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Saint-Similien, autrefois Saint-Sambin, réunie à Nantes.

L’ancien domaine (terre) du Breil (Saint-Similien). Propriété, en 1771, d'Augustin de la Pommeraye, chevalier ;

L’ancien domaine (terre) de la Carterie (en Saint-Similien). Propriété successive de : - Maître Jean de Launay, docteur en la faculté de médecine (en 1629), - noble homme Michel de Launay, docteur en médecine, époux de Jeanne le Breton (en 1635 et 1641), - Mathurin Simon, auditeur des Comptes (en 1678), - écuyer François Simon, né à Nantes en 1664, épouse en 1711 à Sainte-Opportune, Michelle-Charlotte du Bois-Péan. Décédé à Nantes en 1726 (en 1726), - Simon (en 1730), - Maître Claude Simon, chevalier, seigneur de la Rouaurdière et du Bois-Joli en Saint-Père-en-Retz et de Créviac, fils des précédents, né à Nantes en 1715 (paroisse Saint-Vincent), épouse en 1742 à Saint-Aignan-de-Grand-Lieu, demoiselle Lucrèce Rousseau. Décédé à Nantes en 1762 (en 1743-1762). Marie-Henriette Simon de la Carterie, fille des précédents, dame de la Rouaurdière, du Bois-Joli et de Créviac, épouse en 1772 à Nantes, chevalier René-Claude Jérôme de Talhouët-Grationnaye, seigneur de Leslé, de Kermo et de Touroux, tué à Quiberon en 1795, - Anne-Marie-Agathe-Justine de Talhouët-Grationnaye, fille des précédents, née en 1791, épouse en 1813 à Nantes, Adrien-François-Joseph Maudit-Duplessis. Elle décède en 1867 à la Carterie (en 1854-1867). La famille Simon, originaire de l'évêché de Nantes (paroisse de Saint-Similien), maintenue en 1670, en 1702 et en 1741, a donné deux échevins de Nantes en 1575 et 1600, et six auditeurs ou conseiller-maître à la Chambre des Comptes de Bretagne depuis 1632. Le domaine de la Carterie a été démembré après 1867, lors de l'urbanisation du quartier. A donné son nom en 1870 à la rue de la Carterie, alors récemment créée ;

L’ancien domaine (terre) de la Morhonnière ou Mohonnière ou Moronnière (en Saint-Similien). Propriété de : - écuyer Pierre Hallouin, greffier du Présidial de Nantes, époux de demoiselle Isabelle Perthuis (1678), - Jean Halouin, écuyer, époux de Marie Cornu (en 1683). Une procédure fut ouverte peu avant 1723 contre Alexandre et Théodose Hallouin, frères, " comme suspects d'avoir participé à la fausse monoie et fonte faite en leur absence dans leur maison de la Moronnière ", sis en Saint-Similien de Nantes, - Pierre Hallouin, seigneur de la Paviotère, époux de Marie Françoise Flustre (en 1743) ;

L’ancien domaine (terre) de la Sauzinière (en Saint-Similien). Propriété de : - Normand de Marchillé (en 1250). Donné par Normand Marchillé, prêtre de Nantes, à Jean de Sesmaisons ; ne tanta domus pereat, et à condition de partage égal. Comme Sesmaisons en Saint-Sébastien puis : en 1781, vendue par les Sesmaisons, à François Jogues, secrétaire du Roi, - François Jogues (en 1781), - René-François le Lasseur, ancien avocat-général à la Chambre des Comptes de Bretagne (en 1804) ;

[Tiré en partie du Dictionnaire des terres et seigneuries de l'ancien comté nantais et de la Loire-Inférieure, d'Ernest de Cornulier].