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LA PAROISSE DE NOYAL-SOUS-BAZOUGES

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Ecllesia de Noel (1066) ; Nogialium (1095)
Altitude : 80 mètres. — Superficie : 1.483 hectares.
Population : en 1793, 848 habitants ; en 1801, 986 ; en 1841, 1.014 ; en 1902, 1.042 ; en 1911, 945 ; en 1921, 708.
Origine : cette paroisse semble très ancienne, du moins comme localité.
Impositions en 1789 : Capitation, 846 livres, se décomposant ainsi : capitation, 548 l. ; 21 deniers par livre, 48 l. ; milice, 70 l. ; casernement, 169 l., etc... ; — vingtième, 1.342 livres ; fouages ordinaires et garnisons, 259 livres ; fouages extraordinaires, 358 livres ; — nombre de feux : 18.
Corvée : se faisait, en 1788, sur la route d'Antrain à Dol, à 2 lieues du clocher, sur une longueur de 1216 toises. En 1789, la paroisse, estimant sa tâche exagérée, se plaignit et fut déboutée.
Curiosités : menhirs.
Autel de Saint-Léger, près de Saint-Léger, mais en Noyal ; c'est un monolithe cubique, orné de 5 petites croix gravées. Rocher de St-Hircule, rocher à légende, dans la vallée du Guéhrard. Maison des plaids (dans le bourg de Noyal). Cette maison, datée de 1566, est ornée de deux frontons triangulaires. On dit que c'est l'ancien presbytère. Elle est attenante à une chapelle en ruines, dont il reste une jolie petite fenêtre. Beau calvaire dans le bourg. Belle porte fleurie (XVème siècle) à la Longrais. Cheminée armoriée au Pont. Intéressant manoir à Beauvais-Moulines.

Depuis le XIème siècle, l'église de Noyal appartenait à l'abbaye de Marmoutiers. On ne sait comment elle passa en la possession du Prieuré de Saint-Denis de Rennes, lequel était une fondation faite en faveur de Rillé. Le prieur de Saint-Denis présenta le recteur jusqu'en 1728, date de l'extinction du prieuré ; après quoi la cure passa à l'Ordinaire. Le revenu du recteur était de 1.217 livres, dont il faut déduire 490 livres de charges, y compris l'entretien d'un vicaire. (Delarue).

Le clergé de Noyal, en 1791, refusa le serment. M. Julien Thomas, recteur, put rester assez longtemps dans la paroisse, n'ayant été remplacé que tardivement. Au lieu d'obéir à l'arrêté d'internement du 15 avril 1792, il se cacha chez ses paroissiens. On l'y perquisitionnait encore en septembre 1792. Il ne dut pas tarder à passer à Jersey, où il mourut. Ses effets mobiliers furent vendus les 20 et 22 février 1793. (Delarue).

Le vicaire, M. Julien-Georges-Pierre Berthelot, était âgé de 29 ans en 1792. Originaire de Montours, il s'y retira le 30 mai 1792 ; puis il prit un passeport pour Jersey (14 septembre 1792). Après la Révolution, il fut nommé vicaire de Parcé, où il mourut en 1841.

Le curé schismatique fut un ancien Augustin, originaire de Quettelot, canton de Bricquebec, du nom de Couppé. Elu le 3 avril 1792, il abdiqua ses fonctions le 18 février 1794 et alla habiter Sens où il se maria le 27 avril 1794, ayant pour témoin un prêtre, marié de la veille. Il mourut dans sa maison de la Beuschais, en Sens, le 9 août 1834 ; il avait eu un enfant, qui était mort à 2 ans.

Il n'y eut pas d'autres prêtres assermentés à Noyal. Le 22 mai 1795. l'église fut ouverte (elle avait été accordée à M. Gilles Benoît, maire, et à M. Julien Brard, officier municipal) ; M. Mouazé, vicaire de Gosné, caché en Bazouges-la-Pérouse, sa paroisse natale, officia publiquement à Noyal. Il y fut arrêté dans la nuit du 12-13 septembre 1795, et emprisonné à Rennes.

Lors de la seconde accalmie, au début de 1797, M. Mouazé revint à Noyal où il exerça, tantôt à découvert, tantôt secrètement, les fonctions de vicaire d'office jusqu'en 1803 où il fut nommé recteur du Châtellier.

L'église, dédiée à saint Martin, est de construction récente. On a utilisé dans le nouvel édifice deux portes du XVIème siècle, de l'église précédente. — Les prééminences étaient dues au seigneur de Beauvais-Moulines. Il y a une chapelle à la Corbinière, dédiée à Notre-Dame (XVIIème s.). Une autre chapelle, dédiée à sainte Suzanne, se trouvait au manoir du Quartier ; la porte de cette chapelle (XVème siècle), a été transportée au château de Beauvais-Moulines.

(Emile Pautrel).

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