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NOUVOITOU

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La commune de Nouvoitou (pucenoire.gif (870 octets) Neveztell) fait partie du canton de Châteaugiron. Nouvoitou dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de NOUVOITOU

Nouvoitou vient du latin "novestocus", dérivé de "novus stocus" (nouvelle tige).

Lorque Geoffroy de Pouancé, seigneur de la Guerche, donne sa fille Thomase en mariage à André, baron de Vitré, il lui constitue une dot importante ; or, dans cette dot figure, entre autres choses, tout ce que le sire de la Guerche possède dans la paroisse et le bourg de Nouvoitou, « in parrochia et burgo de Novetoul » (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 917). Cet acte étant de l'an 1240, il en résulte que la paroisse qui nous occupe existe au XIIIème siècle, mais il est probable qu'elle était ancienne déjà. Vers le même temps, en effet, en 1257, Gaultier, seigneur de Châteaugiron, atteste qu'une partie des dîmes de Nouvoitou avait été donnée par ses prédécesseurs à l'abbesse et au couvent de Saint-Sulpice-des-Bois (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 2 H, 145). A noter qu'en 1778, cette dîme est peu importante, car l'abbesse de Saint-Sulpice ne contribue alors à la portion congrue du recteur de Nouvoitou que pour 24 livres.

Ville de Nouvoitou (Bretagne).

C'est durant le XIIIème siècle qu'est vraisemblablement créé l'archidiaconé du Désert. Le nouvel archidiacre reçoit comme fonds principal de son bénéfice la majeure partie des dîmes de Nouvoitou, avec une maison et une terre dans cette paroisse. L'évêque lui accorde aussi le droit de présenter le recteur de Nouvoitou, et l'archidiacre du Désert use de ce privilège jusqu'à la Révolution. A cette dernière époque, le recteur, M. Godard, déclare qu'il jouit du presbytère et de ses deux jardins estimés 400 livres, des dîmes novales lui rapportant 300 livres, et d'une portion congrue qui doit être de 500 livres ; c'est donc un revenu total d'environ 900 livres (Pouillé de Rennes).

Ville de Nouvoitou (Bretagne).

Cette portion congrue est payée par l'archidiacre du Désert, grand décimateur ; mais quelques petites dîmes appartiennent aussi à l'ancien hôpital de Saint-Thomas de Rennes et sont alors levées par le collège de cette ville. Enfin, les Cordeliers de Rennes possèdent la ferme des Tremblais, qu'ils afferment alors 180 livres, et dont la maison est devenue de nos jours le presbytère actuel de Nouvoitou

Ville de Nouvoitou (Bretagne).

La maison seigneuriale de la paroisse de Nouvoitou, La Motte, possède un droit de haute justice et relève de la seigneurie de Bourgbarré. Elle appartient en 1388 aux seigneurs du même nom puis passe entre les mains des seigneurs de la Motte Saint-Armel qui l'unissent à leur vicomté en 1642. Elle devient ensuite la propriété de la famille la Monneraye, puis de la famille Feudé au XVIIIème siècle. Les Ligueurs pillent Nouvoitou le 24 juillet 1589. 

On rencontre les appellations suivantes : parochia de Novetoul (en 1240), ecclesia de Novo Statu (en 1257), Nouvoistou (en 1565).

Ville de Nouvoitou (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Nouvoitou : Pierre Hervault (décédé en 1602), Pierre Bourdon (en 1602), Noël Geffray (en 1602), François Le Barbier (1621-1624), Pierre Bellouin (en 1624), Julien Grivel (1660-1690), Jean Rallier (1690-1723), René Cocqueu (1723-1748), Guillaume Orain (1748-1772), François Turmel (1772-1775), Michel-François Godard (1775-1789), François-Marie Barbedette (1803-1805), François-Julien Bébin (1805-1815), Thomas Mahé (1815-1871), Thomas Mahé (à partir de 1871), ....

Ville de Nouvoitou (Bretagne).

Voir   Ville de Nouvoitou (Bretagne) " Le cahier de doléances de Nouvoitou en 1789 ".

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PATRIMOINE de NOUVOITOU

l'église Saint-Martin (XV-XVI-XVII-XIXème siècle). L'église est mentionnée pour la première fois en 1426. Dédiée à saint Martin de Tours, l'église de Nouvoitou se compose d'une nef à chevet droit avec fenêtres flamboyantes ; un seul collatéral existe au Nord, séparé d'elle par des arcades en plein cintre. Une inscription gothique, gravée sur une pierre d'ardoise encastrée dans le mur septentrional du sanctuaire, fait connaître la date de la construction de cet édifice : Mil quatre cens quatre-vingt-six, - Pour le proufilt des mors et vifs, - Fut refaict tout de nouveau - L'édifice de cest chanceau ; - Lors thésauriers estoint pour voir - Gillet Maulgendre et Jehan Maulnoir. Quant au collatéral, il ressemble beaucoup à ceux de Saint­Armel et doit être contemporain de cette dernière église, bâtie au XVIIème siècle par les Loaisel, seigneurs de Chambière et de Nouvoitou. On attribue aussi à leurs successeurs la construction de la tour ajoutée au siècle dernier au bas de la nef. La maison seigneuriale de la paroisse était, en effet, la Motte de Nouvoitou ; son possesseur — dans les derniers siècles le seigneur de Chambière, en Saint-Armel, marquis de Brie — jouissait en l'église de Nouvoitou des droits de supériorité et de fondation ; il y avait un enfeu, un banc et une lisière ornée de ses armoiries (Déclaration de 1680 - Archives nationales P. 1712). Le seigneur de la Motte de Nouvoitou avait fondé antérieurement au XVIIème siècle une chapellenie de trois messes par semaine dans la cathédrale de Rennes; c'est ce qu'on appelait la chapellenie de Saint-Nicolas ; elle était fondée de quelques dîmes en Nouvoitou. En 1634, Isaac Loaisel, seigneur de Brie, la Motte et Chambière, avait également fait une fondation en faveur des enfants pauvres de Nouvoitou, appelée chapellenie de Chambière ou des choristes. On voyait jadis dans l'église de Nouvoitou les autels du Rosaire et de Saint-Roch. Vers 1691, Julien Micault et Jean Sottin, sieur de Mousigné, firent une fondation en faveur du Rosaire, dont la confrérie fut érigée au premier de ces autels, le 15 août 1693, par le P. Chéreil, dominicain de Bonne-Nouvelle (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 45 ; 1 H, 5). Quant à l'autel Saint-Roch, appelé autel du Milieu, il se trouvait adossé à l'une des colonnes séparant les nefs. L'autel actuel de Notre-Dame, placé au haut du collatéral, possède plusieurs bas-reliefs fort curieux qui sont les débris d'un retable de la fin du XVème siècle dont on ne saurait trop déplorer la perte. « Ces bas-reliefs sont en albâtre peint et doré dans différentes parties. Le sujet qui décore la porte du tabernacle représente Dieu le Père portant la tiare et le nimbe, et vêtu d'une tunique et d'une large draperie qui pend sur les genoux ; d'une main il tient le globe surmonté de la croix, de l'autre il bénit à la manière grecque ; entre ses genoux il tient son Fils en croix, et sur sa poitrine est fixée une colombe figurant le Saint-Esprit, troisième personne de la Sainte-Trinité, ainsi représentée. Six anges les environnent : deux agitent des encensoirs près de la tête du Père ; deux, sur la tête desquels il appuie ses pieds, reçoivent dans un calice d'or le sang qui coule des pieds du crucifix, et les deux autres celui qui s'échappe des mains. Le bas-relief qui fait le côté droit du tabernacle représente le mystère de l'Annonciation, le Père soufflant son Verbe dans l'oreille de la Vierge ; du côté de l'épître, l'Adoration des Mages ; plus loin, sur le retour, est sainte Barbe près de la tour et un autre petit saint. Au côté gauche du tabernacle on voit encore la Trinité sous la forme de trois personnes assises l'une auprès de l'autre ; aux pieds du Père Eternel est la Vierge, également assise devant lui et recevant de ses mains une triple couronne ; deux petits anges sont en adoration plus bas, et au sommet est un dais composé de pinacles et d'aiguilles comme au-dessus de tous les autres bas-reliefs. Le suivant, qui répond à l'Adoration des Mages, figure encore la glorification de la Vierge : elle est debout, environnée de l'auréole en amande, et porte une couronne d'or ; au-dessus d'elle apparaît Dieu le Père, comme sur le premier sujet, et six anges, dont deux jouent de la harpe et de la cithare, tandis que les quatre autres soutiennent l'auréole lumineuse qui environne la Vierge ; à ses pieds, un saint personnage agenouillé lui fait hommage d'une espèce de ceinture, symbole de sa chasteté. Sur le retour du retable, un peu à gauche, sont le Bon-Pasteur et saint Laurent » (abbé Brune, Archéologie religieuse, 414, 415). En sortant de l'église de Nouvoitou, remarquons une pierre tumulaire adossée à la muraille du chevet ; elle offre l'effigie d'une dame reposant sous une arcade trilobée, la tête appuyée sur un coussin que tiennent deux petits anges ; on appelle cette pierre la tombe de la baronne et on prétend qu'elle recouvrait les restes d'une dame de Vauxelle (Pouillé de Rennes). La nef et le chœur datent du XVème siècle. La chapelle de la Vierge date de 1549. La sacristie date du XVIIème siècle. La tour-clocher date de 1675. Le bas-côté est refait en 1834. Le porche sud date du XVIIème siècle. Le cadran solaire date de 1609. Le gisant date du XIVème siècle. Le panneau du retable date du XVème siècle. Le retable du maître-autel date du XVII-XIXème siècle. Le confessionnal date de 1835. Le Christ en Croix date du XVIème siècle. Le vitrail de Saint Pierre et Saint Jean, oeuvre du maître-verrier Denis, date de 1879 (don de la famille Poirier). La statue de Sainte Anne et la Vierge, date du XVIIème siècle. Les statues de saint Pierre et saint Martin, oeuvre du sculpteur Martin Morillon, datent de 1703 ;

Eglise de Nouvoitou (Bretagne).

la chapelle (vers 1654) du manoir situé au lieu-dit Le Grand-Corcé. Le manoir du Grand-Corcé possédait une chapelle privative dès 1513 qui a été reconstruite au milieu du XVIIème siècle. En effet, Catherine de Corcé, femme d'Arthur de la Magnanne, possédait en 1513 le manoir de Corcé, décoré d'une chapelle. Mais plus tard les seigneurs de Corcé, devenus protestants, laissèrent tomber ce sanctuaire en ruine. C'est pourquoi, vers 1654, Jean Pellicot, sieur du Chesne et de Corcé, avocat au Parlement, et Perrine Bréal, sa femme, construisirent une nouvelle chapelle à Corcé et la dotèrent de 75 livres de rente par acte du 22 février 1655, y fondant une messe pour tous les dimanches et fêtes chômées. N... des Loges en fut chapelain et eut en 1739 pour successeur Pierre Bigot ; mais en 1765 la chapelle n'était plus desservie, ce dont se plaignit à l'évêque le recteur de Nouvoitou. Restaurée au XIXème siècle par la famille Ramé, propriétaire de Corcé, cette chapelle est entretenue et sert de station aux processions de la paroisse (Pouillé de Rennes). Propriété successive des familles Corcé (en 1381), Maignane (au XVIème siècle), Mellet, seigneurs du Verger (en 1629), Chauvel, sieurs de la Boulaye (en 1653), Pellicot, sieurs du Chesne (en 1655), Guyet, sieurs du Teil (vers 1691), Primaignier (en 1718), Touzé, sieurs de la Sentière (en 1779), Ramé ;

la croix (1865) de la Grande-Corcé ;

la croix de l'église (vers 1600) ;

la maison (XVI-XXème siècle), située à La Rivière-aux-Veillaux ;

le château de la Porte (XIXème siècle). Le manoir de la Porte appartenait en 1758 à la famille Borel, sieurs de Boutemont, puis à la famille Hardouin ;

Château de la Porte à Nouvoitou (Bretagne).

le moulin de Tertron ou Epron (XVIème siècle-1776-1859-1982) et les moulins à eau d’Ernoux et de la Motte ;

Moulin de Nouvoitou (Bretagne).

A signaler aussi :

les vestiges gallo-romains : la villa de Villeneuve, le relais à la Houssaie et les fermes à Crotigné et au Grand-Beauvais ;

l'oratoire Saint-Martin (XXème siècle) ;

l'ancien manoir de la Motte. Il avait un droit de haute justice. Propriété successive des familles la Motte (en 1388), la Lande (en 1471), Tiercent (en 1513), la Monneraye (en 1708), Feudé (en 1787). La Motte relevait de la seigneurie de Bourgbarré. Elle est unie en 1642 à la vicomté de la Motte Saint-Armel, en Saint-Armel ;

l'ancien manoir des archidiacres du Désert ;

l'ancien prieuré bénédictin, vendu au milieu du XIVème siècle ;

l'ancien manoir de Vauxelles. Il était au baron de Châteaugiron en 1453 et en 1600 ;

l'ancien manoir de Venecelles. Il avait autrefois une chapelle. Propriété successive des familles Feillée (en 1453), Lorgeril (en 1495), comtesse de Maure (en 1582 et 1629), Lopriac (en 1648), Aiguillon (en 1662) ;

l'ancienne chapelle de Malmousse, aujourd'hui disparue. La chapelle de Malemousse est signalée dans le Rôle diocésain ms. de 1646, ce qui prouve qu'elle était alors fondée de messes ;

l'ancien manoir de l'Eclosel. Propriété successive des familles Kéradreux (en 1552), le Provost (en 1598), Poisson, seigneurs de la Meslée (en 1603), Malescot des Hayes (en 1623), Pépin de Martigné (en 1748), le Prestre, marquis de Châteaugiron (en 1784), Fournel ;

Manoir de l'Eclosel à Nouvoitou (Bretagne).

l'ancien manoir du Petit-Corcé. Il était à la famille Mellet en 1513 ;

Manoir de Corcé à Nouvoitou (Bretagne).

l'ancien manoir de la Rivaudière. Propriété successive des familles le Moyne (en 1513), Chastellier (en 1541), Poisson (en 1603 et 1626), Louvel, sieurs de la Chauvelière (en 1649 et 1680) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de NOUVOITOU

(à compléter)

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