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LA PAROISSE DE PERSQUEN

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Du doyenné de Guémené et à collation libre, cette paroisse de Persquen, mentionnée, à la date de 1387, sous le nom de Perzquen, dans les archives du chapitre de Vannes, avait son église sous le vocable de saint Adrien, et son recteur pour unique gros décimateur à la 33ème gerbe.

Naguère encore, on voyait, dans cette église, une vieille cloche portant l'inscription gothique suivante : SANCTE ADRIANE ORA PRO NOBIS LAN MIL Vc XXIII. L'ancienne sacristie, bouchant la croisée qui éclaire maintenant le maître-autel, fut démolie, en 1769, et reconstruite à l'emplacement où elle se trouve aujourd'hui.

Persquen possédait une trève d'érection récente, puisque sa chapélle, située au village de Miliziac, était placée sous le vocable de saint Vincent-Ferrier, mort à Vannes, le 5 avril 1419. Avec le consentement du seigneur de Penvern, cette chapelle fut réédifiée en 1679. L'annee 1768 lui vit donner un pavé neuf. Appelé, aux deux siècles derniers, Bourg de Saint-Vincent-Miliziac, le village, qui la renfermait, a perdu son nom de Miliziac et ne se connaît plus que sous celui de Saint-Vincent.

Trois autres chapelles s'élevaient sur le territoire de la paroisse. Celle de Saint-Hervé, au village de Kersquer, fut presque totalement rebâtie, en 1767 ; celle de Saint-Maudé existe encore au hameau de ce nom. Bénite en 1722 et placée sous un vocable qui m'est inconnu, la dernière se trouvait au village de Penety.

Aucun bénéfice secondaire ne s'était fondé ici ; ou, s'il y en a eu, aucune trace n'en est restée.

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Recteurs de Persquen.

1473-1504. Jean Gouriou, chanoine de la collégiale du Champ, près Auray, pourvu en 1473.
1551. François Fabri ou le Fèvre, chanoine de Vannes et simultanément titulaire de plusieurs bénéfices de ce diocèse, même à charge d'âmes,
1551-1562. François Le Penignec, pourvu en Cour de Rome, était aussi recteur de Lignol ; il mourut en mars 1562.
1569-1593. R. Alain Le Liboux, résigne, le 13 novembre 1593, entre les mains du Pape en faveur du suivant.
1593-1628. R. Alain Le Liboux, originaire de cette paroisse et de la même famille que le précédent, pourvu en Cour de Rome, le 13 novembre 1593, prit possession, le 8 mai 1594. Il résigna, lui aussi, entre les mains du Souverain Pontife, le 23, novembre 1628, en faveur du suivant, avec réserve d'unè pension annuelle de 150 livres, dont il ne put jouir longtemps, puisqu'il mourut dans le courant de janvier 1630.
1628-1642. Jean Le Fouillé, diacre du diocèse, pourvu en Cour de Rome, le 23 novembre 1628, prit possession, le 13 décembre 1629. Cette possession lui fut bientôt disputée par le prêtre Guillaume Crouezer, qui était aussi parvenu à obtenir du Saint Siège des provisions, à la date du 11 avril 1630. Croyant se mettre à l'abri des contestations, il résigna, cette année même, son bénéfice de Persquen, pour permuter avec Thomas Roulin contre celui de Meudon, où ce Roulin avait, lui aussi, de nombreux compétiteurs. J'ignore s'il eut des provisions pour Mendon ; mais je sais qu'il demeura recteur de Persquen, titre qu'il conservait encore en 1642.
1665-1682. Guillaume de La Chapelle, notaire apostolique, fut inhumé, le 14 janvier 1682, au pied de la croix du cimetière, conformément au désir exprimé par lui dans son testament.
1682-1707. R. Joseph de La Chapelle sans doute de la famille du précédent, reçut de la Cour de Rome ses provisions dont la date précise est ignorée. Atteint de la goutte, il résigna entre les mains de l'Ordinaire, en novembre 1707. N'étant pas frappé mortellement, comme il l'avait cru, il se hâta bien, dès le 29 décembre suivant, de révoquer sa résignation ; mais il était trop tard.
1707-1745. Louis Chapel, pourvu par l'évêque, le 25 novembre 1707, prit possession le lendemain. Voulant exercer le droit de regrès, son prédécesseur lui suscita bien quelques tracasseries. Le nouveau titulaire eut cause gagnée et finit par rester paisible possesseur du bénéfice. La date précise de sa mort est ignorée ; comme, d'ailleurs, elle ne figure pas aux registres des décès de la paroisse, il est permis de présumer qu'il ne mourut point à Persquen.
1745-1757. Pierre-Claude-Gilles de Launay, prêtre du diocèse de Cornouaille et chanoine de la collégiale de Guémené, pourvu par l'évêque, le 26 avril 1745, mourut, à l'âge de 65 ans, le 1er janvier 1757, et fut inhumé, le 3, dans le cimetière.
1757-1764. Louis-Marie Le Mercier, de Rohan, heureux au concours du 17 février, reçut de Rome ses provisions, datées du 16 mars 1757. Décédé, le 21 octobre 1764, il fut enterré le 22, dans le cimetière.
1764-1785. Marc Raoult, prêtre du diocèse de Cornouaille et chanoine de la collégiale de Guémené, pourvu par l'Ordinaire, le 22 novembre 1764, prit possession le 28. Mort à l'âge de 61 ans, le 29 janvier 1785, il fut inhumé le 31, dans le cimetière.
1785-1787. R. Mathurin Le May, originaire de Locminé et curé de Gestel, ayant remporté la victoire au concours du 7 avril 1785 se vit conférer cette paroisse par le Saint-Siège, le 7 mai, et en prit possession le 22 juin suivant. Le 3 juillet 1787, il résigna entre les mains de l'Ordinaire, pour devenir recteur de Guern.
1787-1802. Pierre-Julien Le Borgne, originaire et curé de Ploërdut, pourvu par l'évêque, le 3 juillet 1787, prit possession le 17. On ignore ce qu'il devint pendant les jours mauvais qui terminèrent le siècle dernier ; mais on sait qu'il refusa de prêter le serment exigé par la Constitution civile du clergé, qu'il fut, après le Concordat, maintenu à la tête de son ancien troupeau, et que, comme recteur de Persquen, il prêta serment entre les mains du préfet du Morbihan, le 26 octobre 1802.

(Abbé Luco).

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