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LA PAROISSE DE BOURG-PAUL en MUZILLAC

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Du doyenné de Péaule, à la collation du Pape et de l'Évêque, cette ancienne paroisse de Bourg-Paul  avait pour patron et pour titulaire de son église le saint évêque dont elle porte le nom (Voir l'abbé Cillart, manuscrit plusieurs fois cité). La forme de cette église la ferait attribuer aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, A l'appui de cette présomption, on pourrait déjà remarquer que Muzillac possédait un hôpital trés-ancien et même, dès 1552, un lieu dit le Temple et un village appelé l'Hôpital. A l'exception d'un petit trait, situé en la frairie de Néant et possédé en 1548, par l'abbaye de la Joie, le recteur dîmait à la 33ème gerbe sur toute l'étendue de la paroisse, même sur les métairies de Penmur, qui appartenaient à l'abbaye de Prières [Note : Les dîmes de ces métairies lui furent concédées par les religieux, le 15 mars 1521. - Piederrière, Etude sur l’ancienne abbaye de Prières]. Outre celle qui vient d'être citée et qui n'existait plus au commencement du XVIIème siècle, les cinq frairies suivantes se partageaient le territoire de Bourg-Paul : de Botveille, de saint Gourlais, de Kerlégand, de Larmor et de Lislocq. La paroisse possédait une léproserie avec sa chapelle dédiée à sainte Marie Magdeleine. Cette dernière fut reconstruite vers 1550. Quant à l’hôpital, il se composait, dans les derniers temps, d'une chapelle dédiée à saint Éloi et à saint Yves et surmontée d'une petite Chambre, d'un jardin de 15 cordes et d'une mazière qui avait autrefois servi de logement aux pauvres malades ; le tout en un tenant, était situé à environ deux cent mètres de l'église paroissiale et sur le chemin de Muzillac à Vannes. Les revenus de l'établissement, destinés au service hospitalier, avaient depuis longtemps disparu. Les oblations de la chapelle suffisaient à peine pour entretenir l'édifice. On ignore d'où provenait cette ruine ; mais on sait que cet hôpital fut longtemps annexé à l'ordre des chevaliers de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem et que le Grand-Prieur de Bretagne le donnait à ferme et y faisait célébrer deux messes chaque année, aux fêtes de Notre-Dame-du-Mont-Carmel et de saint Lazare. Retiré à cet ordre, il fut, par lettres-patentes du 3 décembre 1696, uni à l'hôpital Saint Nicolas de Vannes, qui en prit possession le 29 mai 1697, et en eut la jouissance, d'environ 20 livres par an, à partir du 1er juillet 1695.

En se multipliant, les fondations exigèrent l'établissement d'une communauté de prêtres. Les chapelles à desservir n'étaient cependant point nombreuses ; nous n'en avons relevé que deux, celles de Saint-Gourlais et de Saint-Julien. Les chapellenies elles–mêmes y étaient en petit nombre.

Il y avait d’abord celle de saint Maur, desservie d'une messe, chaque vendredi, à l'autel de ce saint, dans l'église paroissiale, et réunie, au XVIIème siècle, à la chapellenie de Saint-Six, dont le service se faisait en la chapelle du château de Silz, dans la paroisse d’Arzal.

C'était ensuite la chapellenie de Saint-Léonard, desservie d'une messe, chaque mercredi, au maître-autel de la même église paroissiale. Faisant partie de sa dotation, le parc Bellec fut vendu, le 23 juillet 1796, pour une somme de 2.323 francs.

La chapellenie de Tréguyeu ou de Sourdéac présentée par les seigneur de ce dernier nom, se desservait d'une messe par semaine dans la chapelle de Saint-Julien.

Celle des Colléno, fondée le 17 juin 1658, par Isabeau Colléno, dame de Menabréha et veuve de Nicolas Guyot, notaire royal, était à la présentation du recteur et des fabriques de la paroisee et à la collation de l'Ordinaire. Son titulaire, tenu à la résidence, devait célébrer une messe, chaque samedi, à l'autel du Rosaire, et faire célébrer, le 31 octobre de chaque année, un service, avec trois messe chantées et des messes basses, à l'autel de Sainte-Anne, de tous les autres prêtres de la paroisse. La dotation comprenait une maison, avec jardin derrière, au bourg même et sur le chemin de Muzillac à la Croix-Blayeux ; le clos le la vigne, aux environs du bourg ; une parcelle de terre, auprès de la métairie de Bocorec. Vers 1677, le chapelain ajouta un pavillon à la maison située rue du Four.

A une date inconnue, Elizabeth Perrin, paroissienne de Bourg-Paul, fonda la chapellenie de Saint-Julien, en réserva le patronage à ses héritiers et en attribua la collation à l'Évêque. Elle la chargea de trois messes par semaine : le mercredi et le vendredi, à la chapelle de Saint-Julien ; le samedi, à l'autel de la Sainte-Famille, dans l'église paroissiale. La dotation consistait en une maison, avec jardin derrière, auprès de la chapelle de Saint-Julien ; en un pré contigu au jardin du presbytère ; en une autre maison et deux parcelles de terre, situées au village de Penesclus. Ces trois derniers immeubles, confondus avec d'autres provenant des chapellenies de Sainte-Anne et de Marguerite Le Guézo, l’Ambon, furent vendus, le 20 avril 1791, au prix de 2.970 livres.

Bretagne : Histoire, Voyage, Vacances, Location, Hôtel et Patrimoine Immobilier

Recteurs de Bourg-Paul.

1462-1464. Jean Rolland.
1464……… Jean Lanouan permuta avec le suivant contre Saint-Allouestre et Buléon.
1465……… Jean Jacobin, chapelain du duc de Bretagne.
1487……… Jean-Jacques de Fontenay.
1497. …… Kergouarh
1498. …… Anéso ?
1498……… Pierre Toul.
1517-1525. Francois Champion, chanoine de Vannes.
1540. R. Jean Daniélo, archidiacre de Vannes.
1540-1558. R. Pierre Danièlo, aussi archidiacre de Vannes.
1558-1565. Jean Guého. Il eut procès avec ses paroissiens qui lui refusaient certains droits rectoriaux sous le double prétexte qu'il ignorait la langue bretonne et n'était pas fidèle au précepte de la résidence.
1575-1577. Henri Le Flohic.
1580-1585. Louis Le Goualèdre,
1585-1588. Guillaume Pinte. Ce bénéfice lui fut contesté par Henri Le Hellaye, qui, en 1587, résigna ses prétentions en faveur d'Olivier Le Digabel.
1588-1603. R. Claude Hazé, depuis longtemps curé de cette paroisse, pourvu en 1588, donna, le 14 juillet 1603, procuration pour résigner entre les mains du Pape en faveur du suivant et avec réserve d'une pension de 300 livres,
1603-1607. Julien Le Métayer, originaire et prêtre de Saint-Patern, pourvu en cour de Rome, le 15 août 1603, prit possession le 14 décembre. Il mourut en mars 1607, ayant triomphé de nombreux compétiteurs.
1607-1640. Abel Le Leizir, pourvu par le Pape, le 15 juin 1607, prit possession le 1er novembre. Il eut aussi plusieurs concurrents à débouter, afin d'être paisible possesseur. Décédé, le 6 décembre 1640, il fut inhumé, le 7, dans son église paroissiale.
1641-1660. R. Abel Le Leizir, sans doute neveu du précédent, fut enterré le 15 décembre 1660.
1660-1704. R. Mathurin Martin. Licencié en théologie et âgé d'environ 80 ans, il donna, le 23 août 1704, procuration pour résigner entre les mains du Pape en faveur du suivant, avec réserve d'une pension de 400 livres, demeura à Bourg-Paul et fut inhumé dans l'église paroissiale, le 6 mars 1709.
1704-1720. R. Guillaume Sanson, curé de Bourg-Paul, pourvu en cour de Rome, le 25 septembre 1704, prit possession le 18 décembre. Le 2 juillet 1720, il donna procuration pour résigner aussi en faveur du suivant. Mort, à 63 ans il fut enterré ici le 19 mars 1721.
1720-1728. Jean Sanson, recteur de Montreuil-des-Landes, au diocèse de Rennes, pourvu par le Pape, le 23 juillet 1720, prit possession le 2 octobre. Décédé à l'âge de 55 ans, le 5 mai 1728, il fut inhumé le 7 au cimetière.
1728-1730. R. Claude Le Corff, de Saint-Gildas d'Auray, pourvu en Cour de Rome, le 30 septembre 1728, prit pos session le 6 février 1720 et résigna, en 1730, pour devenir recteur de Baden.
1730-1742. Guillaume Michelot, bachelier en théologie et recteur de Saint-Gravé, pourvu par l'Évêque, le 28 mars 1730, prit possession le lendemain. Mort à 75 ans, le 8 juillet 1742, il fut enterré, le 10, au cimetière.
1742-1763. Jean-Jacques-Antoine Le Didrouc, de Saint-Pierre, pourvu par le Pape, le 3 septembre 1742, sur concours du 8 août, prit possession le 17 octobre. Agé de 58 ans, il mourut, le 7 novembre 1763, et fut inhumé, le 9, au cimetière.
1764-1791. Pierre Méha, chapelain des Ursulines de Muzillac, pourvu en cour de Rome, le 14 mars 1764, prit possession le 14 avril. Mort à 68 ans, le 23 mars 1791, il fut enterré, le lendemain, au cimetière.

(Abbé Luco).

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