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LE PRIEURÉ DE NOTRE-DAME DU PÈLERIN A PELLERIN

(possession de l'abbaye de Marmoutier)

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Ce prieuré fut fondé par Rouaud, seigneur du Pèlerin, qui donna à Marmoutier, pour la première dotation de cette maison, tous les biens et droits ecclésiastiques qu'il possédait dans les églises et paroisses de Notre-Dame du Pèlerin, de Saint-Père-en-Retz, de Saint-Nazaire, d'Escoublac, de Donge et de Varade (ci-dessous, titres du Pèlerin, n° 1er). L'année de cette fondation est aisée à fixer. En effet, la donation de Rouaud du Pèlerin fut confirmée à l'abbaye de Marmoutier par une charte d'Airard, évêque de Nantes, datée du 1er novembre 1050 (D. Morice, Pr. I, 402 ) ; et l'acte de donation de Rouaud porte, dans l'un de ses exemplaires, la souscription de ce même Airard , qui succéda sur le siège de Nantes à l'évêque Budic , déposé par le concile de Reims le 3 octobre 1049 (Cf. D. Morice, Pr. I, 384, et Travers, Hist. de Nantes, I, 195-197). La donation de Rouaud, ou, ce qui est la même chose, la fondation du prieuré du Pèlerin, se place donc entre le 3 octobre 1049 et le 1er novembre 1050, et très-probablement elle est de cette dernière année.

Il est à propos de consigner ici le nom et la filiation des anciens seigneurs du Pèlerin dont l'existence nous est attestée par les titres des XIème et XIIème siècles. On n'en connaît que trois générations.

I. — ROUAUD, le premier dont on ait connaissance, fonda en 1050 le prieuré de Notre-Dame du Pèlerin, et donna, en 1060, le quart de l'île d'Her [Note : Cette île d'Her, très-distincte de Noirmoutier, se trouve dans les marais de Donge, et a déja été mentionnée dans les titres du prieuré de Beré, n° 7, et dans ceux du prieuré de Donge, n°s 1 et 5] à l'abbaye de Saint-Sauveur de Redon (D. Morice, Pr. I, 410). Suivant la fondation du prieuré du Pèlerin, ce Rouaud avait un frère du nom de Jarnogon (Jarnego), trois sœurs appelées Innoguent, Orvale et Cécile, et sa femme se nommait Orvant (Orhuandis). Il eut trois fils, savoir : Chalabre [Note : En latin, Cadelabrius, Cadelabrii dans l’acte original conservé aux Archives départementales de la Loire-Inférieure, et non pas Candelabri, comme D. Morice l'a imprimé], mentionné dans la fondation du prieuré du Pèlerin, Païen et Giquel (Judicael), nommés dans la donation de l'île d'Her.

II. — GIQUEL. On ne voit point que Païen ni Chalabre aient survécu à leur père ; mais il est sûr que Giquel fut seigneur du Pèlerin, et il assistait à la donation de la forêt du Puits-Arlèse faite à l'abbaye de Marmoutier par le duc Alain Fergent en 1101-1104. (V. Titres de Sainte-Croix de Nantes, n° 3, et D. Morice, Pr. I, 436 et 524). Giquel eut pour fils et héritier Simon, qui suit.

III. — SIMON du Pèlerin assista en 1138, avec les sires de Retz, de Donge, de la Roche-Bernard et plusieurs autres seigneurs, à la confirmation par le duc Conan III des donations antérieurement faites au prieuré de Sainte-Croix de Nantes (D. Morice, Pr. I, 577). Quelques années après, durant la maladie dont il mourut, ce même Simon remit aux moines de Marmoutier résidant au Pèlerin les droits de coutume qu'il avait exigés violemment du prieuré, comme la taille, la corvée et le ban (ci-dessous, Titres du Pèlerin, n° 3 ).

La seigneurie du Pèlerin comprenait la paroisse du Pèlerin, celle de Cheix, une bonne partie de Braint et une partie de Rouant. Je ne trouve plus de seigneur particulier du Pèlerin après Simon, et il paraît que cette terre fut dès lors, faute d'hoir, réunie au domaine ducal. Ce qui est sûr, c'est que le duc Conan III fonda, entre 1141 et 1146, l'abbaye cle Buzai, sise en la paroisse de Rouant, et mouvante de la seigneurie du Pèlerin ; ce qui ne pourrait guère s'expliquer si le Duc n'avait pas dès lors possédé cette seigneurie.

On voit que je n'adopte point le système exposé dans les notes de la nouvelle édition du Dictionnaire de Bretagne d'Ogée, à l'article le Pèlerin, suivant lequel Rouaud, seigneur du Pèlerin, fondateur en 1050 du prieuré du même nom, serait fils d'un Richer, seigneur de la Bastardière, mentionné dans une charte de Geoffroi Crespin qui a été imprimée par Dom Morice au t. Ier de ses Preuves, col. 384-385. Dans ce système, notre Rouaud du Pèlerin se serait aussi appelé Rouaud Bastard, et son fils Païen, Païen Bastard, d'où l'on a voulu ensuite tirer l'origine de plusieurs familles qui ont le nom patronymique de Bastard. — En premier lieu, Rouaud du Pèlerin, qui vivait en 1050, ne peut avoir été fils de Richer, seigneur de la Bastardière, mentionné dans la charte de Geoffroi Crespin, car malgré le lieu de son ouvrage où D. Morice l'a imprimée par erreur, cette charte n'est point antérieure aux dernières années du XIIème siècle (environ 1190), comme je l'ai fait observer en publiant, dans la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes (3ème série, t. V, p. 431), une Ancienne charte française des Archives de la Loire-inférieure. — En second lieu, il est bien vrai que l'on trouve parmi les témoins d'un acte de la fin du XIème siècle un Rouaud le Bâtard, Rodaldus Bastardus (D. Morice, Pr. I, 434-435), et dans un autre acte de l'an 1112, un Païen le Bâtard, Paganus Bastardus, qui pouvait bien être fils de Rouaud le Bâtard (Ibid., 526 et 527); mais Rouaud et Païen étaient alors des noms fort communs, et je ne connais absolument aucun motif qui puisse nous porter à identifier Rouaud et Païen du Pèlerin avec Rouaud et Païen le Bâtard : les surnoms de ces personnages et les lieux où nous les rencontrons étant différents, on en doit induire que les personnages eux-mêmes sont différents.

Après cela, je n'ai guère besoin de combattre une dernière opinion formulée en ce même dictionnaire d'Ogée, et qui fait passer, au XIIème siècle, la seigneurie du Pèlerin entre les mains d'une famille Bastard, propriétaire de la Cormaillière, et vivant en la paroisse de Savigni (Normandie). Cette assertion n'a aussi aucun fondement ; on peut même dire qu'elle va contre la vraisemblance historique.

J'ai cru devoir présenter ces observations à l'occasion des titres du prieuré du Pèlerin, parce qu'on y rencontre les mentions les plus anciennes des seigneurs de ce lieu. — Quant au prieuré lui-même, je n'ajoute qu'un mot : il devait à la mense abbatiale de Marmoutier une rente de 55 s., et 12 s. 6 d. aux offices claustraux ; la cure de la paroisse en dépendait.

 

TITRES DU PRIEURÉ DU PÈLERIN.

Le fonds du prieuré du Pèlerin forme une seule liasse, composée des pièces dont l'analyse suit :

1.

1050. — Charte de Rouaud (Rualdus), seigneur du Pèlerin. Il donne à Marmoutier tout ce qu'il possédait de biens et droits ecclésiastiques dans les églises de N.-D. du Pèlerin (Ste Mariœ de Peregrino), du Saint-Père-en-Retz à Sainte-Opportune (S. Petri de Rathesio intra castrum quod vocatur ad Same Oportunam), de Saint-Nazaire (S. Nazarii de Sinnuario), d'Escoublac (de Scublaco), de Donge (de Dongio) et de Varade (de Varethda), pour établir au Pèlerin un prieuré où résideront pour le moins deux moines. Témoins notables : Mathias comes (comte de Nartes), Ermengardis uxor ejus, Rivallonus avunculus ejus.

D. Morice, Pr. I, 383, a publié cette charte d'après un autre exemplaire, où se trouvent quelques différences, et qui portait la souscription d'Airard, évêque de Nantes. — Orig. parch. Bien conservé ; belle charte.

2.

XIème S., vers 1096. — Notice relatant que Norman, qualifié de cenagiator, a donné au prieuré du Pèlerin une part (paragium) des produits de l'écluse du Saut du Bois (clusa quœ est in Saltu Bosci), du consentement de David, maître cénageur (magister cenagiator). Le prieur du Pèlerin, Bouchard (Burcardus), donna 30 s. à Norman et 12 d. à David, qui fut associé aux prières des moines quand Bernard, abbé de Marmoutier, vint à Nantes (en 1096). — Orig. parch.

3.

XIIème S., première moitié. — Notice, relatant que Simon, fils de Giquel (Judicalis) du Pèlerin, durant la maladie dont il mourut, remit aux moines dudit lieu les coutumes qu'il avait exigées violemment du prieuré, telles que la taille (talliata), la corvée, le ban. Simon opéra cette renonciation en remettant à Daniel, prieur du Pèlerin, un livre appelé Manuel, que présenta audit. Simon le prêtre, qui l'était venu visiter dans sa maladie. — Orig. parch.

4.

1163. — Chirographe relatant l'accord conclu entre les moines de Marmoutier et Guillaume Chubart, leur maire de Saint-Pèlerin (major noster Sancti Peregrini), touchant les droits qu'il réclamait dans la grange des moines, et dont il finit par se désister entre les mains de l'abbé de Marmoutier, qui lui donna, en compensation, une rente de 8 setiers de méteil sur la dîme du lieu. — Orig. parch.
Extr. D. Morice, Pr. I, 649.

Nota. Il n'est pas sûr que cette charte se rapporte au Pèlerin, qui n'a jamais été appelé Saint-Pèlerin, tandis qu'il y a hors de Bretagne une localité de ce nom.

5.

XIIème S., fin. — Lettre de X... [Note : Je désigne l'évêque par la lettre X, parce que le parchemin est déchiré en l'endroit de son nom ; mais ce doit être Robert II, évêque de 1170 à 1184, et successeur de Bernard, évêque de 1147 à 1170], évêque de Nantes, à G., évêque du Mans, où il affirme qu'en sa présence et celle de plusieurs prêtres de l'église de Nantes, Bernard, prédécesseur (antecessor) dudit X. sur le siège de Nantes, est convenu avec les moines de Marmoutier qu'à la mort du curé actuel du Pèlerin, les moines jouiront d'une part des oblations et autres profits de l'église du lieu, et remettront l'autre part au curé qui sera pour lors. — Orig. parch. était sc.

6.

1184-1198. — Charte de Maurice, évêque, et d'Arnoul, archidiacre de Nantes, notifiant que Haimeri, curé du Pèlerin, qui réclamait contre l'abbaye de Marmoutier les oblations et les dîmes du Pèlerin, se désista de sa réclamation; en retour de quoi l'abbé de Marmoutier s'engagea de lui faire une rente annuelle de 4, l., jusqu'à ce qu'il eût pu le pourvoir d'une cure à sa convenance, à la nomination de Marmoutier, valant 100 s. de rente ou plus, et située dans un des diocèses d'Angers, du Mans ou de Tours. — Orig. parch. était sc. de 2 sc.

7.

1230 [Note : « Anno Dni M° CC° triceximo... se augusti ». Il y a un espace mouillé après triceximo, mais cet espace ne semble pas assez grand pour qu'on y ait pu mettre autre chose que la première syllabe du mot mense. Henri fut évêque de Nantes de 1228 à 1235]. — Lettre de Henri, évêque de Nantes, à l'abbé et aux religieux de Marmoutier ; il expose que Jean Grégoire, curé du Pèlerin, église à la nomination de Marmoutier, a dessein de résigner en faveur de David , clerc et familier dudit évêque ; il prie en conséquence les moines d'accepter cette mutation et de nommer quelqu'un pour recevoir la résignation de Grégoire. — Orig. parch. était sc.

8.

1290, le lundi avant la Saint-Thomas, apôtre. — Charte de Durand, évêque de Nantes, où il déclare prendre Renaud, abbé de Saint-Florent de Saumur, et Michel, abbé de Toussaints d'Angers, pour arbitres du différent mû entre lui d'une part, et de l'autre l'abbaye de Marmoutier, à raison de ce qu'il voulait faire contribuer les prieurés du Pèlerin, de Varade et de Donge, au paiement en nature des droits de procuration, de concert avec les curés, quand lui évêque ou ses successeurs feraient leur visite épiscopale aux églises du Pèlerin, de Varade et de Prinquiau (dépendante du prieuré de Donge) : ce que les moines de Marmoutier refusaient. — Orig. parch. était sc.

Nota. — Voyez le fonds de Donge, nos 26, 27, 28, 29 et 30.

9.

1290, veille de la Toussaints. — Charte des moines et de l'abbé de Marmoutier (Robert), où ils déclarent agréer les abbés de Saint-Florent de Saumur et de Toussaints d'Angers pour arbitres du différend mû entre eux et l'évêque de Nantes, comme il est dit en la charte n° 8. — Orig. parch. était sc.

10.

1397. — Cinq actes, en latin, de l'abbé et du couvent de Marmoutier, ratifiant divers échanges, acquêts et baillées faits par le prieur du Pèlerin [Note : Il est nommé Nicolaus de Clauso, du Clos ou du Cloux]. — Trois de ces actes (n°s 1, 2, 8) contiennent l'acquisition par échange de 10 hommées de vigne au fief de Chaffré, paroisse du Pèlerin. Les deux autres ( n°s 4 et 5) sont des baillées, l'une de 20 (n° 4), l'autre de 18 hommées de vignes en Saint-Jean de Bouguenais (auj. de Boiseau), au fief du prieur du Pèlerin, dit fief de Chief d’asne, et sous la condition que les preneurs et leurs hoirs feront lesdites vignes bien et dûment, ne pourront les aliéner ni les grever de dettes ou rentes, et rendront au prieur du Pèlerin la quinte part des fruits. — Cop. pap. du XIVème s.

11.

1397, 16 août. — Acte passé devant la cour de Nantes, à Saint-Père-en-Retz, par lequel le prieur du Pèlerin, en retour de 4 hommées de vigne eu la paroisse du Pèlerin, au fief de Chaffré, donne à Thibaud Caillaud 4 autres hommées de vignes en Saint-Jean de Bouguenais, au fief de Chefdasne, à charge audit Thibaud et à ses hoirs d'en payer audit prieur 4 d. de rente annuelle. — Orig. parch. était sc.

12.

1397 (v. s.), 12 mars. — Acte passé par la cour de Nantes, à Saint-Père-en-Retz, par lequel Etienne Fontaine et sa femme prennent, du prieur du Pèlerin, 18 hommées de vigne en Saint-Jean de Bouguenais, à charge de les cultiver eux et leurs hoirs, et de rendre chaque an audit prieur la quinte part des fruits. — Orig. parch. était sc.

13.

1406, 5 octobre. — Par-devant la cour de Nantes : baillée de 20 hommées de vigne au fief de Chefdasne (paroisse de Saint-Jean de Bouguenais ) pour les preneurs en rendre le quint au bailleur, prieur du Pèlerin ( Nicolas du Cloux). — Orig. parch. était sc.

14.

1406, 5 novembre. — Par-devant la cour de Nantes : baillée de 5 hommées de vignes, paroisse du pèlerin, pour les preneurs en rendre le quint au bailleur, prieur du Pèlerin (Nicolas du Cloux). — Orig. parch. était sc.

15.

1447, 3 septembre. — « Par nostre cour du Duc au Pèlerin ; » transaction entre l'abbaye de Buzai d'une part, et de l'autre le prieur du Pèlerin (fr. Olivier de la Ville-Eon) et le curé dudit lieu (Macé Bernard), au sujet des dîmes perçues par les moines de Buzai en certaines parties de la paroisse, et que leur contestaient le prieur et le curé. La transaction a pour objet de bien délimiter le territoire où les moines de Buzai doivent se restreindre à lever les dîmes. Il y a beaucoup de noms de lieux et de renseignements topographiques intéressants pour la localité. — Le 16 juillet 1448, Hervé Coaynon, successeur de Macé Bernard dans la cure du Pèlerin, donna à cette transaction son consentement, qui est au — Et, le 18 juillet 1448, les vicaires généraux de l’évêque de Nantes la ratifièrent. Leur ratification seule est en latin. — Cop. de 1452, parch.

16.

1471, 31 juillet. — Par-devant la cour de Bourgnouvel, Robin Rousseau et sa femme, de la paroisse de « Saint-Supplice, près Houssay, » prennent d'Etienne Sanson et sa femme, paroissiens de la Trinité de Laval, tout ce que ces derniers possèdent au lieu de la Brichardière, paroisse de Houssay, pour en payer aux bailleurs 5 s. tournois de rente à chaque fête « de N.-D. Angevine, » avec faculté perpétuelle de racheter cette rente au prix de « cent escus d'or du coign du Roy nostre sire » [Note : On ne voit pas bien pourquoi cette pièce se trouve dans le fonds du prieuré du Pèlerin, qui n'y est pas même nommé]. — Orig. parch. était sc.

17.

1546, 9 décembre. — Aveu rendit au roi pour le prieuré du Pèlerin par Me Arthur Avignon, prieur commendataire. — Cop. Pap.

18.

1586, 21 mai, — Autre aveu rendu par Mathurin Le Roy, prieur commendataire. — Orig. parch.

19.

1617, 13 juillet. — Ferme du prieuré du Pèlerin pour 350 l. ; 2 charretées de paille et 1 de foin-par an ; faite par Fr. Abraham Vannereau, prieur de N.-D. du Pèlerin, demeurant au prieuré de Saint-Philbert-de-Grandlieu. — Cop. pap.

20.

1623, 10 juillet. — Autre ferme dudit prieuré, faite par le même. prieur. — Grosse orig. pap.

21.

1643, 29 mai. — Arrentement d'une taiterye nouvellement bâtie contre la muraille de l'enclos du prieuré dudit lieu, par le prieur Fr. Hierosme Hardoineau, religieux de Vertou. — Orig. pap.

22.

1652, 1er octobre. — Réception par la Chambre des Comptes de Bretagne du serment de fidélité de Pierre Boucaud, prieur commendataire de N.-D. du Pèlerin. — Orig. parch. était sc.

23.

1659. — Sentence du présidial de Nantes en faveur de Pierre Boucaud, prieur commendataire du Pèlerin, pour le retrait de la pièce de terre des Champs-Rousse, dépendante du prieuré. — Deux pièces, l'une en papier, l'autre en parch. fort détériorée.

24.

1671, 26 avril. — Aveu du prieuré du Pèlerin rendu par Guillaume Boucaud, comme procureur de son fils, Pierre Boucaud, prieur commendataire. — Avec deux sentences de la Chambre des Comptes pour la réception de l'aveu du 2 mai 1671 et du 11 mai 1683. — Trois pièces. Minute de l'aveu. Grosses originales des sentences, parch.

25.

1675, 7 octobre. — Déclaration dudit prieuré faite pour la réformation du domaine du Roi, par Pierre Boucaud. — Avec la sentence des commissaires portant réception de l'aveu, du 9 mars 1680. — Deux pièces. Minute et grosse originale pap.

(M. A. de la Borderie).

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