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LA PAROISSE DE MELRAND

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Du doyenné de Guémené et à l'alternative, cette paroisse de Melrand, mentionnée dès 1125 au cartulaire de Redon, avait son recteur pour gros décimateur à la 33ème gerbe. Sous le vocable de l'apôtre saint Pierre, au milieu du XVIIIème siècle, l'église paroissiale se trouve, en 1596, désignée sous le nom d'église de Saint Méloir (ecclesia sancti Melorici). Rapprochée du nom de la paroisse, dont la forme de 1125 est Melran, cette indication doit avoir sa valeur étymologique, si on n'oublie pas que, chez les celtes, le Ran était synonyme de prœdium et même de villa, chez les latins. Elle pourrait, en outre, permettre de soupçonner la substitution de Saint Pierre à Saint Méloir comme titulaire de l'église et, probablement, comme patron de la paroisse.

Cette église reçut, avec le temps, diverses restaurations ou augmentations, dont la date et la nature de quelques-unes sont parvenues jusqu'à nous. Ainsi, le 18 juin 1690, fut posée la pierre fondamentale de la lanterne au haut du maître-autel, lanterne sur laquelle on voyait sculptées les armes de Kervéno et de Baud. Ainsi encore, le 12 avril 1733, fut posée la première pierre de la tour, édifiée en un an et pour la somme de 3.000 livres, non compris les charrois faits gratuitement par les paroissiens.

Les documents consultés n'ont révélé que l'existence de deux chapelles sur le territoire de Melrand : celle de Locmaria, avec sa fontaine, au village de ce nom, et dont la fenêtre du chœur représentant, sur ses vitraux, la vie de Jésus-Christ en douze tableaux, fut masquée, en 1680, par un insignifiant retable ; et celle de Saint-Fiacre, aussi avec sa fontaine, au village auquel elle donna son nom.

Si des frairies correspondaient, suivant l'usage, à ces chapelles, je l'ignore, tout en le supposant.

Aucun bénéfice secondaire ne s'était fondé dans cette paroisse ; aucun, du moins, n'y a laissé la moindre trace de son existence. Mais la tradition locale veut voir, dans une grotte de dix pieds environ de profondeur et taillée dans le roc, au confluent de la Sarre et du Blavet, l'ermitage qu'aurait habité Saint Rivalain et qui est devenu un but de pèlerinage en temps de sécheresse.

J'aurai épuisé mes renseignements bien incomplets sur cette paroisse, quand j'aurai ajouté que, en 1124 ou 1125, Alain, vicomte de Castennec, donna à l'abbaye de Redon la moitié des villa de Botbenalec et de Guileric, situées dans cette paroisse, et deux parties des dîmes de chacune de ces moitiés [Note : In parochia vero que dicitur Melran, dudit medietatem ville Guileric et medietatem ville Botbenalec et in unaquaque medietate utriusque ville duas partes decime. (Cartulaire de Redon, fol. 350)]. Ces deux localités sont aujourd'hui Bonalo, écart, en Guern, et Guelledic, village, en Melrand (Monsieur Rosenzweig. Dictionnaire topographique du département du Morbihan).

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Recteurs de Melrand.

1478. R. Olivier de Vennes.
1500. R. Pierre Thomé, recteur aussi de Meucon et d'Inguiniel, résigne en faveur du suivant.
1500. R. Henri du Leslé résigne, la même année, en faveur de son prédécesseur.
1500… Pierre Thomé, pour la seconde fois.
1534. R. Benoît Justinien ou Justiniani, évêque de Chio et recteur commendataire de Guidel (voir le catalogue des recteurs de cette paroisse), résigne en faveur du suivant, mais avec réserve des fruits jusqu'à sa mort survenue en cette même année 1534.
1534-1550. R. Etienne Le Bosec. Il serait possible de le soupçonner d'avoir été confidentiaire de l'évêque de Chio dont tous les nombreux bénéfices, dans ce diocèse de Vannes, lui passèrent par résignation in favorem.
1550-1558. R. Guillaume de Kervéno résigne aussi en faveur du suivant.
1558… Germain Coznal.
1567-1572. Alain du Verger était déjà recteur de Melrand, lorsqu'il reçut à Vannes les ordres mineurs et le sous-diaconat, le 22 janvier 1567. Il mourut au mois de septembre 1572.
1572-1595. Alain du Verger, sans doute, de la famille du précédent, décéda au mois de juillet 1595.
1595-1596. R. Jean Eon, de Lizio, au diocèse de Rennes, pourvu par le Souverain Pontife, le 2 septembre 1595, prit possession, le 2 février 1596, ayant, dès le 31 décembre précédent, donné procuration pour résigner entre les mains du Pape ou de l'évêque en faveur du suivant.
1596-1619. Pierre Kersuzan, originaire de la paroisse de Guéhenno, pourvu par l'Ordinaire, le 14 février 1596, prit possession le 3 mars. Dès le 6 février, le bénéfice avait été conféré à Jean Le Thiec qui résigna ses prétentions en faveur de Kersuzan. Sur de nouvelles provisions obtenues en cour de Rome, le 9 avril 1596, ce dernier reprit possession le 25 août de la même année.
....1621… Jean Kersuzan, prêtre à Melrand dès 1618.
En 1623, on trouve Jacques Buléon avec le titre de recteur de Melrand. Si je ne l'insère ici que pour mémoire, c'est qu'il était alors recteur de Moréac et le fut jusqu'en 1643.
....1628.... Nicolas Guillemot.
1632-1633. Maurice Guillemot, prêtre du diocèse, eut pour compétiteur François Blanche, prêtre du diocèse de Saint-Malo, et mourut pendant le procès qu'il soutenait contre lui pour la possession de ce bénéfice.
1633. R. Pierre Senant, recteur des Fougerêts, pourvu par l'évêque, le 10 avril 1633, prit possession le 16. Au mois de juillet de la même année, il résigna entre les mains du Pape, en faveur du suivant, mais avec réserve d'une pension annuelle de 320 livres.
1633…… Louis de Robien, originaire du diocèse de Saint-Brieuc et encore simple clerc tonsuré, pourvu par le Souverain Pontife, le 19 juillet 1633, prit possession le 29 octobre. Dans la chapelle des Cordeliers de Vannes, il reçut la prêtrise, le 22 mars 1636, mais on ignore s'il possédait encore le bénéfice de Melrand, qu'il aurait dû perdre, pour défaut d'ordination.
1668-1674. Julien Le Court.
1676-1706. Julien Le Marouil. Malade, il résigne entre les mains de l'évêque, le 1er mai 1706.
1706-1722. Guillaume Jacob, de Plœren, pourvu par l'Ordinaire, le 1er mai 1706, prit possession le même jour. Décédé, le 23 février 1722, à l'âge de 52 ans, il fut inhumé, le 25, dans le cimetière.
1722-1726. Yves Garraud, recteur de Bieuzy, pourvu par l'évêque, le 15 juin 1722, prit possession le 30. Agé de 68 ans, il mourut, le 17 avril 1726, et fut enterré, le lendemain, au cimetière.
1726-1746. Yves Le Fraper, recteur de Plœmeur, pourvu par l'Ordinaire, le 4 septembre 1726, prit possession le 5. Malade, il donna, mais trop tard, procuration, le 25 juin 1746, pour résigner entre les mains du Pape en faveur de Guillaume Guilloux, recteur de Bieuzy, avec réserve d'une pension annuelle de 700 livres. A l'âge de 56 ans, il mourut, le 28 du même mois, et fut inhumé, le 30, au cimetière.
1746-1756. R. Jean-Joseph Caradec, recteur de Carentoir, pourvu par l'Ordinaire, le 14 juillet 1746, prit possession le 17. Déjà passé au rectorat de Carnac, il résigna Melrand entre les mains de l'évêque, au mois de juin 1756.
1756-1769. R. Augustin Le Métayer, recteur de Plélauff, pourvu par l'Ordinaire, le 3 juin 1756, prit possession le même jour. Le 14 juillet 1769, il donna procuration pour résigner entre les mains du Pape en faveur du suivant, avec réserve d'une pension annuelle de 500 livres.
1769-1790. Augustin Barday, originaire de Bubry, neveu du précédent et curé de Melrand, pourvu en Cour de Rome, le 30 juillet 1769, prit possession le 30 novembre. Agé de 60 ans, il mourut, le 20 juillet 1790, et fut enterré, le 22, au cimetière.
1790-1802. Jean-Toussaint Duparc, de Lesbin, et heureux au concours, pourvu par le Pape, le 18 septembre 1790, prit possession le 30 octobre. On sait qu'il ne prêta point le serment prescrit par la Constitution civile du clergé ; mais on ignore ce qu'il devint pendant la Révolution. Maintenu à la tête de sa paroisse par le nouvel ordre de choses, il prêta serment entre les mains du préfet, le 25 octobre 1802.

(Abbé Luco).

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