Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

CHRONIQUE DE NANTES

  Retour page d'accueil       Retour Ville de Nantes   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

CHRONIQUE DE NANTES.

— Description de la cathédrale construite à Nantes par l'évêque Félix ; dédicace de cette basilique, qui subsista pendant près de trois siècles (670 environ-843).

— Révoltes des fils de l'empereur Louis le Pieux contre leur père ; mort de Louis le Pieux ; guerre entre les quatre frères, Lothaire, Louis, Pépin et Charles le Chauve ; les habitants de Neustrie prennent parti pour Charles le Chauve (821 environ-840).

— Lambert de Nantes et Renaud de Poitiers viennent au secours de Charles le Chauve. Tableau de la triste situation de la Gaule ; ravages des pirates danois ; incursions du chef des Bretons, Nominoé, dans les pays de Nantes et de Rennes (vers mai 841) ; bataille de Fontenoy où Charles le Chauve est vainqueur de ses frères (25 juin 841).

— Mort de Richuin, comte de Nantes ; compétition entre Lambert de Nantes et Renaud de Poitiers pour obtenir la succession de Richuin. Le roi Charles le Chauve donne le comté de Nantes à Renaud ; Lambert, mécontent, se retire en Bretagne auprès de Nominoé. Lambert et Nominoé attaquent Renaud, qui est tué au combat de Blain (24 mai 843).

— Les Normands, à l'instigation de Lambert, pénètrent dans la Loire, s'emparent du Nantes et détruisent la cathédrale construite au VIème siècle par l'évêque Félix (juin 843).

— Récit d’un annaliste contemporain, relatif à la prise de la ville de Nantes par les Normands. Massacre de l'évêque Gohard et d'une multitude de prêtres et de laïques qui s’étaient réfugiés dans la cathédrale (24 juin 843). Retraite de la flotte normande qui incendie le monastère d'Indre (29 juin 843).

— Les Normands, après avoir dévasté les pays de Mauge, de Tiffauge et d'Herbauge, se retirent dans l'île de Noirmoutier, emmenant avec eux un grand nombre de captifs ; expédition des pirates danois en Gallice et en Aquitaine (843-845). Réconciliation de la cathédrale de Nantes par l'évêque de Vannes, Susan (30 septembre 843).

— Prise de possession du comté de Nantes par Lambert. Charles le Chauve nomme Bégon duc d’Aquitaine. Guerre entre Lambert et Bégon, qui périt dans une bataille livrée prés de la rivière du Blaison (fin de l’année 843).

— Election d'Actard, prêtre de l'église de Tours, comme évêque de Nantes (843 ou 844).

— Dissensions entre le comte Lambert et l'évêque Actard. Le duc des Bretons, de concert avec Charles le Chauve, force Lambert à abandonner le comté de Nantes. Lambert se retire à Craon ; il met en déroute Gui, comte du Maine, et se constitue un état indépendant entre les frontières de Bretagne et le cours de la Mayenne (851-852). Mort de Lambert (1er mai 852).

— Résumé des guerres du duc de Bretagne, Nominoé, contre Charles le Chauve (845-851). Histoire des réformes religieuses opérées en Bretagne par Nominoé (848 ou 849).

— Nominoé expulse de Nantes l4évêque Actard et nomme à sa place Gislard, prêtre vannetais (850-851).

— Mort de Nominoé (7 mars 851) ; son fils Erispoé lui succède. Traité de paix entre Charles le Chauve et Erispoé (fin de l4année 851). Actard reprend possession de l'évêché de Nantes ; Gislard se retire à Guérande et retient en son pouvoir jusqu’à sa mort la partie septentrionale du diocèse do Nantes. Actard se rend à la cour du duc Erispoé (857).

— Charte par laquelle Erispoé, à la prière d'Actard, restitue aux évêques do Nantes la moitié du tonlien de la cité (857).

— Démarches d'Actard auprès de l'archevêque de Tours, Hérard, et du roi Charles le Chauve pour recouvrer son autorité sur le territoire de Guérande. Assassinat d'Erispoé par son cousin Salomon ; élection de Salomon comme duc de Bretagne (novembre 857). Convocation du concile de Soissons (866).

— Lettre des pères du concile de Soissons au pape Nicolas Ier touchant la séparation qui s’était produite entre les diocèses de Bretagne et la métropole de Tours (18 août 866).

— Voyages d'Actard à Rome et pétitions par lui présentées aux papes Léon IV, Benoît III et Nicolas Ier (850-866). Les réponses, confiées à Actard par les souverains pontifes, ont toutes disparu pendant l'occupation de la ville de Nantes par les Normands sous le règne du Charles le Simple : une seule de ces lettres s'est conservée dans les archives de l'archevêché de Tours.

— Lettre adressée au duc de Bretagne Salomon par le pape Nicolas Ier, blâmant les entreprises religieuses de Nominoé et invitant Salomon à rétablir l'église de Bretagne dans son état primitif (866).

— Salomon, comme ses prédécesseurs, refuse d'obéir aux conseils du pape. Invectives du chroniqueur de Nantes contre le peuple breton. Mort d'Hérard, archevêque de Tours ; Actard lui succède (871).

— Consécration du doyen Hermengaire comme évêque de Nantes par Actard. Mort d'Actard (875), et d'Hermengaire (vers 880) ; Landran est nommé évêque de Nantes.

— Assassinat du duc Salomon (25 juin 874). Invasion des Normands dans la Loire (886) ; l'évêque Landran s'enfuit de Nantes à Angers, où le roi Chartes le Gros lui fournit ainsi qu'à ses clercs un asile. Election d'Alain le Grand comme duc de Bretagne (888) ; Landran retourne à Nantes ; il se rend à la cour du duc Alain (889).

— Charte de donation à l'église de Nantes par Alain le Grand du village de Canisy (?) en Cotentin (889).

— Mort de l'évêque Landran ; il est enterré dans la basilique de Saint-Donatien et Saint-Rogatien (5 février 897).

— Foucher, successeur de Landran, restaure et agrandit la cathédrale de Nantes ; il obtient, pour son église ruinée par les Normands, de nombreuses donations de la part des seigneurs des pays voisins (897-vers 900).

— Privilège du duc Alain le Grand, concédant à Foucher et à ses successeurs l'abbaye de Saint-André, sise à Nantes près de la rivière d'Erdre (vers 900).

— Construction par Foucher d'une enceinte fortifiée autour de la cathédrale de Nantes. Relations amicales de Foucher avec le duc de Bretagne. Ce prélat parvient à recouvrer ses droits sur la partie du diocèse de Nantes, usurpée autrefois par Gislard, puis par les évêques de Vannes. Mort de Foucher (vers 910). Isains lui succède et meurt peu de temps après (vers 915).

— Adalart est ordonné évêque de Nantes ; de son temps, les Normands, après s’être emparés de la province de Rouen, dévastent toute la Bretagne ; les seigneurs bretons émigrent à l'étranger ; grande invasion de la flotte normande dans la Loire (vers 912-919).

— Siège de la ville de Nantes par les Normands ; l'évêque Adalard s'enfuit en Bourgogne avec ses clercs. Incendie et destruction de la cathédrale et de l'enceinte fortifiée construite par Foucher ; prise et pillage des villes d'Angers et de Tours par les pirates danois. Orléans est aussi assiégé, mais achète sa délivrance à prix d'argent. Les Normands, chargés de butin, redescendent jusqu’à Nantes (919).

— Occupation de la ville de Nantes et de la Bretagne par les Normands (919-937). Histoire d'Alain Barbetorte ; son exil en Angleterre, son retour en Armorique : il remporta plusieurs victoires sur les Normands ; il les chasse de Bretagne. Son élection comme duc de la nation bretonne tout entière. Expulsion des troupes normandes qui s'étaient établies à Nantes (936-937).

— Nantes devient la capitale des états bretons. Restauration de la ville par Alain Barbetorte ; érection d’un donjon dont Alain fait sa demeure (939-vers 940).

— Les seigneurs bretons émigrés rentrent en Bretagne ; parmi eux, Hesdren, évêque de Saint-Pol-de-Léon. Alain Barbetorte nomme Hesdren évêque de Nantes. Etat lamentable de l'église de Nantes après l'expulsion des Normands (vers 940).

— Traité de paix entre Alain Barbetorte et le comte de Poitiers, Guillaume Tête d'Etoupes, fixant les limites respectives des duchés de Bretagne et d'Aquitaine et reconnaissant les droits d'Alain Barbetorte sur les pays de Mauge, de Tiffauge et d'Herbauge (vers 942).

— Légende relative au siège de Paris par le roi de Germanie, Otton Ier, et au combat singulier entre Alain Barbetorte et un guerrier saxon de l'armée d'Otton (946).

— Le roi Louis d'Outremer, à la prière d'Alain Barbetorte, confirme l'abolition du servage en Bretagne. Entrevue d'Alain avec Thibaut le Tricheur, comte de Blois. Séjour d'Alain à Blois ; ses fiançailles avec la soeur de Thibaut ; célébration de son mariage à Nantes.

— Impopularité do l'évêque Hesdren ; il abandonne l'évêché de Nantes et retourne à Saint Pol-de-Léon ; Gautier, fils de l’archevêque de Dol, Wicohen, succède à Hesdren (vers 960).

— Maladie d'Alain Barbetorte, qui convoque à Nantes tous les grands de Bretagne et leur fait prêter serment de fidélité à son fils Drogon et au comte Thibaut le Tricheur, son beau-frère, auquel il confie la tutelle du jeune Drogon. Mort d'Alain Barbetorte ; il est enseveli dans l'église de Notre-Dame de Nantes, par lui réédifiée et dotée (952).

— Thibaut le Tricheur donne sa soeur, veuve d'Alain Barbetorte, en mariage à Foulques le Bon, comte d'Angers, et abandonne en même temps à Foulques la garde de Drogon, l'héritier du duché de Bretagne. Partage du gouvernement de la Bretagne entre Thibaut et Foulques ; administration provisoire de la ville et du comté de Nantes par le comte d'Anjou, qui fait périr clandestinement à Angers le jeune Drogon (952-vers 958).

— Attaque de la ville de Nantes par une flotte de Normands qui font prisonniers l'évêque Gautier et un certain nombre de Nantais. Les outres habitants demandent aide à Foulques d'Anjou, mais, après avoir en vain attendu pendant huit jours les secours promis, ils font une vigoureuse sortie et mettent les Normands on déroute. Rachat de l'évêque Gautier et des autres captifs (960).

— Les Nantais, au mépris du comte d'Angers, se choisissent, comme seigneur et maître, Hoël, fils bâtard d'Alain Barbetorte. Tentative d'Hoël pour se faire reconnaître duc de Bretagne ; il déclare la guerre à Conan, comte de Rennes, qui se prétendait vassal du comte de Blois, Thibaut le Tricheur (960-vers 975).

— Mort de Gautier, évêque de Nantes ; Guérech, frère d'Hoël, est élu évêque en remplacement de Gautier par le peuple et le clergé nantais. Départ de Guérech pour Tours afin de se faire consacrer par l'archevêque. Sur ces entrefaites, Hoël est assassiné par un émissaire de Conan, comte de Rennes. Guérech revient aussitôt à Nantes (vers 981).

— Election de Guérech comme comte de Nantes ; il retient en son pouvoir l'administration de l'évêché. Guerre de Guérech contre Conan de Rennes ; bataille do Conquereuil (981). Traité de Guérech avec Guillaume Fièrebrace, comte de Poitiers, au sujet des limites des pays de Mauge, de Tiffauge et d'Herbauge (vers 983).

— L'évêché de Nantes reste pendant sept ans entre les mains de Guérech (981-988 environ) ; reconstruction du chevet de la cathédrale de Nantes par Guérech. Voyage de Guérech à la cour du roi Lothaire ; à son retour, il est fait prisonnier par le comte d'Anjou, Geoffroi Grisegonelle ; il est forcé de se reconnaître vassal du comte d'ngers. Démêlés de Guérech avec Renaud Torench, puissant seigneur du pays de Mauge. Construction du château d'Ancenis. Recommencement des hostilités entre Guérech et Conan de Rennes (981-987 environ).

— Héroïc, abbé de Redon, à l'instigation de Conan, empoisonne Guérech (vers 988). Alain, fils de Guérech, lui succède comme comte de Nantes ; il meurt lui-même bientôt (990).

— Conan, comte de Rennes, s'empare de Nantes ; il se fait proclamer duc de Bretagne (990). Il construit dans Nantes, près du confluent de la Loire et de l'Erdre, un nouveau château, nommé Le Bouffay. Le vicomte Haimon, oncle de Judicaël, fils bâtard du comte de Nantes Hoël, implore l'aide de Foulques Nerra, comte d'Angers, pour enlever à Conan l'héritage de Judicaël. Guerre de Foulques Nerra contre Conan ; siège de la ville de Nantes par les Angevins (juin 992) ; combat de Conquereuil où Conan perd la vie (27 juin 992).

— Prise de Nantes par l'armée angevine ; Judicaël est élu comte de Nantes (992). Guerre de Geoffroi de Rennes, fils de Conan, contre Judicaël ; celui-ci est contraint de se reconnaître vassal de Geoffroi, devenu duc de Bretagne (vers 995).

— Morts du comte Judicaël et de l'évêque de Nantes, Hervé (vers 1004). Budic, fils bâtard de Judicaël, est élu comte de Nantes ; Gautier, rennais d’origine, succède à Hervé comme évêque de cette cité. Hostilités entre le comte Budic et l'évêque Gautier ; les biens de l'église de Nantes sont mis au pillage. Traité de paix entre les deux adversaires (1004-1010 environ).

— Voyage de l'évêque Gautier à Jérusalem ; pendant son absence, le palais, qu'il s’était construit près de la cathédrale, est renversé de fond en comble par l'ordre de Budic. De retour à Nantes, Gautier excommunie le comte et tous les Nantais ; il appelle à son secours Alain, duc de Bretagne. Guerre entre Alain et Budic ; la paix est signée par l'intervention de Junguenée, archevêque de Dol (vers 1033).

— Après la mort de Budic, comte de Nantes (1038), l'évêque Gautier prend lui-même pour successeur son fils Budic ; il obtient à prix d’argent l'assentiment du nouveau comte de Nantes, Mathias, à cette nomination illégale (vers 1040). Bonnes relations de l'évêque Budic et du comte Mathias. Accusé et convaincu de simonie, Budic est déposé par le pape Léon IX au concile de Reims (1049).

 

MIRACLES DE L'EGLISE DE NANTES.

— Ravages exercés par la flotte normande sur les côtes occidentales de la Gaule, dans les premiers temps du règne de Lothaire, fils de Louis d'Outremer. Invasion de cette flotte dans la Loire ; prise de Nantes ; captivité de l'évêque Gautier. Récit relatif à un habitant de la ville de Nantes échappé par miracle aux poursuites des Normands. Les pirates se retirent jusqu'à Guérande emmenant avec eux leurs prisonniers (960).

— Peu de temps après, les mêmes Normands reviennent à Nantes ; comme ils se disposaient à piller l'église de Saint-Donatien et Saint-Rogation, ils sont tout d'un coup frappés de cécité. Guéris par miracle, ils se sauvent épouvantés et plus jamais on ne les revit à Nantes (960).

— Miracle arrivé dans le cimetière de Saint-Cyr de Nantes (Xème ou XIème siècle).

— Autre miracle, survenu à Nantes le jour de la fête de saint Jean-Baptiste, sous le gouvernement du comte Judicaël (1000 environ).

René Merlet.

 © Copyright - Tous droits réservés.