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LES ANCIENS MANOIRS DE MELGVEN

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MANOIR DE COETCANTON.

Ce manoir est situé à 4 kilomètres au Nord du bourg de Melgven, à 1 kilomètre au Sud de Rosporden.

Il est du XVIème siècle. La partie Est y a été ajoutée au siècle suivant. Dans la grande salle à manger on aperçoit une cheminée de 3 mètres d’envergure. Au Nord s’étend un vaste placître déboisé. A l'Ouest ce sont des restes des vieux murs qui entouraient le jardin. A l’entrée se dresse un superbe chêne, qui mesure un mètre de diamètre. De l’autre côté de la route de Rosporden à Melgven se trouve l’ancien moulin presque totalement transformé en maison moderne.

A la fin du XIVème siècle, Coëtcanton appartenait à Jean de Keranrais, époux de Jeanne de Kervastar. Celle-ci mourut le 1er Juillet 1401 et fut enterrée aux Cordeliers de Quimper. Un peu plus tard le manoir est possédé par Geoffroy du Perrier, époux de Tiphaine de Keranrais, dame de Kervastar, décédé le 2 du mois de Mars 1425 et inhumé aux Cordeliers de Quimper (Obituaire des Cordeliers de Quimper). En 1480, nous y trouvons Jean du Perrier, en 1499, écuyer Antoine du Perrier, plus tard Pierre du Perrier, mort le 12 Mars 1522 et enterré dans la sacristie du couvent des Cordeliers de Quimper.

En 1530, Coëtcanton est possédé par Gilette d'Acigné, veuve de Julien de Kerloaguen, seigneur de Rosampoul (Le Men, Monographie de la cathédrale de Quimper, p. 34).

En 1536, le manoir est propriété d'Adélice de Kerloaguen, dame de Coëtcanton et de Coëtmaorn (Réformation).

En 1659, nous y trouvons Antoine de Valois, sieur du dit lieu et de Beauregard, et son épouse, demoiselle  Claude Guillimin.

Le 21 Septembre de cette année fut baptisé en l'église tréviale de N.-D. de Rosporden, par le R. P. Jacques Guillimin, des Frères Prêcheurs, Marie-Madeleine leur fille, qui eut comme parrain écuyer Jacques Milin sieur des Escotz, faisant pour haut et puissant Messire Nicolas Foucquet, seigneur vicomte de Melun et de Vaux, ministre d'Etat, surintendant des finances de France et procureur général de Sa Majesté, comme marraine, demoiselle Louise Le Rousseau, dame du Méroz (Registre de Melgven).

Deux autres enfants naquirent plus tard : Christophe, né le 5 Juin 1664, baptisé le 17 Janvier 1665, et Anne, née le 8 Septembre 1667, baptisée le 17 Juillet 1669.

En 1693, Coëtcanton appartient au surintendant Fouquet qui l’a acheté au président de Chalain moyennant 200.000 livres (Archives de la Loire-Inférieure, Inventaires sommaires). Trois ans plus tard, il est en possession de Pierre Rossignol, sieur de Landannet, avocat au Parlement et sénéchal de la juridiction de Coëtcanton, et de son épouse Marie-Anne Guégant. Rossignol mourut à Coëtcanton le 8 Octobre 1699.

En 1712, nous le trouvons aux mains de Guillaume Macé, sieur de Vilette, époux d'Urbane Biderret. Trois ans plus tard, les maîtres en sont François-Alain de Kerjaouen et Louise Macé de Vilette, sa femme.

En 1753, Coëtcanton appartient à René-François de Grimaudet, seigneur de Grandmaison. Il dut vendre le manoir en 1756 à la famille de Ploeuc pour la somme de 90.000 livres.

Aux XVème et XVIème siècles, la seigneurie de Coëtcanton avait en la cathédrale de Saint-Corentin de Quimper une chapelle prohibitive : celle de Saint Pierre (jadis Saint Jean-Baptiste). Tiphaine de Keranrais y fit une fondation. En 1581, la branche des Kerloaguen-Rosampoul s’étant fondue dans Carné, une dame de cette dernière famille céda à Alain Le Baud, sieur de Pratanros, les prééminences qu’elle possédait en la chapelle de Saint-Jean-Baptiste (voir Le Men).

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MANOIR DE COATAVEN.

Ce manoir (Bois-de-l'Aven) a sans doute emprunté son nom à la rivière de l'Aven. Il se trouve non loin de Rosporden, et ses taillis, se reliant à ceux du manoir de Coëtcanton, descendent jusqu’à la vallée de l'Aven.

Souvent habité bourgeoisement au début du XXème siècle, du moins en la belle saison, par la famille Billette de Villeroche, de Concarneau, il consiste en une maison du XVIIIème siècle, de construction très simple, avec de hautes toitures, flanquées de grandes cheminées. Derrière on voit un pavillon bas plutôt moderne ; devant est un joli jardin. La maison, blanchie à la chaux et fleurie de rosiers, est parfaitement entretenue. Tout à l’entour on aperçoit un bois coupé d’avenues avec un mur de clôture. Un calvaire se dresse à l’angle de l'une de ces avenues, près d’une entrée qui donne sur la voie romaine de Rosporden à Névez et au Pouldu (Note de M. Le Guennec).

Nous savons par les réformations de 1426 et de 1444 que le manoir était alors habité  par Henry Hémery et sa femme [Manuscrit Briant de Laubrière, château de Lesquiffiou, en Pleyber-Christ]. Plus tard, en 1536, il est pos­sédé par Marie de Coataven [Réformation de 1536 (Manuscrit Briant de Laubrière)]. Nous y trouvons, en 1685, Jeanne Pégasse, dame de Kermilly et de Coataven ; en 1695, Louise Le Luec, dame du Roziou, décédée à Coataven ; en 1715, messire Yves-Bonaventure Geoffroy, seigneur du Pincleux et de Coataven, époux de Marie-Guyonne de Kerbasso. Ce dernier mourut à Coataven le 1er Mai 1719, et fut enterré à Rosporden, dans l’enfeu de la famille de Kerminihy, situé dans le chœur de l'église. Il laissait deux filles, Charlotte-Catherine, née le 14 Octobre 1716, et Françoise-Char­lotte, venue au monde le 6 Juillet 1718 (Archives paroissiales de Melgven).

Coataven appartenait en 1753 à Jean-François Jacquelot, seigneur de Boisrouvray, conseiller au Parlement de Bretagne (Archives du Finistère B. 1270) et en 1775 à B. de Jacquelot de Boisrouvray (Archives de la Loire-Inférieure, Inventaires sommaires).

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MANOIR DE MINUELLO.

Ce manoir est situé au point culminant de la paroisse, à quelque 500 mètres au Nord-Est de la chapelle de Saint-Cado, à laquelle le relie une avenue déboisée. Il est entouré d’arbres. Des abords de la maison, la vue s’étend fort loin, surtout au Sud-Ouest, et l’on aperçoit au premier plan le bourg de Melgven et le clocher de Beuzec-Conq, en seconde perspective une longue bande de mer. L’ancien nom du manoir est Menez-Huella, « la montagne la plus élevée ».

La maison est une vieille gentilhommière du XVIIIème siècle, à un étage, avec une porte à fronton rudimentaire et quelques fenêtres aux linteaux légèrement courbés. Derrière, s’élève une tour à cinq pans irréguliers, terminés par un lanternon de plomb, qui, mal restauré, a perdu tout caractère. On voit, à droite, des dépendances assez vastes, avec portail, indiquant que le manoir était encore habité noblement, il n’y a pas très longtemps (Notes de M. Le Guennec).

A peu de distance, derrière le manoir, est un vieux chemin qui menait de Rosporden à Névez et au Pouldu, en passant par le bourg de Melgven. C’est, semble-t-il, une ancienne voie romaine (Notes de M. Le Guennec).

Le manoir de Menez-Huellaf appartient, en 1426, à Thomas an Orgeil (Manuscrit Briant de Laubrière, Lesquiffiou), en 1444 à Riou Marchand (Réformation), en 1536 (Réformation) et 1540 (Archives de la Loire-Inférieure, Inventaires sommaires. — En 1540, le manoir s’appelle Menezuhelou) à Louis Maholt. La famille Mahault portait : d'argent au greslier de sable lié et enguiché de gueules, accompagné de 3 feuilles de houx de sinople, renversées.

En 1569, le manoir est aux mains de noble homme Pierre Le Digbérec, époux d'Adélice Mahault, héritière du lieu, dont naquis Georges, baptisé le 23 Juin 1569. Ils eurent aussi une fille, Adelice, qui épousa Etienne de Grassin, sieur de la Motte. Etienne et Adelice donnèrent naissance à une enfant, Claude, qui fut baptisée le 27 Juillet 1597, et eut pour parrain « haut et puissant seigneur Jean Le Jégado, gouverneur de la ville et du château de Conq-Fouesnant (Concarneau) ».

En 1614, on trouve comme parrain noble homme Bonaventure de Kerret, sieur de Kérouzic, Menezhuellou, Goazoulnat, mais en 1615, écuyer Charles de Grassin est dit sieur de Menehuellou ; tandis qu’en 1623, c’est le baptême de Jeanne, fille d’écuyer Bonaventure de Kerret et de demoiselle Claude du Clou, sieur et dame de Kerouzic, Menehuellou, Coudouillat. En 1635-1638, leur fille aînée Renée est dite dame de Kéroussic, Lesport, Kerancalloc'h, Menehuellou, Tréouguy.

Restée veuve, Claude du Clou épousa Jean du Guermeur, sieur de Corroac'h, Rozcannou, Lezerdou. De cette union naquirent Christophe, en 1633, et Guillaume, en 1636. Ce dernier eut pour parrain Mre. Guillaume Le Prestre, évêque de Cornouaille, et pour marraine Renée de La Marche, dame de Mesle, Chateaugal, Beaudriec et Kernivinen. En 1639 naquit un autre enfant, appelé Claude.

En 1643 apparaît Jean Le Lagadec, sieur de Mesedern, Keroussic et aussi de Minéhuellou du fait de son mariage avec Renée de Kerret. De cette union naquirent Corentin, en 1643, Jean, en 1644 (baptisé en 1647), et Louise, en 1645 (baptisée en 1648).

En 1645, signe aux registres Françoise de Landrein, dame de Mézédern, Rosansaux, les Salles.

En 1760 eut lieu le décès de Messire Pierre-Joseph du Couëdic, seigneur de Kergoalzer, Menehuellou, Keroussic, auquel succède 0llivier-Robert du Couëdic de Menehuellou.

Le 17 Septembre 1731 c’est l’inhumation d’écuyer Vincent-Marie du Couëdic de Menehuellou, décédé la veille au manoir de Menehuellou, âgé d’environ 40 ans. 

En 1755 le manoir appartient à Théophile du Couëdic (Archives de la Loire-Inférieure, Inventaires sommaires), en 1759 à Louis du Couëdic, sieur de Kérousic.

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MANOIR DE COETFORN.

Dans le voisinage et à l'Ouest de la chapelle de la Trinité un groupe de maisons existe, dont la plus importante est dite : maner an Drindet. C’est le manoir de Coëtforn. Il est remarquable par la jolie porte gothique ouverte dans son pignon Nord, et que surmonte à gauche une baie dont la partie supérieure est découpée en double trilobe. Les longères ont des baies anciennes, mais en partie remaniées. Les dépendances sont également gothiques (Notes de M. Le Guennec).

Un écusson est encastré à gauche de la porte Nord. M. Le Guennec y a reconnu un écartelé au 1 de 3 quintefeuilles (ou besants ?), au 2 d’une fasce accompagnée de 3 étoiles, au 3 de 3 soleils (qui doit être Kerbleizec) et au 4 de Mahault de Minuello.

Possédé, en 1536, par Adelice, fille de Robert Coëtforn (Archives de Melgven), le manoir appartient, en 1566, à Maître Ollivier de Kerbleizec, époux de Marguerite Philippe, dame de Kerguycher. En 1589, Catherine Vouet est dite dame de Coëtforn.

En 1598, le manoir de la Trinité est la propriété de Christophe de Kerbleizec, seigneur de Kerguycher, sénéchal de Concq-Fouesnant et Rosporden, époux de demoiselle Jeanne de Caillebotte, sieur et dame de Kerbleizec, Kerguycher, Coëtforn, Le Cosquer. Il épousa, en secondes noces (vers 1613), Jeanne de Kerbic. De ce mariage naquit Claude, tenu sur les fonts du baptême, le 30 Août 1615, par Claude de Braguelongue, sieur de Chauronne et Chefdebois et conseiller du roi au Parlement de Paris, et dame Renée Le Prestre, dame de Kergoët, Tréviec, Lannorgar.

Christophe de Kerbleizec était mort quand vint au monde sa fille Jeanne. Celle-ci, baptisée le 10 Octobre 1616, eut pour parrain Tanguy de Botmeur, sieur du dit lieu, sénéchal en la juridiction de Conq-Fouesnant et Rosporden, pour marraine Jeanne Jaffréguy, dame de Kerléano.

Jeanne de Kerbic est dite douairière en 1620, 1623 (Archives de Melgven) et 1624 (Archives de la Loire-Inférieure, Inventaires sommaires).

En 1626, 1631 et 1636, c’est Louis de Kerbleizec qui est sieur de Coëtforn. Il épouse Catherine Le Noir, appelée dame de Coëtforn en 1632 et 1648.

Claude de Kerbleizec, sieur de Kerguycher, Coëtforn, le Cosquer, était en 1642 conseiller du Roi en la juridiction de Conq-Fouesnant. Il épouse Ursule Lhonoré, dite dame de Kerguycher et Coëtforn en 1642 et 1650.

Jeanne de Kerbic, remariée à un de Kerléano, vivait encore en 1650.

En 1656, le manoir est possédé par Guy de Visdelou et Françoise de Kerbleizec, seigneur et dame du Hilliguit. En 1713, nous y trouvons comme propriétaires Charles de Vassan et sa femme Françoise-Renée de Goulhezre, dont naquirent Gilles, baptisé le 25 Octobre 1715, et François-Guillaume, baptisé le 30 Août 1719 (Registres de Melgven). Plus tard, en 1730, le maître du manoir est François Robert, propriétaire aussi du manoir de La Motte, du Bouettier et de la Villeneuve. Avec lui se trouvent François de Visdelou et son épouse. En 1771, Coëtforn est possédé par Toussaint de Penandreff, sieur de Keranstrat, capitaine de frégate (Archives de la Loire-Inférieure, Inventaires sommaires).

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MANOIR DE KERGOET.

Ce manoir, situé entre Melgven et Bannalec, a entièrement disparu. Il reste seulement des ruines de la chapelle.

Le manoir appartient, en 1426, au sire de Tivarlen (Manuscrit de Briant de Laubrière, Lesquiffiou), en 1444, au sieur de Lanroz (Réformation de 1444), en 1536 et 1540 (Réformation de 1536), à Pierre Droniou (Archives de la Loire-Inférieure, Inventaires sommaires), en 1561, à Guillaume Dronio, époux de Jeanne du Dresnay, sieur et dame de Kergoët, Trédiec et Lanorgar, en 1614, à haut et puissant messire Jean Dronio, seigneur des mêmes lieux, époux de Renée Le Prestre (Archives de Melgven).

En 1620, il est la propriété d’écuyer Guillaume Caillebotte, sieur de Kerléano et Kergoët, qui, en 1624, est dit procureur du Roi en la juridiction de Conq-Fouesnant. En 1636, Jeanne de Kerbic est son épouse.

En 1649, le manoir est possédé par Julien de La Jumelaye, sieur du dit lieu, époux de Jeanne Piron, qui lui donne plusieurs enfants : François-Joseph, baptisé le 11 Août 1650, — René-François (1er Septembre 1652), — Pierre (30 Février (sic) 1653), — Louise (23 Septembre 1654). — Alexandre-Pierre, — Corentin (6 Juillet 1658).

René-François de la Jumelaye épousa Marie Billoart, et de cette union naquirent : Alain, baptisé, le 28 Février 1683, dans la chapelle du manoir, — Urbain (1684), — un autre enfant (1686), — René-Guillaume, qualifié, en 1696, de sieur de Kergoët, — Anne, mariée le 24 Septembre 1703 à François Benjamin de Lansullien, sieur du dit lieu de la paroisse de Plezidy (évêché de Tréguier).

Le 21 Mai 1712, fut célébré dans la chapelle de Kergoët le mariage de Charles-François de Fromont, enseigne de vaisseau, demeurant au bourg de la Trinité, avec Corentine de Goulezre, dame de Tilledoi.

Le 12 Février 1715, on enterre dans la chapelle de la Trinité un enfant de René-Guillaume de la Jumelaye. Celui-ci épouse Marie-Guillemette de Kerlenguy qui lui donne comme enfants : Guillaume-René, baptisé le 20 Août 1715 ; Thérèse-Guillemette, baptisée le 1er Décembre 1716 ; Michelle-Guillemette, née le 15 Septembre 1718. La mère mourut le 26 Décembre 1721, et fut inhumée dans la chapelle de la Trinité.

Michelle-Guillemette de la Jumelage épouse, avant 1744, Claude-Marie de Kerguelen, seigneur de Kerbiquet, qui meurt au château de Kergoët, le 3 Mai 1764. L’acte de décès le qualifie de capitaine d’infanterie garde-côte, du bataillon de Quimper. Sa femme mourut à l’âge de 50 ans et 8 mois et fut inhumée dans son enfeu en la chapelle de la Trinité.

En 1765, leur fille, Renée-Guillemette de Kerguelen, épouse, en la chapelle de Kergoët, messire Louis-Jean-Baptiste de Kermoysan, seigneur du Rumeur, de la Haye. Trois ans plus tard, en Juillet 1768, a lieu le mariage de Joseph-François-Annibal de Kerguelen, sieur de Kergoët, avec Marie-Thérèse Le Goazre de Kervelégan, fille de maître François Le Goazre et de Marguerite Le Tilly. De cette union naquirent : Marie-Julienne-Fortunée, baptisée le 15 Juin 1772 dans la chapelle de Kergoët, et Achille-Louis-Marie, décédé à l’âge de huit mois, le 21 Octobre 1774, et inhumé dans la chapelle de la Trinité, en l’enfeu de Kergoët.

Joseph-Annibal de Kerguelen, seigneur de Kergoët, épousa en secondes noces Marie-Louise Martin. Il mourut en 1783, au château de Kergoët, à l’âge de 37 ans, et fut inhumé dans l’enfeu de sa famille, en la chapelle de la Trinité.

Le 24 Octobre 1811 eut lieu l’ondoiement d’une fille de René-Jean-Marie de Kerguelen et de Marie-Jeanne-Hilariette Thépault du Breignou.

Le 24 Janvier 1826 fut célébré, en la chapelle de la Trinité, le mariage de Bonaventure-Joseph-Marie le Capitaine du Boisdaniel, fils de Jean-Louis et de Marie-Anne Le Dall Kéréon, avec Marie-Louise-Henriette de Kerguelen.

Amédée-Jean-Pierre de Kerguelen Kerbiquet épousa Angèle-Marie Urvoy de Porzamparc, qui lui donna. Hervé-Louis-Jean-Marie, comte de Kerguelen, ondoyé à Quimperlé le 23 Octobre 1845. Le supplément de cérémonies eut lieu le 16 Août 1846, dans la chapelle de la Trinité. Hervé mourut à Quimper en 1927. Il était le père du comte Hervé de Kerguelen, époux de Béatrice de Couray (Registre de Melgven).

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MANOIR DU MÉROZ.

Ce manoir, aujourd’hui converti en ferme, est du XVIème siècle. Il a encore son beau portail à double entrée, et on remarque l’accolade à la partie supérieure de plusieurs de ses portes et fenêtres.

En 1638, il est aux mains de Jean Guillimin, époux de Louise Le Rousseau. Jeanne, leur fille, le passe à son mari, Alain de Boysguéhenneuc, sieur de Kermenguy. Ceux-ci donnent naissance, le 22 Décembre 1660 à une fille Christophette, qui fut baptisée le 11 Octobre 1661. Le parrain fut Mre. François Foucquet, chevalier, seigneur de Kersaudy « faisant pour son père haut et puissant messire Christophe Foucquet, comte de Chalain, conseiller du Roy ». La marraine était demoiselle Françoise-Marie du Boysguéhenneuc, dame de Minven, fille d'honneur de la Reine. D’autres enfants naquirent plus tard : Jeanne (1661), Charles-Jean (1664), Charlotte-Jeanne (1665), Mauricette (1666), Roberte-Marie (1668).

Le 1er Mai 1668, eut lieu le baptême de Jacques, fils de Claude du Boysguéhenneuc et de sans doute un enfant naturel, car cet acte est placé à la fin du registre et renversé comme ceux des bâtards. Le parrain fut noble écuyer Jean des Hayeux, sieur de Restinois et de Keranevel, la marraine, noble dame Marguerite Dossier, dame de Guerboul.

Le 6 Mars 1686, le manoir du Méroz est possédé par noble homme Jean Abhamon et demoiselle Catherine le Sage, sieur et dame de Trouec.

Le 15 Août 1696 eut lieu dans la chapelle du Méroz le mariage de messire Yves du Méroz, fils de feu René du Méroz, seigneur de Lezurec, colonel garde-côte, et de demoiselle Charlotte-Jeanne du Boysguéhenneuc, fille d'Alain, sieur de Kermenguy et de Jeanne Guillimin. De cette union naquit l’année suivante Renée-Jeanne, baptisée le 13 Décembre 1697.

En 1704, Méroz appartient à messire Guillaume-Charles du Boysguéhenneuc, sieur de Kermenguy et Méroz, époux de dame Corentine-Josephette le Barzic, dont naquirent Françoise-Corentine, baptisée en 1704, Joseph, né en 1707, et Pierre-Michel, baptisé le 7 Décembre 1712.

Guillaume de Kermenguy mourut au manoir de Méroz, le 28 Janvier 1731, à l’âge de 57 ans, et fut inhumé deux jours après. « Assistèrent à son convoi le détachement de la paroisse sous la conduite d'Allain Gouiffès, enseigne du dit seigneur, en son vivant capitaine du dit détachement ».

En 1733, écuyer Jean-Joseph du Boysguéhenneuc, seigneur de Kermenguy, est propriétaire du Méroz, qu’il habite avec sa femme, demoiselle Jeanne Le Borgne. De ce mariage naquirent Louis-Marie (1744), Jean-Joacin (1747), Louise (1748) (Registre de Melgven).

Le 18 Mars 1771 eut lieu, à Saint-Mathieu de Quimper, le baptême de Marie-Jeanne, née le 16, fille de Mre. Jean-Joseph de Boysguéhenneuc, chevalier, seigneur du Méroz, Kermenguy, etc., et de dame Jeanne­ Boub Melon de Trégain (Note de M. Le Guennec).

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MANOIR DU FRESQ.

Ce manoir est situé à 3 kilomètres au Sud du bourg, sur un point élevé, d’où l’on jouit d’un splendide panorama : la vue s’étend au Nord sur le bourg de Melgven, et plus loin sur le plateau de Minuello, ainsi que sur les hauteurs de Scaër. On y accède par une assez longue avenue déboisée, dont quelques arbres subsistent encore aux abords de la maison. Celle-ci est précédée d’un double portail gothique. Au-dessus de la petite porte on voit, soutenue par un ange, une croie engreslée. Vers la fin du XVIIème siècle, le frontispice de cette porte était décoré d’un écartelé, aux 1 et 3 d’une croix pleine, cantonnée d’une étoile, aux 2 et 4 d'une pomme de pin ; quant à la grande porte, elle avait aussi un écusson présentant une croix pleine endanchée, cantonnée d’une étoile, avec un casque au-dessus de l'écusson [Note : Procès-verbal de 1698 (Archives de Melgven)].

Les deux portes sont surmontées d'une rangée de mâchicoulis et d’une plate-forme, d’où l’on accède à gauche, dans la cour, par un escalier contenu dans une tourelle, qui ne fait aucune saillie au dehors. L’enclos de la cour se termine par une chapelle du XVIIème siècle, convertie en grange.

La maison s’étend à gauche de la cour, perpendiculairement au Nord du portail. Elle est du XVIème siècle, mais de construction très simple, sans autre caractère que quelques portes cintrées et fenêtres surmontées d’accolade (Note de M. Le Guennec).

En 1426, le Fresq appartient à Guillaume Le Scaff, en 1444 à Eon Le Scaff (M. Le Guennec, d’après les archives de Lesquiffiou). En 1536-1540, il est possédé par Chr. de la Villeneuve, écuyer, héritier de Pierre Le Scaff, son oncle maternel (Archives de la Loire-Inférieure, Inventaires sommaires). En 1561, le manoir est aux mains de dame Claude de Hélégoat (Réformation de 1536), puis en 1575, en la possession de Chr. Foucault, écuyer, lieutenant de la capitainerie de Conq (Archives de la Loire-Inférieure, Inventaires sommaires).

En 1589, la maison du Fresq est représentée par demoiselle Marie le Brizoual, qui en devient dame douairière en 1597, par suite de son mariage avec Honorat Gonault. Tous deux eurent une fille, Marie, le 24 Janvier 1599. En 1612, nous trouvons au Fresq, Louis de Finamour, écuyer, auquel sa femme Catherine Dronio, dame de Kerlirec, donne une fille, Anne, le 12 Octobre 1614. Il est encore là en 1638. En 1651, écuyer Michel de Finamour, sieur de Lannourgar, est appelé également sieur du Fresq. Il l’est encore en 1652-1656. Entre temps, en 1650, nous voyons comme parrain Allain le Rousseau, « sieur du Fresq ». En 1661, 1666, 1668, le manoir appartient à écuyer François de Finamour, sieur de Lannourgar. Puis il passe à Renée de Finamour, épouse de Michel Poilmillain, marraine en 1674 [Note : La famille Finamour portait de sable à 3 pommes de pin d'or].

D’après un acte de vente du 28-31 Janvier 1698, le manoir du Fresq n’était plus habité par ses seigneurs en 1698 ; il servait de logement partiel à un fermier, Pierre le Cordenner, qui le tenait à bail de certains particuliers se disant créanciers des anciens seigneurs et propriétaires du Fresq ; ce qui laisserait croire que ces derniers s’étaient ruinés, on ne sait comment, et avaient dû abandonner leur demeure dont ils avaient été dessaisis peut-être par voie de justice en faveur de leurs créanciers.

Les 28, 29, 30 et 31 Janvier 1698, noble homme Jean-Hyacinthe Briant, sieur de PenquéLen, conseiller d’honneur au présidial de Vannes et résidant en la paroisse de Saint-Colomban, à Quimperlé, prend bonne et valable possession du manoir du Fresq, en Melgven. et de toutes ses dépendances, droits honorifiques, métairies, moulins à vent et à eau, domaines et généralement toutes les dépendances de la terre du Fresq situées en Melgven et autres paroisses mentionnées au contrat d’achat dont le montant s’élève à 13.090 livres.

Il opère par procuration et au nom de l’acquéreur du dit manoir et dépendances, qui est le sieur Jean le Mayer, directeur pour la compagnie royale des Indes Orientales.

Le sieur de Penquelen, accompagné des notaires royaux Mouton et Mesle et d’un scribe Maléjac, s’acquitte de sa mission au cours des derniers jours de Janvier ; la pièce nous donne le processus de l’opération faite par lui à Concarneau, à Melgven, à Kernével et Trégunc, où la seigneurie du Fresq possédait des droits ou des domaines.

A Concarneau, une vieille maison ruinée. — 2) A Melgven, le manoir du Fresq. — 3) La métairie du Fresq. — 4) Le moulin du manoir du Fresq, situé sur un ruisseau qui descend sur la rivière du Fromeur. — 5) Le village de Saint-Antoine, autrement dit Lannourgar ou Lanorgar ou Kerauter en Melgven, tenu sous la seigneurie du Fresq par Marc le Guiffant, Yves Portal, Louis Morvézen, Jean Rien, pour 17 livres 10 sols de cheffrente par an. Les dits fermiers ont payé cette redevance, à la dernière Saint-Michel, au sieur Gazan Droualen ayant pris possession de la dite cheffrente qui lui a été donnée en assiette avec plusieurs autres héritages comme créancier des propriétaires de le dite seigneurie du Fresq. — 6) La chapelle de Saint-Antoine, située au village de Lanourgar. — 7) Village de Cosquerlec’h, situé en Melgven. — 8) Village de Kerancalloc'h. Parmi les terres de cette ferme, il en est une appelée Parc-ar-person Autret, ou parc ar-c'hroaz-hent. — 9) L’église paroissiale. Penquélen et ses hommes décrivent la maîtresse vitre :

a) Dans un soufflet du côté de l’évangile un écusson écartelé au 1er d’une croix pleine d’argent endanchée et cantonnée de même, au 2ème de sable à une aigle à deux têtes éployé d’argent, becquetée et membrée de gueules ; au 3ème d’or à l’arbre de sinople au sanglier de sable passant ; au 4ème de gueules à 9 besants d’or, trois, trois et trois. Le dit écusson chargé sur le tout d’un autre écusson portant de sable à trois pommes de pin d’or.

b) Au dedans du balustre du maître-autel, vis-à-vis du sanctuaire une tombe de la longueur de deux pieds et demi dont le haut bout est sous le marchepied du dit maître-autel ; sur le milieu de la tombe, il y a un écusson chargé en bas relief d’une croix endanchée, cantonnée d’une étoile.

c) Dans la chapelle dédiée à N.-D. de Pitié, du côté de l’évangile, dans l’aile Nord de la dite église, cette chapelle dépendant prohibitivement à tous autres de la dite seigneurie du Fresq ; dans la vitre de la chapelle deux écussons : le 1er portant de sable à une croix pleine d’argent endanchée et cantonnée d’une étoile aussi d’argent ; l’autre écusson, du côté de l’évangile, écartelé de sable à la croix pleine d’argent, endanchée et cantonnée d’une étoile de même ; le second, de sable à une aigle à deux têtes d’argent éployée membrée et becquetée de gueules, le 3ème d’azur à un lion d’or rampant ; au 4ème d’argent à la fasce de sable, à l’étoile de gueules en chef et au croissant de gueules en pointe. Le dit écusson chargé sur le tout d’un autre de sable à trois pommes de pin d’or. Dans la longère Nord de la dite chapelle, il y a une tombe et un enfeu sous voûte ; sur le milieu de la table de cette tombe un écusson chargé d’une croix endanchée et cantonnée d’une étoile, surmonté d’un casque, le tout en bosse. Sur la même tombe, deux écussons en bosse, l’un à côté de l’autre dont l’un porte parti au 1er à la demi croix pleine endanchée et cantonnée d’une étoile, au 2ème un croissant et demi ; l'autre écusson porte une croix de malte accompagnée de deux et demi quinte-feuilles.

d) Sur le couronnement de la dite voûte une figure d'ange tenant un écusson portant de sable à une croie d’argent endanchée et cantonnée d’une étoile de même, et au, côté de la même voûte, vers le pignon de la même chapelle un écusson surmonté d'une figure d’aigle à deux têtes, membré et becqueté de gueules, le dit écusson parti au 1er de sable à la demi croix pleine endanchée d’argent, au 2ème de sable à un croissant et demi de gueules ; au bas bout du couronnement de la dite voûte un aigle membré et becqueté de gueules tenant un écusson de sable parti au 1er d'une demi croix pleine d’argent endanchée, au 2ème d'une demi croix de malte chargée d’une quinte-feuille et de trois demi quinte-feuilles aussi d’argent.

e) Dans la sablière au-dessus de la dite voûte posée sur la muraille Nord de cette chapelle 4 corbeaux chargés chacun d’un écusson l’un parti au 1er d'un demi-aigle éployé et d’une demi croix pleine ; l’autre, parti au 1er coupé, au haut un lion rampant et au-dessus, une croix endanchée, et au 2ème parti à 3 besants et demi ou tourteaux.

Le 3ème écusson chargé d'une croix pleine, etc...

Le 4ème porte un aigle éployé à deux têtes. Les 4 dits écussons en relief.

f) Du côté de l'Epître dans la même église, joignant le bout du balustre du maître autel, une tombe élevée de terre d’environ un demi-pied et cassée en deux.

g) Dans la même chapelle du côté de l’évangile, au bas de la dite voûte un banc fermé du haut bout à deux accoudoirs sur lesquels deux écussons non armoriés ; dans le milieu du dossier du dit banc un écusson en relief portant une croix endanchée cantonnée d’une étoile.

h) Dans le bassin en pierre de taille des fonts baptismaux et en dehors un écusson en bosse avec la croix, etc... et dans la pyramide du couronnement ou dôme et ornement de bois des dits fonts, sous la figure de l'image du Sauveur un autre écusson avec la croix, etc..

Tous ces bancs, écussons, armes et chapelles dépendent de la seigneurie du Fresq. Les armes sont celles des anciens propriétaires et alliances de la maison du Fresq.

En 1717, le manoir du Fresq appartient à Jean Le Mayer, commissaire de la marine (Archives de Melgven). En 1753, il est la propriété de Hyacinthe Gouyquet, sieur du Plessis-Bocozel, époux de Marie-Jeanne Briant de Lanorgar (Archives du Finistère B. 1270). En 1777, les possesseurs en sont Th. Gouyquet et Joseph Gouyquet, officier au régiment de Béarn (Archives de la Loire-Inférieure). En 1789, ce dernier en est toujours le propriétaire (Archives du Finistère B. 1303).

En 1850, le Fresq était la propriété de M. de Cathelineau. On relève en effet au registre de 1852 le supplément de baptême de Gaston de Cathelineau, fils de M. de Cathelineau et de dame Louise-Henriette Beaucheff de Servigny (Archives de Melgven). Quelques années plus tard, le manoir était acheté par M. le vicomte Ernest de Saint-George, propriétaire de Keranevel.

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MANOIR DE KERANEVEL.

Une construction moderne a remplacé le manoir de Keranevel, qui se trouvait au Sud du bourg de Melgven, entre ce bourg et celui de Nizon.

Il appartient en 1426 à Guillaume Gouarlot (Manuscrit Briant de Laubrière), en 1444 aux enfants de Thomas Gouarlot (Réformation), en 1555 à Jehan Gouarlot (Réformation). On voit encore les armes de cette famille au-dessus de la porte du moulin et sur les frises de la chapelle du Moustoir, en Kernével (Note de M. Le Guennec).

On trouve, en 1623, Pierre Gouin sieur de Keranével, en 1624, écuyer Charles Gouin, sieur de Keranével, Guilly et Coativy, qui épousa Julienne Marion, et eut d’elle plusieurs enfants : Hervé (1633), Pierre (1635) [Note : Parrain : écuyer Pierre Goarlot, sieur du Porzou], autre Pierre (1640), Anne (1645).

Une autre fille, Marguerite Gouin, resta héritière, et épousa Jean des Hayeux, seigneur de Restinois. De cette union naquit Guy, qui fut baptisé dans la chapelle du manoir, le 17 Janvier 1667, par messire Louis du Hayeux, recteur d'Elliant, et eut pour parrain, messire Guy-Corentin de Kergadalem, baron de Goarlot, seigneur du Drevers.

En 1729, le seigneur de Keranével est Claude-Auguste des Hayeux, mousquetaire du roi, fils de feu écuyer Claude et de dame Françoise-Marguerite de Gourcuff. Il se fiance le 15 Juin 1734 à Marie-Anne Le Roy, de Landerneau, qui lui donne comme enfant Louis-Marie des Hayeux. Celui-ci épousa Marie-Josèphe de la Marche, et de ce mariage naquirent Armande-Marie-Louise, baptisée le 15 Janvier 1763, dans la chapelle domestique du manoir, par messire Jean-François de la Marche, bâchelier de la Faculté de Théologie de Paris, chanoine de Tréguier, et vicaire général de Quimper, — Antoine-Louis (1764), — Jean-Marie (1765), — Louise-Mathurine (1767).

En 1840, M. Fougeroux vendit Keranével au vicomte Ernest-Marie-Prosper Harscouet de Saint-George. La propriété appartient vers 1932 au petit-fils de ce dernier, M. Ernest de Saint-George.

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AUTRES MANOIRS.

Qu’il suffise de donner les noms des autres vieux manoirs qui figurent dans des documents des XVème et XVIème siècles : Coadou-Bihan, Coëtmaorn, Le Cosquer, Drarugan, Feunteun-an-Dragon, Kerancalvez, Kerancaudan, Kergongar, Kerléan, Kernec’hoant, Kerouzic, Lanvénaël, La Motte, Penanec'h, Pérennou, Le Quenquis, Trémodern, sans doute Trémadur [Note : Trémadur appartient en 1601 à Olivier Godebille, en 1624 à écuyer Louis de Kerguern, sieur de Keriolet, en 1666 à demoiselle Anne de Kerguern, fille aînée de Louis. Le manoir est habité en 1738 par une famille Le Breton (Note de M. Le Guennec)]. 

(MM. Grignoux et Pérennès)

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