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L'église Saint-Jacques de Perros-Guirec

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L'église paroissiale est dédiée à Saint Jacques, ce qu'explique une vieille tradition disant que le site était le rendez-vous de pèlerins venus par la mer, en chemin vers Compostelle. Une chapelle y fût édifiée. Elle marquait le haut du vallon où saint Guirec était venu chercher un abri pour son monastère. Ce saint, auquel la paroisse de Perros-Guirec doit une partie de son nom, est l'un des moines venus de l'autre côté de la Manche pour christianiser la Bretagne, alors nommée Armorique. La tradition le dit "abbé" et affirme qu'il a débarqué à Ploumanac'h (Poul Manac'h : le marais du moine). Son monastère, qui assurait le service religieux en dépendance de l'Evêché de Dol, est resté dans le souvenir. Seul le nom de la rue qui dessert le lieu (Goas an abat : rue de l'abbé) le rappelle encore. 

L'édifice primitif, de style roman, était une chapelle de forme rectangulaire bâtie au XIIème siècle, et comprenant une nef avec deux bas-côtés. La construction dans un style roman assez archaïque, rappelle la vieille église de Lanleff. Comme elle, elle était éclairée parcimonieusement par des fenêtres en forme de meurtrières, très étroites et à peine visibles à l'extérieur. L'une d'entre elles est encore ouverte sur le côté droit, et une autre à gauche, aujourd'hui bouchée, se voit bien de l'intérieur. Peut-être, le fenestrage de l'abside donnait-il une lumière plus abondante ? A l'époque, l'emplacement devait être très retiré et presque désert : il fallait que l'édifice se défendit par lui-même.

Perros-Guirec (Bretagne) : église Saint-Jacques

C'est cette chapelle qui est agrandie au XIVème siècle : prolongée par une nef de cinq nouvelles travées aux arceaux gothiques, elle va pouvoir répondre aux besoins d'une petite paroisse. On lui ajoute par devant, le grand porche et la base d'une tour qui pour l'instant va restée inachevée. Le curieux dôme à flèche qui aujourd'hui couronne le clocher, ne sera élevé qu'au XVIIème siècle. Une nouvelle fenêtre est ouverte dans le mur aspecté au soleil de midi. Deux autres le seront encore plus tard, l'une de style flamboyant, l'autre Renaissance.

Dans le fond de l'abside, derrière l'autel majeur, on ouvrit une grande fenêtre à la mode bretonne. On ne sait pour quelles raisons, le remplage primitif du XIVème siècle dut être remplacé par la rosace et les meneaux actuels : ne nous plaignons pas, ce travail de la fin du XVIème siècle est d'un dessin aussi bizarre que charmant.

Le XVIIème siècle est pour l'église de Perros une période faste. Non seulement, le clocher est achevé et surmonté de sa coupole, mais à l'intérieur, admirons les balustres des fonts baptismtux de cette époque, et surtout le magnifique retable du fond de l'abside, au travail si ouvragé, animé de tout un petit paradis de statuettes.

Depuis ce temps, Perros s'est transformé, le bourg est devenu une ville et l'église a dû de nouveau s'agrandir, ces dernières années, de nouveaux bras au transept, et d'une sacristie plus spacieuse. Celle-ci s'ouvre sur la nef par un entourage de porte à noble allure.

Plan de l'église de Perros-Guirec (Bretagne).

Portons maintenant notre attention sur quelques autres pièces du mobilier. Le lourd bénitier de granit près du baptistère, décoré de quatre personnages grossièrement taillés : il est du XIIème siècle, de l'époque de la partie romane de l'édifice.

L'autre bénitier, près de l'entrée de droite, est une ancienne mesure à blé.

Cela n'est pas unique : l'église de Brélévenez possède, elle aussi, un magnifique bénitier avec l'inscription latine, « mensura bladii », mesure à blé.

Les statues anciennes valent la peine d'être admirées. Le « Christ aux outrages » près de la porte de la sacristie, d'une facture linéaire, qui le ferait dater de la fin du XVème ou du début du XVIème siècle.

Le « Christ en croix » qui se trouve maintenant sur la poutre de gloire mise en place en 1989, est une magnifique sculpture de la fin du XVème siècle. Les deux autres statues de la Vierge et de saint Jean sont d'un style plus récent. Le « Saint Jacques » du retable est du XVIIème siècle, comme l'ensemble dont il fait partie. « Saint Guirec » qui lui fait pendant, est du XVIIIème siècle très tourmenté. Il semble de la même époque que le « Saint Yves », dont la présence dans l'église de Perros se comprend aisément. Saint Yves n'a-t-il pas été recteur de la paroisse limitrophe de Louannec, qui conserve toujours sa chasuble ?

« Saint Laurent », en dalmatique de diacre, son gril en main, est d'un beau hiératisme. Il semble être du XVIème siècle.

« Sainte Catherine », à la tête couronnée comme une reine, est également d'une belle élégance paisible et religieuse : elle est de même époque que le
« saint Laurent ».

La « Pietà » est malheureusement endommagée : le troisième personnage à gauche n'existe plus. On peut la dater de la fin du XVIème siècle. Avec des moyens très simples, elle est saisissante d'expression.

« Saint Jean-Baptiste », sur le mur des fonds baptismaux est d'un bon XVIIème siècle.

Au passage, avons-nous remarqué les deux vitraux modernes du transept, dus au maître verrier, Hubert de Sainte Marie ? Celui de droite est dédié à Notre-Dame, celui de gauche à Saint Yves.

Mais il nous faut revenir à la partie romane de notre église. Vous remarquerez que les bases des colonnes sont aujourd'hui enterrées : il faudrait les dégager d'un bon demi-mètre pour retrouver le rythme primitif. Nos regards s'arrêtent naturellement sur ces chapiteaux dont les dessins nous semblent curieux. Certains sont des motifs celtiques purement décoratifs, spirales, crosses de fougères, ou fleurs soleils. Cependant, essayons de déchiffrer les sculptures.

Au second pilier à droite du porche d'entrée, on lit assez facilement, en tournant de la nef vers le bas-côté : d'abord « le sommeil d'Adam et la création d'Eve », puis la scène de « la tentation avec le pommier ». Mais que représente ce personnage qui tient un oiseau sur son doigt ? Est-ce Noé lâchant la colombe après le déluge ?

Le pilier suivant présente, lui aussi, des personnages, mais jusqu'ici nous n'en voyons pas la signification.

Au quatrième pilier nous trouvons une figuration de l'Eucharistie, traditionnelle en Orient : les deux colombes buvant au calice, source de vie, fontaine d'immortalité.

En face, sur le cinquième pilier, une représentation schématique de l'Eucharistie sous la forme d'un banquet sacré, évocation de la dernière Cène.

Sur le sixième pilier de droite, faut-il voir dans ce personnage à longue barbe, Abraham tenant le bras de Sara, tandis qu'Agar se tient à l'écart portant son fils dans ses bras ? C'est possible. En tout cas, si nous regardons en face, de l'autre côté de la nef, le sixième pilier de gauche, nous y lisons facilement « le sacrifice d'Abraham » : le voici levant son long coutelas sur son fils Isaac, tandis que le bélier est déjà là pour prendre la place de l'enfant.

Il est plus difficile de dire ce que signifient les figurines du deuxième pilier gauche, près du baptistère. On aperçoit un moine tenant en main gauche une crosse à l'énorme volute, et relevant de l'autre un personnage aux jambes tordues. Serait-ce le souvenir d'un miracle de saint Guirec ? Est-ce autre chose ?

Et maintenant, sortant par le portail sud, regardons au-dessus de la porte, dans le tympan, l'image du « Christ en gloire », vêtu d'une longue tunique et levant la main pour bénir. Autour de lui, l'Aigle, symbole de saint Jean, et le Lion, symbole de saint Marc, laissent supposer que sur le linteau refait en sous-oeuvre étaient autrefois figurés les deux autres évangélistes, saint Luc et saint Matthieu.

Que représentent les sculptures des chapiteaux ? A droite, sur le premier, on distingue bien saint Pierre, avec sa grande clef, puis un apôtre avec son livre. Sur le deuxième, un personnage joue du rebec, sorte de viole ancienne, puis un dragon.

A gauche, est-ce saint Guirec tenant sa crosse, à côté d'un apôtre portant un livre ? Le deuxième chapiteau présente deux dragons aux longues dents, dévorant deux personnages, dont l'un a déjà tout le haut du corps dans la gueule du monstre. Plus loin, il est facile de voir deux hommes d'armes ; l'un brandit son épée, l'autre défendu par son bouclier, enfonce sa lance dans le corps du dragon. Serait-ce le combat d'Arthur contre le monstre de la Lieue de Grève, dont il triomphe avec l'appui du chevalier saint Efflam ; vieille légende trégoroise qui doit recouvrir quelque réalité historique, car l'église de Plestin conserve toujours le tombeau de saint Efflam, fils d'un roi d'Irlande » (l'abbé Louis Le Floch).

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Perros-Guirec (Bretagne) : église Saint-Jacques

Perros-Guirec (Bretagne) : église Saint-Jacques

   

Perros-Guirec (Bretagne) : église Saint-Jacques

Perros-Guirec (Bretagne) : église Saint-Jacques

 

Cette chapelle est agrandie au XIVème siècle. Elle est prolongée par une nef de cinq nouvelles travées aux arceaux gothiques et une grande fenêtre, à la mode bretonne, est ouverte au fond de l'abside. Par devant, on lui ajoute la base d'une tour qui est resté inachevée et abrite un grand porche en remplacement du petit porche roman. Celui-ci est alors replacé sur l'entrée sud, où nous le voyons toujours.

Le remplage primitif de la fenêtre d'abside a été remplacé, en fin XVIème siècle, par la rosace et les meneaux actuels, d'un dessin aussi bizarre que charmant.

Le clocher, avec le curieux dôme à flèche qui aujourd'hui le couronne, n'est élevé sur la base de la tour qu'au XVIIème siècle.

De ce même siècle datent les Fonts Baptismaux, avec leurs admirables balustres, et, derrière l'autel majeur, le magnifique retable au travail si ouvragé, animé de tout un petit paradis de statuettes.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Depuis ce temps, Perros-Guirec s'est transformé. L'église a dû s'agrandir au milieu du XXème siècle où on été construits de nouveaux bras au transept et une sacristie plus spacieuse, qui s'ouvre sur la nef par un vieil entourage de porte à noble allure.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Portons notre attention sur quelques pièces du mobilier :

Le lourd bénitier de granit près du Baptistère, décoré de 4 personnages grossièrement taillés est du XIIème siècle, de l'époque de la partie romane de l'édifice.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

L'autre bénitier, près de l'entrée de droite, est une ancienne mesure à grains.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Saint Jean-Baptiste, sur le mur des Fonts Baptismaux est du XVIIème siècle.

Saint Laurent, en dalmatique de diacre, son gril en main, semble être du XVIème siècle.

Sainte Catherine, à la tête couronnée comme une reine, est de la même époque que saint Laurent.

La Pietà, à la croisée de la partie romane et de la partie gothique, malheureusement endommagée, date de la fin du XVIème siècle.

Saint Yves, à la même croisée, est du XVIIIème siècle, sur un socle roman du XIIème siècle.

Le Christ aux outrages, fin XVème ou début du XVIème siècle, près de la porte de la sacristie, vaut la peine d'être admiré.

La Vierge Mère, dite Notre-Dame du Foyer est du XVIIème siècle.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 Saint Jean Baptiste (XVIIème siècle)

 Saint Laurent (XVIème siècle)

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 Sainte Catherine (XVIème siècle)

 Pietà (XVIème siècle)

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 Saint Yves (XVIIIème siècle)

 Le Christ aux outrages (fin du XVème siècle)

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 Vierge mère dite N-Dame du Foyer (XVIIème siècle)

 Christ en Croix (XVIIIème siècle)

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

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Perros-Guirec : église Saint-Jacques

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Le Christ en croix de la poutre de gloire est une magnifique sculpture de la fin du XVème siècle.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Les deux statues de la Vierge et de saint Jean sont d'un style plus récent.

Le Saint Jacques du retable est du XVIIème siècle comme l'ensemble dont il fait partie.

Le Saint Guirec qui lui fait pendant, est du XVIIIème siècle.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

  Saint Jacques

  Saint Guirec

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Le chemin de Croix est de maître Le Toiser, peintre perrosien.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 Tableau de Saint Yves

 

Au passage, nous avons remarqué les deux vitraux modernes du transept, dus au maître verrier, Hubert de Sainte-Marie : celui de gauche à Saint Yves. A l'entrée du chœur et autour des fonts baptismaux, d'autres vitraux modernes de l'atelier Le Guevel.

 

L'orgue :

L'orgue de l'église Saint Jacques a été réalisé en 1996/1997 par Yves Fossaert, facteur d'orgues à Mondeville, en région parisienne. Il s'agissait là d'un orgue neuf : l'église de Perros-Guirec n'avait en effet jamais eu d'orgue. L'instrument comporte 15 jeux répartis sur 2 claviers et un pédalier, et compte 958 tuyaux. Sa bénédiction par Monseigneur Fruchaud, évêque du diocèse et son inauguration par Monsieur André Isoir ont eu lieu le 20 juillet 1997.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Revenons à la partie romane :

Les bases des colonnes sont aujourd'hui enterrées et il faudrait les dégager d'un bon demi-mètre pour retrouver le rythme primitif. Ces colonnes ou piliers (XIème et XIIème siècles), au nombre de dix, sont ornées de chapiteaux à motifs originaux dont certains sont celtiques ou bibliques.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 

Au second pilier, à droite du porche d'entrée, on lit "le sommeil d'Adam et la création d'Eve", puis la scène de "la tentation avec le pommier".

Au quatrième pilier nous trouvons une figuration de l'Eucharistie, traditionnelle en Orient : les deux colombes buvant un Calice, source de vie, fontaine d'immortalité.

En face, sur le cinquième pilier, une représentation schématique de l'Eucharistie sous la forme d'un banquet sacré, évocation de la dernière Cène.

Sur le sixième pilier de droite, est-ce Abraham tenant la main de Sara, tandis que Agar se tient à l'écart portant son fils dans les bras ?

Sur le sixième pilier de gauche, en face, nous y lisons le "Sacrifice d'Abraham" : levant le coutelas sur son fils Isaac, tandis que le bélier est déjà là pour prendre la place de l'enfant.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

 Motifs celtiques

 Miracle de Saint Guirec ?

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

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 Sacrifice d'Abraham

 

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Perros-Guirec : église Saint-Jacques

A l'extérieur, donnons un coup d'œil au portail Sud.

Perros-Guirec : église Saint-Jacques

Au-dessus de la porte, dans le tympan, l'image du "Christ en Gloire" vêtu d'une longue tunique et levant la main pour bénir. Autour de lui, l'Aigle, symbole de Saint Jean, et le lion, symbole de Saint Marc, laissant supposer que sur le linteau refait en sous-œuvre, étaient autrefois figurés les deux autres évangélistes, Saint Luc et Saint Matthieu.

Nota : les photos réalisées par Gilbert Frey sont la propriété du site infobretagne.com.

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