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NOSTANG

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La commune de Nostang (bzh.gif (80 octets) Lostenk) fait partie du canton de Port-Louis. Nostang dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de NOSTANG

Nostang vient du breton "stang" (étang) et "lost" (le bout) ou "lau" (le petit).

Le territoire de Nostang (Lausting), fondé primitivement par les romains, semble être un démembrement de l'ancienne paroisse de Guignac.

Les bretons s'installent sur le territoire dès le Vème siècle. Le nom est alors Lausteing, Laustenc ou Laustang. En fait, la paroisse se trouve à Kergoh.

Nostang est une ancienne châtellenie qui possèdait 10 paroisses. Le domaine ducale ou châtellenie de Nostang comprenait en fait jusqu'à la fin du XIIIème siècle, toutes les paroisses qui entourent la Ria Etel. Au XIIIème siècle, le chef-lieu est transféré dans la ville d'Hennebont.

Au XIVème et au XVème siècles, est mentionnée la juridiction de Nostang, propriété de la seigneurie de Rouzault ou Rouault. Au XVIIème siècle, la sénéchaussée royale d'Hennebont s'appelait encore "Cour d'Hennebont et de Nostang".

On rencontre les appellations suivantes : Laustanc (en 1160, en 1427, en 1460, en 1481), Nostanc (en 1536).

Ville de Nostang (Bretagne).

Note : Nostang, ou plutôt Lostang, si l'on tient compte des vieux textes et de la prononciation des indigènes, se trouve sur la route de Landévant à Port-Louis. Ce territoire est borné au nord par Languidic et Branderion, à l'ouest par Kervignac et Merlevenez, au sud par la rivière d'Etel, et à l'est par Landévant. Sa superficie est de 1570 hectares ; on y voit des vallons arrosés de ruisseaux, et des terres soigneusement cultivées. En 1891, sa population est de 1179 habitants. Le bourg, au lieu d'être au centre, à Saint-Thomin, par exemple, est sur le côté sud-ouest ; le vieux bourg est encore plus à l'ouest. Il se trouve à 15 kilomètres de Port-Louis, à 21 de Lorient, et à 38 de Vannes. Les Celtes ont laissé plusieurs monuments, à 500 mètres au sud du bourg, près de la rivière d'Etel. Il y a d'abord un alignement de 19 menhirs, les uns debout, les autres tombés. Il y a ensuite quatre autres menhirs, débris d'autres alignements, détruits pour des constructions diverses. Il y a enfin les restes de cinq tumulus recouvrant des dolmens. En 1848, M. de Kéridec signalait la fouille d'un des tumulus, dont le dolmen était à nu ; mais les quatre autres tertres étaient à peu près intacts. En 1881, trois de ces tumulus n'existaient plus et leurs chambres étaient bouleversées par des chercheurs de trésors. C'est alors que la Société polymathique intervint, pour revoir ces fouilles et entamer le dernier tumulus, qui renfermait plusieurs chambres. Elle n'y trouva guère que des fragments d'outils en pierre, et des débris de poterie celtique et gallo-romaine (Bull. 1881, p. 35). Les Romains avaient à Nostang un poste très important. " C'est auprès du vieux bourg, ou vieux Nostang, qu'on en voit les vestiges les plus considérables ; ce village est assis sur des ruines et environné de décombres et de vieux fossés ; il est situé à l'extrémité du bras de mer d'Etel, entre ce bras de mer, un étang et le nouveau bourg. Là se trouve un fort, nommé Castel-Mané-er-Hoet ; c'est un parallélogramme d'environ 100 mètres de contour, et dont les parapets ont 5 mètres d'élévation ; il est compris dans l'enceinte d'un grand retranchement, traversé par un chemin qui doit être romain. Ce fort se trouvait en rapport avec plusieurs autres retranchements ; du côté du nord, il correspondait avec les points de Kergorh, du moulin à vent de Saint-Georges et de la chapelle de Saint-Bieuzy, où se trouvent beaucoup de briques romaines, et où sans doute il y eut des postes avancés ; du côté du sud, il se liait à celui de Kerfrésec, en Sainte-Hélène, et du côté de l'ouest, à celui de Portanguen, en Merlevenez " (Cayot Delandre, 499). Une série d'étangs, dont trois existent encore, contribuaient à rendre très difficile la prise de ce lieu. C'est de l'existence de ces étangs que vient le nom de la localité, car Lostang dérive de Locus stagnorum. La voie romaine de Vannes à Hennebont passe au nord-est de ce territoire, et il est à présumer que plusieurs voies secondaires rayonnaient autour de Nostang. Les Bretons arrivèrent dans ces parages à la fin du Vème siècle, ou au commencement du VIème, et y sont toujours restés dominants depuis. Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem eurent, au village de Locmaria, en Nostang, une aumônerie, mentionnée en 1160, dans la charte confirmative du duc Conan IV, en ces termes : Eleemosina de Laustanc (Pr. I. 638). Ce bénéfice fut plus tard aliéné ou perdu, car dans les derniers siècles il ne figurait plus parmi les possessions des chevaliers de Malte. Il paraît qu'au moyen âge une famille prit le nom de Nostang ; on trouve du moins, en 1304, Olivier de Laustenc et Geffrey de Laustenc (Pr. I. 1197) (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Nostang (Bretagne).

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PATRIMOINE de NOSTANG

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (1681-1686). Elle est reconstruite en vertu d'un marché passé le 16 avril 1681. Il s'agit d'un édifice en forme de croix latine, dans le goût le plus simple du XVIIème siècle, qui a été complété en 1871-1873 par la construction d'un clocher en pierre à l'Ouest. La tour-porche à quatre étages, édifiée par Augustin Le Quintrec et qui date de 1871, s'écroule en 1898. Reconstruite en 1898, la flèche est abattue le 17 janvier 1945 par un obus allemand et reconstruite en 1951 par les architectes Conan et Delayre de Lorient. La voûte est en charpente lambrissée. Le retable du maître-autel, oeuvre de Guillaume Gravay (sculpteur à Auray), date de 1713-1718. Une dalle funéraire, datée de 1732 et de forme trapézoïdale irrégulière, est incluse dans le dallage situé devant la porte du transept Sud : il s'agit de la tombe de Mire Le Naizer, prêtre de la paroisse de Nostang et décédé en 1732 (une croix est dessinée au centre). En 1827, l'église est agrandie : elle se voit doter d'une chapelle polygonale destiné à recevoir les fonts baptismaux. L'autel est en bois, le retable est en pierre et en marbre. Le retable, qui date de 1713-1718, a trois volets encadrés par une ordonnance corinthienne et est l'oeuvre de Guillaume de Guillaume Gravay d'Auray. Dans le panneau central du retable, se trouve une peinture, datée de 1717, figurant Saint-Pierre marchant sur les eaux à la rencontre de Jésus, et signée Mésanstourm. A signaler aussi de nombreuses statues : Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Joseph, la Vierge à l'Enfant, Sainte Jeanne-d'Arc, Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus, et Saint-Symphorien ;

Eglise de Nostang (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale, dédiée à saint Pierre et saint Paul, apôtres, réparée vers 1600, menaçait ruine 80 ans plus tard. En conséquence, un marché fut passé, le 16 avril 1681, entre le général de la paroisse et un entrepreneur, pour la réédification complète de l'édifice. C'est une construction en beaux matériaux et en forme de croix latine. Les autels latéraux sont dédiés, l'un au Sacré-Coeur ou à saint Jean-Baptiste, l'autre au Rosaire. En 1873 a été construite une tour en pierre au bas de l'église. Les chapelles publiques sont les suivantes : — 1° Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, à Locmaria. Elle servit d'abord à l'aumônerie des Chevaliers de Saint-Jean, et passa plus tard à la paroisse. C'est un édifice, en grand et moyen appareil, en forme de croix latine ; les deux bras du transept s'étendent en largeur jusqu'au fond du choeur ; celui du nord sert de sacristie. Les fenêtres sont ogivales, et les meneaux à trilobes et quatrefeuilles ; on y voit les armes de France et de Bretagne, de Botderu, etc… On peut remarquer entre la nef et le reste du bâtiment une différence de hauteur et un changement d'axe, qui semble indiquer deux époques de construction. — 2° Notre-Dame de Joie, à Légevin. Le nom du village étant autrefois Lokevin ou Loquelven, on en a pris occasion, dans le peuple, de dire que Notre-Dame d'ici est la mère de Notre-Dame de Quelven, en Guern. On y vient en pèlerinage pour la guérison de la fièvre. C'est une construction du XVIème siècle, en grand et moyen appareil, de forme rectangulaire, avec un choeur polygonal et une tour en pierre. Les fenêtres sont généralement ogivales, mais beaucoup de détails d'architecture sont de la Renaissance. Au sud-ouest de la chapelle se voit un lech, d'un mètre de hauteur, présentant sur ses flancs plusieurs croix pattées. — 3° Saint-Barthélemy, à Saint-Thomin, au centre de la paroisse. Près de la chapelle se trouve un lech bas arrondi. Le titulaire actuel est parfaitement connu ; mais saint Thomin, qui a pu être l'ancien patron, est entièrement inconnu. — 4° Saint-Maurice ou Saint-Symphorien, vers le nord. — 5° Saint-Cado, à Kergorh, près du vieux bourg. Non loin de la fontaine se voit un lech, d'un mètre de hauteur, et aminci régulièrement à son sommet. — 6° Saint-Bieuzy. Les noms de Saint-Hernan, au sud, et de Locqueltas, au nord, semblent rappeler d'anciennes chapelles détruites. Il y avait en outre des chapelles privées aux châteaux de Saint-Georges et du Rongoet. Il y avait également une chapelle spéciale pour les cordiers, sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine. En fait de chapellenies, on ne connaît que celle de Thomas Talhoet, mentionnée dans un pouillé de 1516. Les frairies étaient, en dehors du bourg, Locmaria, Légevin, Saint-Thomin, Saint-Symphorien, Saint-Cado et Saint-Bieuzy. Les propriétaires du château de Saint-Georges avaient droit de prééminence dans l'église paroissiale et d'armoiries dans la maîtresse vitre ; le roi maintint, en 1524, Marie de Kerpunce, héritière de cette seigneurie, dans la jouissance de ces privilèges, qui lui étaient contestés. Le recteur de Nostang, nommé à l'alternative, avait la dîme sur toute la paroisse, à la 33ème gerbe. En 1756, son revenu net était évalué à 950 livres. Voici une note extraite des registres de la paroisse : " Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 1774, arrivage considérable de tabac, à l'entrée du bras de mer qui va au moulin du Palais, à l'est de Gouarde, près le Cosquer ; le soir, arrivée des fraudeurs de Baud, Camors, Quistinic, Languidic, Nostang et Kervignac. Combat contre les employés aux Devoirs de Landévant. Les fraudeurs se sauvent en abandonnant leurs provisions ; l'un d'entre eux, blessé d'un coup de fusil, est transporté à l'hôpital d'Hennebont, où il meurt le 3 mai ". Nostang était du doyenné de Pou-Belz, et de la sénéchaussée d'Hennebont. En 1790 il fut érigé en commune, du canton de Kervignac et du district d'Hennebont. Son recteur, M. Le Beller, refusa le serment schismatique en 1791, et fut remplacé par un intrus. On y vendit nationalement cinq tenues, situées à Locmaria, à Saint-Thomin et à Saint-Hernan, appartenant à l'abbaye de la Joie ; un journal de terre, dépendant de la chapelle de Locmaria ; une maison et plusieurs dépendances du presbytère ; une métairie de la fabrique, située à Saint-Thomin ; et une tenue à Saint-Symphorien, appartenant à la chapellenie de Sainte-Anne de Branderion. Nostang passa, en 1800, dans l'arrondissement de Lorient, et en 1801 dans le canton de Port-Louis : ce qui n'a pas été modifié depuis (J-M. Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Nostang (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Nostang et ses recteurs"

la chapelle Notre-Dame-de-Joie de Légevin (XVIème siècle), restaurée au XVIIIème siècle. Il s'agit, semble-t-il, d'une ancienne dépendance du château de Saint-Georges. Elle est encore appelée la Mére de Notre-Dame de Quelven, à Guern, bien à tort d'ailleurs, car elle est postérieure à sa prétendue fille. La chapelle possède une nef et un chœur polygonal à trois pans, des contreforts sur les angles, avec un clocher monumental à l'Ouest, accompagné au Sud d'une tourelle d'escalier octogonale. Les porches à l'Ouest relèvent du gothique flamboyant, au Sud, il sont Renaissance. Avec sa corniche et ses portes, en particulier celle du Sud, à décoration purement Renaissance (en anse de panier à trois claveaux, avec pilastres ornés de losanges et fronton triangulaire, torsades et denticules), l'édifice ne doit dater que de la fin du XVIème siècle ou du commencement du XVIIème siècle. Le clocher en pierre qui fait saillie sur le pignon occidental comprend deux étages, le premier carré, le second octogonal, et est surmonté d'une flèche également octogonale. La flèche semble datée de 1728. Le clocher du XVIIIème siècle est posé sur un encorbellement à triple arcatures : une tourelle polygonale du XVIème siècle s'élève jusqu'au niveau du 2ème étage. Une petite porte s'ouvre au Nord, avec un banc de pierre extérieur qui entoure l'édifice. La chapelle est couverte d'une charpente à sablières sculptées, dont les entraits ont été coupés. Au chœur est une jolie piscine Renaissance ;

Chapelle de Nostang (Bretagne).

la chapelle Saint-Bieuzy (XVème siècle) ou Saint-Georges. Il s'agit d'une dépendance du château Saint-Georges. On y voit une belle porte cintrée et en arc brisé. C'est dans cette chapelle que se marie, en 1629, Georges de Cosnoal, seigneur de Saint-Georges, avec Marguerite Desportes, dame du Resto. Cette chapelle conserve une belle fenêtre de choeur, du gothique flamboyant (XVème siècle) ;

la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle ou de Locmaria (XIV-XVème siècle). Cette chapelle devait dépendre, semble-t-il, primitivement de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (mentionnée en 1160). En 1308, deux chartes de l'abbaye de la Joie signalent l'une le village de "Locmaria de Laustence", l'autre le village de "Notre-Dame de Laustenc". Elle comprend une nef et un chœur flanqué sur toute sa longueur de deux chapelles. La chapelle du Nord a été transformée en sacristie. La chapelle du Sud ouvre sur le chœur par une arcade en plein cintre reposant sur des colonnes engagées à chapiteaux nus. L'arc triomphal, entre la nef et le chœur, à double rouleau brisé, repose sur des piliers polygonaux engagés à chapiteaux frustes. Sur cet arc s'élève un petit clocheton en pierre, percé de deux baies hautes et étroites en plein cintre. Deux contreforts hauts et puissants supportent à l'extérieur la poussée de l'arc triomphal et du clocheton. Le choeur, qui est prolongé par deux ailes saillantes, donne au plan de l'ensemble la forme d'un "T". Toute cette partie de l'édifice semble être du XIIème siècle, ou, au plus tard de la première moitié du XIIIème siècle. La nef a été refaite postérieurement et n'est pas exactement dans l'axe du chœur qui forme avec elle un angle largement obtus. La fenêtre du chœur à réseau rayonnant fut refaite à une date postérieure : on y voit quelques fragments de vitraux armoriés. Un banc de pierre intérieur fait le tour de la chapelle. Les peintures murales datent du XVIème siècle ;

la chapelle Saint-Cado (XVIIème siècle), située au village de Kergorh. Cette chapelle fort ancienne possède une belle balustrade de bois qui sépare la nef du choeur surélevée d'une marche. De chaque côté du retable (qui possède en son centre un tableau représentant Saint-Cado) se trouvent des niches contenant les statues de Sainte Barbe (près de sa tour) et de Saint Cado (tenant un livre) ;

la chapelle Saint-Maurice et Saint-Symphorien (XVIIème siècle), située dans un lieu isolé au Nord de la paroisse de Nostang. La cloche datant de 1829 a été remplacée en 1881. Le clocheton date de 1875. L'ensemble de la chapelle est restaurée en 1954 ;

l'ancienne chapelle Saint-Barthélemy, située au village de Saint-Thomin et mentionnée en 1930. Il s'agit d'une construction rectangulaire du XVIIème siècle ;

la fontaine Saint-Cado, située à Kergoh ;

le château ou manoir Saint-Georges (XIIIème siècle), restauré au XVIIIème siècle. Propriété de la famille Carné (à partir du XIIIème siècle), de la famille Kerpuncze ou Kerpunce (en 1427 et 1481), puis de Marc de Cosnoal (au XVIIème siècle). Ce manoir possédait autrefois une chapelle privée ;

le château du Rongouët (vers 1780). Siège d'une seigneurie appartenant successivement aux familles Thoumelin, Talhouët et Lopriac. Il possédait autrefois une chapelle privée. L'ancien manoir est encore surnommé Rungoaet ou Rungoet et appartenait au XVème siècle à Jehan Benoist. On trouve aussi les familles Botderu (en 1495, en 1540 et en 1551) et Grimault (en 1575). Il devient la propriété de la famille de Penfentenio de Cheffontaines à partir de 1810. Réquisitionné par la Kriegsmarine en 1942, le manoir est bombardé par les alliées en 1944. Les communs datant de 1900 sont transformés en habitation en 1950 ;

Château de Nostang (Bretagne).

les moulins à vent du Palais, de St Georges, et les moulins à eau du Palais, de St Georges ;

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ANCIENNE NOBLESSE de NOSTANG

Les seigneuries de la paroisse de Nostang étaient :

1° Le Cosquer, au sud-est.

2° Le Goarde, même direction.

3° Kerbileur, vers l'est.

4° Kerganquis, au sud-est.

5° Kerguinio, au nord-est.

6° Kerhouaut, même direction.

7° Kerieu, vers l'est, aux Fresne.

8° Kerlan, vers l'est.

9° Légevin, même direction.

10° Le Palivarch, au nord-est.

11° Le Parc, au nord.

12° Le Rongoet, au sud, aux Thoumelin, Talhoet, Lopriac.

13° Saint-Georges, au nord-ouest, aux Cosnoal.

14° Saint-Hernan, au sud.

15° Saint-Thomin, au centre.

16° Talhoet, au nord-ouest.

(de J-M. Le Mené).

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Nostang : Antoine Juzel (Kercoz), Jehan de Kerleviou (le Parc), Louis de Redoret (Kerengoff), Allain de St Diel (Kericu), Allain Le Palefarts (Palvarch), Eon Olliverou (St Thomin), Jehan Le Serracin (Légevin), Guillaume Lopriac (Kerganquis), Guillaume Le Palaicze (Lestréhan), Jehan Besnoist (Rongouët), Eon de Kerpuncze (St Georges).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 9 nobles de Nostang :

Jehan de KERPUNCE (200 livres de revenu), remplacé par son fils Jehan : comparaît en homme d'armes ;

Pierre PALLES (100 livres de revenu) porteur d'harnois de jambes et d'avant bras, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan LE DOUARAIN (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, d'une salade (casque) et d'harnois de jambes, comparaît armé d'une jusarme et d'une épée ;

Simon SARAZIN (20 livres de revenu) : porteur d'un paltoc, d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Jehan LE PALLEFART (10 livres de revenu) : porteur d'un paltoc, d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Jehan GUERANDE (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une vouge et d'une épée ;

Jehan OLLIVERO (12 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une jusarme et d'une épée ;

Guillaume LE SARAZIN : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une jusarme et d'une épée ;

Jehan LE BOTERFF : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une jusarme et d'une épée ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 12 nobles de Nostang :

Pierre de KERPUNCZE de St Georges (200 livres de revenu) : excusé par commandement du Duc ;

Pierre du PALLECZE (400 livres de revenu), remplacé par Jehan Thedont : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une javeline ;

Pierre LE DOUAREIN (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Margilie LE GAL, veuve de Jehan Kerpuncze ;

Simon LE SARAZIN (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une javeline ;

Ollivier ROSTY et sa femme ;

Vincent de PALEFFARH (10 livres de revenu) : défaillant ;

Mathieu LE SARAZIN (100 soulz) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan OLLIVIERO (12 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan COETNOURS (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une pertuisane ;

La veuve Jehan de PALEFFART : défaillante ;

Les héritiers Jehan du BOTERFF, remplacés par Allain Le Greour : comparaît en archer ;

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