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LES NAMNÈTES

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Il y a 2500 ans environ, des hommes de race celtique, pourvus d’armes en fer, venus de l'Orient en conquérants, les Gaulois, s’établirent dans notre pays. Ils donnèrent à la partie comprise entre l'Océan Atlantique, la Manche et la Loire, le nom celtique d'Armorique. L’Armorique était peuplée par diverses tribus : au nord de la Loire vivaient les Namnètes ; dans le Morbihan et peut-être sur la côte guérandaise habitaient les Vénètes ; au sud de la Loire, c’était le pays des Pictons (Poitevins) qui ne faisait point partie de l’Armorique.

 

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Les forêts du pays des Namnètes.

Le pays des Namnètes, surtout dans sa partie septentrionale, était traversé de l'Est à l'Ouest par plusieurs lignes forestières couvrant les collines comprises entre les petites rivières (Samnon, Chère, Don, Isac) qui arrosent la région. Il en reste de nombreux vestiges ; la plus importante qui allait de Saint-Mars-la-Jaille à la Roche-Bernard est encore représentée par de grandes et belles forêts : celles d'Ancenis, de Joué, d'Abbaretz, de Sabré, du Gâvre, de Saint-Gildas, de la Roche-Bernard ou de la Bretesche.

La capitale des Namnètes, CONDEVINCUM (Nantes) était protégée par un rideau de forêts échelonnées le long de l'Erdre ; forêt de Petit-Mars qui allait de Nort à Carquefou ; celle d'Héric occupant tout l’espace compris entre Héric, Casson et Grandchamp, descendait ensuite entre Vigneux et Treillières et rejoignait la forêt de Sautron qui s’étendait jusqu’aux portes de Nantes. Une autre ligne de forêts allait au-delà de la frontière d’Anjou.

 

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Industrie des Namnètes.

Outre la culture des marais salants qui a toujours été en pratique dans le pays de Croisic et de Guérande, deux autres industries paraissent avoir été florissantes chez les Namnètes aux temps les plus anciens ; d’abord, celle de la poterie, de la fabrication des tuiles et de la vaisselle de terre, fort répandue autour de Saint-Nazaire et de Guérande et aussi vers Guenrouet et Saint-Gildas-des-Bois ; puis l'industrie du fer, des forges, de la fonte et du travail des métaux, dont on trouve des traces dans la Brière (à Crossac) et dans la région située entre la Vilaine et la Loire ; mais qui aurait surtout prospéré aux environs de Blain et dans la région de Châteaubriant. On a proposé d’attribuer, sous le nom de châtelliers, aux ouvriers et aux établissements métallurgiques, certains retranchements en terre jusqu’ici qualifiés camps romains.

 

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Le culte de Mars chez les Namnètes.

Il y avait chez les Namnètes, sur la rive gauche de l'Erdre, une grande forêt dite forêt de Mars parce qu’elle était dédiée à ce dieu, et qui est aujourd’hui représentée par les marais de Petit-Mars. Sur le bord de ces marais, au nord, on a découvert deux monuments fort étranges dans un pays où jusqu’à présent on ne connaît pas trace d’habitations antiques, à savoir, un théâtre et un cirque, tous deux en la commune de Petit-Mars et au sud de ce bourg. Le théâtre est très primitif, très simple dans sa construction, mais son enceinte est très vaste : l’axe de l'hémicycle a de longueur 53 mètres et son ouverture 74. Le cirque aussi est immense, c’est une sorte d’ellipsoïde dont le grand axe dirigé du Nord-Ouest au Sud-Est se termine (au Sud-Est) par une pointe dessinant une sorte d’ogive ; ce grand axe a de longueur 223 m., l'axe transversal 173. Aux temps antiques, ces deux monuments devaient se trouver dans la forêt. Au printemps, les Namnètes, gens de la ville et de la campagne, Gallo-Romains et Gaulois, s’y rassemblaient pour fêter le dieu auquel la forêt était dédiée. Dans le cirque galopaient des bandes de chevaux se disputant le prix de la course. Sur le théâtre se développaient des luttes athlétiques et des exercices d’adresse, car dans un hémicycle aussi vaste des acteurs dramatiques n’auraient pu se faire entendre.

Telle était vraisemblablement la destination de ces curieux monuments. Telle était chez les Namnètes la popularité du culte de Mars 

(A. de la Borderie, Histoire de Bretagne).

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