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LA SITUATION FÉODALE DE MÉZIÈRES-SUR-COUESNON

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Au XIIème siècle, existait encore une famille de chevaliers, portant le nom de Mézières, dont le château paraît avoir été situé entre le bourg actuel et la forêt de Haute-Sève. On en voyait encore des vestiges en 1656.

A la disparition de cette famille, les seigneurs de Vitré, je ne sais à quel titre, devinrent possesseurs de ses biens. Mézières fut dès lors le siège d'un châtellenie de la baronnie de Vitré.
En 1551, François de Montbourcher, seigneur du Bordage, en Ercé, acheta, du seigneur de Vitré, deux grands fiefs en Mézières, avec Haute Justice : le fief de la châtellenie, et le grand fief de Mézières, emportant, semble-t-il, la suzeraineté des seigneuries situées sur la paroisse de Mézières.

En 1565, ces deux fiefs furent unis aux seigneuries du Bordage et de Chasné, pour former, jusqu'à la Révolution, le marquisat du Bordage.

Dans un aveu de 1681, le baron de Vitré prétendait à la mouvance de la seigneurie du Bordage et de la châtellenie de Mézières y annexée ; mais une sentence, du 9 octobre 1681, débouta le seigneur de Vitré de cette prétention.

Voici quelques notes sur les terres de la paroisse de Mézières :

Seigneurie de la GIRAUDAIS (Moyenne Justice s'exerçant à Mézières). En 1641, à M. de la Belinaye ; en 1653, à Pierre Bonnier, conseiller au Parlement qui y bâtit une chapelle ; en 1779, à Mme de Gletains (Ogée) ; en 1785, à Charles Tuffin.

Seigneurie de la HERVOYE (Moyenne Justice s'exerçant à Mézières). En 1513, à Jean de Crochenne ; en 1779, à Mme de Gletains (Ogée) ; en 1785, à Charles Tuffin.

La RETAYE, ou RESTAIS, dépendant de l'émigration de M. de la Celle de Châteaubourg, vendue nationalement le 5 octobre 1795 à Mme de la Celle, née de Chateaubriand, pour 401.000 livres.

Seigneurie (?) de la SCARDAIS, ou SEQUARDAIS, qui semble tirer son nom de Sequard, gendre d'Haimeric Cordon, sénéchal de Fougères au XIIème siècle (Le Bouteiller, II, 81), appartenait en 1430 à Jean de la Celle. Les de la Celle possédaient encore cette terre au XVIIIème siècle. Aujourd'hui, elle appartient, par heritage, aux de Pontbriant. Chateaubriand a résidé au manoir de la Séquardais, chez sa sœur Bénigne, devenue, en 1786, Mme de la Celle de Châteaubourg, après avoir perdu son premier mari, M. de Québriac. Il parle de ce manoir dans ses mémoires d'outre-tombe. La Séquardais fut vendue nationalement, le 5 octobre 1795, pour 420.000 livres, à Mme de la Celle, née Chateaubriand.

SÉVIGNÉ. — En 1490, à Guillaume de Sévigné, époux de Jacquette de Montmorency.

La TOUCHE-HUET. — En 1440, à Annette du Bois-Hamon, épouse de Jean de Beaumanoir ; en 1672, aux de la Corbinais.

La HAUTE-ROUXIÈRE (émigration de la Celle de Châteaubourg) ; vendue nationalement, le 10 août 1795, pour 37.500 livres.

Le RABAT (émigration de la Celle de Châteaubourg) ; vendu nationalement, le 5 novembre 1795, à Mme de la Celle.

La VILLE-OLIVIER. — En 1513, à Jean de Crochenne ; en 1694, à Philippe Frémont ; à la fin du XVIIème siècle et au XVIIIème siècle, aux Védier et aux Hay de Bonteville. — La Ville-Olivier est un château de belle apparence, dans un beau site, au bord du Couesnon, qui coule dans une vallée très pittoresque. — Belle grille en fer forgé.

La terre des OUCHES, dépendait de la chapelle Saint-Modéran ; vendue nationalement, le 29 décembre 1790, pour 8525 livres.

(Emile Pautrel).

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