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INFORMATIONS DIVERSES SUR LA VILLE DE PERROS-GUIREC

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L'adjectif ethnique propre à cette commune est perrosien que l'on trouve employé dès 1862, sous la plume de l'écrivain Le Nepvou de Carfort dans le Lannionnais.

La commune de Perros-Guirec a pour armoiries écartelé d'or et d'azur. Ces armoiries sont celles de la seigneurie de Barach [Note : Dont le chef-lieu était en Louannec], qui étaient peintes sur la maîtresse-vitre de l'église paroissiale, lors d’un procès-verbal du 15 décembre 1629 (Arch. des C-du-N, 1 E 1483). Elles furent peintes aussi en 1885, dans la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture, démolie en novembre 1971, où elles représentaient le canton de Perros-Guirec.

La paroisse de Penros Guiroc existait comme telle, au diocèse de Dol dès le XIVème siècle. Elle était enclavée dans le diocèse de Tréguier. Dès 1634, on trouve Penros-Guirec ou la graphie actuelle Perros-Guirec (état civil). Cette paroisse a élu sa première municipalité au début de 1790 et fut chef-lieu d'un canton à partir de cette époque [Note : Il ne faut pas confondre cette commune avec celle de Perros-Hamon, réunie à celle de Ploubazlanec (arr. de Saint-Brieuc) en 1824. L'une et l'autre proviennent d'anciennes paroisses du diocèse de Dol et leur nom est probablement sans rapport avec le mot roz (= fr rose) malgré le granit rose et la latinisation parrochia a Capite Rosarum rencontrée dans l'état civil de Perros-Guirec en 1639].

La commune compte sept édifices protégés au titre des monuments historiques :

1) le dolmen à galerie de l'île Bono (D 2280), classé le 24 avril 1968 ;

2) l'église Saint-Jacques le Majeur, dont une partie de la nef est du XIIème siècle, une autre partie de la nef ainsi que le portail ouest et la base de la tour, du XIVème siècle, tandis que le sommet de la tour est du début du XVIIème. La longère nord a été refaite en 1553. Cette église a été classée le 25 septembre 1901 ;

3) la chapelle Notre-Dame de la Clarté, à Ploumanach (1445), classée le 30 mars 1904. Le mur de clûture de l'ancien cimetière a été ajouté au classement par décret du 26 mai 1915 ;

4) l'oratoire de Saint-Guirec, situé sur la plage de Ploumanach (fin XIIème s.), classé le 10 février 1903 ;

5) le calvaire, classé le 30 septembre 1930, et conservé alors chez M. Guézennec à Ploumanach ;

6) le fort de l'île aux Moines, inscrit sur l'inventaire supplémentaire, avec son mur d'enceinte, le 30 septembre 1975 ;

7) la croix dite Croaz-Ar-Skin (XVIIème s. env.), dominant la plage de Trestraou. Cette croix a été inscrite le 7 décembre 1925.

 

A ces édifices, il convient d'en ajouter plusieurs qui n'ont pas fait jusqu'ici l'objet d'une mesure de protection, mais qui sont cependant dignes d'intérêt :

8) la chapelle Saint-Guirec de Ploumanach, restaurée au XXème siècle, mais où il reste des éléments du XIIème siècle ;

9) la chapelle Notre-Dame de Pitié de Kernivinen (1758 : clocher ; 1772 : pignon) où a été réemployé le porche sud (XVIème s.) ;

10) la chapelle Saint-Samson de Pont-Couennec [Note : ou Pont-Caouennec ou Pont-Gouennec, à la limite de Perros-Guirec avec Saint-Quay-Perros et Louannec], aujourd'hui détruite, mais dont il reste une porte armoriée (v. 1600) réemployée dans une maison moderne ;

11) le manoir de Pont-Couennec (v. 1600 et 1748) avec son moulin (XVIIIème s.) qui a cessé de tourner en 1921 et son colombier (même époque) ;

12) le manoir de Crech-Guégan (1676), aujourd'hui ferme ;

13) les communs et les puits de plusieurs fermes notamment à Kervoallan muns 1665) et à Kerabram (communs 1652 ; puits en chapelle v. 1800) ;

14) le calvaire de Kerreut (1667) ;

15) le tumulus de Kerroic ;

16) les substructions de l'ancien château de Ploumanach (ar-Hastel).

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Il y a aussi à Perros-Guirec de nombreux sites classés ou inscrits :

1) le tertre de la Clarté à Ploumanach, classé le 22 juillet 1913 ;

2) les abords du phare de Ploumanach, d'abord classés dans un rayon de 200 mètres (15 février et 15 mai 1940), puis inscrits dans un rayon de 300 mètres (6 avril 1945) [Note : Ploumanach est mentionné sur la liste des postes électro-sémaphoriques annexée à la loi du 18 juillet 1895] ;

3) des rochers de Ploumanach (D 533 et domaine public maritime), classés le 11 juillet 1912 ;

4) le moulin des Petits Traouiéros, avec l'étang situé à Lan Toulaber, le lac situé à Roch-A-Fols-Pellen et la chaussée du moulin, site classé le 14 mars 1943, toute la vallée des Petits Traouiéros étant inscrite le 6 avril 1945 ;

5) les abords de l'étang des Grands Traouiéros et la vallée du même nom, inscrits le 23 mai 1945. Ce site s'étend aussi sur Trégastel, où se trouve le moulin ;

6) le sentier des Douaniers et ses abords, jusqu'à la R N 786, en partie inscrits le 6 avril 1945, en partie classés le 8 novembre 1976 ;

7) l'anse de Saint-Guirec, y compris, sur la rive sud, le massif rocheux de Crech-Ar-Lham, inscrite les 8 avril 1937 et 6 avril 1945 ;

8) la lande de Ranolien, située à Ploumanach et inscrite le 9 octobre 1940 ;

9) la pointe du Château, inscrite en partie le 6 avril 1945 et, pour une autre partie, le 29 février 1960 ;

10) le parc municipal et ses abords, inscrits le 6 avril 1945.

Il faut signaler tout particulièrement :

11) l'archipel des Sept-Iles (îles aux Moines, Bono, Plate, Rouzic, Cozlan, Melban et aux Cerfs), où a été créée, par arrêté du 18 octobre 1976, une réserve naturelle de 40 hectares pour la protection des oiseaux (macareux ou calculots ou perroquets de mer [Note : Calculot est le terme local : ces oiseaux viennent chaque année faire leur nid à l'île Rouzic], petits pingouins, fous de bassan) ;

12) l'île Thomé ;

13) la plage de Trestraou ;

14) la plage de Trestrignel.

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Voici les événements qu'il convient de rapporter à cette commune :

1) le 22 mars 1587, Ploumanach fut pris par un parti de Royaux de la Rochelle ;

2) la même année, trois navires pirates anglais, venus de Guernesey, pénétrèrent dans la rade de Perros-Guirec. Ils débarquèrent leurs équipages qui pillèrent et incendièrent un quartier de la paroisse ;

3) en août 1594, le maréchal d'Aumont, commandant en Bretagne pour le roi Henri IV, s'empara du château de Ploumanach (Castel Braz) et le fit démanteler ;

4) en 1648, il y eut un combat entre deux gabares de Perros et de Ploumanach, d'une part, et une petite frégate de "pirates écumeurs de mer", qui était embusquée derrière l'île de Tavéac (Thomé). Au bout de deux heures de combat, la victoire resta aux Perrosiens ;

5) en 1698 le Saint-Pierre de Saint-Malo (30 tonneaux et 25 hommes) coula à Perros en se rendant à Terre-Neuve ;

6) en 1720 les Anglais s'emparèrent des Sept-Iles et ce fut peu après que fut construit le fort de l'île aux Moines pour la défense de la côte ;

7) le 7 mars 1746, le corsaire français Bacquencourt de Boulogne fut incendié dans le port de Perros (état civil) ;

8) en juin 1791, les habitants de Perros s'opposèrent par la force à l'arrestation de Le Lay et Le Bail, leur recteur et leur vicaire, lorsque la garde nationale de Lannion fut envoyée aux Sept-Iles pour les y chercher. Ces habitants accueillirent de même à coup de pierre le détachement envoyé à Kernivinen pour arrêter le prêtre Pasquiou ;

9) le 9 décembre 1792, l'assemblée primaire tenue au bourg de Perros-Guirec pour élire les membres de la justice de paix fut troublée par l'opposition existant entre les habitants du chef-lieu et ceux des autres communes du canton. L'élection fut annulée par le directoire du département le 23 janvier 1793 ;

10) le 13 août 1801, une corvette britannique fit un coup de main dans le port de Perros-Guirec ;

11) le 1er mai 1835 fut allumé pour la première fois le fanal du phare des Sept-Iles à l'île aux Moines (Arch. des C-du-N, 11 S 7 (142)) ;

12) le 15 décembre 1895 fut acheté le terrain sur lequel fut construit à Trestraou l'hôtel de la Plage (Joseph Le Bihan). Ce fut le début de la venue des touristes et le lancement de Perros-Guirec comme station balnéaire ;

13) la même année, fut créée la société civile de terrains de Trestrignel, qui acheta les terrains de ce village pour lotir. Le Grand Hôtel de Trestrignel ouvrit le 9 août 1896 (il fut démoli en 1972). Enfin, la société civile fut dissoute en 1898 et tous les terrains vendus à M. du Pré de Saint-Maur ;

14) le 20 octobre 1898, fut créée la société nautique de Perros-Guirec. Ce fut le début des régates et de la navigation de plaisance à Perros-Guirec ;

15) le 20 août 1901, fut créé le syndicat artistique de protection des sites pittoresques de Ploumanach ;

16) l'arrêté préfectoral du 28 août 1912 interdit en tout temps la chasse des macareux ou calculots, spécialement dans l'île Rouzic ;

17) le 4 juin 1944, après avoir cerné l'hôtel du Cheval Blanc, des soldats allemands arrêtèrent une vingtaine de personnes et firent sauter l'hôtel ;

18) le 22 juin 1944, le sémaphore de la Clarté fut bombardé ;

19) le 3 août 1944 l'ordre de combat fut donné à la Résistance de Bretagne par la phrase suivante, émise de Londres à 18 h par la B B C : "Le chapeau de Napoléon est-il toujours à Perros-Guirec ?" [Note : Le Chapeau de Napoléon est un des rochers de Ploumanach] ;

20) le 11 août 1944 Perros-Guirec fut libéré de l'occupation allemande ;

21) le 9 avril 1967, la "marée noire", provenue de l'échouage du pétrolier Torrey Canyon (arrivé le 18 mars sur le récif des Seven Stones à la pointe de la Cornouaille britannique), atteignit la Bretagne à l'archipel des Sept-Iles, contaminant un grand nombre des oiseaux de l'île Rouzic. Un hôpital fut ouvert pour eux à Perros-Guirec le 11 avril [Note : Comme il n'est guère possible de parler de la "marée noire" de 1967 à propos de toutes les communes concernées, qui furent au nombre de 17 et dont le territoire fut déclaré sinistré par arrêté du préfet de région en date du 15 avril, on a réuni ici ce qui se rapporte à cet événement. Bibliographie : J. Mabire, La Marée noire du Torrey Canyon, 1967 ; P. Milon et E.-F. Bouguerol, Séjour à Rouzic du 20 au 24 avril (L'homme et l'oiseau, n° 9, 1967) ; Penn ar Bed, le 50, sept. 1967, la pollution des mers et des rivages. Le 10 avril, un arrêté du préfet des C-du-N décida la mise en application du plan ORSEC dans son département] ;

22) en 1967 a été construit le palais des congrès de Perros-Guirec ;

23) en 1968, par décision épiscopale publiée le 19 avril, le doyenné de Perros-Guirec a été supprimé ;

24) à partir de janvier 1970, puis de façon permanente, à partir de mars de la même année, le système Platon de commutation électronique temporelle intégrée, mis au point au Centre de recherches de Lannion, fut mis en service pour la première fois au Centre urbain de Perros-Guirec ;

25) dans la nuit du 21 au 22 mars 1978, la nappe de mazout provenant du paquebot Amoco Cadiz (échoué devant Port-Sall en Ploudalmézeau (Fin.) le 16 mars) atteignit les Sept-Iles. Dès le 21, un Centre d'accueil et de traitement des oiseaux mazoutés avait été créé à Perros-Guirec (19 rue du Laurent) [Note : Lors de la "marée noire" de 1978, le plan ORSEC, annexe POLMAR, fut déclenché par arrêté préfectoral du 22 mars et vingt-deux communes du département furent déclarées sinistrées par arrêté préfectoral du 30 mars, de Plestin-les-Grèves à Bréhat. Les quelques précisions concernant cet événement sont réunies ici dans la notice de Perros-Guirec. Bibliographie : Information Marée noire. Côtes-du-Nord, n° 1-48, 26 mars-30 juin].

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Parmi les personnages liés à l'histoire de Perros-Guirec, on peut citer les suivants :

1) tout d'abord, saint Guirec, qui a donné son nom à la commune : on pense qu'il est venu de la Bretagne insulaire avec saint Tudgual de Tréguier au VIème siècle et qu'il a vécu à Perros où un oratoire très ancien porte son nom sur la grève de Ploumanach. Sa fête se célèbre le 17 février ;

2) Pierre-Marie Daniel de Kerinou, né à Perros-Guirec le 4 octobre 1748, député suppléant aux Etats généraux (1789), administrateur du département des Côtes-du-Nord (1796), membre du Conseil général (1800), maire de Lannion (1813), doyen des avocats de Lannion, mort dans cette ville le 4 avril 1826 ;

3) l'écrivain Charles Le Goffic, né et mort à Lannion (1863-1932), qui fit construire à Perros-Guirec sa villa nommée le Kéric ;

4) Lucien-Louis Fourneau, né à l'île de France (Maurice) en 1867, administrateur en chef des colonies (1911), lieutenant-gouverneur du moyen Congo (1912), commissaire de la République au Cameroun (1916), gouverneur honoraire des Colonies, mort à Trestrignel le 3 août 1930 ;

5). le peintre Maurice Denis (1870-1943), auteur du chemin de croix de la chapelle de la Clarté, habita une villa achetée par lui vers 1900 à Trestrignel ;

6) Léon Dubreuil, né à la Verrie (Vendée) le 26 novembre 1880, diplômé d'études supérieures d'histoire (1901), professeur à l'école primaire supérieure de Guingamp (1905-1908) où il épousa la fille du peintre Théophile Salaün, docteur és-lettres (1912) avec une thèse sur La Vente des biens nationaux dans le département des Côtes-du-Nord, inspecteur d'académie (1925). Mis à la retraite le 26 novembre 1940, il s'établit à la Clarté où il demeura jusqu'en 1965, puis il finit ses jours dans une maison de retraite à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) le 6 mars 1967. Ses principaux ouvrages ont porté sur la Révolution dans notre département : La Vente des biens nationaux (1912) ; La Révolution dans le dép. des C-du-N. (1912) ; Le régime révolutionnaire dans le district de Dinan (1912) ; les vicissitudes du domaine congéable en Basse-Bretagne (1916) ; Hist. des insurrections de l'Ouest (1929-1931).

7) René Jannin, né à Ajaccio le 16 septembre 1914, préfet du Gers (1959), préfet de police d'Alger (mars 1961), arrêté sur ordre des gégéraux rebelles lors du "putsch" du 22 avril 1961 (Gal de Gaulle, Mém. d'espoir, I. Plon, 1970, p. 112), directeur de la Sûreté nationale en Algérie (nov. 1961), préfet de Loir-et-Cher (1962), Maine-et-Loire (1964), Côtes-du-Nord (arrivé à Saint-Brieuc le 1er février 1968), Isère (1974) où il eut à faire face aux incidents de Creys-Malville le 31 juillet 1977. Il habitait sa résidence de vacances à Trestraou lorsqu'il mourut le 28 août 1978.

En comme et l'on ne trouve guère de personnage connu qui soit né dans cette localité, des administrateurs, des écrivains, des peintres, et d’autres artistes y son volontiers venue faire des séjours depuis la fin du XIXème.

Il faut signaier aussi à Perros-Guirec d’importants carrières de granit, d’où a été extrait le granit rose qui recouvre le mémorial de Colombey-les-deux-églises. Le granit est rose à la Clarté, vert aux Traouiéros et de couleur rouille à Kerenoc.

Il y a aussi dans cette commune, à Trestraou, un Institut de cure marine (ou thalassothérapie). Déjà en septembre 1907, la commune avait décidé de passer un bail pour l’installations d’un établissement de bains chauds sur le chemin des Cabines.

(Bulletin d'informations des maires).

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