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A ce nom de commune correspond l'adjectif merzérien (Ouest-France, 6 mars 1969).

Le Merzer avait déjà une église vers 1330 (Longnon, Pouillés, p. 340) et le titre de paroisse dès 1427 (Arch. de L-Atl., B 2981). Cette paroisse, qui appartenait au diocèse de Tréguier [Note : Il ne faut pas confondre les documents concernant cette paroisse avec ceux qui s'appliquent à la trève du Merzer en la paroisse de Ploudiry au diocèse de Léon (Lettres de Jean V, n° 2072 : 1433). Cette trève est aujourd'hui la commune de la Martyre (Fin.)], élut une municipalité pour la première fois au début de 1790.

Deux édifices de cette commune ont été inscrits sur l'inventaire des monuments historiques :

1) La chapelle Saint-Yves de Trohubert (XVIème et XVIIIème s.), inscrite, avec son placître, le 8 septembre 1965 ;

2) Le manoir du Traou ou du Traon (v. 1600), situé dans le bourg et inscrit le 22 février 1926. Il a été restauré à partir de février 1975 ;

D'autres monuments, ni classés ni inscrits, ont aussi de l'intérêt :

3) L'église Notre-Dame des Sept-Douleurs, construite à partir de 1885, mais dans laquelle on a conservé un enfeu et des fonts baptismaux du XVIème siècle ;

4) Le manoir de Trohubert (fin XVème s.) ;

5) Le manoir de Bonnefontaine (ou Fantan-Vad) ;

6) Les fermes de Kermoëdat (vers 1776), Kervilliard (linteau 1781), Coatmohan (lucarne et linteau XVIIIème s.) et Kerviniou ;

7) La maison de Kerjean (ou Keringant) (1769) ;

8) Le presbytère (1783) ;

9) La croix du cimetière.

Le site du manoir de Trohubert et de ses abords a été classé parmi les sites pittoresques le 16 septembre 1965. Ce site, s'étendant aussi sur la commune de Goudelin, comprend, sur le Merzer, les parcelles A 1 128, 132-156, 161-166, 209-210, A 2 427-429 et 432. En outre la parcelle A 189 a été inscrite le même jour.

La première pierre de la nouvelle église Notre-Dame des Sept-Douleurs fut bénie le 20 septembre 1936. L'église elle-même fut bénie le 14 novembre 1937.

(Bulletin d'informations des maires).

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