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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MONTREUIL-DES-LANDES

Montreuil-des-Landes vient du latin « monasteriolum » (petit monastère) et de landes.

Nous ne savons absolument rien des origines de Montreuil-des-Landes, car ce que lui attribue Ogée (Dictionnaire de Bretagne, 11, 56), d'avoir été donné au XIème siècle à l'abbaye de Saint-Serge, se rapporte à Montreuil-sur-Pérouse. Notre paroisse ne garde point souvenir des moines qui ont pu lui donner naissance. Le recteur, nommé par l'ordinaire, jouissait autrefois de toutes les dîmes de grains et de lins, et en 1790 M. Boucherie fit la déclaration suivante de son bénéfice : Le presbytère avec sa cour et deux jardins, contenant un journal de terre ; — les champs de l'Aumône, renfermant deux journaux ; — toutes les dîmes, pouvant valoir 1 400 livres. Les charges consistaient en 80 livres de décimes, — 300 livres pour messes, récolte et entretien des bâtiments, — et 160 livres pour gages de trois domestiques ; c'étaient donc 540 livres à enlever des rentes, ce qui réduisait celles-ci à environ 800 livres de revenu net (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 27). La paroisse de Montreuil-des-Landes fut supprimée en 1803 et son territoire fut annexé à Saint-Christophe-des-Bois ; mais Montreuil fut érigée de nouveau en paroisse par ordonnance royale en date du 16 avril 1826.

La paroisse de Montreuil-des-Landes dépendait autrefois de l’ancien évêché de Rennes.

On rencontre les appellations suivantes : Monasteriolum de Landis (en 1506).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Montreuil-des-Landes : Thomas Baron (en 1583), Guillaume Briand (1609-1624), Jean Jollivet (1625-1650), N... Bénéhardière (en 1652), François Guyard (en 1664), René Leziart (1666-1697), Jean Le Poder (1697-1703), Michel Cheulin (1703-1707), Jean Samson (1707-1720), René Le Fort (1720-1723), Augustin Granger (1724-1738), François Le Gouverneur (1739-1757), Anne-Joseph Sourdain (1757-1782), Joseph Boucherie (1783-1789), Julien-François Bourget (1803-1831), Jean Le Moine (1831-1840), Jean-Marie Fouvil (1840-1853), Louis Eudes (1854-1857), Gilles Langouet (1858-1864), Denis-François Landais (1864-1881), Jean-Marie Delaune (à partir de 1881), ....

Voir   " Cahier de doléances de Montreuil-des-Landes en 1789 ".

PATRIMOINE de MONTREUIL-DES-LANDES

l'église Notre-Dame-de-la-Visitation (1861-1863), édifiée par les entreprises Legeay et Gandon d'après las plans de l'architecte Jourdin, à l’emplacement de l'ancienne église. La Visitation de la Sainte Vierge est la fête patronale de l'église de Montreuil-des-Landes. Nous ne savons ce qu'était l'ancien édifice démoli en 1861. On y voyait au siècle dernier les autels de Saint-Antoine et des Défunts, et à cette époque on y desservait une chapellenie fort antique fondée par un seigneur de Laval, baron de Vitré, et annexée par lui à la trésorerie de Vitré. Cette fondation, consistant en une messe par semaine, avait pour dot la métairie de la Morlière, dont elle portait le nom. La nouvelle église, construite sous la direction de M. le chanoine Brune, fut bénite le 2 mai 1863 par Mgr Saint-Marc : c'est un charmant petit édifice de style ogival, avec chevet droit, fenêtres à meneaux et verrières, entièrement garni de boiseries sculptées par M. Hérault (Pouillé de Rennes). La fenêtre de la sacristie date du XV-XVIème siècle. Le retable du maître-autel, oeuvre de l'atelier Hérault, date de 1863. Les sculptures de la porte ouest sont l'oeuvre de Savary. On trouvait dans l’ancienne église les armes des seigneurs de Malenoë en Saint-Christophe-des-Bois ;

la maison (XVIème siècle), située au lieu-dit « Le Grand-Bois-Roger » ;

A signaler aussi :

l'ancien manoir de la Chopinière. Propriété de la famille Champaigné, seigneurs de la Montagne en 1513, puis de la famille Chevallerie en 1553 ;

l'ancien manoir de l'Eglé. Propriété de la famille Quénouaz en 1493, puis de la famille Léziart, seigneurs du Vauhoudin (à la fin du XVIème siècle et en 1679) ;

l'ancien manoir du Pas-de-Pierre ;

l'ancien manoir de la Cocardière. Propriété de la famille Ivette en 1448 ;

l'ancien manoir de la Motte. Propriété de la famille Malenoë en 1513, et reste jusqu’en 1789 entre les mains des seigneurs de Malenoë en Saint-Christophe-des-Bois ;

ANCIENNE NOBLESSE de MONTREUIL-DES-LANDES

(à compléter)

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