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LA PAROISSE DE MÉZIÈRES-SUR-COUESNON

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Ecclesia de Marceriis (XIème SIÈCLE).
Notes de l'Annuaire de 1792 : beaucoup de landes ; cidre de bonne qualité. Altitude : 121 mètres. — Superficie : 2.474 hectares.
Une carrière de calcaire a été exploitée en Mézières pour les travaux hydrauliques et pour l'agriculture. (Annuaire 1838, p. 78.)
Population : en 1792, 1.150 habitants ; en 1793, 1.185 ; en 1801, 1.135 ; en 1841, 1.350 ; en 1911, 1.379 ; en 1921, 1.173.
Impositions en 1789 : Capitation, 1.107 livres ; vingtièmes, 1.425 livres ; fouages ordinaires, 184 livres ; garnisons, 55 livres ; fouages extraordinaires, 344 livres.
La corvée se fit tantôt (1788) sur la route de Rennes à la Rouërie, sur une étendue de 1.282 toises, à 2 lieues du clocher ; tantôt sur la route de Rennes à Fougères, dans la forêt de Sevailles, à 1 lieue 1/2 du bourg ; elle comprit alors 272 corvoyeurs et 15 harnois.
Origine : ancienne. Mézières appartenait à la baronnie de Vitré ; néanmoins, au XVIIème siècle, cette paroisse faisait partie de la subdélégation et du siège de justice royale de Saint-Aubin.

La cure était à présentation de l'abbaye de Marmoutiers. Le prieur de Sainte-Croix de Vitré (religieux de Marmoutiers) levait les dîmes, mais il cédait au recteur le tiers des anciennes et la totalité des novales. Un sixième des anciennes dîmes (estimé 400 livres) allait à la Fabrique.

En 1790, le recteur déclara que son bénéfice valait 972 livres, dont 900 représentaient le prix du fermage des dîmes. Cette année-là, ses dîmes, exploitées directement, produisirent 1294 livres, dont il faut déduire 389 livres pour frais de récolte. La part du prieuré de Sainte-Croix était estimée 1196 livres.

Le recteur, M. Crespel, et son vicaire, M. Martin Hérault, prêtèrent le serment constitutionnel, le vicaire un peu plus tardivement que son curé, mais cependant avant juillet 1792. Le recteur, devenu curé constitutionnel, mourut dans le schisme à Mézières en juin 1793, et le vicaire lui succéda.

M. Hérault abdiqua ses fonctions le 25 mars 1794. Mais il se rétracta en 1797. Obligé de se cacher, il se réfugia à Amanlis, sa paroisse natale. En 1803, il devint recteur de Saint-Marc-le-Blanc.

M. Nicolas Gasté, recteur de Villamée, resté fidèle jusque-là, et réfugié à Mézières, son pays d'origine, ne persévéra pas. Pour ne pas être obligé d'obéir à l'arrêté d'internement du 15 avril 1792, il se résigna à faire le serment d'allégeance, puis celui de Liberté-Egalité. Il abdiqua même le 18 mars 1794. Mais, plus tard, il se rétracta et mourut à Rennes en 1801. Un ancien bénédictin, Joseph-Valentin Gautier, originaire de Saint-Germain-en-Coglès, qui avait juré le 8 juin 1791 et était devenu prêtre constitutionnel à Cesson, vint, en 1798, remplir à Mézières les fonctions de curé, devenues vacantes par suite de la rétractation de M. Hérault. En 1803, le recteur concordataire fut M. Alain Colombel, qui eut fort à faire dans sa paroisse.

L'église, de construction récente, est dédiée à saint Martin. Celle qu'elle a remplacé était, pour la plus grande part, du XVIème s. Les prééminences y étaient dues au seigneur du Bordage et à celui de la Hervoye.

CHAPELLES.

1° N.-D. de la Recouvrante, dans le bourg (détruite). Elle était entourée d'un cimetière pour les enfants morts-nés. Fut vendue nationalement, le 29 mars 1795, pour 4.045 livres.

2° Saint-Modéran ou Saint-Moran (détruite).

3° Saint-Sébastien de la GIRAUDAYE (XVIIème siècle).

4° Saint-Pierre de la SCARDAIS, bâtie en 1608 par Pierre de la Celle, époux de Françoise de Porcon, qui y a son tombeau.

(Emile Pautrel).

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