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L'EPOQUE GALLO-ROMAINE

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Les Stations Gallo-Romaines.

Les Gaulois apprirent des Romains l’art de bâtir, d’appareiller la pierre, de cuire la brique, de faire le mortier de chaux grasse et de brique pilée, appelé ciment romain. Mais le nouvel art de la construction ne fut appliqué qu’aux monuments publics et aux riches habitations.

Avant la conquête, il n’y avait pas de villes en Gaule, mais seulement des postes retranchés, appelés oppida (singulier : oppidum), où se réfugiait la population en cas de guerre. Les Gallo-Romains bâtirent de vraies villes, reliées entre elles par de belles et solides voies romaines. Ils semèrent les collines bien exposées et les vallons plaisants de villas somptueuses auprès desquelles se trouvaient souvent des exploitations agricoles ou industrielles.

Quelques centres de notre département ont, sous l’influence romaine, pris une grande extension.

Nantes devint alors un port florissant, un grand entrepôt et une ville assez considérable où s’élevaient de magnifiques monuments dont on a retrouvé les vestiges dans le sous-sol : fûts de colonne, stèles, corniches, chapiteaux, statues en marbre.

Ses nombreux marchands allaient, à la belle saison, se distraire dans « la villa de plaisance » qu’ils avaient édifiée à Mauves, où on a découvert les restes d’un temple, d’un théâtre, d’un établissement de bains, de luxueuses villas, ornées de dallages en mosaïque, de peintures, de statues.

A Blain, les débris romains occupent 70 hectares. C’était un nœud important de voies romaines ; des acheteurs venus de tous les points du pays des Namnètes se pressaient autour des comptoirs de ses marchands qui allaient se reposer des soucis des affaires à la riche station de Curin, dans la forêt da Gâvre.

Rezé était le principal centre gallo-romain sur la rive gauche de la Loire. Il s’étendait de Pont-Rousseau aux Couets. On y a retrouvé un portique, un hypocauste, des villas, des poteries qui attestent un luxe et une civilisation raffinés ; les débris antiques y couvrent 20 hectares.

A Clis, près de Guérande, ce sont les vestiges d’un monument avec bas-reliefs en marbre blanc, qui mériterait presque le nom de palais ; aux Cléons près de Haute-Goulaine, les restes d’une riche station agricole et industrielle... ; et, en une foule d’autres endroits du département, des fouilles ont mis à jour des monnaies romaines, des tuiles à rebord et même des traces de constructions importantes (Léon Maître, Les villes disparues de la Loire-Inférieure).

 

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Les voies romaines en Loire-Inférieure.

La conquête de la Loire-Inférieure par les Romains et leur implantation jusque dans les moindres bourgs peut être démontrée uniquement à l’aide des dépôts de monnaies qu’ils ont laissés ça et là. Quand on rencontre des monnaies du IIIème siècle, par lots de 12 à 1500, loin des bords du fleuve, dans des localités comme Crossac, la Chapelle-Launay, la Chapelle-des-Marais, Treffieuc et Pannecé, on est en droit de répéter que les Romains ont pris possession de notre pays complètement, non pas tant pour le soumettre que pour en exploiter les richesses.

Ce fait historique est confirmé par l’existence d’un réseau de grands chemins qui sillonnaient en tous sens notre département. Nos routes nationales n’ont fait que succéder aux vieilles chaussées établies par l’administration romaine. Les empierrements des anciens étaient si solides qu’ils ont pu résister pendant 15 siècles. Ils se sont retrouvés intacts, au XIXème siècle, autour de Blain, dans les forêts de la Bretesche et de Saint-Mars-du-Désert, près du Bignon [Note : Les voies romaines qui, d’après Vitruve, devaient comprendre 4 couches superposées, en avaient au plus 3 en Armorique : 1° des pierres plates couvrant le sol et formant une espèce de fondation ; 2° une agglomération de cailloux de moyenne grosseur ; 3° une dernière couche constituant la surface de la voie, et composée de cailloux plus gros, souvent encaissés entre deux bordures de pierres plates. Chacune de ces couches avait de 20 à 25 cm d’épaisseur. (Il ne s’agit évidemment que des voies importantes ; les autres étaient très rarement pavées)], mais la plupart ont été détruits. En coordonnant les découvertes faites un peu partout on a pu reconstituer, d’une manière assez fidèle sans doute, l’ancien réseau de voies romaines.

Chez les Namnètes, sept voies romaines convergeaient à Blain. Elles se dirigeaient respectivement sur Pontchâteau, sur Bouée (passage de la Loire vers le Migron), sur Conquereuil et Pierric, sur Candé par Saffré, sur l'Anjou par Nort et Mésanger, sur Nantes par Notre-Dame-des-Landes et la Pâquelais.

De Nantes, une route conduisait à Rennes (par la chaussée de Barbin, ou le Gué Moreau, non par la rue actuelle) en traversant Héric et Derval, avec embranchement sur Blain. La voie de Nantes à Angers passait par Mauves et Saint-Géréon, avec embranchements sur Châteaubriant et sur Candé ; celle de Guérande, par Saint-Etienne-de-Montluc, Montoir, Saint-Nazaire, Escoublac, avec embranchement sur le Croisic ; celle de Couëron par Saint-Herblain. La grande voie de Vannes suivait le parcours de la route actuelle : Sautron, le Temple, Pontchâteau.

A Saint-Géréon, ancêtre d'Ancenis, sur le chemin de Nantes à Angers, se trouvait un passage de la Loire. De là partaient des voies vers Nozay, vers le Grand-Auverné.

Guérande était reliée aux passages de la Vilaine par Assérac ou Herbignac, à Piriac, au Croisic, à Saint-Nazaire.

De Châteaubriant, où aboutissait une route de Nantes, se détachaient une voie se dirigeant sur l'Anjou par Saint-Julien de Vouvantes et Candé, une autre sur la Vilaine par Louisfert et Lusanger ; une troisième remontait vers le Nord par Rougé ; une quatrième allait vers Pouancé.

Au sud de la Loire, le territoire des Pictons, en dehors de quelques routes rayonnant autour du Loroux-Bottereau (vers Mauves, Ancenis, Vertou...) était surtout sillonné par les voies issues de Rezé et de Nantes et se dirigeant sur Vallet, sur Clisson par le Pallet, sur Montaigu, sur Bordeaux par Aigrefeuille, sur Legé, sur Saint-Philbert-de-Grand-Lieu par Pont-Saint-Martin (avec prolongement sur Beauvoir par Paulx), sur Machecoul par Port-Saint-Père (avec embranchement sur Arthon, Prigny-Les Moutiers et le Clion), sur Saint-Père-en-Retz par Vue (Léon Maître, La conquête de la Basse-Loire par le réseau des voies romaines).

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