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MOUTIERS

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La commune de Moutiers (pucenoire.gif (870 octets) Mousterioù) fait partie du canton de La Guerche-de-Bretagne. Moutiers dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MOUTIERS

Moutiers vient du latin "monasterium" (monastère).

Le Pouillé de Rennes stipule que la paroisse de Moutiers est très ancienne. « Le long du coteau qui avoisine l'église, on a découvert à diverses époques un grand nombre de cercueils en calcaire marin et en forme d'auges assez petites. Il est indubitable qu'il a existé dans ce lieu un vaste cimetière près d'un monastère dont la paroisse a pris le nom » (M. l'abbé Brune, Archéologie religieuse, 401). Malheureusement, nous ne savons rien de cet antique établissement primitif.

Ville de Moutiers (Bretagne).

Vers l'an 1120, Gautier des Pallières (nota : Les Pallières, très ancienne terre noble en Moutiers, appartenaient en 1513 à Bertrand du Guesclin, seigneur de la Roberie ; ce n'est plus qu'une ferme à la fin du XIXème siècle, mais l'on voyait encore naguère à côté une motte féodale) donna à Dieu et à Saint-Martin de Marmoutiers, pour l'usage des religieux de Sainte-Croix de Vitré, le droit de presbytérage qu'il avait dans l'église de Moutiers et sa propre dîme des Pallières (« Gauterius de Pateriis dedit Deo et B. Martino Maj. Mon. ad usum fratrum de Vitriaco presbyteragium quod habebat in ecclesia de Monasteriis et suam propriam decimam quam tenebat in Pateriis »). Il demanda en même temps à ces derniers religieux s'ils voulaient le recevoir lui et son fils parmi eux aux conditions suivantes : ils enseigneraient son fils jusqu'à l'âge de dix ans et le nourriraient, sans se charger de le vêtir ; si alors le jeune garçon voulait demeurer au couvent, il serait entretenu de tout par les moines jusqu'à l'âge de quinze ans. Au bout de ce temps, si le père et le fils prenaient l'habit monastique, ils ajouteraient au don précédent la somme de 100 sols. On voit par là que le seigneur des Pallières cédait aux moines de Vitré ses droits sur l'église de Moutiers pour procurer à son fils l'éducation dont il avait besoin et lui fournir ainsi les moyens d'étudier sa vocation. L'abbé de Marmoutiers accepta cette proposition et unit à son prieuré de Sainte-Croix de Vitré les dons qu'on lui faisait à Moutiers (Charte inédite communiquée par M. de la Borderie).

Ville de Moutiers (Bretagne).

En 1751, le prieur de Sainte-Croix de Vitré jouissait encore à Moutiers d'un trait de dîme dit de la Boussardière et l'affermait 50 livres.

Quant à la cure même de Moutiers, elle demeura jusqu'au siècle dernier à la présentation de l'abbé de Marmoutiers. Dès 1197, en effet, Herbert, évêque de Rennes, avait confirmé cet abbé dans la possession de l'église de Moutiers et de ses dépendances, « ecclesiam de Monasteriis cum pertinenciis suis » (Bulletin archéologique de l'Association bretonne, III, 240).

Ville de Moutiers (Bretagne).

Toutefois, durant ce même XIIème siècle, les Bénédictins de Saint-Melaine avaient eux-mêmes des droits à Moutiers. Nous voyons l'évêque de Rennes, Etienne de Fougères (1168-1178), prendre leur parti contre plusieurs hommes de Moutiers : c'étaient les fils de Geffroy Tehel, nommés Geffroy Le Clerc, Pierre de Moutiers, et leurs parents Yves, Guérin et Barthélemy, qui tous réclamaient le tiers de la dîme de Moutiers, « terciam partem decime de Monasteriis », dont jouissait l'abbaye de Saint-Melaine. Le prélat les fit abandonner leurs injustes prétentions, et se trouvant à Rannée il reçut d'eux solennellement leur renonciation à cette dîme en faveur des religieux ; ceux-ci les admirent en échange à la participation de leurs prières. Cet acte se fit en présence de Geffroy de Pouancé, seigneur de la Guerche, de l'archidiacre Eudon, des doyens de Rannée, de Châteaugiron, du Désert et de Janzé, et, enfin, de Raynaud, recteur de Moutiers (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine, 84).

Ville de Moutiers (Bretagne).

Quand vint la Révolution, le recteur de Moutiers jouissait d'une grande partie des dîmes de sa paroisse. M. Verron déclara en 1790 que sa cure avait un revenu net de 1 869 livres (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29). La paroisse de Moutiers dépendait autrefois de la châtellenie du Désert et de l’ancien évêché de Rennes.

On rencontre les appellations suivantes : ecclesia de Monasteriis (en 1120), Moustiers (au XVIIème siècle).

Ville de Moutiers (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Moutiers : Raynaud, "Raynaldus presbyter de Monasteriis" (vers 1174), Jean de Réaulté (en 1478), Jean Le Prince (décédé vers 1495), Jacques Clatte (1495-jusque vers 1496), Jean Ragueneau (vers 1496 et jusqu'en 1497), André de Saint-Just (en 1497), Jean Beault (décédé vers 1502), Guillaume Trochenne (en 1502), Guillaume du Bertry (en 1504 et en 1521), Guy de Mouczé (en 1568), Guillaume Collin (en 1583), Jean Le Prestre (1618-1624), René Le Marchand (en 1624), Renaud de la Hellandière (1629-1646), M... Andrieu (1646-1655), Pierre Hoyau (1655-1661), Etienne Renouard (en 1661), Guillaume Soucaret (vers 1680 et jusqu'en 1699), Guy-Michel Trouillard (1699-1725), Jacques Nouail (1725-1734), Louis de Forsanz ou Forsan (1735-1764), Julien Verron (1764-1789), Jean Bougeard (1803-1817), Jean-Pascal Hautbois (1818-1863), François Trébault (à partir de 1863), .....

Ville de Moutiers (Bretagne).

Voir   Ville de Moutiers (Bretagne) " Le cahier de doléances de Moutiers en 1789 ".

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PATRIMOINE de MOUTIERS

l'église Saint-Martin (XV-XVI-XVIII-XIXème siècle). Dédiée à saint Martin, évêque de Tours, l'église de Moutiers est un curieux édifice de la fin du XVème siècle et du commencement du XVIème siècle ; elle se compose de trois nefs terminées par autant de chevets droits. Extérieurement, les quatre pignons du côté méridional, assez richement décorés dans le style gothique fleuri, présentent diverses gargouilles de forme grotesque ; le côté du Nord, moins ornementé, offre un bas-relief figurant l'apôtre saint Pierre. La façade occidentale, beaucoup plus récente, est construite en appareil de blocage et porte la date 1773. A l'intérieur sont trois autels avec grands retables ; celui du Rosaire présente le chiffre 1620, date probable de l'érection de la confrérie de ce nom. Le maître-autel est orné d'un bon tableau représentant l'Adoration des Mages ; « il paraît original et d'une touche vigoureuse et assurée qui, jointe à une certaine richesse de tons, en fait une page digne d'attention et de soin » (M. l'abbé Brune, Archéologie religieuse, 401). Dans ce tableau figure agenouillé un prêtre en surplis, portant la moustache et la barbiche du temps de Louis XIII ; ce doit être le donateur, recteur de Moutiers peut-être. Les seigneurs de Moutiers figurèrent avec avantage à la cour des barons de Vitré dès les XIème et XIIème siècles. Nous avons déjà parlé de l'un d'eux. Ils habitaient la Motte de Moutiers, manoir situé à la queue de l'étang de Carcraon. Ils se disaient seigneurs fondateurs et prééminenciers de l'église. Aussi aux siècles derniers voyait-on de chaque côté du grand autel deux écussons portant : écartelé aux 1er et 4ème de sable à trois têtes de léopard d'or, et aux 2ème et 3ème d'argent à trois fusées rangées et accolées de gueules, qui est Grout, la seigneurie de Moutiers appartenant alors aux Grout, seigneurs de Fourneaux, en Availles (nota : Avant les Grout, la Motte de Moutiers avait appartenu en 1427 à Bernard de la Cigogne, et en 1513 à Jacques de Teillay. Les écussons susdits sont actuellement au presbytère de Moutiers). Le seigneur de la Roberie, en Saint-Germain-du-Pinel, avait aussi un enfeu et des prééminences à Moutiers ; en cette église furent, en effet, inhumés Guillaume du Guesclin, seigneur de la Roberie, décédé vers 1504, et sa femme, Jeanne de Denée, fille du seigneur de la Motte de Gennes, et plus tard, vers 1677, Bertrand du Guesclin, seigneur de la Roberie, dont le corps, inhumé d'abord à Bodélio, près de Rochefort, fut transféré par ordre de sa veuve, Renée Pépin, dans l'église de Moutiers (La Chesnaye du Bois, Dictionnaire de la noblesse). L'église de Moutiers possède un trésor bien rare dans nos campagnes : c'est le don d'un de ses recteurs, M. Verron, et il se composait à l'origine d'un calice, d'un ciboire, d'un ostensoir, d'une croix processionnelle et d'une lampe, le tout en argent massif, mais les deux premiers objets ont été volés (Pouillé de Rennes). De ce qui reste, la pièce principale est la croix : elle présente d'un côté le Christ et de l'autre l'image de la Sainte Vierge ; chaque branche se termine par une belle fleur-de-lys ; la boule ovoïde sur laquelle repose le crucifix est ornée de deux têtes d'anges qui ressortent de chaque côté en plein relief ; le bâton lui-même est en argent, et sur le pied de la croix on lit l'inscription suivante : Donnée à l'église de Moutiers par Messire Julien Verron Rr de Moutiers, 1788 (M. L'abbé Pâris-Jallobert, Anciennes croix processionnelles, 11). La sacristie date de 1847. Le retable du Maître-Autel date du XVIIème siècle. La chaire date du XVIIIème siècle. On y trouvait autrefois les armes des Grout, seigneurs de Moutiers. Les seigneurs de la Roberie en Saint-Germain-du-Pinel avaient un enfeu dans l’église ;

Eglise de Moutiers (Bretagne).

l'ancienne chapelle de la Métairie-au-Blanc, aujourd'hui disparue. La chapelle de la Métairie-au-Blanc existait dès 1658, car à cette époque Jacques de Gasnais y épousa Charlotte de Fontenailles. Le commandeur du Temple de la Guerche, qui avait plusieurs rentes en Moutiers, jouissait entre autres du droit d'exiger chaque année quatre septiers d'avoine du propriétaire de la Métairie-au-Blanc (Pouillé de Rennes) ;

la croix (XVIème siècle), située près de l'église. Cette croix était située autrefois dans le cimetière jusqu'en 1973 ;

le manoir du Fougeray (XVIIème siècle). Il possédait autrefois une chapelle privative reconstruite en 1777 et dédiée à saint Marc. Henry Liaix, sieur du Cernix, ayant fait bâtir une chapelle près de son manoir du Fougeray, y fonda le 1er juillet 1691, de concert avec Marie Prioul, sa femme, des messes qu'il dota de 60 livres de rente. Jean Gasnier, puis en 1747 Jacques Le Vavasseur, furent nommés chapelains du Fougeray. Cette chapelle reçut une nouvelle bénédiction le 29 octobre 1777 (Pouillé de Rennes). Propriété successive des familles Argentré (en 1427), Pouez (en 1513), Liaix, seigneurs du Cernix (en 1691) ;

3 moulins à vent dont celui du Bois-Thomas, de la Bouvrie et de Princé ;

Moulin de Moutiers (Bretagne).

A signaler aussi :

la découverte de bracelets de bronze et de haches datant de 1000 ans avant Jésus-Christ ;

la découverte de cercueils en calcaire coquillier et céramiques (époque gauloise) ;

l'ancien manoir de la Bellangerie. Propriété de la famille du Guesclin en 1427 ;

l'ancien manoir de la Robannerie. Propriété de la famille Chancé en 1513 ;

l'ancienne chapelle de la Métairie-au-Blanc (XVIIème siècle), aujourd’hui disparue ;

l'ancien manoir de la Rivière. Propriété de la famille Bonamy en 1427 ;

l'ancien manoir du Corbelet. Propriété de la famille du Guesclin, seigneurs de la Roberie en 1513 ;

l'ancien manoir des Pallières, mentionné dès 1120. Propriété de la famille du Guesclin, seigneurs de la Roberie en 1513 ;

l'ancien manoir du Grand-Chevrolay. Propriété des seigneurs de Maillé en 1427 et de la famille de Rohan en 1513 ;

l'ancien manoir de la Bouverie. Propriété de la famille du Guesclin en 1427 et en 1513 ;

l'ancien manoir de la Motte de Moutiers. Il possédait un droit de haute justice. Propriété successive de la famille la Cigogne (en 1427), la Teillay (en 1513), Grout, de Rhuys (au XVIIIème siècle) ;

l'ancien manoir de la Bonnelière. Propriété de la famille Bonamy en 1427 ;

l'ancien manoir des Chartrels. Propriété des seigneurs de Maillé en 1427 ;

l'ancien manoir de Chesnonières. La chapelle Saint-Julien des Chesnonières dépendait du manoir de ce nom, appartenant en 1427 à Jean Bonamy. En 1643, Julien Avril, sieur du Colombier, et Marguerite Geffrard, sa femme, fondèrent deux messes par semaine « en la chapelle de leur manoir des Chesnonières ». Plus tard, René Avril, sieur du Bois-Thomas, ayant fondé par testament une messe hebdomadaire en l'église de Moutiers, sa soeur, Yvonne Avril, et François de la Vallée, seigneur de la Conninaye, mari de celle-ci, obtinrent de l'ordinaire la translation de cette fondation dans leur chapelle des Chesnonières ; puis, par acte du 10 février 1655, ils assurèrent le service de trois messes par semaine dans cette chapelle (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 82). En 1744, Joseph Rubin de la Grimaudière se maria dans ce sanctuaire, qui eut pour chapelains au siècle dernier Guy Cheminais, décédé en 1710, François Yvon et Mathurin Courteille. La chapelle des Chesnonières fut rebâtie ou grandement restaurée, car le recteur de Moutiers en fit la bénédiction le 30 novembre 1778 (Pouillé de Rennes). Propriété de la famille Bonamy en 1427 et en 1513, et de la famille Avril, seigneurs du Colombier en 1643 ;

l'ancien manoir de la Peltière ;

l'ancien manoir du Tertre ;

l'ancien manoir de la Petite-Roche ;

l'ancien manoir de Beaulieu. Propriété de la famille Racapé en 1427, et de la famille la Rochère en 1513 ;

l'ancien manoir de la Blosserie. Propriété de la famille Lorgeril en 1513 ;

l'ancien manoir de la Grande-Roche ;

l'ancien manoir du Bois-Thomas. Il possédait un droit de haute justice. Propriété successive des familles de Champeaux (en 1427), Paynel, seigneurs de Vaufleury (en 1513), du Guesclin, seigneurs de la Roberie (en 1677), Potier, marquis de Gesvres (en 1767) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de MOUTIERS

Lors de la Réformation faite en 1427, dans l'évêché de Rennes, par les commissaires Alain Le Jambu et Jean Houdri, plusieurs nobles sont mentionnés à Moutiers (90 contribuants) :

Jean Jouczet, tabellion et pasteur ;

Perrin Lemée, tabellion et pasteur ;

Benart de la Cigougne (Cigogne), sr. du manoir de la Mote de Mouestiers (Motte de Moutiers) ;

Jean Bonami (Bonamy), sr. du manoir noble de la Chesnonnières (Chesnonières), de la Bonnelière et de la Ripvière (Rivière) ;

les métairies nobles Despaingue, de Chevrolais et de Chartrelbes (Chartrels) appartenant au seigneur de Maillé ;

Olivier de Glesquen (du Guesclin), sr. des manoirs de la Bellangerie et de la Bouverie ;

Mahault Dargentré (D'Argentré), dame de Pouez, dame de la métairie du Foulgeray (Fougerais) ;

Monsieur Robert Despinay (d'Espinay), sr. de la métairie de la Robasnerie (Robannerie) ;

Garniet de Champeaux, sr. de la métairie du Boais Thomas (Bois Thomas) ;

Dame Anne Despinay (d'Espinay), dame de la métairie de la Belvoerviere ;

Marguerite Racapé, dame de la métairie de Beaulieu ;

Jeanne de Dennée, dame de la métairie des Vallées.

 

La montre des gentilshommes de l'évêché de Rennes, de 1541, mentionne à Moustiers les nobles suivants :
" Georges de Teillay se présente monté et armé en estat d'archer pour Jacques de Teillay seigneur de La Mote son père. Et déclare tenir [d...] neuff vigntz dixouict livres quatre soulz de rente. Et a faict le serment.

Jehan de Fontenailles se présente monté et bien armé pour Geffroy son père seigneur de La Mestaerie au Blanc [Note : Les seigneurs de la Métairie-au-Blanc, en Moutiers, tenue par les de Fontenailles dès la fin du XVème, siècle, devaient chaque année, au terme d'août, quatre setiers de seigle et quatre setiers d'avoine, moitié grosse moitié menue, à la commanderie du Temple de La Guerche. Le peu d'empressement qu'ils mettaient d'ordinaire à s'acquitter de cette redevance leur valut toute une série d'interminables procès, mus par les cours du Désert, de Vitré, de La Guerche ou de Rennes, au cours des XVIème siècle, et XVIIème, siècles. Ainsi, le 9 novembre 1523, ledit Geffroy de Fontenailles mentionné ici, pour éviter l'exécution de ses biens et se libérer envers le chevalier Philippe de Kerléau, commandeur de La Guerche, dut consentir à lui verser « neuff escuz sollail d'or et de poys vallans dix ouict livres tournois ». De même, plus tard, Jean de Fontenailles, son fils, tout aussi négligent quant au règlement de ses arrérages, fut poursuivi à son tour comme débiteur par le commandeur d'alors, François Bonnard, qui obtint contre lui à plusieurs reprises, comme en juin 1565, droit de saisie « o pouvoir de faire oupverture des portes, huys et fenestres, coffres, armoyres, caves, celliers ou aultres fermeures quelconques ». (Archives Dr Gérard Sevegrand)]. Et déclare quatre vigntz livres de rente. Et requiert estre adjoinct o ledict seigneur de La Mote de Moustiers. Et a faict le serment. " (B. de Pleguen, E. Becdelièvre, et G. Sèvegrand).

(à compléter)

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