un torrent jusqu'au ciel, jusqu'à la mer immense de l'éternité et de l'infini. En vous penchant sur la fontaine du Houlin et le maigre filet d'eau qui en sort doucement, songez pèlerins, au flot de grâces que sainte Anne se plaît à répandre en sa chapelle. Les chrétiens qui ont compris la puissance de la prière, la beauté de la grâce sanctifiante, la splendeur de la pureté de Marie et de la divinité de Jésus, ceux qui, à l'école de sainte Anne, ont pénétré les mystères évangéliques dans la mesure où notre foi les perçoit sur la terre, en attendant la vision béatifique, n'auront plus jamais soif. Leur âme ne connaîtra plus ce vide incommensurable, cette sécheresse. cette soif que les gens du monde cherchent à apaiser, en trempant leurs lèvres à la coupe des plaisirs. Sans Dieu l'homme ne cherche qu'à s'étourdir, mais dès qu'il a puisé dans la fontaine de la grâce, il comprend le prix du temps et de la vie. Ecoutez bien, pèlerins de Sainte-Anne, le murmure discret de l'eau de la fontaine qui glisse dans sa vasque de granit ; elle vous parle comme un éloquent prédicateur. Seuls l'entendent les recueillis et les attentifs " (A. du Bois de la Villerabel) ;

Plaine-Haute (Bretagne) : Grotte de Sainte-Anne du Houlin.

les fontaines Saint-Inoen, Saint-Méen, Saint-Eloy ;

le manoir de la Ville-Daniel ou Kerdaniel (1559), construit par Nicolas Le Voyer et Péronnelle de Perrien (tante de Crenan). Propriété d'Olivier Le Voyer en 1428, de Eon Le Veyer en 1450, de Yvon Le Voier en 1480, de Jean Le Voier en 1514, de Nicolas Le Veer en 1536 et de Nicolas Le Vaier en 1569. Nicolas Le Voyer décède vers 1561. Vers 1568, le fils de ces derniers, Jehan, prend pour épouse Anna de Tanouarn (dame du lieu de Kertanouarn, en paroisse de Ploubazlanec). Du mariage ci-dessus, naquirent Gilonne (la cadette) qui épouse Bertrand Poulain (seigneur du Tertre-Pontlô, en paroisse de Plourhan) et Marie Le Voyer (son aînée) qui devient d'abord l'épouse de François des Nos puis l'épouse de Philippe de La Motte (seigneur du Saint-Esprit). Le domaine passe ensuite par alliance entre les mains de plusieurs familles. Au moment de la Révolution, la terre de Ville-Daniel est confisquée et passe aux mains du sieur Houvenagle (de Saint-Brieuc) qui la lègue au notaire Héraut, d'où elle arrive par la suite dans la famille Bienvenue. L'édifice se compose de deux corps de logis reliés par une tour fortifiée, au sommet de laquelle se trouvent les armes de la famille Le Voyer ;

Plaine-Haute (Bretagne) : manoir de la Ville-Daniel ou Kerdaniel.

 

Plaine-Haute (Bretagne) : manoir de la Ville-Daniel ou Kerdaniel.

le manoir de Saint-Armel (XVIIème siècle). Le domaine appartient à Pierre de Bogar (en 1450) et à Jean de Bogar (en 1514 et en 1536) ;

le manoir de la Touche (XVIIème siècle). Ce manoir s'élève à proximité du lieu-dit L'Hôpital qui appartenait en 1450 à Silvestre du Rufflay et en 1514 à Henri du Rufflay, sieur de La Morandaye. L'Hôpital appartient à Nicolas Le Veer en 1536 ;

le manoir de la Ville-Chapron ou Ville-Chaperon. Ce domaine appartient à Henri de La Roche (en 1450), à Théphaine de La Roche (en 1514) et à Jacques de Pelineuc (en 1536) ;

la ferme de Carfo (1665) ;

la ferme du Clos-Rôti (1543). Cette demeure appartient à Pierre de Crenan (en 1450) et à Jean Le Nepvou, sieur de Crenan (en 1514) ;

la ferme du château (1781) ;

8 moulins à eau : de la Ville-Chaperon, St-Méen, St-Hermel, Neuf, Petit, de la Ribotte, de Mandoure, de Chrechenic.

A signaler aussi :

le menhir de l'Hôpital ou menhir des Naux (époque néolithique), situé sur la route de Plaine-Haute à Saint-Brandan ;

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ANCIENNE NOBLESSE de PLAINE-HAUTE

Lors de la réformation du 3 mars 1428, sont mentionnés à Plaine-Haute les nobles suivants : Olivier Le Voyer et Guillaume de La Roche. D'autres personnes se disent aussi nobles : la famille Le Pichain, Pierre Cades et son fils Jehan, Louis Nouel et Guillo Hervé.

Lors de la réformation du 16 janvier 1450, sont mentionnées à Plaine-Haute les maisons nobles suivantes : La Ville-Daniel (à Eon Le Veyer), La Ville-Chaperon (à Henri de La Roche), L'Hôpital (à Silvestre du Rufflay), Saint-Armel (à Pierre de Bogar), Bien-Assis (à Simon de L'Orgery), La Ville-Cade (à Guillaume Cades), La Belle-Fontaine (à Louis de Crenan), Le Clos-Roti (à Pierre de Crenan).

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Plaine-Haute :
– Olivier du Pellineuc, excusé, pour ce qu’il est de la maison de Quintin.
– Olivier Le Voyer.
– Amaury de Bogar.
– Henry du Rufflay.
– Relicta Pierre Campir.
– Guillaume Cades.
– Guillme Fortin, de l’ordonance.
– Guillaume de la Croix.

Lors de la réformation du 21 mars 1536, sont mentionnées à Plaine-Haute les maisons nobles suivantes : La Ville-Daniel et L'Hôpital (à Nicolas Le Veer), La Ville-Chaperon (à Jacques de Pelyneuc), Saint-Armel (à Jehan de Bogat), La Ville-Cade (à Henri Cades), La Fontaine Saint-Père (à Pierre Esmes), Bien-Assis (au sieur de L'Orgeril), Le Clos-Roti (à Jehan Le Nepvou, sieur de Crenan), La Belle-Fontaine (à Jehan du Boisgelin).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 8 nobles de Plaine-Haute :

Guillaume CADES (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

CAMPI : défaillant ;

Amaury DE BOGAR (80 livres de revenu) : porteur d’une salade (casque) ;

Guillaume DE LA CROIX (4 livres de revenu) : défaillant ;

Olivier DU PELINEUC (100 livres de revenu) : excusé comme appartenant à la maison du seigneur de Quintin ;

Henri DU RUFFLAY (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Guillaume FORTIN : excusé comme appartenant à une compagnie d’ordonnance ;

Yvon LE VOIER de Ville-Daniel (100 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

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