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LES PREPARATIFS DE LA GUERRE CIVILE

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Le Roi de France Louis-Philippe (1773-1850)

Louis-Philippe est né à Paris en 1773. Il est le fils aîné du duc d'Orléans. Rentré en France en 1817, il devient sous Charles X, le point de ralliement des Libéraux, puis après la Révolution de 1830, est proclamé Roi des Français.

Il jure d'observer la nouvelle Constitution, mais il n'en est rien. Des insurrections éclatent alors à plusieurs reprises et le 24 février 1848, le Gouvernement ayant refusé d'autoriser un banquet réformiste, une insurrection éclate.

Louis-Philippe abdique en faveur de son petit-fils, le Comte de Paris, mais il est trop tard, la famille royale doit prendre la fuite, un Gouvernement provisoire est établi et la République proclamée.

Louis-Philippe meurt en 1850 au château de Claremont (Angleterre). Il avait épousé en 1809, la princesse Marie Amélie.

Louis-Philippe, à peine au pouvoir, tourne vers l'Ouest un regard soupçonneux ; il interroge l’horizon ; pour l’instant, les préfets ont l’ordre d’amadouer les populations.

La plupart des nobles voient dans les d'Orléans une famille accapareuse et criminelle méfiante sans hostilité déclarée est l’attitude du clergé ; le peuple semble indifférent ; seule la classe bourgeoise manifeste sa satisfaction.

Mais bientôt, sous prétexte de faire la chasse aux fleurs de lys « attributs d’une famille justement abhorée », on laisse mutiler les croix sur lesquelles elles sont appliquées. 

A Nantes, un adjoint et une force importante de police surveillent l’arrachage des lis sur les croix extérieures des églises. On enlève à Machecoul des « ornements que la première Révolution a épargnés ». La statue de Charette à Legé, d’abord atteinte à coups de fusil, se voit enlever la tête, les membres. Il ne reste plus qu’un tronc informe dont les militaires font leur jouet toute la soirée. Le monument de Savenay est mutilé par ordre. Les oriflammes blancs sont interdits aux processions religieuses. Les moines de la Meilleraye, accusés de cacher des conspirateurs, sont expulsés de leur couvent (septembre 1831).

Le Roi de France Louis-Philippe (1773-1850)

L'Ouest se couvre de cantonnements. Les soldats ainsi dispersés manquent de discipline. Ils sont un fardeau très lourd pour l’habitant qui allume des feux de joie à leur départ. Les insoumis à la loi militaire sont nombreux. Peu à peu naît l’agitation. Le 24 septembre 1831, Athanase de Charette réunit à la Fétellière en Remouillé, les principaux partisans de l’ancien régime. Il exhibe les pouvoirs qu’il a reçus de la duchesse de Berry.

Il est pour l’action immédiate que M. de Goulaine juge dangereuse. On décide d’attendre un succès royaliste dans le Midi, ou la proclamation de la République à Paris.

Le racolage continue. Un paysan de Maisdon, Barbotin, bat les coteaux de la Sèvre ; autour de Châteaubriant, un chef de bandes désarme les suspects. Le 13 avril 1832, des désordres graves éclatent à la foire de Carquefou : une cinquantaine de paysans y font irruption aux cris de vive Charles X et assiègent les gendarmes dans leur propre caserne. A Montbert et à Geneston, le drapeau blanc flotte à la cime des hauts peupliers.

Le Roi de France Louis-Philippe (1773-1850)

En attendant, des hommes dévoués fabriquent en cachette des balles avec des moules que Charette a remis à chaque chef. On commande 100.000 cartouches à Nantes où explose une fabrique clandestine de poudre. M. du Guiny dans son château de la Haye-Besné est le grand fabricant de poudre. A Plessé, on découvre sous la terre, des caisses d’armes et des barils de poudre. Ces munitions sont transportées cachées sous des marchandises pacifiques (d’après E. Gabory, Les Bourbons et la Vendée, p. 187 à 206).

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